{ Chapitre 8 } Edwin Myrriàn
⚠ l'image de présentation du chapitre ne m'appartient pas ⚠
_____________________________________
PDV : ?
Après cet évènement, Rín s'est littéralement endormie dans le théâtre, allongée sur quelques sièges dans un coin pendant qu'elle regardait les répétitions pour bien me plonger dans l'histoire. J'étais resté à côté d'elle et c'est moi qui avais pris le script que nous avait tendus le dénommé Kleín. Il nous avait apporté des couvertures alors j'avais décidé de rester avec elle pour lui raconter la pièce mais aussi parce que je n'avais nulle part où aller.
Le prince avait demandé à me parler en plein milieu de la nuit, c'était un homme qui vouait toute sa vie à son royaume, encore plus que les autres princes. Il m'avait posé beaucoup de question mais je n'avais répondu à aucunes. Il avait l'air sur le point de m'éttriper mais m'avait finalement laisser aller, ne voyant sûrement pas en quoi un enfant de 15 ans aurait pu être un danger.
Quand j'étais revenu et que je m'étais assis, les ressorts de mon siège avaient grincés et Rín s'était réveillée.
- Bonjour, la saluais-je.
- Salut, dit-elle en s'étirant, qu'est-ce que j'ai rat..., puis se rendant compte que plus personne n'était sur scène et que les lumières étaient éteintes elle cria : IL FAIT NUIT ????!!!!!
- Oui, aquiesçais-je, et chut, tu vas réveiller tout le château.
- D'accord.
Puis la jeune femme sembla chercher un sujet de conversation mais, n'en trouvant visiblement pas, elle leva l'accoudoir du siège à côté d'elle, s'allongea et se couvrit de sa couverture avant de tomber dans les bras de Morphée. Je décidai de faire pareil de mon côté mais, comparé aux siens, mes rêves furent peuplés de cauchemars qui se finissaient toujours dans une chute qui ne se finissait jamais.
Le lendemain, nous nous sommes réveillés en sursaut par la cloche annonçant le début du travail dans tout le château. J'esquissais un sourire en me tournant vers Rín, qui avait les cheveux décoiffés et deux oreilles de chat dépassaient de tout ce fouillis. Quand je les vis, je mis vite la couverture de Rín sur sa tête avant qu'un des premiers acteurs présents ne les voient.
- Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-elle en baillant, révélant deux canines plus longues qu'à l'ordinaire : des crocs.
- N'utilise pas ton Ombre ici ! lui chuchotai-je en vain.
- Mon Ombre ? questionna-t-elle encore tout ensommeillée.
- Le fait que tu sois une métamorphe, idiote ! dis-je un peu plus fort.
Elle tâta sa tête puis découvrant ses oreilles et ferma les yeux et elles disparurent.
- Tu as des crocs aussi, l'avertis-je.
- Ah bon ? s'étonna-t-elle, découvrant encore plus ses dents.
- Ferme la bouche ! la réprimandai-je.
Elle ferma sa gueule (désolé j'ai pas pu m'en empêcher), ferma le yeux puis me sourit comme pour s'assurer que les crocs avaient bien disparus.
- C'est bon.
- Ouf ! soupira-t-elle.
- Comment ça : Ouf ? demanda une voix derrière nous.
- AAAAAAAHHHHH, a-t-on crier en même temps.
Derrière nous se tenait la directrice, tout sourire.
- Vous avez entendu ? m'inquiétais-je.
- Entendu quoi ? demanda la directrice avec l'insouciance d'un enfant.
- Rien ! répondit un peu trop vite Rín que je réprimandais d'un regard noir.
- Très bien, dit la femme gaiement, si vous n'avez rien à faire commencez à travailler et, si vous voulez un peu plus de silence, allez dans la loge 14, elle est ouverte et inoccupée pour l'instant.
- Merci, madame, la remerciai-je en inclinant la tête.
On alla ensuite vers la loge mais, (quelle surprise) Rín se perdit encore dans les couloirs.
