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{Chapitre 36} Mon premier bain depuis deux semaines...

PDV Edwin : ( NDA : encore !)

J'étais sidéré. Un millier de questions flottait dans ma tête.

En effet, dans la cloche de verre géante devant nous, une personne floue au corps mince et élancé tentait de briser sa cage à l'aider de deux couteaux. Une personne dont la morphologie ne laissait pas de doute : Vanir Lyre était bel(le ?) et bien une femme.

Après plusieurs minutes de silence interrompus par les crissements réguliers des armes du soldat contre le verre, elle s'arrêta puis dit :

- C'est bon, je vous dirais ce que je sais et qui je suis, puis elle se tourna vers moi, je suis obligée d'admettre que tu disais la vérité à propos de cet endroit. Mais j'ai tout de même quelques conditions.

- Lesquelles, dit le roux en se tournant vers elle.

- Premièrement : sort moi de là.

Visiblement, il était celui qui l'avait enfermé là.

Il claqua des doigts, et le verre se mit à se disloquer, pour se retransformer en une dizaine de bouteilles, qui vinrent s'aligner sur le comptoir et le barman, soulagé, leur fit un énorme câlin, avant de regarder le roux avec rage. Vanir nous toisa, et je me frappai le front mentalement. Il était flagrant que cette personne était une femme, elle avait beau avoir des cheveux courts, ses trais et ses mains étaient plus fins que ceux d'un homme et son agilité et ses membres fins et pourtant forts relevaient de l'impossible dans la morphologie des hommes.

- Deuxièmement : vous pouvez arrêter de me regarder comme ça ? J'ai quelque chose sur la figure ? Ou alors je détiens un charme ravageur qui m'était inconnu jusqu'ici ?

Le roux rougit discrètement avant de détourner la tête. Rín leva un sourcil.

- Troisièmement, continua-t-elle sans l'avoir entendu, il est interdit de me tuer.

- Ça ne risquait pas d'arriver de toute façon...

- Quatrièmement, dit-elle en se tournant vers le roux avec un regard psychopathe, C'est quoi ton nom ? Juste pour savoir, avant de te tuer pour m'avoir enfermée.

- Firín ! s'écria Firín avant de se planquer courageusement derrière le comptoir.

Obi et Rín éclatèrent de rire pendant qu'on les regardait d'un air interrogateur. Au bout d'un moment, Rín déclara :

- C'est mon nom de couverture.

Et ils repartirent dans un fou rire. Comme tout le monde s'en fichait, Vanir reprit le cours de ses conditions pour dire :

- Et cinquièmement : emmenez-moi à Io.

- C'est quoi Io ? demandais-je, confus.

- C'est le nom de votre île, révéla-t-elle en levant un sourcil, vous n'étiez même pas au courant de son nom ?

- Euh... Non, dit Obi qui avait arrêté de rire.

- En parlant de ça, me rappelais-je soudain, vous saviez que le Monde est une sphère ?

- Oui, dit calmement Lylas, on ne te l'a jamais dit ? Ça a été prouvé depuis longtemps.

Je me sentis ignorant au plus haut point.

Vanir se racla la gorge pour ramener l'attention sur elle :

- Je vais vous expliquer tout mais ce serait possible de le faire en privé ?

Je me retournai vers l'entrée du bar par voir la moitié du village qui nous écoutait en sirotant des bières en silence.

- Salut ! nous salua un brun dans un rire nerveux avant d'avaler sa bière (et la paille avec laquelle il la buvait) de travers : GLOUPS !

Rán soupira avant de froncer les sourcils dans une expression de haine pour de crier :

- DEHORS !

Les langues de dizaines de serpents claquèrent pendant qu'elle criait, faisant régner une ambiance angoissante.

Les villageois ne se firent pas prier : en quelques secondes, il n'y avait plus que nous et le barman qui ramassait les pièces que les gens avaient lancés pour payer leur bière. La femme-serpent s'approcha d'une étagère derrière le comptoir et sortit des clés d'un trou de souris dans le mur.

- ! protesta le barman, toujours accroupit par terre.

- Tu n'as jamais été discret, Yann, dit-elle avec un sourire malicieux, je te promets qu'on ne touchera à aucunes de tes bouteilles : il y a deux mineurs et deux autres qui n'ont visiblement jamais bu d'alcool dans leur vie, ajouta-t-elle en me pointant moi et Lylas puis Obi et Rín.

