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Chapitre 2 - La descente

Point de vue : [Nathaniel Kirk]

Le lendemain, je suis réveillé par du vacarme dans les couloirs. J'entend des gardes qui donnent des ordres et des ados qui braillent. Je décèle de la panique dans les voix des prisonniers. Comme il n'y a pas de hublot sur nos portes de cellules, impossible de savoir ce qui se passe de l'autre côté. C'est du sérieux on dirait. 

Une panne ? Une mutinerie ?

Tout à coup, des gardes tapent le code sur le verrou de ma porte. Elle s'ouvre sur deux gorilles en uniformes. Ils sont armés de leurs matraques électriques, et l'un des deux tient une sorte de large bracelet métallique.

- C'est quoi ce truc ? Demandai je d'une voix grave.

-  Tais-toi ! me répond cordialement Gorille n°1. 

- Prisonnier 401, mettez les mains au dessus de la tête, face contre le mur, récite Gorille n°2.

- Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ?!

Erreur.

Je me prend un coup de matraque dans le ventre et me plie en deux le souffle coupé. Heureusement, elle n'était pas allumée, pas de décharge électrique pour l'instant ... 

Mes muscles se tendent, ma colère monte... Je me retourne face au mur la mâchoire crispée et place lentement mes mains au dessus de ma tête, en jetant des regards sur les côtés. Le premier qui essaye de me cogner s'en prend un en retour. Je ne sais pas ce qu'ils ont l'intention de nous faire avec ce truc. Est-ce que c'est comme ça quand on arrive au bout de notre sentence ? Mais je n'ai pas l'âge requis. Je ne comprends rien. Si je dois crever aujourd'hui, autant partir avec panache.

Gorille n°2 s'approche et me hurle dans les oreilles :

- Prisonnier 401, tendez votre poignet droit !

Je lui répond sans desserrer les dents : 

- Vous arrivez à tendre un bras en arrière vous ... ?

Un silence.

- Fait pas le malin, tend ton bras ! aboie le premier.

Je tend mon bras comme je peux. Ils s'en foutent si je me démet l'épaule, ils veulent juste me garder sous contrôle. Ils savent qu'un gars comme moi pourrait leur faire des dégâts. Ces types sont des lâches, ils s'en prennent toujours à plus faibles qu'eux. Quand ils trouvent un adversaire à leur taille, ils flippent. Exactement comme mon père...

L'un des deux gardes me passe le bracelet métallique autour du poignet puis le referme dans un claquement, qui provoque une vive douleur dans mon poignet. Je sens comme de larges aiguilles me percer la peau. Je sursaute malgré moi.

- Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?!

Nouveau coup dans le ventre. Franchement, c'est pas comme si j'avais pas été prévenu. Mais, quoi ? Je trouve ça normal de s'interroger  quand on vous plante un objet dans le corps, non ?

- Allez, sors de la cage sans gestes brusques et aligne toi avec les autres.

Je sors. Dans le couloir, les autres ne sont pas du tout alignés. Il règne un bordel monstre. 

Des ados crient et se font malmener par des gardes à tous les étages. Mais on dirait qu'ils n'attrapent pas tout le monde... Seulement une partie d'entre nous. Je ne comprend toujours rien. 

L'horrible idée d'une exécution en masse m'effleure tout à coup. Mais pourquoi maintenant ?Je distingue effectivement beaucoup de délinquants proches des 18 ans, mais aussi des plus jeunes... Non, ce ne doit pas être ça : pourquoi gaspiller ces bracelets hi-tech en nous faisant dériver avec ?

J'espère juste que Jenna et Octavia sont tranquilles dans leurs cages ...

-  Nathaniel !

Mon cœur saute dans ma poitrine, c'est la voix apeurée d'Octavia. Elle n'est pas très loin derrière moi. 

Non !

- Ca va aller... reste calme ... dis-je sans conviction, en jetant des regards partout pour essayer de comprendre.

Octavia se débat contre la poigne du garde qui la traine méchamment. Elle peste et s'agite, mais elle est toute légère et n'oppose pas grande résistance physique. La peur sur son visage me tord l'estomac.

- Arrêtez ! Vous lui faites mal !

J'ai très envie de coller mon poing dans le garde qui s'obstine : il lui tord le bras gauche dans le dos et tire une poignée de ses cheveux bruns en arrière pour l'empêcher de bouger. 

L'enfoiré...

Mais mes deux gorilles remarquent que je fais demi tour et m'aboient dessus.

- 401, tu la fermes et tu BOUGES !

