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{Chapitre 40} Une furie entre aux O.P., et elle s'appelle Lyre

Je sais! On est pas le week-end ! (Surprise !)

PDV Edwin :

J'avais échappé au pire, ils m'avaient certes posé indirectement la Question mais je ne leur avais pas répondu clairement. Enfin j'espère...

J'étais écartelé. La première moitié de mon cerveau me hurlait de leur dire, qu'ils n'allaient pas me juger puisqu'ils avaient accepté Firín et Lyre. La deuxième me disait que s'ils comprenaient, ils ne voudraient plus que je les accompagne sur Io et je voulais y aller avec eux, même si c'était la dernière chose que je devais faire.

Lylas avait fait un cauchemar et regardait Firín et Zayla avec une pointe de... crainte ? On avait voyagé tellement que ça faisait longtemps que j'avais arrêté de compter les jours, comme ça je n'étais pas déçu par le délai.

Quand on fut arrivés, je m'élançai dans le terrier à la suite de Rín qui avait sauté en parlant à la vitesse de l'éclair, mais en articulant, pour elle-même :

- Wow, j'imagines bien la tête de Rán quand elle verra ça ! Et Arthy, je le vois déjà sauté partout ! Qu'est-ce que je vais dire ? un truc classe du genre : « On n'a pas trouvé quelque chose de cool... On a trouvé quelque chose de giga ultra hyper génial » ! Ouais, ça le fait ! est-ce que je me soucie trop de mon image ? je ressemble vraiment à une folle ? Je devrais arrêter de penser... ou de parler ?

La fin de sa chute arrêta sa réflexion à voix haute et la voix des villageois qui passaient par là :

- Bienvenue aux Ombres Perdues !

- C'est Rín, elle était là avant !

- Ah, bon... bon retour parmi nous !

J'atterris à côté d'elle en grommelant.

Est-ce que les atterrissages sur le dos de quelqu'un n'arrivent qu'à Lylas ?

Pour le coup, j'avais très envie de passer ma rancune sur quelqu'un, malgré l'humour de la chose, ça fait un mal de chien de recevoir quelqu'un sur le dos.

Vite, je m'écartai de peur de renouveler ma mésaventure et effectivement, une adolescente atterrit à l'endroit où je me tenais quelques secondes plus tôt.

Je lui lançais un regard que l'on pouvait bien traduire par : « tu ne peux pas attendre deux secondes avant de sauter derrière moi ? », elle me fit les gros yeux avant de s'écarter á son tour.

Tous nos compagnons se suivirent les uns après les autres s'en qu'un des trois se cassent quelque chose (à mon plus grand regret).

Arthy, rouge de colère, s'avança vers nous en hurlant :

- Vous étiez où ?! vous deviez être rentrés depuis plusieurs jours ?!

- Désolé, Arthy... s'excusa Lyre, mais on s'est perdus et...

Elle s'arrêta quand elle vit les larmes du petit garçon-serpent. Il sanglota et nous avoua :

- Je croyais que vous faisiez comme Maman... Vous partez et ensuite vous revenez pas quand vous aviez dit et quand vous revenez, c'est pour pas longtemps.

Rín s'avança vers lui et le prit dans ses bras en disant :

- Tu sais lire, petit ? demanda-t-elle en prenant un air joyeux.

- N-non...

- Moi non plus et j'en suis très déçu : je ne peux même pas lire un panneau. Alors j'ai une proposition : demanda à quelqu'un de t'apprendre à lire. Mon Papy m'a dit que quand on lit on voit tout un monde derrière les lignes et que le temps passait beaucoup plus vite mais qu'il était un très mauvais professeur. Si tu apprends à lire pendant que les autres ne sont pas là, le temps passera plus vite et tu pourras me montrer tout ce que tu as appris.

- A Maman aussi ?

- A Maman aussi, acquiesça-t-elle, et je suis sûre qu'elle sera très fière de toi. Est-ce qu'elle est là ? on voudrait lui parler.

- Non, elle est remontée en haut pour faire des patrouilles et d'autres choses que je comprends pas.

- Il y a un mécanicien dans le village ?

- Méca-quoi ?

- Quelqu'un qui s'occupe des machines, expliquais-je.

- Oui ! Par-là !

Je repensais aux bouts de papier si précieux que Rín avait mis dans son sac. On ne savait pas ce que c'était mais quelqu'un habitué aux croquis d'inventions devrait savoir déchiffrer l'infime espoir que nous donnaient ses dessins.

