Le chemin périlleux
Je me réveille soudainement, un peu confuse, par l'alarme stridente de mon cadran. J'y jette un coup d'œil. Il est cinq heures du matin. Je me rappelle alors que je commence à partir vers le Puissant aujourd'hui. Avec difficulté, je sors de mon lit, puis, j'enfile des vêtements confortables et j'avale un bol de céréale, une pomme et un verre de jus d'orange à la salle à manger. J'allais mettre mes souliers lorsque mon père arrive dans la piece.
-Tu pars sans nous dire au revoir? Me demande mon père.
-Il est tôt, je ne voulais pas vous réveiller.
-Voyons, je ne vais pas te voir durant au moins un mois. C'est sûr que je tiens à te voir quand tu vas partir.
-Ne t'inquiète pas, Olivier et Émilie sont des experts en sports, nous serons capable de faire le chemin facilement.
Me père me sourit et me remet une sorte de crème pour soigner les blessures.
-Tu en auras peut-être besoin.
Je lui fait un câlin en le remerciant.
Je sors dehors me dirigeant vers le lieu de rencontre que Olivier, Émilie et moi nous nous sommes donnés. Je regarde autour de moi, car il est possible que je ne revienne pas de ce voyage. J'observe ce qui m'entoure et je remarque plusieurs détails de mon cartier que je n'avais jamais porté attention, par exemple, la clôture en mauvais état de mon voisin, la grande quantité de fleures et de plantes devant le restaurant près de chez moi ou encore le tout petit sapin dans le parc de ma rue qui ne grandit vraiment pas rapidement. Toutes ces choses inintéressantes vont me manquer car elles font partie de ma ville que je ne vais pas revoir durant un long moment.
J'arrive devant la forêt où mes compagnons m'attendaient déjà. Ils ont l'air motivé. Olivier porte une veste noire et un pantalon sport de la même couleur. Émilie, elle, est vêtue d'un t-shirt rouge, des leggings et d'une veste grise attacher sur sa taille. Elle a aussi peigné ses cheveux en une queue de cheval.
-J'espère que tu n'as rien oublié Sarah, me dit Olivier, parce que nous n'allons pas rebrousser chemin.
-C'est bon, je lui répond, j'ai tout préparé.
-Dans ce cas, allons y!
C'est partit pour une marche d'un mois! Le sport que j'ai pratiqué avec Olivier et Émilie m'a permis d'augmenter mon endurance. De plus, j'ai pu améliorer ma flexibilité pour les passages étroits que nous allons emprunter.Ça me sera utile.
Nous marchons maintenant depuis cinq heures sans avoir rencontré d'inconvénients. Je suis fatiguée et j'ai faim, mais heureusement, Olivier dit que nous allons prendre une pause le temps de dîner. Nous trouvons un endroit où nous installer et nous commençons à prendre nos provisions. J'ai apporté des barres tendres, quelques fruits, des bouteilles d'eau et des noix. Comme mes fruits risquent de moisir, je choisis de prendre une pomme, une barre tendre, et une bouteille d'eau. Évidement, ce n'est pas énorme, mais nous devons économiser notre nourriture pour pouvoir survivre. Mes amis semblent faire la même chose. Dès que nous avons fini, nous nous remettons en route.
Encore une fois, nous marchons cinq heures, puis, nous nous arrêtons pour souper. Nous avons réussi à trouver un endroit près d'une rivière. Tandis qu'Olivier allume un feu, Émilie et moi chassons les poissons à l'aide d'une lance fabriquée avec une branche et une lame qu'Émilie avait pensé à apporter. C'est très difficile d'attraper des poissons de cette manière, donc, nous avons installé un peu de nourriture à l'intérieur d'un sac en plastique et nous attendons que des poissons tombent dans le piège pour retirer le sac de l'eau avant qu'ils n'aient le temps de s'échapper. C'est une autre occasion, à part les énigmes, où notre ingéniosité va nous servir.
Comme la rivière que nous avons trouvé n'était pas remplie de poissons, nous n'en avons attrapé que deux pour nous trois. Faire cuire notre viande et la manger nous a prit pas mal de temps, donc, nous avons continué à marcher même si nous savions que nous allons devoir nous arrêter pour dormir. Heureusement, après quinze minutes de marche, nous avons trouvé un emplacement dégagé. Une chance que les nuits ne sont pas trop fraiches à ce temps-ci de l'année, parceque nous n'avons que quelques couvertures pour se réchauffer. Après cette grosse journée de marche à travers la forêt, je mets cinq minutes tout au plus pour m'endormir.
Plus tard, je me réveille. J'ai d'abord cru que c'était l'heure de se lever pour repartir, mais si je me fie à la noirceur, il doit être environ minuit. J'entend un bruit derrière moi semblable à celui d'un sac en plastique. Je me retourne lentement avec une grande inquiétude, puis je vois un gros animal cherchant dans nos sacs de provisions : un ours! Je fige de peur. Je fais attention à ne pas respirer trop fort. Je me déplace lentement vers mon amie sans quitter l'animal des yeux et je la secoue un peu pour la réveiller. Elle ouvre les yeux.