Elle nous emmena ensuite dans la cave à vins du bar, qu'elle ouvrit avec rapidité comme si c'était une chose qu'elle avait toujours rêvé de faire.

Vu tout l'alcool qu'elle boit quand elle déprime, je comprends son impatience...

On arriva dans une grande salle plongée dans le noir. On pouvait apercevoir quelques dizaines de rangées où était entreposées des bouteilles, et où la poussière s'était accumulée au fil des années.

Vanir sauta pour s'installer en haut des étagères et s'asseoir, nous firent de même, en grimpant, puisqu'on n'avait pas la même musculature que le... la soldate.

- Par où commencer ? se demanda Vanir.

- Votre identité ? suggéra Lylas.

- Je vous l'ai déjà dite mais il fallait réfléchir pour la découvrir.

- Donnez-nous un indice au moins, se plaignit Rán.

- Vanir n'est pas mon prénom.

- Merci mais on le savait déjà, remarquais-je.

- J'ai compris ! s'écria Obi.

- Ça nous fait une belle jambe, tiens ! ironisa Lylas.

- Vanir n'est pas votre prénom mais votre nom de famille ! Votre vrai nom n'est pas Vanir Lyre mais Lyre Vanir !

- En voilà, un futé ! s'exclama Lyre, je me présente : Lyre Vanir, fille de Prisca Vanir et petite fille d'Alecto Vanir, commandant de l'exploration des mers qui a mené à Io, l'île des Ombres. Ça vous en bouche un coin, hein ?

- C'est complètement idiot d'inverser les noms, Non ? demandais-je.

- C'est pour ça que c'est TELLEMENT brillant ! ajouta Lyre, Parce que c'est INCROYABLEMENT idiot !

- Donc tu connais la localisation d'Io ?! cria Rán, qui s'était arrêté au mot « explorateur ».

- Oui et non : je peux vous la localiser à sur un rayon de 50 kilomètres sur une carte mais je n'ai pas sa localisation exacte.

- Qui l'a alors ? demanda Arthy qui nous fit tous sursauter.

Ce gamin a la fâcheuse habitude de s'immiscer dans les conversations top secrètes...

- Mon grand-père.

- Euh, mais il est où vot' grand-père ? l'interrogea encore une fois le petit blond.

- Six pieds sous terre, chéri.

- IL A ENTERRÉ SES PIEDS ? cria Arthy.

- SIX pieds, Arthy.

- AVEC CEUX DE DEUX AUTRES PERSONNES ????

- Ça veut dire qu'il est mort et qu'il a été enterré, lui expliquais-je calmement pendant que les autres pleuraient de rire, je me tournai vers Lyre, ça veut dire qu'il y a une carte qui a été enterrée avec lui dans sa tombe ?

- O-oui, dit la soldate avant de repartir dans un fou rire, entraînant les autres avec elle.

- Où se tr-trouve-t-il ? demandait Rín poliment en se retenant de rire.

- A Nyx, déclara-t-elle.

- Le Sort s'acharne sur nous ! se plaignit Lylas, C'est le pays qu'on a quitté pour venir ! En plus on était dans un palais !

- Il nous reste un gros problème à régler, réfléchit Lyre.

- Lequel ?

- Selon les légendes et les dires de ma mère, Io serait entourée d'une barrière de corail, ce qui avait empêché qu'on la trouve plus tôt.

- Et alors ?

- On ne peut pas y aller en bateau...

- Mais comment ils ont fait pour y aller ? demanda Arthy.

- Il y a de grandes chances qu'on trouve le moyen de transport en même temps que les cartes. Je l'espère... Arthy, je n'ai pas bien compris la métaphore pour expliquer ton Ombre tout à l'heure, tu pourrais m'expliquer ?

- Bon, soupira le blond comme s'il en avait déjà marre de tout expliquer puis il serra ses poings pour les mettre devant lui, Imagines que ma main gauche est notre Monde et ma main droite ma Salle, celle là où je vais quand je disparais, dit-il à l'intention de sa mère.

- Jusque-là, tout va bien, remarqua Lyre.

