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Évana

   Je claquai la porte de mon casier avec une telle fougue que des élèves me devisagèrent, je leur jetai des regards noirs et repris ma course effrénée dans le couloir. J'étais en colère contre moi et contre le monde entier. Je venais de passer la pire heure de toute ma vie en histoire de la Lumière. Flambeau, mon phénix, me mordillait la main pour que je me calme. Peine perdue. Rien ni personne ne pourrait calmer la colère qui m'abritait en ce moment même. Je me dirigeai vers le réfectoire et allai prendre place à une table vide.

- Allez, arrête ! J'ai pas envie d'attraper ta mauvaise humeur, me supplia Flambeau.

   Il se trouvait désormais sur ma tête et caqueter tellement fort que des regards indiscrets se portèrent sur lui. J'essayais de faire abstraction aux remarques moqueuses qui sortaient de la bouche des gens comme des serpents venimeux.

   Certes, moi aussi, j'avais bien envie d'arracher une par une les plumes de mon phénix pour le faire taire mais cela ne les autorisait pas à le critiquer.

   Je regardai droit dans les yeux un des serpent et une étincelle éclata près de lui. Son petit sursaut parvint à faire faire apparaître un sourire sur mes lèvres.

   Le plat apparut enfin, comme par enchantement, sur la table: des pâtes et un fruit. Comme d'habitude le plat du jour s'était adapté à ma faim. J'attrapai ma fourchette, pris et enroulai une pâte autour. Mon enthousiasme ne dura pas bien longtemps. Je me remémorai, bien malgré moi, les évènements survenus lors de la dernière heure.

1 heure plus tôt

Salle 324, Histoire de la Lumière
~
- Bonjour tout le monde, dit Mme Lufry, asseyez-vous à vos places s'il vous plaît.

-Oui madame Lufry, s'écria en coeur la classe Onyx, constituée de vingt et un élèves.

   Madame Lufry enfonça ses lunettes sur son nez et attacha ses cheveux en une queue de cheval précipitée. J'étais assise à ma place et étais silencieuse, alors pourquoi Mme Lufry me regardait-elle ?
Oh non. Elle voulait sûrement m'interroger. Ce qui devait arriver, arriva.
Elle m'interrogea:

- Qu'avons-nous fait lors du dernier cours, mademoiselle Questly ?

Je pris une profonde inspiration et dis:

-Nous avons fait des révisions.

   Les lèvres du professeur s'étirèrent en un sourire qui me donna la chair de poule. On aurait dit un chasseur devant sa proie.

- Bien. Continuez.

- Nous avons parlé des trois mondes parallèles.

- N'ayez pas peur et racontez nous tout, intervint Mme Lufry d'un ton surjoué.

   Cela m'irrita de la tête aux pieds. Je repris mon résumé avec hâte. Je voulais me débarrasser des regards moqueurs que les élèves aventuraient sur moi.

- Les trois mondes, Créaturia, la Communauté des sans-pouvoirs et notre monde Arcadia. À Créaturia habitent des créatures comme les elfes, les fées, les gnomes, les sirènes, etc. Les sans-pouvoirs ont encore un très léger souvenir d'eux car, avant, un passage était ouvert et les gens pouvaient voyager librement. Le monde dans lequel vivent les sans-pouvoirs est appelé la Communauté des sans-pouvoirs ou Neutre et enfin, le nôtre, Arcadia abrite des personnes -nous- dotées de tous les pouvoirs : quatre éléments, en lien avec l'esprit, distorsion de l'espace, etc, et nous sommes aussi reliés à un phénix, notre autre moitié.

- Très bien ma chère. 20/20.

   Je fus abasourdie. C'était une évaluation ? J'allais remercier Mme Lufry lorsqu'une boule de papier percuta ma nuque, j'eus un réflexe assez précipité. Je lançai une boule de feu en sens inverse du projectile. Cette boule de feu atteignit le lanceur et lui brûla les cheveux. Le- ou plutôt la- coupable était Scarlet Prigue. Celle-ci s'écria:

- Madame Lufry ! Évana m'a brûlé les cheveux ! Au secours !

Mme Lufry qui était allée s'installer à son bureau se retourna et ordonna:

- Éteins le feu tout de suite ! (prise de colère elle avait omis de vouvoyer son élève).

- Oui madame, désolée madame.

Je dépliai ma main devant moi et d'un coup sec, la fermai. À ce geste les flammes s'éteignirent aussitôt.

Après cela, Mme Lufry m'avait intimé deux heures de combat pour me punir. J'étais passée des félicitations aux réprimandations.

Retour 1 heure après cela au réfectoire
~
Oh ma pauvre..T'as gardé ton 20/20 ?

J'étais à la fin de mon souvenir quand j'entendis ces paroles dans ma tête.

- Sylvia ! Sors de ma tête !

- D'accord, d'accord, répondit la voix.

   D'un coup, je revins à l'instant présent, dans le réfectoire.