Je n'ai pas le temps de me débattre que je me reprend un nouveau coup dans le dos, électrisé cette fois-ci. La douleur s'élance le long de ma colonne vertébrale... Puis elle se dissipe et je reprend mon souffle. Ils sont surpris et échangent un regard. Il y a longtemps que je ne crie plus pour ce genre de douleur.

- Allez, en avant, reprend il moins sûr de lui.

On se remet à marcher, Octavia sur mes talons. Je suis un peu rassuré qu'elle soit à côté de moi, même si je ne peux pas faire grand chose encadré par mon escorte personnelle. 

Au bout des couloirs, un groupe de prisonniers est amassé et nos gardes nous poussent dans le dos pour nous coller à eux. Je remarque que les autres mecs de ma taille sont également encadrés par deux gardes. Ils veulent éviter d'être dépassés. Quoi qu'il se passe, c'est assez organisé. 

Les gardes semblent échanger des infos entre eux et consultent leur tablettes. Les ordres doivent remonter de plus haut, ça sent pas bon du tout...

Mon cœur se erre encore plus quand je reconnais la silhouette de Jenna, un peu plus loin devant moi. 

Merde! On est  tous dans la même galère. Mais qu'est-ce qu'ils nous veulent ?! 

Elle regarde de tous les côtés. Elle saigne d'une arcade et du nez... Elle a du opposer une sacré résistance. Mais elle continue. Les deux gardes qui l'accompagnent finissent par se prendre un coup de pied dans les tibias _ qu'ils sentent à peine grâce aux jambières de protection de leurs uniformes_ et des coups de coudes. L'un des deux perd patience et lui assène une gifle puissante qui la sonne un moment. Mon sang ne fait qu'un tour.

- JENNA !! 

Mes gorilles maintiennent leur pression sur moi. Je ne peux pas faire grand chose de plus qu'exploser de rage. 

Au moins, Jenna m'a entendu. Elle m'aperçoit et s'apaise un peu. La cohue semble s'épuiser un instant. On nous pousse en avant vers les sas. Elle est encore trop loin pour que j'arrive à lui parler. On est un sacré paquet en fait. Peut-être une centaine. Personne ne répond à nos questions. Le sas ne mène pas au reste de la station, ils nous emmènent vers un pont que je ne connais pas. Pourtant, en tant que recrue Mécha, j'ai étudié les plans de l'Arche plusieurs fois. 

Puis une rumeur se propage depuis l'avant du peloton.

" Ils nous envoie sur Terre ! " 

Quoi ?! 

Les bottent métalliques battent le sol en rythme. Les gardes aboient :

- AVANCEZ ! EN SILENCE ! 

Maintenant qu'on a vraiment la trouille, on obtempère, paralysés. Dans un virage de couloir, Jenna est à nouveau prise d'agitation. On dirait qu'elle avait repéré quelqu'un dans la foule. Je fais une tête de plus que la plupart des gens et j'aperçois une fille blonde portée sur les épaules d'un garde, carrément sédatée !

Mais bien sûr c'est Clarke Griffin, l'ex meilleur pote de Jenna. Elle était à l'isolement depuis presque 1 an ! Arrêtée pour trahison après que son père ait été dérivé... On n'a jamais su la vérité sur cette affaire. Cela devait être du lourd pour qu'on l'empêche de parler à qui que ce soit pendant tout ce temps. A part quelques visites de sa mère, le Dr Abigail Griffin, membre du Conseil. 

Jenna s'agite et appelle Clarke en vain. C'est une furie, il y a longtemps qu'elle n'avait pas montré autant d'énergie... Mais je comprend pourquoi ça la choque autant. Elles étaient très proches. La voir trimbalée comme ça par les gardes, inconsciente, alors qu'elle était sans nouvelles depuis un an, ça la met hors d'elle.

Ils emportent Clarke dans la même direction que nous, ce qui finit par calmer Jenna et la convaincre de marcher à nouveau dans le rang. Octavia est toujours là, elle s'accroche à mon t-shirt pour ne pas trébucher. Je sens sa main dans mon dos.

Après quelques portes, et davantage de panique silencieuse, on nous fait entrer dans une pièce et on ferme la porte derrière nous. Il fait sombre. Mais ce n'est pas un sas de dérivation... Ouf.

- Mais où est-ce qu'on est ? demande Jenna à ma droite. Qu'est-ce qui se passe ... ?

- Vous avez entendu, on nous envoie sur Terre ! dit un gars brun juste à côté de nous. 