-Qu'est-ce qu'il y a? Dit-elle encore un peu endormie.
Je lui fais signe de ne pas faire de bruit, puis, je lui pointe l'ours du doigt. Elle eu peur sur le coup, mais, après quelques secondes, elle me fais signe de la suivre tout en prenant une lampe de poche. Elle me dit que lorsque l'ours sera partit, je devrai prendre nos provisions et les cacher. Je me faufile derrière un rocher à proximité de l'ours, encore en train de chercher de la nourriture dans nos sacs, tandis qu'Émilie grimpe agilement dans un arbre, allume sa lampe de poche et dirige la lumière vers l'animal. Il suit la lumière jusqu'à un buisson plutôt loin de nous où il trouve quelques fruits. J'ai réussi à cacher nos provisions sans aucun mal. Émilie descend de l'arbre et vient me voir.
-On a réussit, déclare-elle, j'ai eu tellement peur!
-Moi aussi! Heureusement que tu as pensée à ce plan!
-... Et heureusement que tu as vu l'ours, sans toi, nous n'aurions plus de nourriture pour le voyage.
Je lui souri. Je me questionne soudainement à propos de quelque chose sur elle.
-Émilie, pourquoi veutx-tu trouver le remède, et depuis combien de temps? Elle s'assoit par terre, et elle commence son récit.
-Mon père m'a raconté qu'il y a quelques années, la malédiction commençait à tuer quelques personnes. Elle avait fait deux morts dans tout le pays et personne ne se méfiait du danger. Malheureusement, quand on a comprit que cette malédiction s'approchait, c'était la panique. Les gens mettaient de la pression sur les médecins et les scientifiques. Un jour, mon père a découvert une cachette secrète sous notre maison. Elle était sous des tuiles, dans notre sous-sol et elle cachait une boîte qui datait d'au moins six cents ans. À l'intérieur, il y avait un livre très précieux. Il y était inscrit des informations sur le Puissant.
-Un instant, je l'interrompt, parles-tu de ce livre?
Je sors de mon sac à dos le livre que j'avais trouvé à la bibliothèque et je lui montre.
-Mais... C'est lui! Dit Émilie. Tu l'a trouvé à la bibliothèque n'est-ce pas?
-Oui, comment le sais-tu?
-Laisses-moi finir mon histoire, et tu comprendras. Comme mon père ne comprenait pas ce qu'il y était écrit et il ne s'en préoccupait pas, mais, quand il me l'a montré, ça ne m'a pas fait le même effet du tout, au contraire, j'étais vraiment intrigué par ce livre. Mais, j'ai fini par le cacher à la bibliothèque, me disant qu'il y aurait probablement d'autres personnes qui voudraient le lire. Finalement, j'ai compris que j'avais une passion: le Puissant. C'est, donc, pour cela que je veux le rencontrer: pour connaître plus de chose à son sujet.
-Wow! C'était vraiment grande histoire.
-Sarah, je viens de penser qu'il faudrait dormir pour être en forme demain.
-Tu as raison.
Je me couche, et je m'endors à l'instant même.
Un mois plus tard à marcher s'est écoulé. C'était difficile et en plus, nous avions de la misère à trouver la nourriture nécessaire pour notre voyage. Pourtant, nous avons réussis. Nous sommes devant un Saul pleureur géant qui mesure environ vingt-cinq mètres de haut. Je dois avouer que c'est assez impressionnant. C'est dans cet arbre que le Puissant se trouve. Nous nous avançons prudemment en direction de l'arbre géant, mais une sorte de nuage noir entoure, rapidement, celui-ci avant que nous n'ayons pu s'approcher du Saul pleureur.
-Mais, qu'est-ce qu'il ce passe?! S'écrit Olivier.
Je vous laisserez passer à une seule condition.
Cette voix était grave et forte. C'est probablement le Puissant qui nous parle.
Je vous poserez une énigme. Si vous réussissez à la résoudre, vous pourrez passer, et par la suite, je vous poserez la suivante jusqu'à ce que je déduise que vous êtes dignes d'obtenir le remède contre la malédiction jeté par le Diabolique. Mais, avant tout, sachez que ces énigmes peuvent être mortelles. ,
-Nous savions tous cela, dit Olivier. Donnez-nous la première énigme!
La voici: Dans un cartier où il n'y a pas de lampadaires, un homme vêtu entièrement de noir est immobile, au milieu d'une route. Une voiture, dont aucunes de ses lumières sont allumées, arrive. Pourtant, le conducteur le voit. Comment est-ce possible?
Nous nous lançons un regard inquiet en espérant que l'un d'entre nous connaisse la réponse. Mais, malheureusement, personne ne la savait. C'est alors que je sens une grande peur en moi, car, si ce n'est que l'énigme pour nous permettre de nous approcher de l'arbre, alors, les suivantes vont être encore plus difficiles...
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