- Je suis qu'un boulet ! se plaignit-elle.
Je posais la main par terre.
- Qu'est ce que tu fais ?
- Mon Ombre me permet de voir la position des objets et des personnes dans l'espace même sans les voir, je peux même les bouger, expliquais-je, c'est ce qu'on appelle plus communément la télékinésie.
- Alors c'est ça ton « sens de l'orientation hors pair »...
- Oui.
Quelques minutes passèrent puis Rín me demanda :
- Comment tu t'appelles ?
- Je peux te faire confiance ?
- Bien sûr.
- Mon nom est Edwin, Edwin Myrriàn.
PDV Lylas
Je décidai de dormir encore un peu quand La Cloche Des Travailleurs sonna, rien d'important n'était à faire aujourd'hui. Je réfléchissais pendant que les plantes me chuchotaient :
- Tu sais, le garçon aux cheveux noir des jais, les pensées de l'aloe vera du théâtre disait qu'il s'appelait Edwin Myrriàn.
- C'est un joli nom.
- Oui mais il m'intrigue, pensai-je à voix haute, il débarque comme ça avec deux morts, l'un de maladie et l'autre d'empoisonnement et il ne dit pas un mot. Edwin... Pourquoi ce nom me semble familier ?
- Ne t'inquiète pas, Puissante, nous allons demander aux autres et vu l'intérêt que te porte les plantes du Monde, cette question fera le tour de la planète en à peine un mois !
- Je me posais la question à moi-même, vous n'êtes pas obliger de faire ça.
- Ça nous touche mais nous voulons répondre à toutes vos questions, comme ça vous d'aurez plus à vous tracassez.
- Vous savez, vous pouvez me tutoyer, expliquais-je, moi si je vous vouvoie c'est parce que je ne sais jamais qui pense.
- Nous ne sommes pas encore prêtes à ça, voilà seulement quelques mois que vous nous avez planté.
- Je pense que je vais me lever sinon Pta va venir me chercher et je passerai un sale quart d'heure, dis-je en grimaçant déjà à la tête qu'elle ferait quand j'arriverai à la pharmacie en retard.
Je me préparai dans ma « chambre » que Pta m'avait aménagé puis j'arrivais à la pharmacie, rasant les murs de peur d'être vue par ma mère d'adoption. Je rentrais par une trappe dissimulée dans le sol de l'infirmerie pour ne pas être vue si la femme sévère. Je remarquai que mon plan avait foiré quand une voix cria soudain dans mon dos :
- C'EST A CETTE HEURE-CI QU'ON ARRIVE AU BOULOT ?! suivit de plusieurs plaintes du genre : « je m'acharne à ce que tu sois respectée et c'est comme ça que tu me remercie ?! ».
Obi me tendit la feuille des taches que je devais faire pendant la journée en souriant comme pour dire : « ça doit pas être facile tous les jours ! », je la lue, pris mon matériel puis Pta me dis en s'interrompant dans ses plaintes :
- Je t'ai laissé à manger dans la serre n°3, celle des orchidées, je sais que t'adores manger avec elles mais...
- Merci M'man, lui dis-je en sortant dans les jardins avant qu'elle n'ait pu protester.
Je soupirais puis j'attendais les cris de protestation de la chef mais ils n se firent pas entendre alors je me retournai vers la véranda qui séparait l'infirmerie des jardins pour constater avec surprise que la femme me regardait avec affection.
Qu'est-ce qu'elle a ?
Puis, voyant que je la regardais, elle se depêcha de crier.
- TU NE T'EN SORTIRAS PAS COMME ÇA, JEUNE FILLE !!!
Je souris, était ce ça d'avoir une famille ?
_______________________________________
Hello!
Un chapitre un peu plus court que d'habitude mais le fais de mon mieux !
Comme je l'ai dit avant, n'hésitez pas à faire des réflexions si besoin et s'il n'y a pas besoin...
Bonne lecture sur Wattpad !
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro