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{Chapitre 37} J'ai vomi le respect

PDV Rín

Une femme blonde venait de sortir de la forêt devant nous, comme si c'était naturel de voir une ourse (parce que les loups, ça va un moment), un garçon qui flotte, un homme avec des yeux de chats et une adolescente avec des mains en plantes.

- Qui es-tu ? demanda durement Edwin mais avec une pointe de curiosité.

- ...

Elle ignora royalement la question, nous regardant toujours avec un regard à mi-chemin entre le dédain et l'ennui. A cause de ce fameux regard, je n'avais qu'une seule envie qui était poussée par l'instinct animal qui était enfoui en moins : l'étriper. Mais soudain, elle perdit ce regard et demanda curieuse et inquiète :

- Vous venez des Ombres Perdues ?

- Euh... Oui, révéla Lylas, prise de court.

On lui lança tous un regard noir : c'était une information secrète, on allait devoir s'assurer qu'elle ne révèle rien maintenant.

- Avez-vous une coiffeuse ? continua la femme.

- Oui, acquiesçais-je après être redevenue humaine, puisque je ne trouvais aucunes raisons de cacher cette info.

- Quel est son nom ?

- Nora.

Son visage exprima pendant une demi-seconde la tristesse et de la déception mais elle reprit vite sa première expression, celle qu'elle nous avait montrée à son arrivée.

- Bon, elle n'est pas celle que je cherche, au revoir, dit-elle en reprenant sa marche.

- Hé attend ! m'écriais-je.

- Quoi ?! Dit-elle, agacée, elle avait visiblement quelque chose d'important à faire et elle ne voulait pas attendre une seconde de plus.

- On ne peut pas te laisser partir, expliqua Edwin, tu sais maintenant que les Ombres Perdues existent.

- Je cherche quelqu'un ! s'énerva-t-elle, elle est peut-être morte mais je m'en fiche, je la retrouverais et ce n'ai pas en restant ici que je la trouverais !

- Tu peux venir avec nous, proposa Obi à l'étonnement de tous, on ne reste pas aux O.P., on part chercher des documents à Nyx. Si tu viens avec nous, tu pourras parcourir le pays et nous on gardera un œil sur toi.

Elle et moi, nous regardâmes Obi, qui semblait avoir quelque chose derrière la tête. Mais elle haussa les sourcils si haut qu'on aurait cru qu'ils allaient fusionner avec ses cheveux, hésita une minute, puis plongea son regard dans le sien.

- J'accepte ta proposition, ça fait longtemps que je suis seule et je me surprends souvent à parler à moi-même ou à faire des débats avec une personnes invisible : voir des jeunes me fera du bien.

- Vous n'êtes pas si vielle que ça, la complimentais-je pour commencer sur de bonnes bases.

- C'est vrai, je pourrais être ta grande sœur, sourit-elle.

On commença à marcher en direction de l'Est dans la nuit noire pendant quelques heures dans le silence avant d'établir un camp, il faut l'avouer, beaucoup plus confortable que tous ceux qu'on avait précédemment installer (car ils se résumaient à poser nos affaires par terre, s'en faire un oreiller et se trouver un bon endroit pour garder notre chaleur corporelle). On avait maintenant deux grandes couvertures, une utilisée par Obi et Edwin et l'autre par moi, Lylas et la femme blonde. Lyre et Fírin, quant à eux, se relayaient pour faire des tours de gardes de trois ou quatre heures. Je les soupçonnais de ne pas nous faire entièrement confiance.

Je n'avais pas froid pour la première fois en pleine nuit, on avait beau être serrées sous une couverture pour deux que l'on partageait à trois, je continuais à sourire, tant et si bien et mes joues commencèrent à me faire mal tellement elles étaient tendues. Une voix vint percer le silence de la nuit :

- Tu n'as toujours pas répondu à ma question.

Je me retournai vers Edwin, blotti sous sa couverture qui regardait la blonde de ses yeux meurtriers.

- Comment ça ? demanda une voix qui provenait de derrière moi.

- Qui es-tu ?

- Appelez-moi Z, décida-t-elle.

- Z ? demandais-je, troublée.

- C'est la première lettre de mon prénom, expliqua Z, je ne me sens pas assez en confiance pour vous dire mon nom en entier.

- OK, Z, la nomma Obi, Bienvenue dans l'équipe !

- C'est moi qui suis censée dire ça ! protestais-je, je suis officiellement sa nouvelle meilleure amie.

- Tu te gênes pas, toi ! remarqua Z.

- Pourquoi ? je devrai ? demandais-je en me retournant vers elle, pour me retrouver à quelques centimètres de son visage, et je dis, avec une fausse tristesse, ce n'est pas vrai ?

