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{Chapitre 31} Nora, la coiffeuse arc-en-ciel

PDV Edwin :

- LA TERRE PERDUE ????

J'avais crié, étonné, me rendant compte que quelqu'un avait eu la MEME idée que moi mais AVANT moi, mon égo prit un sale coup.

- Ah oui, je sais ce que vous allez dire, prévint Rán avant d'imiter la voix d'un enfant et de dire : « La Terre Perdue, c'est qu'une légende ! » mais je vous jure qu'elle est vrai.

- Mais non, ce n'est pas ça, rit Lylas, nous la cherchons aussi.

- Ah oui ?

- Oui, affirma l'adolescente, nous amis Rín et Obi, vous savez l'albinos et le brun bizarre, sont partis au Désert des Roches pour récolter des informations à son sujet. Et croire qu'ils pensent fuir des ennemis...

- Vous perdez votre temps, la coupa la femme-serpent, il n'y a rien.

- Comment ça ?

- Nous y sommes déjà aller avec des soldats, prétextant que l'on croyait qu'une Ombre s'y cachait mais on a eu beau chercher partout, retourner le moindre caillou, nous n'avons rien trouvé. Tout ce qu'il y a là-bas, ce sont des roches et de la lave en fusion qui descend du volcan.

On était défaits, la chose sur laquelle tenait tout notre plan venait de disparaître.

- Quel jour on est ? demandais-je.

- Le 2 juin, pourquoi ?

- On s'est promis de se retrouver le 27 juillet, à O'nara.

- On pourrait donner leur signalement pour que des soldats les ramène ici, proposa Lylas.

- Ils ne se laisseront pas avoir si facilement, objecta Rán, on pourrait leur faire parvenir un message codé ? Ils savent lire ?

- Malheureusement, non.

- Attendez, vous les avez laisser tout seuls, sans qu'ils puissent lire des panneaux ?

- Euh... Oui, dis-je, gêné.

- Eh ben, ça promet... Quels sont leur Ombre ?

- Rín est métamorphe et Obi peut effacer la mémoire, mais quand il l'utilise il s'écroule juste après, il a failli y passer après avoir effacer la mémoire de vingt soldats, révéla Lylas, il ne peut pas ressentir la douleur, mais c'est une longue histoire.

- On pourrait effectivement les intercepter... Mais comment ils sauraient qu'il faut qu'ils se laissent faire ? réfléchit la femme-serpent à voix haute.

Rán et moi on se retourna vers Lylas, on venait d'avoir une idée, la même idée complètement idiote, peut être irrespectueuse envers les morts mais efficace.

- Est-ce qu'il restait des traces d'Ari après qu'il s'était fait dévorer ? demandais-je.

- Non et je n'ai pas eu le temps de déclarer sa mort, déclara Rán.

L'adolescente sembla découvrir notre idée et secoua la tête.

- NON ! Je ne ferais pas ça ! Hors de question.

- Tu fais la même taille qu'Ari, Lylas. Cela ne m'étonne pas plus que ça, que tu ais la taille d'une enfant de huit ans, si tu te demandais. Il suffirait de te teindre les cheveux et de les couper un peu, relativisais-je.

- C'est irrespectueux ! Aussi bien envers lui qu'envers moi ! protesta-t-elle.

- Je n'aurai qu'à dire que je l'ai tué après qu'il ait essayé de trahir l'armée, continua Rán

- Mais... Mais ... dit-elle en prenant un air de martyre, j'y tiens, moi, à mes cheveux...

- On n'a pas le choix ! m'écriais-je en faisant sursauter tout le monde, la teinture, ça part au bout d'un moment !

Lylas soupira, voulant dire :

- Je vais le faire ! c'est pas la peine de hurler !

Rán hocha la tête, contente que l'adolescente ai cédé puis annonça en emmenant Lylas :

- On les arrêtera à leur sortie du Désert des Roches, vient avec moi, jeune fille, je t'emmène chez notre coiffeuse, puis elle se retourna en disant : trouve quelque chose à faire, Edwin.

Elles me laissèrent seul dans la pièce sans même que je sache où je me trouve étant donné que je m'étais évanoui.

- « Trouve quelque chose à faire, Edwin », les imitais-je avec une voix aigüe, elles sont gonflées !

J'allai dans la pièce où Sarah, l'infirmière, avait emmené Arthy et je découvris le petit tout seul, assis devant un sablier.