- Comme tu le vois, notre Monde et ma Salle sont parallèles ; normalement, ils ne peuvent pas entrer en contact mais moi, je contrôle la réalité, là-bas. Donc, je distors la réalité de ma Salle *il détendit l'index de sa main droite pour qu'il touche son poing gauche, formant comme un pont* pour qu'elle vienne créer une brèche dans l'espace de notre Monde. Quand je réussi ça, j'attire la réalité pour qu'elle touche nos corps avant de la faire revenir à sa place * il remit son index à sa position initiale* en nous entraînant avec elle.

- J'avoue comprendre à peu près 3 quarts de ce que tu dis mais pas plus, déclara Obi.

- Pas grave, c'est déjà bien.

un silence s'installa, demandé par Lylas qui nous avait prévenus en posant son index sur sa bouche. elle se pencha vers la mousse qui recouvrait les étagère avant de me lancer un regard de défi : « un intrus, trouve-le » articula-t-elle silencieusement.

J'activais mon Ombre et la laissait parcourir la pièce jusqu'à la porte. Quelqu'un écoutait, l'oreille collée contre l'entrée.

Pas lui !

Je le paralysais avant de sauter de l'étagère et de courir vers la porte, suivi mes amis, qui suivait ma course en sautant d'étagère en étagère. J'ouvris la porte, faisant tomber l'intru devant nous comme une pierre.

- Oh non, pas lui... gémit Rán.

Devant nous, rouge comme une tomate, se tenait (on peut dire ça pour une personne allongée ?) Firín, le roux le plus énervant du Monde. Je le relâchais en disant d'un air sinistre :

- Aucune fuite n'est possible, explique-toi.

- Salut à vous aussi ! me répondit-il, gaiement.

- Explique ! répliqua Rán avec son air démoniaque.

Si j'avais été à la place de Firín, je serais déjà en train de courir à cause du regard de la femme-serpent mais celui-ci refoula sa peur et dit comme s'il venait d'entrer normalement :

- En fait, je savais que vous me repériez, c'est pour ça que je suis venu.

- Euh... tu développes ? proposa Rín.

- Je crois que j'ai compris, soupira Rán.

- Mais comprend moi ! s'écria Firín, je ne fais rien de mes journées ! tout le travail est prit ! Je me retrouve tout seul pendant que tous les jeunes de mon âge travaillent ensemble. Je voudrais un peu d'action, je suis habitué à courir les routes et maintenant, je compte les brins d'herbes ! Et tous m'évite parce que j'ai un passé, hum, plutôt sombre ?

- Donc tu as tout fait pour venir avec nous, percuta Obi, pour pouvoir faire une aventure, jusqu'à écouter nos conversations.

- Je te comprends, compatit Arthy, je suis quasiment né ici. J'ai seulement vu le soleil et les étoiles par les trous, je n'ai aucune idée de l'étendue du ciel ni de toutes les espèces d'arbres qui existent.

- Tu sais quoi, Arthy ? demanda le roux après un moment de réflexion, si je vais à la surface j'insisterai pour qu'on y aille de nuit et que tu viennes avec nous juste quelques minutes pour voir les étoiles.

- Maman, dit le blond en se retournant vers sa mère, emmenez-le ! en plus il sert à rien au village ! s'il s'en va, on aura pas de travail en plus !

Firín serra les poings, ces remarques n'avaient pas l'air de lui plaire... La femme-serpent se trouvait démunit face au regard suppliant de son fils, finalement, elle soupira avec un air agacé, traduction : « D'accord mais c'est parce que c'est toi... ».

- Merci, Maman ! s'exclama Arthy en étreignant sa mère.

Puis il se retourna vers Firín pour lui faire un « Topes-là ».

Par la suite, on parti tous rassembler le peu d'affaires en notre possession en attendant la nuit mais, même si Rán était allée chercher Lyre après le repas de midi, les évènements s'étaient enchainer si vite qu'on était encore en milieu d'après-midi. Donc on avait quelques heures de libre devant nous dont on profita pour prendre un petit bain individuel dans des bassins creusés en dessous de la source (ça faisait plus de 2 semaine qu'on ne s'était pas lavés, on embaumait plus que des momies en décomposition).

Je la sentais, là, juste derrière moi et c'était encore pire quand je me baignais. Elle me suivait partout, me donnant peur de l'avenir, de ce qui pourrait m'arriver. Quand les autres découvriront ça... je me retrouverais seul. Tous ça à cause de mes ancêtres. Non, mais sérieux, qu'est ce que j'ai fait pour naître dans cette famille ?!

