{ Chapitre 3 } Ma première interro surprise
PDV Rìn :
Après avoir traversé plusieurs couloir et escaliers dont je ne gardais pas le moindre souvenir à cause de leur riche ornements, j'arrivais devant une porte bleu foncé d'environ deux fois ma taille, aux ornements de gravures argentées. Le garde qui m'accompagnait me fit entrer et resta devant la porte, pendant que je regardais les bibliothèques remplies qui recouvraient les murs, puis je dirigeai mon regard vers le bureau devant moi, où était installé un homme dans la vingtaine qui me regardais. Doucement, je rentrai dans la pièce, dont la porte se referma presque aussitôt hermétiquement. Je m'inclinai en regardant mes pieds et dit :
- Merci de nous avoir accueilli dans vos mur, Altesse.
J'hésitais, royale, pas royale ? Je fis un sourire en coin, mes préoccupations commençaient a changé...
- Arrêtons les formalités et passons directement à l'interrogatoire.
- A l'interrogatoire ?
- oui, ça te surprend ? Tu débarques avec un homme mourant dans tes bras et je ne connais même pas ton nom.
- maintenant que vous le dites, c'est assez évident, réalisais-je à voix haute.
- Quel est ton nom ? Commença-t-il.
- Rìn.
-Et ton nom de famille?
- Je n'en ai pas.
- Bien... Répondit-il après un moment d'hésitation, Et le nom de celui avec qui tu arrivée ?
- Il ne me l'a pas dit, mentis-je en craignant que le prince connaisse son nom puisqu'il était détenu dans une tour non loin de là.
- Tu ne le connais pas ? Tu avais pourtant l'air désespérée.
- Je suis pas le genre de personne à laisser les gens mourir, j'ai joué la comédie pour que ça aille plus vite, dis-je en haussant les épaules.
Aie, aie, aie ! Mon sourire s'effaça soudainement après cette phrase, mais réapparu juste après, j'aimais toujours autant jouer avec le feu.
- Tu joue très bien selon la tête des gardes qui sont venus le chercher... Il continua ensuite pour lui, des gens importants viennent régulièrement et nous avons notre propre groupe de théâtre. Tes yeux dépareillés et ton talent sont rares. Tu pourrais y paraître si tu n'as rien à faire : il nous manque l'actrice principale. C'est bien payé.
- J'accepte sans aucunes hésitations, dis-je, encouragée par sa dernière remarque.
- Tu peux partir mais avant je voudrais te poser une dernière question : d'où viens tu ?
- Honnêtement, Sir, j'ai tellement voyager que je ne m'en souvient plus, lui répondis-je avant de sortir par la porte qu'un garde me tenait ouverte.
À peine sorti du bureau, mon coeur explosa de joie devant des gardes ébahis.
J'ai trouvé un travail ! Et le rôle principal !!!!
Je lachais des petites éclamations étouffées, sans porter la moindre attention à qui pouvait bien m'entourée. Moi, Rin Quelquechose, avait trouver un TRAVAIL! Honnête qui plus est ! Je me dirigea en trottinant dans la direction indiquée par la main tremblante garde qui m'avait fermé la porte. En parlant de portes, je m'en pris beaucoup en plein visages, sans perdre mon enthousiasme... Quand soudain (à la quatorzième porte, si je ne m'abuse) une pensée vint me frapper et je m'arrêtai :
JE NE SAIS PAS LIRE !!!! QUELLE IDIOTE!!!
Mais je repris quand même ma marche vers le théâtre, qui était, heureusement, indiqué par plusiurs panneaux. Arrivée là-bas, je fus bouche bée par l'immensité de la salle.
Une gigantesque scène éclairée par plusieurs bougies était calée au fond de celle-ci, tandis qu'une multiude de sièges rouge vifs étaient disposés en demi-cercle, tournés vers la scène lumineuse.Il y avait une grande quantité de personne dans cette pièce qui se turent quand j'arrivai. Tout les yeux étaient rivés sur moi. Puis je vis un homme dans la quarantaine s'avancer et me demander:
- C'est pour le rôle principal que tu es venue?
