Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

{Chapitre 32} Bonjour Ygg...

PDV Obi

Je me fis réveiller par le contact froid de l'eau du matin, j'ouvris les yeux qui furent toute suite attaqué par le sel puis je me relevai dans l'eau et criais :

- Ça va pas la tête ! il y a un risque d'hydrocution !

- Hydro... Quoi ? demanda la criminelle albinos qui m'avait jeté dans l'eau.

- Choc thermique si tu préfères, c'est Lylas qui me l'a appris, l'informais-je, mais n'essaie pas de changer de sujet ! Pourquoi tu m'as jeté dans l'eau ?

- C'est la marée qui m'a donné l'idée et...

- Tu ne vas quand même pas rejeter la faute sur un liquide ?! de toute façon, c'était une très mauvaise idée : si je tombe malade, on sera dans de beaux draps !

- Pardon, s'excusa Rín en baissant la tête.

- Tu es excusée, la pardonnais-je, mais la prochaine fois, calcule les risques avant de faire quelque chose de stupide.

Elle releva la tête en me faisant un super sourire puis on retourna vers le campement pour aider Mirsa et Roka qui remballaient déjà nos affaires devant le soleil levant. On reprit vite la marche, courant quelque fois pour gagner les courses qu'organisait Mirsa en commentant :

- Obi est en tête mais il est dépassé par Rín, transformée en louve ! utilisation des Ombres interdite, éliminée ! Le chat continue la course, talonné par Roka ! et il arrive à passer devant Obi mais ce dernier fait une accélération au dernier moment, remportant ainsi la victoire !

Je fus sacré champion pour 5 victoires et 5 défaites, suivi de Rín en deuxième place pour 4 victoires et 6 défaites puis suivait Roka, dernier pour 1 victoires et 9 défaites. La force de la jeunesse.

Grâce aux jeux on arriva très vite à l'entrée du Désert des Roches. L'herbe laissait vite place aux cendres et à la lave refroidie, l'horizon autrefois caché par les arbres était net, devant nous s'étendait des kilomètres de roches sombres. Aucunes vies ne semblaient habiter cet endroit à part quelques lézards et autres petit reptile à sang froid.

Mirsa, apeurée, demanda à son père :

- On peut rester là ? je n'ai plus envie d'aller voir le cratère...

- Il n'y a aucunes raisons d'avoir peur, ici, la rassura Roka, aucunes bêtes ne peut nous attaquer et le volcan est éteint. On a juste a monté et après on retourne voir la mer si tu veux.

Je regardais vers le haut du volcan, effectivement, aucunes coulées de lave en fusion n'était visible et rien ne semblait indiqué que le volcan était actif. Puis une pensée vint s'installer dans mon esprit :

Le cratère... sûrement l'endroit où on a le plus de chances de trouver quelque chose...

Je regardai Rín, elle semblait avoir eu la même idée que moi et regardait intensément le haut du volcan. Après quelques secondes de réflexion, elle se tourna vers Mirsa en lui disant :

- Ne t'inquiète pas, on va aller vers le cratère devant vous, comme ça s'il y a quelque chose qui ne va pas, on vous le dira.

La petite hocha la tête et on commença notre ascension, Rín et moi, quand on fut à une centaine de mètre devant, Mirsa et son père marchèrent à leur tour, main dans la main.

La marche n'était pas aisée, à certains endroits, le sol n'était composé que de petites pierres et on glissait facilement dessus avec le risque de se rattraper sur une pierre tranchante, à d'autres endroits, on marchait sur une coulée de lave, de petits trous dans le sol étaient visibles et, si on passait la tête dedans, on pouvait voir toutes les galeries naturelles qui s'étendait sous nos pieds.

J'étais tombé dans un de ces trous par inadvertance et était arrivé dans une galerie extrêmement large, le plafond était recouvert de minuscules stalactites et j'y étais resté plusieurs minutes, admirant formes visibles sur les parois, elles ne représentaient rien, n'étant que des écoulements de lave mais elles me donnaient envie de les faire représenter des choses que je connaissais. . Dans un écoulement, je voyais un homme et dans un tas sans formes, un chien.

Les parois semblaient parfois être taillées, ou sculptés, mais nous n'aurions pu chercher là, de peur de se perdre. Malgré ça, j'ai trouvé un petit personnage en bois, un guerrier, qui avait surement été égaré par un enfant qui devait connaître par cœur ces tunnels (pour ne pas imaginer qu'il s'y était perdu), je le ramassais, pensant le donner à Mirsa.

