{Chapitre 29} Arthy est tellement mignon ! Les explications de Ràn
PDV Lylas
Edwin s'était effondré, sûrement à cause du manque de sommeil et de nourriture.
Le problème c'est qu'il m'a laissé toute seule, devant un tas de gens que je ne connaissais pas sans me dire pourquoi il leur faisait confiance. Je ne savais pas si je devais me mettre à courir, rester avec eux, inventer une histoire crédible qui justifierait notre présence ou bien créer une diversion qui pourrait détourner leur attention de moi, je me sentais mal à l'aise.
Je décidais de rester pour ne pas qu'Edwin se retrouve tout seul à son réveil, mais j'étais tout de même très méfiante.
Rán m'avait expliqué qu'elle préférait attendre qu'Edwin soit réveillé pour nous dire ce qu'elle savait parce que c'était assez long et qu'il se vexerait si elle m'expliquait tout avant lui. Elle emmena Edwin à « l'infirmerie » de la ville. C'était une pièce située dans la plus grande maison du village, qui semblait aussi faire guise d'église, car elle était surmontée d'un petit cloché.
Donc, tout ce que je faisais c'était attendre, assise au pied du lit d'Edwin en attendant qu'il se réveille.
1 heure passa, puis 2 puis 3. Je commençais vraiment à piqué du nez.
- Ne-pas-dormir-ne-pas-dormir-ne-pas-dorm... me répétais-je pour « ne pas dormir ».
Mais finalement, je m'endormi car, moi aussi, je manquais cruellement de sommeil. Pendant que je tombais sur le sol, je me disais :
Je suis sûre que c'est lui qui va me réveiller...
Après plusieurs heures, qui passèrent en un clin d'œil dans mon sommeil, on me secoua l'épaule. J'ouvris les yeux et découvris Edwin, penché sur moi. Ma première pensée à été :
AH AH ! Je le savais !
Puis :
Je suis là pour quoi, déjà ?... AH OUI !
Je me redressai d'un coup, envoyant un coup de tête au garçon qui tomba sur le côté en grommelant des paroles inaudibles dont je ne perçu que :
- Idiote... tête dure... aïe... mal...
- Viens, ça fait des heures que je t'attends pour les explications !
- T'excuse pas surtout...
Je l'ignorai et demandai à l'infirmière, présente dans la pièce, où était Rán. Elle me montra une chaise, derrière une cloison, où était assis la femme, endormie, avec son fils endormi lui aussi sur les genoux.
- Trop mignon ! soufflais-je en regardant le petit garçon qui bavait.
- Madame ? l'appela Edwin en lui tapotant l'épaule de loin, comme s'il pensait qu'elle allait se réveiller en criant : « A l'attaque ! ».
- J'ai dit : pas de frites, Arthy, grogna-t-elle avant de se réveiller complètement, oh, tu es ENFIN réveillé !
- Chut ! nous chuchotâmes Edwin et moi en pointant le petit qui dormait.
Elle se leva et déposa son fils dans un lit inoccupé avant de nous emmener dans une sorte de petite salle à manger, sur la pointe des pieds. On s'assit en face d'elle, attendant les explications.
- Bienvenue au QG des Ombres Perdues ! nous souhaita-t-elle de la même façon que le roux que nous avions vu à notre arrivée. Cet endroit est là où se retrouve toutes les Ombres condamnées.
- Tu peux développer ? demandais-je.
- Quand j'étais plus jeune, vous savez... Mais si ! Quand on sortait dehors pour chasser le grizzly avec un gourdin et qu'on dormait dans des grottes ! Dit-elle avec humour, Bref, je voyageais avec une autre Ombre, Mar...
- Quel est le rapport ? l'interrogeais-je en la coupant une deuxième fois.
- Laisse-moi parler, bon sang ! Mar a une Ombre assez spéciale : il peut créer des illusions, en faisant monter le degré d'humidité dans l'air pour en quelque sorte projeter des « images » sur l'air. Avec nos pouvoirs assez hors du commun, lui et moi on se cachait mais, vous le devinez certainement, un jour, on s'est fait attraper. J'ai voulu utiliser mon Ombre mais Mar m'a dit que ce n'était pas la peine. Nous avons eu une proposition du Pape, la aussi, j'ai voulu refuser mais Mar m'en à empêcher. Nous sommes donc entrés dans les Ombres Assassines, plus communément appelées O.A. je ne comprenais toujours pas le choix de Mar, jusqu'à la première mise à mort, Mar a emmené les prisonniers destinés à mourir et les a remplacés par une illusion.
- Et les a emmenés ici, compléta Edwin.
- Oui, acquiesça Rán, avant ce n'était que des galeries de lapins mais il y en avait tellement qu'en creusant entre les galeries on a découvert un espace si grand que l'on pourrait y mettre un village. Avec tout l'argent que l'on gagnait pour leur « mort » on a eu très vite assez pour construire des maisons.
- Pourquoi avoir jouer jusqu'au dernier moment ? demanda le garçon, Je veux dire : quand Ari nous a libéré, pourquoi l'avoir traité de traitre et s'être jeté sur nous ? et aussi, Ari vous avez bien amocher, vous n'avez plus rien ?