- Si mais on se connait littéralement depuis quatre heures ! Et j'ai déjà... UNE (et UNE SEULE) meilleure amie... dit-elle avec nostalgie, en plongeant son regard dans les étoiles.

Tournée vers les astres, elle affichait une expression qui semblait indiquée que son esprit était perdu dans le passé, aux jours plus heureux...

- C'est celle que tu cherches ? ais-je demandé, Bon, le titre est déjà pris ! Alors mon je serais ta sous-meilleure amie et Lylas sera ton amie, ou bien ta sous-plus-moins-meilleure amie !

Lylas pris appui sur ses bras pour se hisser de derrière Z, pour me regarder droit dans les yeux en mettant toute la haine qu'elle avait dans son regard. Cependant, sur elle c'en était presque risible ; ces sourcils froncés, ces lèvres pincées et ces yeux plissés ne semblaient pas lui appartenir, comme si elle jouait une pièce de théâtre comique.

- Pourquoi c'est pas moi sa meilleure amie ?! s'étrangla-t-elle, Tu n'as qu'à être sa sous-je-ne-sais-quoi !

On rit tous avant de se souhaiter une dernière fois bonne nuit et nous sombrâmes dans un sommeil profond et sans rêves. Enfin, pour moi...

Je me fis réveillée par Z à l'aube, lorsqu'elle a hurlé avant de sortir de son cauchemar en pleurant. Lylas se retourna, encore à moitié endormie et lui fit un gros câlin qui calma ses tremblements et ses larmes. L'adolescente chanta une chanson qui me fit frissonner avant de se rendormir peu à peu. Le corps de Z se détendit peu à peu, son esprit se remplissait de la brume du sommeil. On resta sous les couvertures, dans un accord commun de profiter notre première matinée pour faire une mini grasse matinée. Il me sembla que je me rendormais à peine quand un bruit vint me faire sursauter :

- Mais non ! Il faut leur mettre un gros coup de tête !

- Hein ? Quoi ? demandais-je à moitié endormie, qui est-ce qu'il faut taper ? Attendez-moi !

- On essaie d'expliquer à Lylas comment se débarrasser d'une personne peu fréquentable, m'expliqua Lyre, elle en rencontrera sûrement puisque c'est elle que l'on va envoyer en repérage à cause de sa taille. Il faut lui mettre un coup dans la tête avec son propre crâne. Mais mademoiselle persiste à dire qu'elle n'est pas une combattante !

- JE NE SUIS PAS UNE COMBATTANTE ! insista Lylas.

- Tu te sous-estime, chérie, la rassura Z, pas besoin de force : il faut juste savoir ou frapper pour le faire tomber dans les pommes pour quelques minutes sans t'assommer toi-même.

- Tu es sûre de ce que tu dis ? demandais-je, hésitante.

- Vous ne me croyez pas ? s'énerva la blonde avant de crier : Firín, viens j'ai besoin de toi !

- Oui ? dit le roux en arrivant de derrière un arbre, où il avait dû dormir pendant les tours de gardes de Lyre.

- Regarde et apprends, petite graine de combattante, ordonna Z à Lylas et en prenant un air de personne âgée qui en aurait vu des vertes et des pas mûres.

Sur ce, elle tenta de frapper Firín avec sa tête, mais le roux répondit en esquivant avant de se positionner derrière elle et de lui tordre le bras dans le dos. L'agresseur présumée lâcha un faible couinement de souris.

- Ça vaut aussi pour ça ! pouffa Lyre en regardant le roux sermonner Z, la réaction, l'esquive et l'immobilisation. Bravo ! Firín=1 Z=0!

- Ça je sais faire ! exulta « la petite graine de combattante », tu me donneras des cours, Firín ?!

Le roux bredouilla des remerciements devant les félicitations des filles et Z en profita pour se dégager de son étreinte et lui donner le coup prévu pour lui, le faisant tomber dans les pommes.

- Firín=1 et Z=1, déclara la blonde, les arbitres ont décidés de suspendre le match parce qu'on doit ranger les affaires et se bouger parce qu'on a déjà fait une grasse mat'.

- Ça, c'est envoyé ! commentais-je alors que tout le monde criait comme une foule en délire : « OOOOOHHHHH ».

On rassembla les affaires en attendant que Firín se réveille avant de partir.

Sur le trajet, j'échangeais des anecdotes avec Lyre et Firín, tandis qu'Obi, Lylas et Edwin semblaient débattre sur le plat qu'on cuisinerait le midi avec les moyens disponibles et Z restait seule, à l'arrière, plongée dans ses pensées qui n'avaient pas l'air très joyeuses.