- Qu'est ce que tu fais tout seul ? l'interrogeais-je en regardant à mon tour le sablier.

- Sarah a été appelé pour aller travailler, elle m'a dit de rester là, expliqua Arthy puis il se retourna vers moi, tu sais que tu as de la paille dans les cheveux ?

- J'avais complètement oublié ! m'exclamais en enlevant le foin de mes cheveux, pourquoi tu regardes ce sablier ?

- Je l'ai trouvé dans un coin et je trouve ça beau, dit-il en retournant l'objet, faisant de nouveau couler le sable, comme en transe.

- Tu m'as l'air très mature pour ton âge, tu as... cinq ans ?

- Oui.

- Grimpe, dis-je en m'accroupissant pour qu'il puisse monter sur mes épaules, tu vas me faire visiter la ville puisque tu t'ennuis.

- D'accord.

Il grimpa sur mes épaules et poussa et un petit cri quand je me relevai et commençais à courir dans les couloirs. Il m'indiquait la direction à prendre et on sortit assez vite de la maison qu'Arthy m'avait décrite comme étant un hôpital.

Je courrais dans les rues saluant les passants pendant que le petit rigolait sur mon dos et me présentait les gens et leur fonction dans la société.

- Salut Gégé ! Lui, c'est Gémire, mais tout le monde l'appelle Gégé, il est boulanger. Bonjour ! Elle, c'est Maria, elle s'occupe du potager toute la journée.

Je passais devant les stands ouverts que personne ne surveillait, les gens prenaient ce qu'ils voulaient en échanger d'aider au village. Lorsqu'il y avait des trous de lumière, un potager était souvent assez proche pour profiter le plus du soleil.

Arthy m'emmena à une source où l'on prenait de l'eau, et pendant que je penchais pour vérifier qu'il ne restait vraiment plus de paille dans mes cheveux, il se pencha vers moi avec un sourire narquois et il balança son corps vers l'avant, m'entrainant dans sa chute dans l'eau et on se jeta dedans. Mais on se fit vite gronder par une femme qui passait par là, alertée par le bruit distinctif de deux corps tombant dans l'eau.

- Allez quoi, Ray ! On peut s'amuser un peu ! avait protester le petit blond.

- Si vous voulez vous amusez, allez au bassin, pas là où on puise l'eau.

- Mais il est tout petit le bassin, et plein de grenouilles !

- Je ne veux rien entendre, du balai !

J'avais couru et enlever les gouttes d'eau de nos vêtements sous les acclamations d'Arthy. J'avais ensuite demandé où se trouvait le salon de coiffure pour aller voir à quoi ressemblait Lylas, et je voulais d'ailleurs aussi me couper les cheveux qui m'arrivaient à la nuque, et me donnait un air assez mystérieux qui semblait, ajouté au peu d'expression que je laissais passer sur mon visage, effrayé les gens que je croisais et mettre à rude épreuve la confiance que certaines personnes m'accordaient.

Il remonta sur mon dos et on zigzagua à travers les rues, en s'arrêtant de temps en temps pour saluer des personnes et leur poser des questions sur leur travail. On arriva devant la devanture d'un magasin... Couvert de cheveux.

- Ne t'inquiète pas. Nora est assez... spéciale et déstabilisante mais ne laisse pas te faire s'asseoir sur un siège sans que tu ais formulé une demande précise pour tes cheveux, tu risquerais de devenir chauve, ou te retrouver avec une coupe afro, me prévint Arthy, Elle a une véritable passion pour les cheveux.

- D'accord...

J'entrai découvrant la pièce étrange. Des cheveux de toutes les couleurs étaient accrochés au plafond par de fines cordes aussi faite en cheveux et tout ce qui pouvait être décoré par des cheveux en était recouvert, même les sièges. Seul ce détail distinguait cette pièce des salons de coiffure normal, mais c'était carrément flippant.

- J'arrive ! nous cria une voix féminine du fond de la pièce, je finis la coupe de cette jeune fille et je suis à vous.

Lylas ! elle est toute seule avec cette folle !

Je fis un sprint pour arriver au coin d'où provenait la voix. Rán, appuyée contre un mur me rattrapa avant que je ne tombe, emporté par mon élan. Je tournai la tête pour voir Lylas qui me regardait avec un regard voulant clairement dire : Au secours ! devant elle se tenait une femme aux longs cheveux multicolores. Multicolores ! On aurait pu croire à un arc-en-ciel ambulant en la voyant, rien que pour cette offense aux couleurs sobres, elle aurait dû porter un panneau indiquant « Attention à vos yeux ! ».

