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Mars 1721 - Prologue


3 mars 1721

C'était comme si le ciel leur tombait sur la tête, en cette nuit d'hiver, sous les auspices de la pleine lune, ils s'étaient réunis en cachette.

Oui, en cachette, parce qu'ils n'avaient pas le droit, ni d'être ici, ni d'être ensemble.

La reine trônait au-dessus de leurs yeux et se reflétait dans l'eau.

Seulement voilà, plus ils l'observaient, plus son reflet devenait grand, se rapprochant dangereusement d'eux.

Les étoiles qu'ils aiment tant observer c'étaient mises à tournoyer et leur donnait mal à la tête. Déjà qu'ils avaient le cœur retournés simplement parce qu'ils étaient à coté. Leurs mains se serraient aussi fort qu'ils le pouvaient, comme si en se tenant à l'autre ils devenaient plus fort que cette tempête.

Le plus jeune se dit,

"Si j'avais su que le monde en serait tant chamboulé, je ne lui aurais rien avoué."

Mais c'était trop fort pour être réprimé, il vivait avec ses sentiments, la raison lui échappait. Alors cela avait été soudain et bien trop audacieux, mais il avait attrapé les lèvres de son ami entre les siennes.

Et maintenant les voici côte a côte, passant leur premier et dernier instant en tant que couple.

Ils s'aiment à en mourir mais tout de même, ils auraient préféré en vivre.

Alors ils se regardèrent dans les yeux, comme pour se dire tout ce qu'ils ne s'étaient jamais avoué.

Les regards, ça parle tellement plus que les mots..

Puis en un claquement de doigt, ils se sentirent flotter. L'eau avait recouvert la rive pour engloutir le paysage. Les courbes de la ville s'étaient délicatement cachées sous l'océan.

Malgré tout, il n'y avait pas de peur dans leur ventre il y avait seulement de la surprise, un truc nouveau qui réveille des sentiments oubliés. Faut avouer qu'après une aussi belle déclaration, plus rien ne nous étonne. Ils avaient simplement l'impression d'être dans une histoire que l'on conte au plus jeune. Quelques chose de magique, de presque inimaginable, à peine réalisable.

Mais voilà, l'un comme l'autre, ils aimaient rêver.

Le plus grand c'était un artiste, ses doigts tachés d'encre étaient la preuve de son amour pour la peinture. Tandis que l'autre, c'était un passionné, comme jamais il n'en avait existé.

Tous deux avait conservé leur âme d'enfant, protégeant les petites clochettes au creux de leur cœur. Alors ils ne pensaient ni au mal, ni à la destruction ou même à leurs avenirs envolé, ils portaient seulement attention à cette profonde sensation de bien-être que leur procurait l'eau.

Leurs mains ne s'étaient pas lâchées mais le niveau ne cessait d'augmenter. Et le vent continuait à souffler, les étoiles à tourbillonner, c'était presque beau, ça formait un ballet. Mais ils s'en foutaient, ils étaient dans leur bulle, un peu à part. En vérité, ils étaient happés par leur regard.

Rien ne pouvait les atteindre, ils étaient trop fort ensemble.

- Dis, tu penses que l'eau essaie de nous séparer parce qu'on a pas le droit d'être ensemble? questionna le plus jeune.

Il avait dans ses iris tout l'amour qu'un être pouvait porter. Ca dépassait les cieux et rendait presque jaloux les dieux.

- Je pense que cela importe peu, aujourd'hui ou demain, on se retrouvera.

Et l'océan scella leur amour en les emportant ensemble aux creux de ses flots...



࿐࿐࿐࿐

5 mars 1721

Tandis que les cœurs se meurent,

Les âmes pleurent,

Et devant ce désastre de douleur,

Les corps se couvrent de peur.

Et la Terre nous rit au nez,

De nous voir si désespéré,

Alors que tous cela est mérité,

Pour l'avoir si longtemps abimé.

࿐࿐࿐࿐

9 mars 1721

Le jeune garçon attrapa un journal que lui tendait un homme dans la rue. Il avait pas vraiment l'habitude de lire quoi que ce soit mais voilà, il avait besoin de nouvelles parce que son monde s'était noyé...

Fallait avouer que même s'il voulait être tenu au courant des avancés, cette destruction le maintenait dans un état émotionnel déplorable. Il était peut être un peu trop sensible, trop empathique alors ça lui rongeait la chair.

Alors il lu quelques lignes, les titres principaux et pas grand chose d'autre mais ça lui suffisait...

Le continent eurasiatique comptabilise plus de 900 millions de personnes englouties par l'eau, leur avenir demeure incertain.

Le continent Américain est le plus touché à cause des tremblements de terre qui ont ravagé le pays. 1 milliards de personnes sont à déplorer.

L'Afrique, attaquée par un immense cyclone, le plus grand que l'histoire est connu n'a pas encore communiqué ses pertes.

Nos troupes commencent a partir en Australie et dans le reste de l'Océanie pour essayer de ralentir l'avancé des feux qui déciment la population.

Devant un tel bilan le plus jeune baissa les yeux, fixant le sol comme s'il pouvait apporter une solution.

En observant la masse de monde autour de lui, il vit que personne n'osait lever fièrement la tête, comme si la culpabilité assommait les épaules relevés.

En vérité, c'était simplement que tous attendait un brin d'espoir, une étincelle pour retrouver le sourire.
Mais voila plus les jours passaient, plus le deuil les enlaçait et sa délicate caresse devenait étouffante.

࿐࿐࿐࿐

23 mars 1721

- Mon père m'a enrôlé dans l'armée.

Des pleurs ruisselaient sur les joues du plus jeune et faisait rougir ses pommettes. Ses lèvres maltraités s'étaient mises à saigner. Il tenait cette mauvaise habitude des crises d'angoisses qui le rongeait plus jeune.

- Tu m'avais promis. On a survécu à l'océan, je pensais t'avoir perdu et tu... Tu m'as dis que tu serais toujours avec moi mais... Un sanglot fit craquer sa voix.

- Et je serais toujours là, je ne t'ai pas menti.

Ses bras encerclaient le corps tremblant du plus jeune pour tenter de le rassurer. Mais voilà,

lui aussi avait peur, il ne voulait pas le perdre.

Le plus petit leva les yeux vers son amant, il cherchait quelques chose de sûr, une confirmation de ses mots. Il ne pouvait pas quitter son ainé, il l'aimait trop pour ça.

Ce dernier pris le visage de son copain en coupe avant de déposer délicatement ses lèvres sur les sienne. C'était doux, bien trop doux, ca semblait presque a un au revoir.

Alors le plus jeune ne voulait pas que cela se termine, il s'accrochait désespérément a la nuque de son amant comme pour ne pas oublier que cela était réel.

Une larme silencieuse s'échoua sur leur lèvres jointes.

- Je reviendrai, je te le promets...

࿐࿐࿐࿐

Je vous assure si vous arrivez a comprendre cette histoire je vous offre une médaille. Même moi je suis pas sure que ce que je fais.

Bref je suis pas du tout fière de se que j'ai fait mais en même temps j'ai perdu mon brouillon (je suis dégoutée vraiment)

J'espère quand même qui ca vous a plu :/

La suite sera mieux normalement...

Bisous, prenez soin de vous <3

(Ps pour nana : J'ai pas envie de te dédier un chapitre nul comme ca, tu mérites mieux quand même)

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