Je secouais la tête pour chasser mes mauvaises pensées pour les remplacer par :

T'inquièèèète, Edwin ! si ça se trouve, ils ne le sauront jamais !

La voix de la raison me disait :

Ils finiront forcément par le découvrir... tout un tas d'imprévus peuvent le révéler...

Je m'imaginais tout les scénarii, cherchant à savoir lequel était le plus probable. Ils allaient La voir, c'était certain, mon but était juste de retarder le moment fatidique, pour pouvoir profiter profiter de leur présence le plus longtemps.

Je me suis rendu compte que la lumière passant par les trous commençait déjà à devenir orangée. Je me rhabillais pour arriver au lieu du rendez-vous, trempé.

D'habitude, on utilisait des cordes pour remonter à la surface mais puisque mon Ombre constituait un moyen de transport beaucoup plus confortable, c'est moi qui devais les faire monter un par un.

- Qu'est ce que t'es lourde, Rín ! me plaignis-je quand ce fut le tour de la jeune fille, en fait t'es une fausse maigre !

- Ne parle pas et fait moi monter ! protesta l'albinos, rouge de honte, C'est uniquement du muscle !

La tête d'Arthy fut inoubliable : il regardait le ciel orangé dans le crépuscule comme si c'était le premier jour de sa vie. Les arbres dessinaient de grandes ombres noires sur le sol et les nuages roses qui parsemaient le ciel tels des grains de sel prenaient une teinte pourpre tandis que les animaux nocturnes se réveillaient. La nuit tomba, et des chauves-souris se dégagèrent de l'arbre où elles étaient accrochées comme de minuscules fruits pour virevolter silencieusement dans le noir. Quand la Lune se leva, il semblait aux anges et quand les étoiles apparues, il sautillait partout en hurlant qu'il fallait que quelqu'un dessine ces merveilles.

- Mais, dit Lylas en caressant la chevelure blonde du petit, tu te doutes qu'il y a une raison pour laquelle personne ne les a peints ?

Arthy se tut et stoppa ses gestes que toutes les religions auraient qualifié d'hérétiques.

- Parce que les astres ont une beauté cachée que les peintres refusent de peindre ? tenta Obi en mettant une main sur sa poitrine pour paraître le plus philosophique possible.

- Euh, non, dit Lylas en fronçant les sourcils, C'est uniquement parce qu'on ne peut pas peindre la lumière. Croyez-moi, j'en ai vu des gens qui avaient essayé, mais les résultats étaient toujours en dessous de la réalité.

- LYLAS !!! hurla Rín en s'agenouillant devant elle, FRAISES ! Non... PASTÈQUES ! Non... EGLANTINES !

- Euh... commença Obi, tomates ?

- OUI !!! JE suis en MANQUE ! Je voudrais aussi des...

- Je t'en ferais après, c'est promis, dit Lylas calmement en caressant la tête de Rín, mais tu ne pourrais pas parler moins fort ? tu as la vie de toutes les personnes qu'on a rencontré sur les épaules, ne prends pas tout à la légère.

- Pardon...

- Vous êtes tous aussi bizarres qu'elle ? demanda Firín en se penchant vers Obi.

- Heureusement, non, lui répondit Obi, mais fait attention à Rín : c'est une albinos végétarienne psychopathe, elle fait la terreur des humains et des fruits de couleur rouge.

- Obi, le réprimandais-je, il vient d'arriver ! Attend avant de le taquiner !

- Je ne viendrais pas avec vous, nous coupa Rán.

- Pourquoi ?

- Je suis trop importante, ici, expliqua-t-elle, si je pars, je laisse tous les villageois en plan, je ne peux pas venir même si j'en ai très envie. Elle se retourna vers Firín et Lyre : Je vous laisse les quatre zigotos, surveillez-les, qu'ils ne fassent pas trop de bêtises.

- Chef, oui, chef ! s'exclama (pas trop fort non plus) le roux en faisant le salut militaire : les bras croisés sur la poitrine.

La mère attrapa son fils et sauta dans le terrier dans un concert de : « hé ! je voulais encore regarder les étoiles, laisse-moi remonter ! Maman ! ».

Quelques dizaines de secondes après des bruits de pas se firent entendre. On se mit tous en position d'attaque, devant la provenance du bruit. Après environ une minute, une femme blonde aux yeux orange d'environ 25 ans sortie de la forêt. Je demandais :
- Qui es-tu ?

- ... .

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