Jenna hésite et hausse un sourcil. J'avoue que moi aussi j'ai du mal à le croire... Pourquoi maintenant ? Pourquoi nous ? 

Mon cerveau tourne à cent à l'heure : le Conseil doit être divisé au sujet d'envoyer des mineurs sur Terre plus tôt que prévu. Ils n'ont probablement pas demandé l'accord de nos parents. Ils opèrent vite pour que personne n'aie le temps d'opposer de résistance... Ou peut-être même que personne en dehors du Conseil n'est au courant.

- C'est pour ça qu'ils nous on donné des cours de Survie sur Terre pendant notre emprisonnement... dis-je à voix haute.

Jenna acquiesce silencieusement. On commence à se faire à l'idée... ça expliquerait les bracelets électroniques de monitoring. 

Octavia se glisse entre nous deux et vient se serrer contre Jenna. Sans mots, elles échangent un regard, rassurées d'être ensemble. Elles ont  créé un lien fort, et ça me réchauffe un peu le cœur.

Voilà, on est tous les trois. Au moins, on mourra entre amis.

J'ai bien observé la pièce autour de nous, j'en ai déduit que ce devait être une navette de débarquement, un "drop-ship". Les vaisseaux spatiaux c'est plutôt mon truc. Mais je doute que cette boîte de conserve puisse traverser l'atmosphère et atterrir sans encombre après 97 ans à moisir dans son coin. 

Je passe un bras autour des épaules de Jenna, et presse l'épaule d'Octavia de l'autre côté. Des larmes discrètes coulent sur les joues d'Octavia. Ses jolis yeux bleus sont rougis ... Je pose ma main sur son épaule et la presse avec douceur.

- ça va aller... 

Une voix déformée par le haut parleur nous donne des instructions :

- Avancez jusqu'aux sièges et prenez place.

Ah oui, tient, des sièges sont installés autour de nous, fixés au plancher et signalés par les lumières au sol. On obéit. On remplit les rangs par affinité.

Jenna se met à ma gauche et Octavia à ma droite. On se regarde tous affolés et un peu ... excités? J'essaye de garder l'air calme, je sais que les filles comptent sur moi.

- Attachez vos harnais. Largage imminent.

On s'attache et on attend quelques secondes. Les lumières passent en mode secours avec seulement des veilleuses rouges qui mettent une ambiance encore plus glauque. Quelques cris de mes camarades confirment mon impression.

Une voix lance le décompte dans les haut-parleurs :

- Largage dans 5... 4...

Le regard de Jenna croise finalement le mien et j'ai l'impression de regarder dans un miroir. On a beau garder notre sang froid au maximum, on se dit au revoir sans un mot...

- ... 3 ... 2... 1.

Les portes sont verrouillées dans notre dos. On entend un sas faire la compression ... Tout le monde s'agite. C'est parti, ils détachent la capsule, ils nous envoient vraiment sur Terre... 

- On part en vacances ! je marmonne aux filles.

Octavia me rend un petit sourire tendu, mais Jenna cherche Clarke des yeux sans vraiment prêter attention à mon humour vaseux. La blonde est assise une rangée plus loin. Elle est réveillée. Sa tête est à côté des cheveux afros appartenant...au fils du Chancelier ? C'est le rang des V.I.P. ou quoi ? Je ne savais pas qu'il était prisonnier...

Une violente secousse et mon estomac fait un tour sur lui-même. 

- On entame la descente. Bientôt, on ne sentira plus la gravité...

Je fais les commentaires à voix haute pour Jenna. Je sais qu'elle flippe complètement. On sent tous cette décharge à la fois stressante et excitante dans nos veines.

On tombe. La navette est attirée par la gravité Terrestre...

-  Oh merde Nate, on va crever ça y est ... dit Jenna dans un grand élan de positivisme tout en s'agrippant à son harnais de toutes ses forces.

- Mais non allez, on va bien se marrer ! C'est juste une petite balade ... , je lui répond en affichant mon sourire en coin.

J'ai peur comme tout le monde. Mais quand on a l'habitude d'avoir peur, on arrive mieux à la maîtriser, c'est tout. 

Octavia ne dit toujours rien mais elle me regarde et sourit. Une dernière larme coule sur sa joue. J'ai envie de la serrer contre moi mais bien sûr, nos harnais nous gardent collés à nos sièges. Elle pose sa main sur la mienne, sur l'espèce d'accoudoir qui nous sépare. Nos doigts s'entre-mêlent... C'est plutôt agréable.