Roka m'aida à sortir et je dus vite rattraper Rín qui avait continué à marcher comme si elle se fichait que je sois là ou non, ce qui était probablement vrai.

Au bout de quelques heures de marches, on arriva au cratère.

Wow...

Au pied d'une pente d'une centaine de mètres devant nous, bouillonnait de lave en fusion. Nous étions tellement impressionnés que l'on a même pas vu que Mirsa et Roka s'étaient joins à nous. La température était montée en flèche et tout le monde transpirait à grosses gouttes, nageant dans nos vêtements.

- Il fait chaud, remarqua intelligemment la petite, on redescend se baigner ?

- Oui, allons-y, en plus ce volcan à l'air en activité, dit Roka avec inquiétude.

- Nous, on va rester, les informais-je, c'est ici qu'on a le plus de chances de trouver des informations pour retrouver la Terre Perdue.

- D'accord, on se rejoint en bas !

Le père et sa fille entreprirent de descendre sans tomber, ce qui n'était pas tache facile. Quand ils s'éloignèrent d'une dizaine de mètres on entendit tout à coup une voix éraillée dire :

- Booonnnjoooouuur !

- AAAAAAAAHHHHHAAHAAAAAH, je criais avec Rín.

On se retourna mais il n'y avait rien, Roka nous cria derrière nous:

- Est-ce que ça va ?!

- Ça va ! lui répondis-je en me retournant, mais qui nous a saluer ?

- C'est moi ! dit le tas de pierre (encore) derrière moi.

- Un tas de pierres qui parle ? marmonna Rín, c'est une des choses les plus folles que j'ai vu, c'est peut-être à cause de la chaleur...

- Je ne suis pas un « tas de pierre ».

Le « tas de pierre » se redressa et se transforma progressivement en un vieil homme d'au moins 90 ans torse nu, vêtu d'un simple pantalon jaune canari. Oui, je sais, cette couleur devrait être interdite dans toute la Création, même si ce n'est peut-être pas ce qui vous étonne le plus. Devant nos airs dégoutés, le vieux se renfrogna :

- Cachez votre joie, surtout ! Je suis la dernière Ombre du Désert...

- Oh ! dis-je sans savoir quoi dire d'autre, Salut !

Rín me mit une claque derrière la tête et me lança un regard noir avant de s'agenouiller devant le vieux.

- En voilà, une jeune fille qui respecte les anciens ! Je m'appelle Ygg, se présenta Ygg.

- Je m'appelle Rín, se présenta l'ablinos, l'idiot, c'est Obi. Nous sommes venu pour chercher des renseignements sur la Terre Perdue.

- Je vais d'abord vous raconter l'Histoire du Désert sous le règne des Ombres, l'arrêta le vieux, c'est ma mission.

- Votre mission ? demandais-je ébahi.

- Laisse parler les grands, me dit Ygg.

Rín pleurait de rire, mais se retenait en se mordant la lèvre inférieure, ce qui m'évita un moment encore plus humiliant. Le vieux, qui n'avait pas l'air d'avoir remarquer Rín commença son récit :

- Nous nous sommes fait exilés ici, comme vous le savez sûrement. Des milliers de soldats étaient présents jours et nuit et nous n'étions que quelques centaines.

- Quelques centaines ? m'étranglai-je, comment ça se fait qu'on soit si peu nombreux alors ?

- Qu'est-ce que j'ai dit ? dit-il avec un air furieux, on se nourrissait principalement de lézards et...

- Beurk ! s'écria Rín en même temps que moi.

- CHUT ! cria le vieux, Moi qui te croyais respectueuse ! Mais on voulait retrouver la Terre, plusieurs d'entre nous ont essayé de sortir mais on a assisté à leur mort, ce qui nous a fait faire une croix sur la possibilité de fuite. Pour que les jeunes générations puissent profiter de la liberté, nous, les aïeux, avons décidé d'agir. Un soir, quand les soldats étaient fatigués, nous réveillâmes les jeunes de 1 mois à 32 ans en leur disant de faire ce qu'on leur disait. Les anciens se sont jeter sur les soldats, créant des brèches où les jeunes se sont engouffrés sous les ordres que scandaient les attaquants. Plusieurs d'entre eux sont mort bien sûr mais la plupart a réussi à s'échapper. Les anciens sont morts dans d'atroces souffrances, le sourire aux lèvres en regardant la rage de l'ennemi.

