EASTON

La juge venait de prononcer ma victoire, les réactions ne cessaient de fuser. Mes proches se sont empressés de me rejoindre, les larmes aux yeux, un large sourire étirant leurs lèvres. Shelby et ses avocats sont remontés. Alicia s'autorise enfin à respirer et à relâcher la pression. Quant à moi, malgré l'adrénaline qui monte et le stress qui redescend. Malgré ma famille autour de moi, il n'y a qu'un regard que le mien tente de trouver. Une seule personne avec qui j'ai envie de partager ce moment précieux.

La seule qui manque à l'appel.

La seule qui accapare mes pensées, qui fait battre mon cœur comme ce n'est pas permis. Celle qui n'a jamais cessé de se battre pour l'abruti que je suis.

Où es-tu, mon soleil ?

J'ai passé ces derniers jours à nourrir une rancœur injuste envers elle. Je l'ai traitée comme de la merde, je ne l'ai pas écoutée, je l'ai ignorée et je lui ai fait de la peine. Alors que je m'étais promis de réduire en cendres, celui qui oserait un jour faire couler ses larmes.

Quel enfoiré j'ai pu être, putain.

Alors j'attrape mon frère, qui semble en savoir un peu plus qu'il ne prétend, et lui pose la question directement.

— Où est-elle ?

Il fronce les sourcils en scannant la pièce du regard, sincèrement surpris de ne pas la voir.

— Elle était là, il y a quelques minutes. Elle m'a encouragé à venir te voir et... putain. Elle en a profité pour filer.

— Mais pourquoi ?

Il hausse un sourcil, comme pour me demander si ma question est vraiment sérieuse.

— À cause de toi et de ton comportement de connard de première. Cette fille t'aime à en crever et tu as passé ces derniers jours à jouer le Kenneth Hathaway par excellence.

Ouch, celle-là, je ne m'y attendais pas. Mais Jaxon me connaît mieux que personne et sait quoi dire pour me faire réagir. Et me comparer à mon enfoiré de géniteur est bien la plus grande insulte qu'il m'ait un jour lancée. J'ai vraiment joué au con, si on en est arrivé là.

— Toutes ces nouvelles preuves, c'est elle qui les a trouvées. Elle s'est démenée comme personne pour obtenir la vérité et prouver ton innocence.

Quoi ? C'est elle qui a fait tout ça ? Mais pourquoi m'avoir caché la vérité ?

En voyant mes sourcils se froncer et les interrogations fuser sur mon visage, Jaxon poursuit.

— Elle ne voulait pas que tu penses qu'elle t'aidait pour ses intérêts, pour que tu lui accordes ce fichu pardon. Voilà à quel point cette femme est exceptionnelle et tu serais le plus grand des abrutis, si tu la laissais filer à nouveau.

Putain, oui. J'ai laissé la colère me dominer, depuis que j'ai appris pour notre enfant, mais elle a fini par se dissiper. Parce que j'ai compris qu'Elyna n'a pas pris cette décision de gaieté de cœur. Qu'elle n'a jamais cherché à me faire du mal. Qu'elle s'est juste retrouvée seule face au dilemme le plus difficile de sa vie et qu'à cause de mes peurs, elle n'a pas eu le courage de m'en parler.

— Tu vas me raconter tout ce qui s'est passé dernièrement, le sommé-je en croisant mes bras sur ma poitrine.

J'ai besoin de savoir tout ce que cette femme d'exception a fait pour moi, pendant que j'agissais comme un foutu ado immature.

***

— Easton ? s'exclame-t-elle, surprise de me voir au pas de sa porte.

Ce qui n'est pas surprenant, vu mon comportement, ces derniers jours. Pourtant, tout ce que j'avais préparé s'évapore, lorsque ses délicieuses prunelles vertes s'ancrent à mon regard empli de regrets. Elle est si belle, si éblouissante qu'il m'est impossible de détourner le regard, une seule seconde.