C'est alors qu'une lumière nous aveugle en provenance du plafond. On se dévisse le cou et on tombe sur... la sale tête du Chancelier Jaha. C'est une vidéo en provenance de la Salle des Commandes sur l'Arche.

- Prisonniers de l'Arche, écoutez-moi. Nous vous offrons une seconde chance, et en tant que Chancelier, j'espère que vous n'y verrez pas seulement une chance pour vous, mais pour nous tous... Une chance pour l'humanité elle-même. Nous ne savons pas ce qui vous attend sur Terre. Et si les chances de survie étaient meilleures, nous aurions envoyé d'autres que vous. Mais honnêtement, vous êtes des criminels et nous avons donc le droit de vous sacrifier.

- Ton père est un enfoiré, Wells !

Désolée mais cet inconnu dans le fond, dit tout haut ce que nous pensons tout bas... Les autres rigolent.

- Wells ? m'interroge Jenna.

Je hausse une épaule.

- Je crois que c'est lui, à côté de ta copine, devant.

Elle se contorsionne pour vérifier. Elle les connait bien tous les deux. Avant, elle faisait partie des V.I.P. elle aussi. C'était une Privilégiée, comme tous les enfants des membres du Conseil.

Wells Jaha est un peu le Prince de l'Arche, vu que son père le dirige. Même s'il a le bon goût de ne pas  prendre la grosse tête. Et Clarke est la fille de Abigael Griffin, la Médecin en chef de la station, membre du Conseil et surtout, bras droit du Chancelier Thelonius Jaha.

Une violente secousse agite la capsule et Jenna me fixe, de nouveau en quête de réponses rassurantes. C'est moi qui m'y connais en navigation et en machines. Avant de me faire coffrer, j'apprenais l'ingénierie et le pilotage. Eh oui, certains ne sont pas nés dans les hautes sphères. Certains doivent apprendre un vrai métier.

- C'était l'atmosphère !, j'annonce avec un sourire. Tout est normal...

- J'aime pas du tout ta définition de la normalité... commente Jenna.

Elle me fait rire.

Le bruit est infernal et on est secoués dans tous les sens. Les autres poussent des cris d'excitation et de peur, ils relâchent un peu la pression ...  De toute façon on ne contrôle rien. Autant se détendre un peu... C'est la salle des commandes de l'Arche qui téléguide toute l'opération.

- Mais bordel qu'est-ce qu'ils ont dans la tête.. On va probablement s'écraser..., maugrée Jenna.

- Allez J., tu vas nous porter la poisse ! lui dis-je en lui mettant un petit coup de coude.

Elle grimace comme si l'idée de nous porter la poisse aggravait sa situation. Décidément elle me fait vraiment rire. Je ne sais pas si c'est une montée d'angoisse, ou l'excitation générale, mais je ne me contente plus de sourire et je m'esclaffe un bon coup. 

L'expression de Jenna est pleine de reproche. Je me moque :

- T'aime pas l'adrénaline, hein ? 

Je pousse un hurlement, en cœur avec les autres.

Je vois dans son regard que je la désespère, ce qui me fait rire encore plus fort. Octavia garde toujours ses doigts serrés entre les miens. Elle va mieux, elle sourit. C'est comme si mon excitation lui était transmise à travers ma peau. Je n'avais jamais remarqué avant à quel point elle était jolie.

La vidéo, qui a été coupée  au moment de l'entrée dans l'atmosphère, redémarre. La voix du chancelier poursuit son message à l'écran : 

-  ...Si vous survivez, sachez que tous vos crimes seront effacés, vos casiers seront remis à zéro...

Je ris. C'est ça leur remerciement pour nous envoyer jouer les rats de laboratoires ?

- Non mais ils sont sérieux ? enchaîne Jenna. Ils nous balancent sur Terre trois ans trop tôt et ils nous promettent de tout nous pardonner... Mais est-ce qu'on veut seulement leur pardonner à eux ?

Le garçon brun qui nous avait dit pour la Terre s'est détaché.

Il flotte en gravité zéro. Il fait des pirouettes sous le nez de Clarke et Wells devant... C'est assez classe, et très dangereux.


Et puis, allongé sur le dos, les bras croisés sur le torse, il s'approche lentement de Jenna et lui répond :

- Je suis d'accord... Ils sont indécents...Moi c'est Finn.

Il affiche un air cool et détendu. Je le trouverai cool s'il n'était pas en train de la draguer.

- T'es complètement inconscient du danger, rattache-toi ! 