- Et vous ? demanda Rín, comment ça se fait que vous soyez encore là ?

- J'étais le pire combattant que la Terre est jamais portée et mon Ombre qui me permet de me transformer en pierre avait beau être utile, il ne pouvait pas me faire gagner un combat. Alors on m'a désigné comme messager à toutes les Ombres pacifiques que je rencontrerais, je devait leur raconter l'Histoire pour qu'ils comprennent.

- Et la localisation de la Terre Perdue, alors ? interrogeais-je, vous allez nous la révéler, n'est-ce pas ?

- Malheureusement non.

- QUOI ? s'étrangla Rín.

- Comme je l'ai déjà dit à ce type, là, il avait un nom du genre Mer, Océan ou Flaque, votre plus grande chance est d'aller voir les archives des explorateurs, je ne connait pas la cartographie du monde. Vous savez, je suis horriblement seul ici, à manger des lézards et à fuir toutes présences non semblables à la mienne. J'ai accompli ma mission deux fois, c'est bien assez, je ne veux plus passer une seconde sur cette terre immonde qui respire le malheur et qui me fait revoir ces souvenirs affreux.

- Vous venez avec nous, alors ?

- Tu m'a mal compris petit, dit le vieux, adieux et bonne chance. Je suis un lâche. Mes amis, Rasz, Matou et Rizz, nous étions des nageurs professionnels, le moment est venu pour moi.

Avant que je ne puisse dire un mot, Ygg dévala la pente qui nous séparait du cratère et fit un plat sur le dos dans la lave en fusion. Il regarda le ciel en bougeant les lèvres. Je n'avais pas besoin d'entendre pour savoir ce qu'il disait.

- C'est tellement beau...

Il regardait le ciel en souriant pendant que son corps se désintégrait.

*⚠ Détails de la désintégration ⚠ âmes sensibles s'abstenir *

Sa peau rougit et explosa sous l'effet de la chaleur extrême, ses yeux bouillirent et le cartilage de son nez coula sur son visage. Sa peu délaissa son corps commeAu final, il ne resta de lui qu'il crâne souriant qui se désintégra à son tour, laissant une odeur de chair brûlée dans l'air.

La lave bouillonna plus fort, laissa s'échapper des nuages noirs. Je repris mes esprits et ramena mon T-shirt sur ma bouche, je me retournais et cria à Rín avant de mettre à courir :

- ERUPTION !!

Elle courut derrière moi, en mettant un tissu devant sa bouche. On dévala la pente puis on cria à Mirsa et Roka :

- ERUPTION !!

La petite se mit à courir dans les cailloux, entraînant son père derrière elle en hurlant. Poussés par l'adrénaline, ils furent vite arrivés devant l'entrée du Désert et les suivant du regard, je vis une charrette et une trentaine de soldats, c'était notre chance !

La lave coulait à son tour sur la pente abrupte, sans être ralentie par les rochers, contrairement à nous. Rín semblait incapable de se transformer à cause du stress donc je décidai de saisir notre chance. On s'échapperait plus tard.

- HE OH ! S'IL VOUS PLAIT ! AU SECOURS ! VITE ! ARRETEZ-NOUS !

Les soldats semblèrent assez déconcertés et nous, trop concentré pour crier bien fort, on glissa dans les pentes de petites pierres volcaniques. On fit des roulades dans les pierres tranchantes qui nous égratignaient et les autres roches non coupantes nous faisait des bleus. J'entendais Rín qui disait :

- AÏE !!! aïe, aïe, aïe, aïe, ça fait mal !

Je n'avais pas mal et me laissait rouler. Notre descente... spéciale nous permit de gagner de la vitesse et en quelques minutes, on était arrivés en bas. Je me relevai avant de vomir, je titubais et avait la tête qui tournait à force d'avoir roulé. Je me retournais et vis Rín, complètement KO, un filet de sang dégoulinait de son front, elle avait dû se taper contre un des rochers qui tapissaient la pente.

- Oh ! La belle prise ! dit une voix derrière moi.

Je me re-retournais pour découvrir les soldats qui commençaient à m'encercler. La femme-serpent souriant diaboliquement au spectacle qui se déroulait devant ses yeux. Je levai les mains en disant :

- C'est bon, je me rends, par contre, il faudrait partir là...

Je leur avais montrer la coulée de lave derrière nous et avais pris un plaisir malsain à voir le visage écaillé de la femme-serpent se décomposer pour laisser place à une expression d'horreur.