Elle coupait doucement les cheveux de Lylas au niveau de ses omoplates avec des grands ciseaux en marmonnant :

- Quels beaux cheveux... je vais peut-être les mettre au-dessus de la porte...

- Quelqu'un m'explique ce qu'il se passe ? demandais-je, troublé.

- Edwin, dit Rán en prenant Arthy dans ses bras, je te présente Nora, notre coiffeuse, elle peut faire changer les cheveux de couleurs, tu as sûrement vu un paquet de gens avec des cheveux mauves, c'est la mode en ce moment mais à force de voir des cheveux... Elle a développé une obsession.

Nora avait fini la coupe, maintenant elle se concentrait sur les cheveux de Lylas pendant que la jeune fille la regardait avec un air anxieux. Ces cheveux châtains virèrent progressivement au bleu azur.

- Dit bonjour à Ari, Edwin, dit la femme serpent ironiquement.

La coiffeuse tourna le siège de Lylas pour qu'elle se tienne face à moi. J'étais éberlué. Devant se tenait la réplique parfaite de Ari, le jeune garçon de 8 ans mort dévoré par des serpents.

- Ah, fut la seule chose que j'eus à dire.

Le poing de Ari 2.0 m'arriva en pleine face et mon nez émit un craquement. Je suis tombé par terre en hurlant :

- Argh ! T'es malade !

- Non mais je crois que Rín a déteint sur moi, dit Lylas avec dépit.

- Pourquoi ?

- Parce que j'allais te dire que ma ressemblance avec Ari était frappante.

Malgré mon nez m'inondait de sang, je pouffais de rire en noyant mes poumons par mon sang nasal (oui, je sais ; quasiment suicidaire de rire), puis je dis, d'un ton que je voulais sérieux, mais qui ne l'étais sûrement pas :

- Il faut que tu fasses gaffe la prochaine fois qu'on la voit sinon on aura deux folles dingues dans le groupe !

- Oui, effectivement, affirma Rán en regardant mon nez avec inquiétude.

Elle me fit un bandage au nez en me demandant de respirer par la bouche le plus souvent possible puis je passais mon aussi sur le siège les yeux fermés en priant pour que je ne sois pas chauve quand je les rouvrirais.

- Et voilàààà ! s'écria Nora, quels cheveux sublimes tu as !

Je rouvris les yeux en hésitant puis je me découvris dans le miroir. Mes cheveux qui avaient été mi-longs ne faisaient maintenant qu'un peu plus de cinq centimètres chacun et elle m'avait coiffé les cheveux en pétard. Oui, elle m'avait passé la main dans les cheveux pour faire comme si je venais de me réveiller mais étonnamment ça m'allait bien. Une seule mèche entre mon oreille et ma joue gauche était restée intacte, comme une rescapée à la coupe qu'elle m'avait faite, elle était assez longue et mettait en valeur mon visage avec originalité.

- Wow, quel beau gosse, me compliment Rán.

- Maman, je pourrais avoir la même coiffure ? demanda Arthy.

- Mais oui, Arthy, il faut juste te laisser pousser les cheveux.

- Super-coiffure-Edwin ! dit Lylas le plus rapidement possible.

- Merci.

On sortit puis on mit directement notre plan à exécution. Après avoir fait nos adieux à Arthy, on remonta par une échelle de cordes dehors. « Ari » et Rán rentrèrent dans le palais, vêtus de leur cape noire, puis en ressortirent dans une charrette avec une trentaine de soldats. Mon rôle à moi, c'était de les suivre pendant quelques temps, jusqu'à ce que l'on soit assez loin pour qu'ils doivent m'emmener avec eux sans retourner au palais.

J'attendis seulement un jour, car ma course pour suivre la charrette se faisait de plus en plus difficile, en comptant en plus le fait que je devais utiliser mon Ombre pour parvenir à ne pas perdre de vue mes amis. D'un coup, je passais devant eux et fis semblant de me faire percuter par la charrette. Ils s'arrêtèrent et un soldat vint me voir, je parus paniqué et lui fit faire se dresser ses cheveux sur sa tête. Il m'assomma avec le manche de son épée en maintenant une expression d'horreur, et ce fut le noir total.

