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Chapitre 13

Le lendemain, Eleanor fut réveillée par un remue-ménage dans le zeppelin. Des bruits de course, des éclats de voix, le moteur qui ronflait. Clementine se leva quand elle entendit quelqu'un toquer à la porte.

— Pennington, Hazard, j'espère que vous avez bien dormi.

— J'ai connu mieux, marmonna Eleanor en se frottant les yeux.

Juliet eut un sourire.

— Nous allons atterrir dans quelques heures. Vous pouvez aller au mess pour manger un peu. Soyez prêtes à temps.

Elle referma la porte sur ces mots. Eleanor soupira et s'étira. Elle se leva avec lenteur, cherchant la moindre douleur née à cause de sa position inconfortable.

— Ça va ? s'inquiéta Clementine.

— Un peu mal au dos, mais ça devrait aller... Et toi ?

— Épuisée. Allons manger. Ça ira mieux après.

— J'espère que ça va être bon.

— C'est de la nourriture de l'armée. Jamais ça va être bon.

— Surprenant.

Clementine gloussa et posa une veste sur ses épaules avant de sortir de la chambre. À peine fussent-elles sorties qu'elles croisèrent les autres soldats de la mission, qui couraient à droite et à gauche.

— C'est animé dis donc...

— Aussi bruyants que des hippopotames alors qu'ils ne sont que quatre. J'appelle ça un exploit.

— Toujours autant respectueuse, ça fait plaisir à voir...

— On ne change pas une équipe qui gagne.

Clementine leva les yeux au ciel et attrapa une des deux boîtes en métal brossé qui restaient sur le comptoir. Eleanor prit l'autre et elles allèrent s'installer sur une table au fond de la salle. La Chasseuse observa avec un peu trop d'attention la boîte. Elle était d'un métal argenté vieilli et le symbole de la Vague Écarlate était peint sur le dessus. Sur les côtés, elle pouvait y apercevoir les symboles de l'armée et du pays.

— Arrête de la regarder comme si c'était ta pire ennemie... Je te rappelle que tu as mangé encore pire.

Eleanor grinça des dents.

— Ne me rappelle pas ça. Je vais encore sentir le goût de ces horribles racines que tu m'as forcée à avaler.

— Oh ça va c'était pas si horrible.

Clementine retint un rire en voyant le visage de son amie. La mécanicienne ouvrit la boîte et plongea ses mains à l'intérieur. Elle en sortit plusieurs biscuits, une boisson et un porridge.

— Ça m'a l'air pas trop mal...

— Je ne suis pas convaincue...

Eleanor ouvrit sa propre boîte et attrapa du bout des doigts les biscuits. Elle le sentit avec prudence.

— Y'a pas d'odeur... Bah ça m'étonne même pas en fait. Je m'étais toujours demandée pourquoi les soldats sont si irritables, maintenant je comprends. Force à eux, on est pas ensemble. Enfin si maintenant...

— Tu es vraiment trop dramatique, Eleanor.

Clementine rit doucement et croqua dans le biscuit.

— Alors ? C'est bon ?

— C'est sec. Très sec. Mais ça va. Y'a pire.

— Bon quand faut y aller.

Eleanor approcha lentement le gâteau de sa bouche, tandis que Clementine retenait un rire en voyant son nez retroussé et son expression de dégoût. Elle faillit perdre son contrôle quand elle vit Eleanor recomposer son visage quand Juliet se laissa tomber à leurs côtés. La Chasseuse avala d'un coup son biscuit et adressa un sourire à la colonel.

— Re-bonjour colonel Hammer. Que nous vaut l'honneur de votre visite ?

— Je viens simplement vous expliquer le fonctionnement de la mission. Vous serez avec moi. Nous irons dans la cathédrale de la ville, là où les activités des alchimistes ont été le plus aperçues.

Comme à Copperhelm, pensa Clementine. Elle allait le dire, mais elle croisa les yeux de Juliet et se ravisa en voyant la lueur désapprobatrice.

— Pourquoi la cathédrale ?

— Je l'ignore. Cependant, nous pensons que c'est parce que c'est un lieu de pouvoir. Il y a beaucoup d'énergies positives dans une cathédrale, ce qui est logique. Je suppose que les alchimistes ont été... attirés par le pouvoir environnant.

Clementine hocha la tête en silence. Eleanor continuait à mastiquer tout en fixant Juliet.

— Quand allons-nous arriver ?

— D'ici trois heures, si la météo est clémente.

La Chasseuse hocha la tête. Juliet se leva avec un sourire.

— Avez-vous des questions ?

— Pour l'instant, non...

— Parfait, dans ce cas, je vous laisse manger.


Eleanor lissa avec nervosité les pans de sa cape tandis que le zeppelin approchait du sol.

— Préparez-vous à sauter...

— J'ai pas signé pour ça moi...

— Dans trois... deux... un !

Juliet sauta la première et atterrit avec légèreté, en amortissant sa chute avec une roulade. Amelia, Madeline et le dernier soldat firent de même, laissant Eleanor et Clementine seules debout sur le rebord du dirigeable.

— Dépêchez !

La Chasseuse soupira et bondit. Elle atterrit presque la tête la première, et faillit se briser la nuque si Amelia ne l'avait pas rattrapée.

— Une Chasseuse qui ne sait pas tomber... voilà qui est surprenant.

Vexée, elle s'éloigna, les joues empourprées.

— Oh c'est bon... Chuis pas soldate moi...

Son irritation grandit quand elle vit que Clementine atterrissait avec grâce et légèreté. Madeline laissa échapper un ricanement.

Eleanor l'ignora et observa le paysage autour d'elle. La ville commençait lentement à s'éveiller, des lumières s'allumaient et les fenêtres s'ouvraient. Les marchands s'installaient dans les grandes rues et commençaient à héler les habitants.

— Allons-y, murmura Juliet. Ne nous faisons pas remarquer.

Elle se pencha quelques secondes vers Amelia, Madeline et le soldat.

— Sergent Wilkincraft, caporals Wilkincraft et Vyne. Vous savez quoi faire.

Ils hochèrent la tête et partirent chacun d'un côté.

— Bien, à nous maintenant. Suivez-moi. Et restez discrètes.

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