Et en me comportant comme le con que je suis, j'ai bien failli la perdre à jamais. J'espère simplement qu'il n'est pas trop tard et qu'elle pardonnera ma bêtise naturelle.

— Qu'est-ce que tu...

— Trahis-moi, piétine-moi, brise-moi, la coupé-je. Saisis-toi de mon cœur et détruis le à ta guise. Fais-en ce qu'il te plaît. Il t'appartient depuis le premier jour, et il sera tien à jamais, Elyna.

Ses yeux s'agrandissent, tandis que sa respiration se fait plus erratique, à chaque mot que je prononce. Je réduis alors la distance entre nous, afin de prendre son visage en coupe et d'ancrer mon regard au sien

— Je t'aime, Elyna. Je sais que j'ai agi comme le dernier des abrutis, que je t'ai fait de la peine et crois-moi, je m'en veux assez pour deux. Au lieu de t'écouter, je t'ai rejetée et ça a sûrement été le plus gros manque de respect envers notre relation, initialement basée sur la communication.

Ses yeux s'embuent, tandis que je tente de rester fort pour aller au bout de mes pensées.

— Je n'aurais jamais dû te juger. La décision que tu as prise, neuf ans plus tôt, c'était sûrement ce qui te paraissait le plus juste envers notre enfant. Je ne peux pas te jurer que j'aurais réagi comme je l'imagine aujourd'hui, parce qu'on était jeunes, bornés et complètement paumés. Je le comprends aujourd'hui, et si tu me dis que Loukas est aimé et protégé chaque jour de sa vie, alors ça me convient.

Je l'attire un peu plus à moi, avant de conclure.

— J'ai beau avoir la trentaine et gérer une entreprise à plusieurs milliards de dollars, je suis encore un idiot qui n'a pas fini de découvrir les mystères de la vie. Je n'ai pas fini de grandir, de me tromper, de réussir... Mais s'il y a bien une chose dont je suis certain, c'est que je ne veux rien de tout ça, si je ne t'ai pas à mes côtés. Tu es la pièce manquante, Elyna. Tu es ce qui fait de moi un être entier. Tu es ce que j'ai de plus cher au monde. Ce fil qui empêche le vide de m'attirer à lui. Je t'en prie, pardonne-moi, mon soleil.

Les larmes dévalent ses petites joues rebondies, déclenchant la chute des miennes par la même occasion. Mon regard alterne entre ses yeux et ses lèvres roses et pleines, qui me rendent dingue chaque fois qu'elles se trouvent face à moi. Et si je ne l'embrasse pas tout de suite, je risque clairement de disjoncter.

Alors comme si elle avait lu en moi, Elyna agrippe ma nuque et écrase ses lèvres sur les miennes. Ce qui ressemble à un délicat et simple baiser, se transforme rapidement en quelque chose de plus lascif, vorace, presque affamé. Mes mains viennent encadrer sa taille pour la jucher contre la mienne, la plaquant au mur sans ménagement, afin de mieux la dévorer. Ma langue avide de la sienne avale ses multiples gémissements, tandis que mes mains se faufilent sous son haut, afin que plus aucune couche ne se trouve entre nous.

Plus rien ne se trouvera jamais entre nous.

— Easton... tente-t-elle d'articuler entre deux baisers.

Mais je ne lui en laisse pas l'occasion et revient à la charge, encore plus insatiable que la fois précédente. Je ne veux plus parler, je veux simplement l'avoir dans mes bras à jamais. Ma queue se durcit au fur et à mesure que son corps se frotte contre le mien.

— Je t'en prie, mon soleil. Laisse-moi t'emmener dans ta putain de chambre et faire l'amour à ce foutu corps qui me rend dingue, nuits et jours.

Elle sourit contre mes lèvres, mais essaye toujours de m'échapper. Elle a autant envie de moi que je la désire comme un dingue, alors pourquoi tente-t-elle de se faufiler hors de mes bras.

— Easton, il faut que je te dise...

— Tata Elyna, tu es toujours à la porte ? s'écrie une voix enfantine au loin.