   Je n'avais pas touché à mon repas et la table à laquelle je m'étais installée n'était plus vide: une fille et un garçon s'y tenaient. Sylvia et Marc. Mes meilleurs amis. Sylvia était aussi brune que moi j'étais rousse et possédait des yeux violets, marque de son pouvoir. C'était une Spirituelle; elle possédait toutes les capacités liées à l'esprit : télépathie, hypnose, télékinésie, etc, etc, etc...

   Marc, quant à lui était un Écho. Il pouvait contrôler la moindre vibration. D'ailleurs, il ne manquait pas d'arborer un air dramatique qui défiait sa stature naturellement nonchalante. Un vrai poète.

   Il était aussi grand que Sylvia et moi, avait les cheveux blonds et les yeux indigos. Je me souviens que, dans mon enfance, j'aimais bien me perdre dans son regard. Dès lors, j'avais l'impression de nager au plus profond de la mer. Et, parfois, de m'y noyer.

   Mes yeux, quant à moi, étaient verts. Le vert. La couleur de la vie. J'aurais pu m'en sentir honorée sauf que les appels brûlants au fond de moi me rappelèrent que je ne le méritais pas.

   Leurs phénix respectifs étaient Conscient surnommé Conse qui se faisait tout de suite remarquer avec ses plumes violettes et Orgue, qui était de la même couleur que les yeux de son humain.

- Pourquoi fouillais-tu dans ma tête ? voulus-je savoir, en regardant Sylvia.

Ce fut Marc qui répondit :

- Nous voulions te faire une farce. J'ai donc altéré le son de nos pas pour qu'ils deviennent ceux d'une fourmis et que tu ne puisses pas nous entendre. Sylvia a alors remarqué que tu étais perdue dans tes pensées (elle sait reconnaître les gens pensifs) et nous sommes venus nous asseoir en étant toujours aussi silencieux que des fourmis. Puisque tu ne réagissais pas, Sylvia est donc entrée dans tes pensées, dit-il en se tapotant le front.

- J'étais si perdue dans mes pensées que ça ? cillais-je.

-Oui, répondit Sylvia d'une voix posée, Mange et reprends des forces. J'ai raconté ce que je voyais dans ta tête à Marc et nous sommes bien d'accord pour ne pas te laisser aller seule en heure de combat.

Je regardai mes amis, effarée.

- Comment ça vous m'accompagnez en heure de combat ? Non...vous n'avez pas intêret...

Trop tard, Sylvia s'était levée et disait :

- Écoute Évana, oh que si nous allons faire ça.

   Elle ferma les yeux et tout le réfectoire se retrouva dans une forêt. Non, c'était une illusion, nous nous trouvions dans l'esprit de Sylvia, rien d'autre. Mais certaines personnes n'avaient pas deviné. Elles étaient serrées les unes contre les autres dans le but de calmer leur peur.

   Où était passé le vieux réfectoire, aux murs jaunis par les siècles, aux fenêtres blanches et rouillées ? se
demandaient-elles sûrement.

   Je me levai et regardai autour de moi. Sylvia était là, debout, toujours les yeux clos.

- Sylvia fais-nous sortir d'ici ! lui criai-je.

   Mon amie eut un sourire en coin accompagné qui ne put cacher le tremblement de sa mâchoire et déclara :

- À toi de jouer Marc.

   Celui-ci se tenait juste à côté d'elle. Il paraissait désolé d'avance. Il mit ses deux mains devant lui.

- Le son est une vibration de l'air. L'oreille humaine n'en perçoit que certaines et si elles sont trop fortes cela peut lui briser les tympans voire pire. Mais puisque je contrôle cette vibration d'air, je contrôle aussi cet air en quelque sorte. Donc si je produis une vibration d'air assez forte, je peux faire cela.

   D'un coup, l'atmosphère eut l'air de se déchirer et cela produit un son... inqualifiable. Je roulai sur le côté sous l'effet de cette puissance... et me bouchai les oreilles.

- Ne t'inquiète pas ça ne te fera rien, essaya de me rassurer Marc, un pli soucieux entre les sourcils.

- Marc arrête ça ! Sylvia arrête toi aussi, c'est dangereux.

   Ce fut, une fois encore, Marc qui répondit:

- De toute façon quelqu'un approche, j'entends le bruit de ses pas.

   Effectivement, un professeur, Mr Taner, entra dans la forêt. C'était un Spirituel, comme Sylvia. Celle-ci plissa le front, sûrement en train de lutter avec l'esprit de son aîné. Mais elle ne fit pas long feu.

   Nous étions de nouveau dans le réfectoire, Mr Hawk, professeur d'Harmonie, s'écria :

- Sylvia Mitite, Marc Roco, deux heures de combat !

★★★

Et oui, je republie ! Et cette fois, ce sera beaaauuucoup mieux. J'ai creusé à fond l'univers, les personnages, etc de mon côté. J'ai même fait des dessins donc un Artbook pourra peut-être ouvrir...

Bref, n'oubliez pas de voter, commenter, etc 😜

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