C'est la voix de Clarke qui se mêle de la conversation. Sa tête blonde dépasse du côté de son siège. C'est bien son truc ça, donner des ordres. 

Le message du Chancelier continue mais je crois que plus personne ne l'écoute : 

- ...Le site d'atterrissage a été choisi avec soin. Avant la guerre nucléaire : Mont Weather était une base militaire dans un bunker sous une montagne. La base doit contenir assez de provisions pour la survie de 300 personnes pendant 2 ans. D'après nos informations, le bunker est resté intact. Dans cette navette vous n'avez ni nourriture, ni eau, ni médicaments. Je ne saurais souligner davantage l'importance vitale de trouver Mont Weather : rendez-vous là-bas si vous voulez survivre.

Le message s'éteint et les insultes fusent. Finn continue de se balader sous les acclamations générales. Un de ses potes dit : 

- Le SpaceWalker frappe à nouveau !

Et puis ça me revient tout à coup. Comme si elle lisait dans mes pensées, Jenna lui balance, moitié outrée, moitié admirative  : 

- Alors c'est toi  l'idiot qui a fait une balade dans l'espace en gaspillant un mois d'oxygène ?

Il se rapproche de son visage. Bien trop près à mon goût...

- Et c'est toi qu'ils ont arrêté pour agression d'un membre de la Garde ?

Jenna rougit.

- Ce n'est pas une agression quand c'est de l'auto-défense...

- T'as la rébellion dans le sang ma belle... dit-il avec une moue dragueuse. Sacré culot...

Tout le monde se marre. N'empêche , comment il sait pour Jenna ? Elle ne parle jamais de ce soir-là. Je vois à son expression plus torturée que d'habitude que les souvenirs douloureux remontent  à la surface.

Je me tend comme un arc, j'ai extrêmement envie de coller mon poing dans la jolie figure du SpaceWalker. 

Octavia ne le quitte pas des yeux, complètement sous son charme provocateur elle aussi. Mais finalement c'est Clarke qui vient à ma rescousse :

- La ferme, Finn ! Et vous deux, là-bas, restez en place si vous voulez vivre.

Elle s'adresse aux deux autres délinquants qui viennent de se détacher pour suivre Finn Collins. Le mec est une légende, ils veulent faire comme lui. Moi je veux juste qu'il foute la paix à Jenna.

Clarke s'engueule avec Wells. Quel est le sujet de leur dispute ? Je crois qu'elle accuse Prince Wells d'avoir trahi son père... Oula. C'est du sérieux. Le père de Clarke a été dérivé il y a un an. Je ne connais pas les détails, mais si elle estime que Wells en est responsable : pas bon pour lui !

Je ne savais pas qu'ils avaient des problèmes tous les deux. Cela ne me regarde pas, mais à vrai dire je pensais qu'ils étaient toujours ensemble, depuis que Clarke et Jenna n'étaient plus... enfin, qu'elles avaient décidé de redevenir juste amies...

Encore une secousse. Un peu plus violente. J'avais presque oublié qu'on était à deux doigts de mourir. Un choc et un bruit de métal, puis on est comprimés contre nos sièges, les harnais s'enfoncent dans nos chairs.

Finn et les deux autres sont projetés contre la paroi dans un grand fracas. Jenna leur hurle : 

- Hey ça va au fond ?!

C'est bien elle : toujours à s'inquiéter des autres avant de s'inquiéter pour elle. Elle croit qu'elle est associable mais son problème en fait, c'est justement qu'elle n'arrive pas à s'en foutre. J'ai toujours adoré ça chez elle.

- Plus de peur que de mal .. marmonne Finn, sans qu'on le voit réapparaître.

Tout le monde rigole.

- C'étaient les parachutes ! je leur explique. On va pas tarder à atterrir !

Les autres ont entendu et hurlent d'excitation. Une véritable meute. J'en ai des frissons.

Alors que Jenna ferme les yeux et grimace plus que jamais, Octavia se met à crier et rire. Elle n'a plus du tout peur et elle a lâché ma main...

A ce moment je repense à nos mères quand elles disaient "C'est fou ce qu'ils grandissent vite". Je commence à comprendre ce qu'elles voulaient dire...

Et puis c'est le blackout.

- - - 

- - 

Fin du Chapitre 2 !

Alors :D ? envie de lire la suite ? Lol moi je suis toute excitée de vous la préparer en tout cas.

Comme il me reste quelques chapitres à écrire pour avoir un peu d'avance, je pense vous poster prochainement quelques images...

Dites moi ce que vous en pensez ? 

Le bisou confiné!

xoxo

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