Arthy courait à travers les rues, les connaissant comme sa poche et saluant les gens au passage. Il courait comme si c'était la chose la plus palpitante qu'il ait fait de sa vie et nous on le suivait en pensant :

Ce gamin est coureur de marathon ou c'est juste moi qui suis faible ?

Ou peut-être était-ce juste moi qui pensais ça. On arriva enfin devant la porte d'une maison qui semblait tout à fait normale. Obi appuya doucement sur la poignée comme si ça avait été du verre et entra doucement dans la salle.

Je le suivis et découvris un tel rangement que j'eus une grosse envie de retourner dans la rue en courant. Le sol était jonché de matériel de construction, de croquis roulés en boule et une multitude boulons, marteaux, scies et autres outils. Des meubles couvraient tous les murs, et les tiroirs débordaient de toutes sortes de choses. Je détournais la tête vers Lylas, et retiens un sourire. Vu la tête qu'elle faisait, elle devait sûrement croire que tout ces outils appartenaient (encore !) à une Ombre tueuse en série.

Assis sur une chaise devant un bureau dans un coin se trouvait un homme qui marmonnait dans sa barbe. Arty l'interrompit en hurlant :

- Kenneth ! C'est moi ! je t'amène des clients !

Il se retourna vivement et vint vers nous avec une chandelle en demandant :

- Des clients ?

- Oui, répondis Lylas, on doit vous montrez des croquis qu'on ne comprend pas nous même.

Il se rapprocha de nous et Rín laissa échapper un couinement qui ressemblait fort à un barrissement d'éléphant étouffé. Je la comprenais mais je trouvais sa réaction un poil excessive.

En effet, le visage de l'homme n'était pas ordinaire, il n'avait certes pas les yeux blancs de Nuiromis mais ils étaient tout de même étranges. C'était un homme que je ne pouvais pas situer dans une tranche d'âge. Pourquoi ? Parce qu'il était totalement défiguré.

Son visage était strié de cicatrices, la plupart n'était que de simples traces roses mais certaines étaient profondes et avaient marquer ses traits à jamais. L'une d'elle allait de son menton à l'aile gauche de son nez, entaillant ses lèvres profondément, ce qui expliquait pourquoi il parlait en sifflant un peu. La partie extérieure de son oreille gauche avait été coupée, il ne restait plus que le trou menant au tympan, il ne devait pas attendre très bien de ce côté.

Son œil droit... n'était pas un œil. A la place de l'organe, ce trouvait un morceau de métal de la même forme qu'un œil qui avait visiblement était enfoncé dans l'orbite. Il était attaché à une demi-douzaine de loupes de différentes tailles au bout de bras articulés, marchant certainement grâce à une Ombre que je n'arrivais pas à cerner pour l'instant.

Il semblait lassé de voir des visages horrifiés, surpris ou encore dégoutés, ce n'était sûrement pas de sa faute s'il était ainsi et tout ce qu'il récoltait après avoir souffert autant était de la répulsion. Je n'aurais pas été heureux d'être à sa place, c'est pourquoi je fis mine de ne pas être impressionné du tout et esquissait même une Ombre (NDA : cette blague trottait dans mon esprit depuis looongtemps, alors pardonnez-moi, je ne fais qu'évacuer) de sourire.

- Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? demanda-t-il d'abord d'une voix lasse puis il me vit et sourit en disant, pour la compassion du petit, je vous fais ça gratos.

Mes amis me regardèrent tous d'un air ébahi et moi je haussai les épaules l'air de rien. Et je répondis :

- Je ne suis pas petit.

- Je t'aime déjà, toi, rigola-t-il.

- Lui aussi, il s'aime, répondit à son tour Obi en rentrant dans son jeu.

Kenneth éclata de rire et nous invita d'un signe de la main à venir avec lui à son bureau. C'était sûrement son coin de travail et le reste devait plutôt servir de pièce de rangement vu son état.

Rín sortit les trois morceaux de papier de son sac et le tendit au mécanicien. Il les prit avec autant de délicatesse que s'ils étaient fait en cristal, les posa devant lui et les positionna de façon à ce que l'on ne voit plus les déchirures.

Ce fut à ce moment là qu'il sembla réaliser ce qu'était le dessin. Sa mâchoire se décrocha et il positionna la plus grosse loupe de son faux œil grâce à son bras articulé pour qu'elle soit en face de son unique œil vert.