Mon cœur rate un battement, lorsqu'elle parvient à mes oreilles. Je relâche enfin mon emprise sur Elyna, incapable de parler et de faire le moindre geste.

Il est là...

Elyna repère rapidement mon trouble et attrape mon visage pour me forcer à la regarder.

— C'est ce que j'essayais de te dire, East. Loukas est ici. Tu as donc approximativement trente secondes pour choisir de l'affronter ou de filer, si c'est encore trop tôt.

Mon corps tremble, mon cœur bat à une vitesse affolante, tandis que la perspective de rencontrer mon enfant, pour la première fois, m'assaille de plein fouet.

J'attends de le rencontrer, depuis ce fameux jour où les avocats de ma femme ont décidé de chambouler ma vie. J'ai passé ces derniers jours à me demander comment la rencontre se passerait ? S'il allait me détester pour ne pas avoir été son père ? S'il se fichait de me connaître ? S'il était heureux ?

Je pensais avoir le temps de me préparer, de réfléchir à ce que j'allais lui dire. Mais il est là, à quelques mètres de moi. Et dès l'instant où mon regard croisera le sien, je sais que nos vies changeront à jamais.

Alors cette fois, je décide qu'il est temps d'arrêter de fuir. Je dois prendre mon courage à deux mains et assumer mes responsabilités.

J'attrape donc fermement la main d'Elyna en hochant la tête avec assurance.

— Je ne fui plus. Je suis prêt.

Un large sourire de fierté vient ourler ses lèvres, tandis qu'elle nous guide à l'intérieur de la maison, prenant soin de refermer la porte de l'appartement. Je suis la femme que j'aime jusqu'au salon. Mon cœur s'accélère à nouveau, mes mains se font plus moites, tandis que les tremblements s'intensifient. Mais Elyna les apaise peu à peu, en caressant le dos de ma main entrelacée à la sienne.

Puis le moment que je redoutais le plus arrive. La petite silhouette de Loukas se matérialise devant moi, tandis que ses billes bleues s'ancrent directement aux miennes. Nous restons là comme deux idiots, à nous observer mutuellement. Je l'avais déjà réalisé avec les photos, mais la réalité est encore plus frappante. Cet enfant est mon portrait craché en plus jeune. Les mêmes yeux, les mêmes cheveux, le même air songeur.

Mon fils.

J'ai toujours cru que je n'aurais jamais d'enfant. La mort de ma mère en couche, m'a traumatisé plus que je ne le laissais paraître. Et j'étais terrifié. Terrifié à l'idée de perdre l'amour de ma vie et de devenir comme mon père.

Je n'ai peut-être pas élevé Loukas, et il ne voudra sûrement jamais me considérer comme un père. Mais j'espère au moins qu'il acceptera de me faire une place dans sa vie. Parce que maintenant que mon regard a croisé le sien, je ne veux plus jamais en être séparé.

— Approche, bonhomme, résonne soudainement la voix d'Elyna.

Notre version miniature lui lance un regard furtif, avant de reporter son attention sur moi. Cependant, ses pieds commencent à bouger, s'avançant dans notre direction.

Je tombe alors à genoux, complètement sonné par ce qui se trouve face à moi. Lentement, Loukas se rapproche pour se retrouver devant moi. Ses prunelles continuent de m'analyser intensément, tandis que je me fais violence pour contenir mes larmes, qui menacent d'exploser à tout moment.

— C'est toi mon papa ? me questionne-t-il en fronçant les sourcils.

Sa voix. Cette appellation. Et par chance, il parle aussi anglais parfaitement.

— Ça dépend de ce que toi tu désires, parviens-je tout de même à répondre.

Je ne serai son père que s'il le souhaite réellement. J'en viens cependant à prier que ce sera le cas. En un regard, j'en suis tombé amoureux et j'ai besoin de faire grandir cet amour, chaque jour qu'il me sera donné de vivre.

— Hmm, je ne sais pas trop. Est-ce tu aimes vraiment Elyna ? Est-ce que tu vas encore la faire pleurer ?