Je la pris en pitié, désertai ma conversation, qui s'arrêta net après mon départ. C'est-à-dire que Firín n'avait pas très envie de parler de lui, il affirmait avoir un passé de délinquant, et Lyre n'en voyait pas l'utilité alors c'était plutôt moi qui racontais ma vie à des gens qui étaient dans un besoin urgent de distraction. Puis je ralenti ma marche pour venir à côté d'elle.

- Pourquoi tu viens là ? me demanda la blonde d'un ton sec.

- Tout doux ! réclamais en levant les mains, je viens juste voire comment tu vas, tu n'as pas l'air dans ton assiette.

Elle ne m'expliqua pas la raison de son humeur comme je l'avais espéré, alors, je lançai :

- C'est à cause de ton cauchemar ?

Elle tressailli : j'avais vu juste. Je demandai :

- Il parlait de quoi ?

- Les rêves ne parlent pas, me répondit-elle du tac au tac.

- Tu sais très bien de quoi je parle.

- Ma plus grande peur, dit-elle dans un souffle.

- Et quelle est ta plus grande peur ?

- Tu crois que vais te la dire ? je te connais depuis hier.

- Promis je ne le répèterai à personne.

En même temps, je n'avais pas besoin de le répéter : les plantes avaient sûrement tout entendu et le répèteraient plus tard à Lylas.

- J'ai rêvé que j'étais dans un cimetière. Les tombes étaient toutes dans un état pitoyable et aucune fleur n'étaient déposées dessus. Je passais devant quelques pierres tombales avant de voir la seule tombe en bon état. Je m'en suis réjouie avant de voir quel nom était inscrit dessus...

- Ton amie ?

- Oui... dit-elle en tremblant, les yeux embués, Elle était si belle... la seule qui ai pu me faire rire, elle rependait le bonheur sur son passage : même les gens à qui elle disait bonjour souriaient pour toute une journée. Elle irradiait la joie de vivre. Son rêve était de devenir coiffeuse : chaque jour elle me faisait une nouvelle coiffure, toujours plus belle que celle du jour précédent. Elle était en admiration devant mon Ombre et disait que la sienne était inutile mais elle était tellement... tout. Dans chaque chose qu'elle faisait, elle y mettait tout son cœur même si sa cuisine était tout simplement horrible : tu aurais vu ses châtaignes grillées. Comment on fait pour rater des châtaignes grillées ? Elle me manque... je la cherche depuis 5 ans maintenant, peut-être qu'elle est...

Les larmes coulèrent et Lylas me lança un regard noir. Elle avait dû en avoir marre de parler de nourriture et avait cherché à récolter quelques infos. Z essuya ses larmes avant de me sourire, les joues humides, et de déclarer :

- Ça fait du bien d'en parler à quelqu'un.

Mon cœur explosa de culpabilité : je m'étais servi d'elle pour cerner sa personnalité comme ce que j'essayais de ne pas paraître à ses yeux depuis le début : une fausse amie.

- Arrête de parler d'elle au passé, elle n'est pas morte, la rassurais-je pendant que je me jurais de ne rien avouer.

- J'espère... renifla la blonde.

Ne dis rien, Rín : elle ne voudra plus jamais te parler ! Ne laisse pas ton innocence parler !

- Quelle est ton Ombre ? demandais-je en espérant changer de sujet.

- Je la déteste.

- Pourquoi ?

- Elle ne peut sauver une autre personne que moi.

Je mis une claque mentale : elle avait dû fuir en laissant son amie derrière elle face à un danger. C'était donc la raison pour laquelle elle la croyait morte ! Cela dit, comme Z gardait espoir, son amie devait être forte, j'aurais beaucoup aimé la rencontrer... Mon esprit revint soudain à la charge pour une deuxième claque mentale.

- Tact ! Où étais-tu passé ? J'avais besoin de toi !

- Euh... répondit une voix dans mon esprit qui imitais TRÈS mal celle d'un enfant, y a personne de ce nom-là ici !

- ARGH ! Ma folie me perdra !

Je soupirai avant de laisser mon innocence parler (même si je m'étais juré de ne pas le faire) :

- J'ai quelque chose à t'avouer...

- Je sais, me coupa-t-elle, tu t'es servie de moi dans l'espoir de récolter des informations sur moi. J'aurais fait la même chose à ta place, même si c'est vicieux.

- Désolée...

- Ne le sois pas, je te remercie de m'avoir écoutée mais tiens ta promesse et ne le dis à personne.

Je lançai un regard suppliant à Lylas pour qu'elle tienne cette promesse elle aussi. Elle hocha la tête avant de retourner à sa conversation.