- Euh... Oui... Ais-je répondu, hésitante.
La salle se remplie soudain de bavardages, interrompus par le même homme qui m'avait interrogé :
- Allez, au travail tout le monde ! Vous échangerez des ragots plus tard ! Puis il se tourna vers moi et me dit : Salut, je m'appelle Kleìn , je vais te donner le script.
À ces mots, mon estomacs fit soudain un double nœud.
- il y a un petit problème, monsieur..
Ais-je dis, hésitante.
- Ici, y'a pas de monsieur, y'a juste Kleìn, me stoppa-t-il, Quel est ton problème ?
- Je ne sais pas lire, avouais-je, un peu honteuse.
- Je ne dirais pas qu'il est "petit" ce problème, moi, dit il après un moment de silence, on va voir la directrice, elle trouvera une solution.
Nous avons zigzaguer entre les acteurs révisant leur texte et les scénaristes jusqu'à arriver sur la scène centrale où se trouvait une vieille femme qui corrigeait les paroles d'une jeune actrice.
- Madame la directrice ?
- Oui ? Répondit la jeune femme en se retournant.
Alors là, j'étais sciée : Cette actrice dans la vingtaine, c'est la directrice ? Elle dut percevoir mon étonnement car elle dit en riant :
- ça fait toujours le même effet aux gens, ils s'attendent à voir une femme sévère et âgée. Alors c'est toi la nouvelle actrice ? Ta peau et tes cheveux blancs illustreront parfaitement la Lune.
- Désolée, je ne sais pas lire ne peux pas apprendre avec le script... Le rôle principal est celui de la Lune ?
- Oh oui ! Et ne t'inquiète pas pour ce problème, on n'a qu'à trouver quelqu'un qui te fera la lecture, comme ça, il pourra te corriger quand tu récitera. Fais connaissance avec les gens du château et trouve toi une personne de confiance : tu dois savoir qu'un physique comme le tien est recherché et donc tu pourrais t'attirer facilement des ennuis.
- Je le sais mieux que personne.
Je passais donc la journée à rencontrer scénaristes, servantes, actrices et acteurs mais aucuns ne me paraissaient digne de confiance : j'avais appris à mes dépends que même les amis les plus proches peuvent être changés par l'appât du gain. Découragée, j'avais demandée à aller voir Obi et on m'avais accorder l'autorisation. Je rentrais dans l'infirmerie où aucuns pharmaciens ne m'accordais d'attention, je m'asseyais près d'Obi et chuchotais :
- Où est la petite ?
- elle est partie s'occuper des plantes dans les serres, me répondit il sans bouger les lèvres puis il changea de sujet: T'as pas quelque chose à manger ?
- T'inquiète ! Regarde, lui ais-je dis en lui montrant le pain que j'avais volé à la pause de mis, le problème c'est comment tu vas faire pour le manger...
- Je vais me "réveillé", ça fait assez longtemps que je " dors " et j'ai trop faim, ajouta-t-il comme pour se justifier avant de se redresser sur la table en gardant les yeux fermés.
Soudain, ce fut la panique à l'infirmerie : l'un couru aller avertir le prince, l'autre alla chercher à manger et les autres s'activèrent autour de la table.. Le prince arriva très vite car, apparemment, il se dirigeait déjà vers l'infirmerie à ce moment-là.
À son entrée, les pharmaciens et moi nous sommes écartés de la table. Le prince regarda tout d'abord les blessures d'Obi puis, remarquant qu'il avait les yeux fermés, il dit :
- Ainsi tu es aveugle...
- Non, Altesse... Dit le blessé après un moment de silence.
-Alors pourquoi gardes-tu les yeux fermés ?
À cette question, Obi frissonn imperceptiblement et se tut.
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Salut tout le monde !
Aujourd'hui j'ai rassemblé deux chapitres en un pour aller plus vite.
N'hésitez pas à me faire des réflexions si vous en avez.
( je suis trop contente : plus de 1200 mots en une publication, #5 lost et #4 powers !)
Bonne lecture à vous !
💙💙💙
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