Sa réponse me surprend. Elyna ne lui aurait jamais parlé de notre conflit. Mais j'ai cru comprendre que cet enfant était bien plus intelligent que les enfants de son âge, alors ça ne devrait même pas m'étonner qu'il ait déjà tout compris.

— Dire que je l'aime est un euphémisme, Loukas. Tu sais ce que signifie son prénom ?

Il secoue vivement la tête.

— Éclat du soleil. Et c'est ce qu'elle représente pour moi. Elyna est le soleil qui fait briller mon ciel nuageux. Elle illumine mes jours comme mes nuits, elle scintille autour de moi et plus rien d'autre n'a d'importance, quand elle est près de moi. Le terme amour ne sera jamais à la hauteur de ce que je ressens pour elle. Et si je venais à nouveau à la faire souffrir, je prendrai soin de me punir comme je le mérite. Parce que personne n'a le droit de faire couler ses larmes.

Progressivement, ses traits se détendent et ses yeux se mettent à pétiller de bonheur. Sans que je ne m'y attende, il réduit définitivement la distance entre nous en me sautant au cou. Il enroule ses petits bras autour de ma nuque, tandis que je l'attire plus fermement contre mon cœur.

Je m'imprègne de son odeur, de sa chaleur, de son amour naissant. Parce que mon fils est enfin dans mes bras et c'est tout ce qui compte.

— Oui, j'accepte que tu sois mon papa, conclut-il en m'agrippant énergiquement.

Mon regard croise celui d'Elyna. Les larmes coulent à nouveau de ses yeux, tandis qu'elle nous observe avec admiration et amour. Je lui fais alors signe de nous rejoindre et c'est ainsi qu'après des années de souffrance, mon cœur peut enfin se reposer. Là, entouré des personnes qui donnent un sens à mon existence.

***

— Loukas s'est endormi, annoncé-je en entrant silencieusement dans la chambre d'Elyna.

Après ce moment fort en émotions, Danae et sa femme sont revenues de leur balade. La sœur de ma copine était surprise de me voir ici, mais très vite, ses bras se sont ouverts et m'ont accueilli dans une étreinte des plus chaleureuses. Elle m'a avoué avoir eu envie de m'encastrer dans un mur, lorsqu'elle a retrouvé sa sœur en larmes, par ma faute. Je me suis alors excusé pour la énième fois et c'est ainsi que je suis à nouveau entrée dans les bonnes grâces de Danae Lykaios. J'ai pu apprendre à connaître davantage Athéna, que j'avais rapidement croisée lors de son mariage avec l'aîné des Lykaios, mais avec qui je n'avais jamais beaucoup discuté.

J'ai remercié les deux mères de mon fils, d'avoir accepté ce rôle et de l'avoir si bien élevé.

J'en ai aussi profité pour passer chaque minute avec Loukas. Je lui ai posé des tas de questions sur sa vie, ses goûts, ses passions. Je l'ai écouté me raconter chaque événement de sa vie, avec attention. Je veux tout savoir, tout rattraper de ce que j'ai manqué, ces neuf dernières années. Et par-dessus tout, je veux créer tous ses prochains souvenirs avec lui.

J'ai ensuite eu l'autorisation d'aller le border et c'était à mon tour de lui raconter certains événements de ma vie. Des souvenirs avec mon frère, avec Lucía, avec mon grand-père. Je lui ai d'ailleurs promis de lui présenter Jaxon et Lu, le plus rapidement possible. Je veux l'intégrer totalement à mon monde, tout en y allant à son rythme.

Je sais qu'il continuera de vivre en Grèce avec ses parents, mais Danae et Athéna ont promis qu'il pourra venir à la maison aussi souvent que possible. Et bien évidemment, je ferai également le déplacement. Je ne vivrai plus jamais loin de lui.

Je me déshabille en un tour de main et rejoins la femme de mes rêves dans son lit. Je me cale confortablement, puis l'attire contre moi, déposant sa tête sur mon torse et mes mains sur ses cheveux.