- Vous me voyez dire devant tout un tas de prisonnier : « Bonjour ! Je suis votre sauveuse ! », ils auraient hurlé que je les libère, ce qui aurait alerté les gardes et griller ma couverture. Et, nous avons sûrement quelqu'un qui peut me guérir, dit-elle en me montrant son ventre couvert de bandage, mais je voudrais garder ses cicatrices, elle me rappelle mes erreurs.
- Mais pourquoi l'avoir tué, alors ? demandais-je, confuse.
- Ce n'est pas moi qui l'ai tué, ce sont les serpents.
- Ça revient au même non ?
- Non, justement, ils ont fait ça pour me protéger et ils assument leur acte.
Comme pour le prouver des serpents affluèrent des trous dans les murs pour venir se positionner devant nous et hocher la tête, comme pour nous défier de tuer leur protégée.
- Pourquoi avoir tuer nos familles ? interrogea à son tour Edwin en montant dans les aigües, indiquant clairement sa colère.
- J'avais besoin de faire mes preuves pouvoir sauver des Ombres, expliqua la femme, et vos familles prenaient des vies sur leur passage, elle se tourna vers moi en disant : je suis désolé pour ton frère, c'était un accident.
- Tu nous a poursuivis ! insista le garçon pendant que les serpents tentaient de former un véritable mur devant Rán, Tu as tué Maman !
- Elle continuait à tuer sur son passage, je l'avais épargné parce qu'elle portait Artémis, ta petite sœur. J'ai nommé mon fils Arthy, grâce au surnom que tu lui avais donné, j'ai été très triste quand j'ai vu qu'elle était mourante. Je l'ai poursuivie pour ne pas attirer les soupçons sur moi et tu remarqueras que je vous ai laisser filer plusieurs fois.
- Je peux vous poser une question assez bizarre ? dis-je tout en réfléchissant.
- Tu viens de le faire mais tu peux en poser une autre, gloussa-t-elle.
- Est-ce que le Pape est vraiment au courant de tout ça ? C'est censé être une personne sainte qui sème le bonheur sur son passage, pourquoi aurait-il décidé de condamner à mort des personnes exceptionnelles que l'on aurait pu comparer à des anges ?
- Tu es une petite futée, remarqua-t-elle, en fait moi-même je ne sais pas, je ne crois pas que les ordres viennent de lui, je ne pense pas qu'il soit au courant de notre existence.
Il eut un gros blanc, je digérais chaque information. Plusieurs minutes passèrent et, quand je voulus poser une question, Arthy se redressa en criant :
- Papa ! Maman !
- Qu'y a-t-il, Arthy ? demanda sa mère en se précipitant vers lui.
- J'ai rêvé que papa arrivait avec les O.A, pleura l'enfant, et qu'il te tuait.
- Ne t'inquiète pas, je suis sûre que papa reviendra un jour, tout seul, pour nous revoir, la rassura Rán puis elle pointa une infirmière, va jouer avec Serra, moi et les enfants, on doit parler de choses très importantes. Je te promets de venir de voir après.
- Promis ? interrogea Arthy, inquiet.
- Juré, assura la femme en frottant sa joue contre celle de son fils, provoquant un petit raclement.
Moi et Edwin, on regardait Rán en quête d'explications pendant que l'infirmière appelait le petit garçon et l'emmenait dans une autre pièce, devant notre regard, elle soupira et nous dit :
- Mar n'est pas revenu ici depuis des années entières, même moi, qui fait partie des O.A., je ne l'ai pas vu depuis au moins un an. Je suis sûre qu'il ne vient pas pour nous protéger mais... des gens s'imaginent qu'il est passé de l'autre côté et qu'il attend juste le bon moment pour nous attaquer. C'est faux ! évidement...
- Vous voulez dire que le père d'Arthy, c'est Mar ? percutais-je.
- Est-ce que ça a vraiment autant d'importance ? demanda Rán, visiblement lassée que les gens lui posent cette question.
- Bien sûr ! s'exclama Edwin, ce garçon a sûrement une Ombre surpuissante !
- Oui, acquiesça la femme dont le visage était maintenant décomposé, mais elle ne s'est pas encore manifestée, il n'a que cinq ans. J'ai très peur pour lui, plus les Ombres sont puissantes, plus l'armée s'acharne à les faire rentrer dans leurs rangs : je préférerais que mon fils meure sans douleur s'il devait mourir bientôt.
Il eut encore un gros blanc, un silence à la fois choqué et gêné, je décidai de le briser en changeant de sujet :
- Vous voulez faire votre vie ici ?
- Bien sûr que non ! dit Rán en riant, qui rêverait de vivre toute sa vie sous terre ?
- Mais alors, que cherchez-vous ? demanda Edwin, soudainement intéressé.
- C'est évident, non ? La Terre Perdue.
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Salut les Ombres !
Je m'excuse pour mon petit (OK.... Peu être un peu grand... ) retard. Je n'avais vraiment pas le temps ces derniers jours et les quelques tentatives d'écriture que j'avais faites étaient piètres. Alors j'ai préféré attendre que mon emploi du temps se vide pour pouvoir vous donner un rendu de meilleur qualité.
J'espère que ce chapitre vous aura plu et que vous serez indulgents envers moi pour ce retard !
Je sais je peux faire mes prières... Noonnn ! Je suis athée !
Euh Odin ? Allah ? Zeus ? Osiris ? Dieu ? Bouddha ?
Est-ce que l'un d'entre vous accepte les prières des athés ?
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