Quand je me réveillais, je me retrouvais ligoter dans la charrette, Lylas assise devant moi, toujours sa capuche sur la tête. Elle me fixait d'un air impassible. Au bout d'un moment, je demandai :

- Qu'est-ce que vous faites ?

- La femme-serpent m'a dit de ne pas te lâcher des yeux, dit-elle en imitant la voix d'Ari, je fais en sorte que ça ne puisse pas arriver.

- D'accord...

L'impassibilité de son regard me donnait presque envie de rire, elle jouait son rôle à merveille. Le reste de la journée et la nuit se passa dans le silence pendant que Lylas et moi, on s'échangeait des regards impassibles, comme pour se parler.

Au fond de ses yeux, je voyais la peur d'être découverte et d'avoir mal fait, j'essayais quelle voit au fond de miens de l'assurance pour la rassurer et elle semblait plus calme de minute en minute.

Le silence devenait parfois pesant quand un soldat lâchait un pet, et que toujours le même soldat, celui qui m'avait assommé avec assez de gentillesse en l'occurrence, se mettait à hurler avec une voie étonnamment aigüe :

- Alerte au gaz !

Et auquel tous, y compris moi, jetait des regards noirs et lourds de reproches à l'auteur de cet acte criminel de tentative d'asphyxie, qui nous rendait des regards gênés, ou chargés d'excuses.

A un moment, je me suis rendu compte que ce même soldat me regardait avec insistance, de la pitié dans le regard, qui enrichissait son visage aux traits fins, comme s'il cherchait à attirer mon attention.

Ce crétin veut m'aider à m'échapper !

Alors, aux moments ou personne à part « Ari », personne ne me regardait, je lui jetais de regards qui lui indiquaient clairement :

- Si tu veux m'aider, fais tout pour que ça se passe normalement !

Honteux, il détournait toujours les yeux, mais je pouvais souvent le surprendre à jeter des coups d'œil discrets à Ràn, Lylas et moi. Quand la pluie commença à tomber, il me posa des questions.

- Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ? dit-il en chuchotant assez bas pour que ses camarades ne puissent entendre dans le vacarme de la pluie.

- Tiens-toi tranquille, lui ais je répondu, toujours étonné de sa voix, en dernier recours, nous te donnerons des instructions que toi seul pourras comprendre. Mais au fait... Tu as mal à la gorge ?

- Oh... dit-il en plaquant une main sur sa bouche dans un geste tous sauf discret, puis il ajouta en chuchotant encore plus bas, d'habitude, j'évite de parler, mais c'est une longue histoire...

La pluie cessa d'un seul coup, comme pour m'empêcher de questionner mon allié sur ces mystérieuses paroles. Un détail m'interpela : la pluie avait eu beau faire rage, celui-ci avait enlevé toutes les pièces qui composait son « armure » (des genouillères et une cotte de maille qui ne couvrait que les jambes) mis à part son plastron, ce qui devait être assez gênant avec toute l'eau qui s'y coinçait.

Les soldats remettaient leurs armures, en chuchotant que le soldat était un adorateur du Pape, et qu'il voulait garder ses couleurs, gravées sur son plastron. Mouais... C'était à vérifier... Comme il avait tenté de m'aider à m'échapper, je soupçonnais le fais qu'il soit dans notre camp. Mais aussi, vu ses tentatives désespérées, il devait être dépourvu d'Ombre. Un humain tout ce qu'il y a de plus normal dans notre camp ? C'était nouveau ça.

Après plusieurs jours, on arriva enfin devant le volcan du Désert des Roches. La montagne grise semblait rougeoyer et crachait des panaches de fumée, ses pentes glissantes aux reflets rouges ressemblait à une pate à tarte qui, laissée sans avoir été cuite, s'était desséchée, laissant apparaître des formes étranges.

Deux personnes, un homme dans la trentaine et une fillette d'environ 9 ans passèrent devant nous en hurlant, les soldats ne les ont pas arrêtés puisqu'ils ne correspondaient pas au signalement d'Obi et Rín. Par contre, on voyait deux silhouette dévalés les pentes du volcan en hurlant. Quand elles se rapprochèrent, je distinguai deux jeunes adultes et leurs cris parvinrent à mes oreilles.

- Au secours ! Vite ! Arrêtez-nous !

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