- LIGOTEZ CES DÉCHETS ! METTEZ-LES DANS LA CHARRETTE ET COUREZ ! BON SANG, COUREZ !

Quelques soldats me ligotèrent et me lancèrent dans la charrette, mais ils ne ligotèrent pas Rín, car ça n'aurait servi à rien et ça leur aurait fait perdre du temps. Puis, apeurés, ils se mirent à courir comme des cinglés dans la direction d'où ils venaient. Un soldat monta à bord de la charrette et lança le cheval au galop dans la même direction que les soldats. La femme-serpent nous suivait. Quand on eut dépassé de loin les soldats qui étaient à pied, le soldat qui conduisait la charrette cria d'une voix aigüe :

- DEGAGE, LA VIPERE !

- ELLE N'EST PAS DE L'ARMEE ! cria quelqu'un à côté de moi.

Je tournai la tête, et vis Edwin, ses cheveux étaient nettement plus courts, mis à part une petite mèche, devant son oreille gauche.

- Jolie coiffure, le complimentais-je, ébahi.

- Ce n'est pas le moment ! Laisse-la ! Elle est avec nous !

La femme-serpent sauta sur la charrette en gardant son cheval, tenu par la bride, courant à côté de nous.

- Je suis Rán, des Ombres Perdues.

- Des quoi ? demandais-je, encore sonné par ma roulade.

- Je suis votre alliée, je vous conduirais en lieu sûr, laissez-vous faire et tout ira bien.

Je regardais Edwin qui hocha la tête vigoureusement.

- Occupe-toi de mon cheval, ordonna Rán au soldat qui conduisait la charrette.

A contre cœur, il obéit et monta sur le cheval pendant que la femme conduisait la charrette. Quelqu'un était assis devant Edwin et le fixait.

- Qui c'est lui ? demandais-je au garçon.

- C'est Lylas, espèce d'écervelé, dit l'encapuchonné.

- LYLAS ? criais-je, tétanisé.

- Crie le plus fort et on verra si quelqu'un découvre ma couverture... dit Lylas.

- Ah, je croyais que tu étais...

- Ouais ben non.

- Excuse-la, dit Edwin, elle a les nerfs à fleurs de peau parce que c'est sa première mission sous couverture. Et elle me fixe comme ça depuis le début du voyage...

- A cause de ta nouvelle coupe ? suggérais-je.

- Non ! Rán lui a dit de ne pas me quitter des yeux. Une façon de parler, bien sûr, mais elle est tellement stressée qu'elle a pris ça au pied de la lettre et elle mange des tomates juste devant moi, cette sadique ! j'ai faim.

- C'est pas le moment, dois-je vous rappelez qu'on fuit en ce moment même une coulée de lave en fusion ? s'énerva Rán qui avait du mal diriger le cheval.

Effectivement, les soldats couraient toujours derrière nous, ils ne pouvaient pas nous entendre et hurlaient à en perdre la voix. Le soldat à la voix aigüe en pris un sur son cheval et le jeta dans la charrette à côté de nous. Il répéta l'opération plusieurs fois jusqu'à ce qu'une dizaine de soldats soient dans le transport avec nous. Il en prit un onzième sur son cheval mais ne pouvait faire plus car le poids ralentissait beaucoup les chevaux. il tirait les soldats qui couraient à pieds en leur prenant la main et le cheval avançait pour eux.

Quand on fut mis en sécurité, Rán fit l'appel des troupes, je découvris ainsi que le soldat qui avait voulu nous faire fuir s'appelait Vanir Lyre, un nom assez répandu dans l'Ouest mais il avait tardé à répondre quand elle l'avait appelé, ce n'était donc pas son véritable nom.

On arriva après un jour et une nuit de transport au Palais, on nous y enferma avec Edwin en attendant notre exécution, Rín était toujours dans les pommes, elle avait dû se heurter violemment à un rocher. L'ambiance était pesante, seul Edwin semblait confiant et souriant.

- Qu'est-ce qui te fait sourire ? demandais-je, agacé au bout d'un moment, on va tous mourir ici.

- Mieux vaut garder la surprise, dit-il tout joyeux.

Sa bonne humeur me donnait le cafard.

Il veut se suicider ?

Après une demi-heure encore, la femme-serpent vint nous chercher en disant d'un air macabre :

- On vous attend à la potence.

Edwin se retenait de rire en me regardant, la femme serpent prit Rìn par un bras et la traina derrière elle. On la suivit en profitant de ce qui était sûrement les derniers instants de nos vies.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro