Chapitre 16 : Réveil.
Je ne sais combien de temps après cet horrible événement j'ouvris à nouveau les yeux.
La première chose dont je pris conscience c'est d'être dans le lit de Derek parce qu'il y avait son odeur, la deuxième chose fut que je me sentais étrangement calme et sereine et la troisième fut de voir Charlotte, ma tente, assise sur le bord du lit en train de me regarder avec inquiétude.
Et avant même que j'ouvre la bouche pour la mitrailler de questions elle me rassura en m'apprenant que Aiden était actuellement en garde à vue et que le shérif et son second, mon oncle, s'occupaient de tout ça. Elle m'assura également que Derek lui avait tout expliqué, qu'elle était heureuse pour nous et que Derek avait même fait une demande à mon oncle pour me garder avec lui quelques jours et que mon oncle avait accepté et que par conséquent Charlotte m'avait pris quelques affaires.
Quand soudain je pris connaissance d'une musique de rock dans la pièce d'à côté.
« Et c'est quoi ça ? Rigolais-je en me redressant en me prenant la tête prise par une migraine.
-Ca, ma chère c'est ton petit copain que j'ai dû mettre dehors parce qu'il n'arrêtait pas de faire les cents pas et qu'il me grognait dessus dès que je t'approchais trop. Et visiblement le sport c'est tout ce qui a pu le calmer. Railla ma tente en regardant en direction de la musique tout me tendant un verre d'eau et un cachet d'aspirine.
-Oh...Je vois. Rigolais-je avant de prendre le cachet avec une gorgée d'eau.
-Sur ce je vais vous laisser et toi vas le rassurer. »
Je fis oui de la tête en rigolant et me leva.
J'allais dans la salle de bain et regarda vite fait à quoi je ressemblais.
J'aurais mieux fait de m'abstenir. La seule chose que je réussi à améliorer se fut mes cheveux qui étaient complétement en désordre.
Sur cette tentative désastreuse je me dirigeais vers la pièce d'à côté d'où sortait des accords de guitares électriques.
Quand j'arrivais dans la pièce je vis Derek de dos, torse nu, pour mon grand plaisir, en train de faire tractions.
Comme toute femme normale je ne pus m'empêcher d'en profiter un peu.
« Pas mal, on aurait presque les mêmes goûts musicaux on dirait. Finis-je par dire en m'appuyant contre le mur.
Derek se stoppa net avant de descendre de sa barre de traction et de se retourner et de me détailler de haut en bas avec un regard comme soulagé.
-Viens là. M'ordonna Derek en avançant à grand pas vers moi.
Surprise, d'abord je me remis droite et avant même que je réagisse l'Alpha était à ma hauteur et se jeta sur mes lèvres avant de me porter et de mettre mes jambes autour de sa taille.
Son baiser était sauvage mais à la fois attentionné. C'était une sensation étrange mais très plaisante.
Et alors que notre échange devenait de plus en plus intense je le sentis avancer en direction de la chambre.
-Tu es sûr que c'est une bonne idée ? Et si j'étais blessée ? Lui demandais-je entre deux baisers.
-Tu ne l'es pas je le sais. Trancha-t-il en nous allongeant sur le lit.
Je sentis alors ses mains glisser sous mon haut qui au passage n'était pas à moi mais à lui. Il me l'enleva en une fraction de secondes avant de s'arrêter de m'embrasser pour admirer mon corps pour tenir une seconde avant de replonger sur mes lèvres. Ses mains caressaient avec envie et possessivité mon corps pendant que les miennes en faisant de même.
Puis il descendit ses baisers jusqu'au creux de mon cou où je l'entendis grogner de colère.
Je passais ma main derrière sa tête et le força à s'arrêter pour me regarder.
-Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demandais-je inquiète d'avoir fait quelque chose de mal.
-Tu as son odeur Lyanna et je déteste ça. Me répondit-il la mâchoire serrée.
-Tous les loups sont possessifs comme ça ? Lui demandais-je nerveuse.
-Dommage pour toi tu as le plus possessif d'entre eux. Me répondit Derek en me montrant ses yeux rouges d'Alpha avec son sourire charmeur.
-Dommage pour moi alors. Lui répondis-je en haussant les épaules.
-Tu es sûr de vouloir me voir comme ça ? Me demanda-t-il en rapprochant son visage du mien si près que nos lèvres se touchaient presque.
-Je te fais confiance. » Lui répondis-je en l'embrassant doucement avant de reculer mon visage du sien.
La réponse ne se fit pas attendre et je ne le regrettai pas du reste de la journée et de la nuit qui suivie.
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