- Magnifique... marmonna-t-il, impressionné, tout simplement incroyable.

- Alors ? demandais-je, tendu, qu'est-ce que c'est ?

- Ce serait contraire aux règles de lui donner un nom sans l'accord de son inventeur.

- Je voulais dire : « à quoi ça sert ? », rectifiais-je.

- En gros, ça peut faire voler un homme.

On prit tous une grande inspiration pour exprimer notre étonnement pendant que Lyre demandait, en mettant les mains sur ses hanches :

- Et pourquoi pas une femme ?

- Je pense qu'il voulait dire : « un humain », expliqua Obi en pouffant.

- Oh ! percuta Rín, ça veut dire qu'on peut aller dehors et voler jusqu'à la Terre avec ce machin. Cependant, ajouta-t-elle en se tournant vers Kenneth, je vous conseille de dire « humains », la prochaine fois que vous chercherez un « terme générique pouvant désigner les hommes ET les femmes » ou bien vous pourrez vous attirez les courroux de certaines personnes, dont Lyre.

Lyre leva les yeux au ciel en croisant les bras, tout en gardant un poing serré, témoin de son agacement. Puis Rín ajouta en chuchotant sous mon regard exaspéré :

- Vous savez, même si elle n'a pas d'ombre, elle peut être terrifiante quand elle le veut vraiment...

- Ce n'est pas un « machin » ! s'énerva Kenneth, visiblement pour changer de sujet, c'est une merveille des merveilles, crée après de multiples heures d'observation des oiseaux et de réflexion. Mais c'est beaucoup trop lourd, ça ne décollera jamais.

- Comment ça ? demanda Lylas.

- Même si on allégeait la structure au maximum et qu'on l'étudiait assez pour comprendre tout le fonctionnement, elle ne pourrait pas tenir disons... plus de deux kilomètres de vol.

Seulement deux kilomètres... ? On a fait tout ça pour DEUX KILOMÈTRES ?

Firín se dirigea vers un mannequin placé au milieu de la place et la donna un coup de poing dans sa joue, qui le décapita instantanément. Lylas fit germer des plantes qui s'infiltrèrent dans le reste du corps et le fit exploser confettis tandis que Rín, transformée en ourse, réduisait la tête en confettis (« encore des confettis ! A bas les mannequins ! ») grâce à ses puissantes mâchoires. Obi, de son côté, grognait en casant des vases moches, sûrement frustré de ne pas avoir une Ombre qui lui permettait de se défouler un peu plus et Zayla fusillait le mécanicien du regard, si les regards pouvaient tuer, il serait déjà mort.

Moi, je fis semblant de ne rien faire mais en vérité, Kenneth aurait une petite surprise quand il regarderait le livre (vierge, j'avais vérifié avant de le détruire) sous son bureau. Lyre, quant à elle, était sortie et avait hurlé comme une folle, des injures dans la rue. Plusieurs personnes avaient répondu à son appel :

- Il est 14 heures, merde ! il y en a qui essaye de faire la sieste !

- C'est sympa de se faire crier dessus quand on va se promener !

- Arrêtez de crier et allez dormir, nom d'un écureuil !

Et bien d'autres encore. Kenneth avait l'air paniqué d'avoir causé tant de pagaille en énonçant une vérité, inquiet, il bredouilla :

- C'est vraiment pour aller à la Terre Perdue ? Je croyais que vous plaisantiez !

- Est-ce qu'on a l'air de plaisanter ? demanda Lyre en rentrant dans la pièce en rage, ce truc devait nous servir à franchir la barrière de corail et au lieu de ça, on trouve un moyen de transport pour les facteurs !

- Franchir une barrière de corail... réfléchit le mécanicien, son visage s'éclaira et il se retourna vers la soldate en disant, tu devrais savoir pourquoi il n'y a aucune raison de s'énerver.

- Viens-en au fait ! réclama Rín en se faisant pousser des crocs pour montrer son impatience.

- Qui a dit qu'il fallait partir du continent en lui-même ?

UN BATEAU ! ils sont partis du bateau devant la barrière pour aller sur Io !

Il eut un blanc puis Lyre s'avança, vers Kenneth, pas le moins du monde intimidée par l'apparence de celui-ci, jusqu'à ce que leur tête de soit plus qu'à une dizaine de centimètres et hurla :

- POURQUOI TU NOUS L'AS PAS DIT AVANT, LE MECANO ?!