Z secoua la tête, prit une grande inspiration et alla rejoindre Firín et Lyre en faisant comme si de rien n'était. Et moi, je restai à l'arrière, essayant de rassembler les infos que je venais de découvrir pour en faire une sorte de flèche chronologique.

Pendant les jours qui suivirent, rien ne se passait. C'était la routine : on s'est arrêté dans des villages pour trouver des légumes que Lylas n'avaient pas, on a découvert que Z ronflait (apparemment c'était un miracle qu'on ne l'ai pas entendu le 1er jour) et j'avais fait une overdose de tomates.

Cette dernière scène a été hilarante : je suis allée me promener après le repas parce que je ne me sentais pas bien et d'un coup j'ai tout vomi, laissant un liquide rouge couler sur sol avant de tomber dedans. Je sais : c'est dégoûtant. Voyant que je ne revenais pas, Lylas est allée me chercher et m'a découverte en train de délirer dans une marre de tomates à moitié digérées.

Elle a hurlé de peur en croyant que c'était du sang et s'est évanouie en tombant à côté de moi. Toute la troupe est venue et à commencer à débattre :

- Mon Dieu ! elles sont mortes !

- Mais non, regardes : elles respirent...

- Mais elles ont l'air sacrément blessées...

- Ça ne sent pas le sang, avait remarqué Z.

- Ça sent... à commencer Edwin.

Ils se sont tous retournés vers moi après avoir humé l'air.

- Rín, t'es pas sérieuse !

- T'as vomi les tomates ?!

- En plus, t'avais pris les miennes ! il est passé où le respect ?

- Le respect ? ironisai-je en pointant mon vomi, il doit être par là...

Ils ont soupiré et ont réveillés Lylas puis on a enlevé les traces de vomi de nos vêtements.

D'après Lyre, le corps d'Alecto Vanir se trouvait dans un cimetière marin, au nord de Nyx.

Le plus bizarre dans ce voyage, c'est qu'on a réussi à se perdre dans le continent qui est de loin le plus petit du Monde. Après avoir passé plusieurs heures en quête d'un panneau, on avait demandé à un paysan :

- C'est par où Nyx ?

- Nyx ? avait-il répondu en riant, vous y êtes !

En fait, au lieu de se diriger vers le Nord-Est on était allé vers le Sud-Est, on se retrouvait à l'intérieur des terres, presque au milieu du continent alors qu'on voulait se diriger vers la mer.

La poisse ! Mais c'est pas de ma faute !

- Pour une fois ! soupira une lointaine voix venant des fins fonds de mon cerveau.

- Comment ça : pour une fois ?

- Disons que la plupart du temps, c'est toi qui te perds, en m'entraînant avec.

- Minute Papillon ! c'est pas toi, mon cerveau ? c'est pas de ma faute si tu as oublié le sens de l'orientation !

- Tu te rends compte que tu te parles toute seule ?

- Faut vraiment que j'arrête les conversations avec moi-même...

- Tu l'as dit !

Après avoir pris un autre chemin, on arriva ENFIN sur une plage déserte, deux semaines avant notre départ. Le sable était presque blanc et fin, comme de la poussière d'ivoire. La mer était assez calme et un petit vent frais soufflais, créant quelques vagues ici et là. Lyre s'avança dans la mer jusqu'à avoir l'eau jusqu'aux genoux. Elle prit une grande inspiration avant de dire dans un souffle :

- Salut, Papy...

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Bienvenue à tous, nous allons parler d'un sujet que vous connaissez déjà très bien : les excuses.

J'en vois quelques uns dégainer leurs armes favorites (Non, Gérard ! Pas les chaussettes!) mais je peux tout expliquer !

Je vais présenter mon activité sur tout les jours qui ont suivis ma dernière publication :

1er jour : panne d'inspiration.
2e jour : écriture du quart du chapitre.
3e jour : écriture de deux autres quarts du chapitre.
4e jour : découverte du fait que les deux quarts que j'avais écrits n'ont pas été sauvegardés, je décide de prendre ma journée.
5e jour : petite déprime parce que j'avais oublié que ma tablette n'avait pas sauvegarder.
6e jour: reprise du cour de l'histoire (ce qui n'est pas une excuse en soit)

Voilà ! J'ai aussi remarqué une incohérence au niveau des durées de transport ( ils mettent deux jours pour arriver aux O.P et une semaine pour aller au Désert) mais vu que je suis une flemmarde (je l'assume) je vais régler ce problême à la fin de ce livre.

Sur ce, je vous laisse, mon goûter m'attends (MON GOUTER 🌟_🌟)

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