— J'ai eu tellement peur de ne plus jamais t'avoir contre moi ainsi, murmure-t-elle.

— Moi aussi. Je suis désolé d'avoir été si con.

— On a chacun nos torts, mais le plus important c'est qu'on apprenne de nos erreurs et qu'on ne les reproduise plus. Je ne veux plus jamais être loin de toi.

Pas plus que je ne le souhaite. Pourtant, il y a une dernière discussion que nous devons avoir. Celle qui est restée en suspens, dix ans plus tôt. Celle qui va changer le cours de nos vies à jamais.

Alors je la redresse et la place à califourchon sur mes cuisses, en plongeant mon regard dans le sien.

— On a mis nos vies sur pause, le temps de ce procès, mais maintenant tout est fini et il y a une question qui reste en suspens.

Elle se mord la lèvre en comprenant très bien où je veux en venir. On peut continuer à passer du bon temps, sans se soucier de demain, mais la réalité finira toujours par nous rattraper. Cependant, cette fois, je dirai tout ce que j'ai sur le cœur.

— Si je dois quitter mon boulot et ma vie ici pour être avec toi, je le ferai. Je me fous de cette entreprise, je me fous de mes milliards, je me fous de ce luxe et de cette foutue ville. Tout ce que je veux, c'est être avec toi. Et j'abandonnerai tout en un claquement de doigt pour réaliser ce souhait, avoué-je.

Elle m'observe attentivement, puis un fin sourire vient progressivement étirer ses délicieuses lèvres.

— Tu te souviens du jour où tu m'as demandé si j'étais heureuse ? La voilà ma réponse : j'ai travaillé d'arrache-pied pendant dix ans. J'ai construit une carrière avec une des choses qui me passionnait le plus au monde. J'ai tout donné et j'étais fière de tout ce qu'avait pu accomplir. Néanmoins, je n'étais pas heureuse. J'ai longtemps cherché à comprendre pourquoi je n'arrivais pas à être épanouie, malgré ce travail qui donnait un sens à ma vie. Et c'est en revenant ici que j'ai compris. Ma passion n'avait pas de sens, si je ne pouvais pas la partager avec la personne que j'ai le plus aimée.

Elle entrelace nos doigts d'une main et saisit délicatement ma joue de l'autre.

— Ma véritable passion, c'est de pouvoir dessiner et créer la journée. Puis de retrouver tes bras le soir, en rentrant chez nous. Je ne veux plus de ce job qui bouffe ma vie. Alors je vais parler à mon père et je vais lui dire que je compte rester à Chicago. Je serai toujours la designer en chef de Lykaios Empire, mais je le serai d'où bon me semble.

Mes yeux pétillent d'amour en réalisant ce qu'elle m'annonce.

— Je t'aime Easton Jasper Hathaway. Je t'ai aimé dès l'instant où ce livreur m'a apporté ces montagnes de chouquettes. Je t'ai aimé à chaque rendez-vous, à chaque conversation, à chaque baiser. Et je continuerai de t'aimer jusqu'à ce que je rende mon dernier souffle.

Et sur ces mots, j'attire son visage contre le mien et l'embrasse comme si c'était la dernière fois.

Un jour, Elyna Lykaios est entrée dans ma vie et l'a chamboulée de la plus extraordinaire des manières.

⚖️⚖️⚖️

Ahhhhhh je pleure !!!!!!

ELYSTON IS BACK !!!!!

Pour de bon sans plus jamais se séparer !

Dernier chapitre de ce long périple. Ils ont pleuré, ils ont hurlé, ils ont rigolé, ils ont eu envie de tout abandonner, de se battre, de se laisser aller.

Mais ils ont réussi à faire fuir les démons et à avancer.

La petite decla d'Easton, j'ai bcp aimé l'écrire !

Et puis le moment avec Loukas, mon cœur fond encore face à tant de mignonitude !!! Et ça n'ira qu'en s'améliorant.

Rdv demain pour l'épilogue afin de savoir ce que le futur leur a réservé 🥹