- Je n'étais pas au courant que vous vouliez l'utilisez dans ces conditions ! paniqua-t-il.

- Ça se la raconte en répondant à une question par une autre question mais quand on en vient aux mains ça fait plus trop le poids !

- Tout le monde se calme ! réclama Lylas puis elle se tourna vers Lyre, ne lui en veut pas c'est normal de vouloir se la péter de temps en temps.

Il eut un autre silence que Kenneth brisa en marmonnant :

- Bon, il y a plus qu'à attendre...

- Il a raison, intervenais-je avant que Lyre n'explose de rage (encore), on doit attendre Rán : elle seule saura expliquer la situation aux habitants et organiser la construction des engins.

La colère s'éteint dans les yeux de mes amis pour être remplacer par de l'impatience non-dissimulée.

- En attendant, décida Firín, on va faire visiter les O.P. à Zayla et passer chez Nora, vous verriez vos têtes ! on dirait qu'un oiseau a fait son nid dedans !

J'imagine qu'il ne devait pas avoir tort mais ma fierté me poussa à protester :

- La tienne est tellement sale qu'on dirait que... que... !

Tout le monde même Kenneth poussa un soupir pour montrer son agacement. Honteux mais trop fier pour l'avouer, je décidai en commencent à marcher :

- On y va ?

Et on se mit en route sans un mot.

Arthy, quant à lui, nous guidait dans le labyrinthe de ruelles qu'était le village en nous regardant, l'œil curieux, témoignant du fait que nous devions VRAIMENT se coiffer. Après plusieurs minutes de marches qui auraient pu (selon mon sens aigu de l'orientation) nous être épargnées, nous sommes arrivés devant la vitrine d'un magasin, qui n'auraient pas du tout avoir ce style !

Les cheveux qui couvraient la vitre avaient disparus, pour être visiblement transformés en moquette multicolore à l'intérieur. A l'intérieur était disposés une dizaine de fauteuils, propres et qui avaient l'air incroyablement confortables, en face des murs, transformés en miroir géant.

Une banderole fluorescente avec les tarifs des coiffures était étalée sur le sol, balayé et propre lui aussi et une multitude de carillons et d'attrape-rêves étaient déployés devant l'entrée, produisant une magnifique mélodie dès qu'un souffle entrait en contact avec ceux-ci.

- Waouh... souffla Zayla, Incroyable ! Si votre coiffeuse est folle à lier, elle a un goût original !

- Euh... lui répondit Firín, Disons qu'elle a dû changer de style depuis la dernière que je suis venu. Ce n'est pas censé être aussi propre ! Arthy, tu t'es forcément trompé !

- Nan ! répondit-il, Nora est redevenue « normale », elle a eu une période un peu bizarre... Mais maintenant elle va mieux ! Vous allez voir !

Sur ces paroles, Obi s'avança entre les carillons et toqua à la porte avant de s'en écarter vivement, comme s'il avait peur que la boutique n'explose. Cependant, il avait raison, car la porte s'ouvrit à la volée derrière lui.

Et oui : Nora avait radicalement changé de style. Sa robe à franges couleur terre avait été remplacée par un pantalon kaki couvert de petites poches et une chemise blanche aux manches retroussées jusqu'à ses coudes. Ses cernes avaient disparu, eux aussi remplacés par un sourire étiré et joyeux et des yeux au regard vif et perçant.

Mais le plus étonnant était ses cheveux ! Ils étaient maintenant du même bleu azur que ses yeux et étaient coiffés d'une multitude de petites tresses, qui retombaient sur sa nuque. Quand elle nous aperçut, elle agita la main pour nous saluer en disant d'une voix douce et claire :

- Chalut ! C'est vous ! Ça faisait...

Mais ses yeux se posèrent sur quelque chose derrière moi, et ses cheveux prirent une teinte bleu nuit, son Ombre réagissant certainement à ces émotions.

- ... un bail... dit-elle en regardant derrière moi, Oh pitié-cachez-moi...

Un sanglot étouffé parvint à mes oreilles.

- Non, c'est une blague ? dit la voix de Zayla avec un rire nerveux avant de bafouiller, no-no-no...

Une pensée, folle mais réelle fit son chemin jusqu'à mon cerveau.

Nora.

Non.

Noémie !

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