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{Chapitre 28} Un médecin redevable

PDV Obi

Marcher.

C'était la seule chose qu'ont faisait de la journée à part manger, boire et dormir. La marche semblait interminable, elle était plongée dans u silence que seuls les bruits de la forêt rompaient.

Rín et moi, on s'était déjà raconter toutes les anecdotes qu'on connaissait et maintenant, je trouvais que même le sommeil était plus agité que cette marche. De temps en temps on se plaignait mais c'était toujours la même chose :

- Je m'ennuie !

- Moi aussi !

- ... (silence gênant)

- ... Bon beh... (silence encore plus gênant)

Et après on s'ennuyait encore plus. Je vis une église au loin et ma première pensée a été :

Cela va nous suivre partout ?

Puis j'en ai eu une deuxième, beaucoup plus positive :

Attend... qui dit église dit aussi village !

Je m'écriai en pointant l'église :

- Rín, regarde !

Elle eut d'abord une expression dégoutée puis un sourire joyeux se peint sur son visage. Elle partit en courant vers le village sans rien dire.

- Attends-moi ! criais-je avant de courir pour la rattraper.

- Tu te souviens de quel jour on est ?! me demanda-t-elle en hurlant.

- Non !

- On est jeudi !

- Et ?

- Il y a le marché !

Alors à ma tour je tapai un sprint pour rejoindre le village. Je ne mangeai pratiquement que du poisson, et les petites choses que l'ont avait garder dans nos sacs, c'était Rín qui les mangeait. J'en n'avais marre, je voulais au moins manger une part de tarte !

On arrivait enfin à la Grand' Place, les marchands vendaient les mérites de leurs produits à grands cris et une merveilleuse odeur de nourriture y flottait. Rín s'était déjà jetée sur le stand vendant des tomates mais son visage se décomposa quand elle demanda le prix. Elle me rejoint et me dit tristement :

- C'est 40 Sahi le kilo...

- Ce n'est pas grave, tu peux attendre qu'on retrouve Lylas pour en manger.

- Je ne sais pas...

Mon attention fut attirée par de grands gestes que faisaient un homme devant un vendeur, je m'approchai et tendait l'oreille :

- 2 Sahi, suppliait l'homme.

- 5 Sahi, protestait le vendeur.

- 5 Sahi c'est beaucoup trop cher pour un kilo de pommes !

- J'ai eu une mauvaise récolte cette année, je vous le fais 4 Sahi, c'est mon dernier mot

- 3 Sahi ?

- 4.

- Qu'est ce qui se passe ? leur demandais-je comme si je n'avais rien entendu, parce que « c'est mal d'écouter les conversations qui ne nous regarde pas ».

- Cet homme ne veut pas me payer ! s'indigna le vendeur.

- Je n'ai pas assez d'argent ! se plaignit l'homme.

- Moi, j'en ai, ne vous inquiétez pas ! dis-je pour calmer l'atmosphère, Tenez, continuais-je en tendant 6 Sahi au pommier.

(NDA : je crois que je n'ai jamais fait de jeu de mots aussi nul que celui-là...)

Le vendeur eu l'air assez sidéré mais me donna tout de même un kilo de pommes : quand on a eu une mauvaise récolte, il vaut mieux prendre l'argent qu'on te tend même si ça revient arnaquer. Je tendis les pommes à l'homme les regarda d'un air étonné.

- Je-merci... bredouilla-t-il.

- C'est rien, dis-je en lui mettant les pommes dans les bras.

- Quand même... objecta l'homme puis il regarda mes mains recouvertes de pansements tachés de sang, dis-moi, tu t'es fait quelque chose aux mains ?

- Je suis juste tombé... prétextais-je.

- Il faudrait regarder ça, marmonna-t-il avant de m'entrainer à travers la foule.

Je fis signe à Rín, qui regardait la scène de loin, de nous suivre. On sortit du village et s'arrêtait devant un arbre dans lequel était perchée une petite fille blonde qui jouait à tout et à rien. A côté d'elle était posée une sacoche que l'homme prit avant d'enlever des bandages.

- Tu fais quoi, Papa ? demanda la petite.

- Je m'occupe de ce jeune homme qui a bien voulu nous payer à manger.

- Tu ne pouvais pas juste le remercier ?

- Il est mal en point et je suis médecin, chérie, j'ai fait serment d'aider les gens.

La fille soupira avant de sauter de l'arbre devant moi pour regarder à son tour mes mains. Rín regardait sans un mot, elle aussi. L'homme finit d'enlever les bandages et observa les plaies encore légèrement ouvertes qui avaient pris une teinte violette. Le médecin me fit des points de sutures et me remis des pansements propres.

- Wow, merci, le remerciais-je.

- C'est tout naturel.

- Qu'est-ce que vous venez faire ici, vous ? demanda Rín, faisait sursauter les deux personnes.

- Vous êtes qui au juste ? demanda la petite en nous regardant d'un air méfiant.

- Moi, c'est Rín et lui c'est Obi, nous présenta Rín, on voyage en suivant la frontière du territoire du Vi... du Pape ! se rattrapa-t-elle de justesse.

- Moi je m'appelle Roka, se présenta le médecin, elle, c'est ma fille : Mirsa, nous voyageons pour aller voir la mer, on ne l'a jamais vu.

- On peut faire le chemin ensemble ? nous demandâmes en même temps, Rín et moi.

- C'est que le chemin est long et que les heures passent avec une lenteur effrayante, expliquais-je.

- Nous avons le même problème, acquiesça l'homme puis il tourna le regard vers sa fille, lui demandant son accord.

- Si vous voulez... accorda Mirsa dans un souffle.

On se remit en marche et commençait à parler, les premières heures furent un peu silencieuses mais les autres furent remplies de bavardages. Mirsa nous vanta les mérites des pâtisseries de la région où nous nous trouvions, Kyra, Roka nous raconta comment les médecins faisaient pour survivre dans cet âge de pénurie de médecins, parce que les études coûtaient trop chers, l'apprentissage trop long, et j'en passe. La nuit, nous montrions à la petite famille comment pêcher, faire du feu et distinguer un endroit à l'abris des bêtes pour garder les réserves de nourritures. On se coucha le sourire aux lèvres.

Le lendemain, on se réveillait les cheveux en pétards, comme d'habitude, ce qui ne manqua pas de faire rire les deux compagnons de voyage, qui n'étaient pas très bien placés pour ça. On était le 30 avril, donc, on n'avait pas besoin de se presser, on marchait tranquillement en parlant avec le médecin et sa fille.

On marchait sur le sentier car on n'avait pas trouvé de prétexte pour continuer dans le maquis et soudain, ce qui devait arrivé arriva : quatre soldats chargés d surveiller la frontière nous repérèrent.

- Hey ! c'est vous les deux fugitifs ? demanda l'un, qui avait visiblement bu un verre de trop.

- OBI ! cria Rín, utilise ton Ombre !

- OK... cédais-je devant le regard apeuré de Mirsa et Roka.

Je fermai les yeux et quand je les rouvris, je me retrouvai encore une fois dans le flux noir et je me dépêchai d'attraper l'image d'avant notre arrivée. Je sortais vite de ce rêve et revint à la réalité. J'étais allongé plusieurs centaines de mètres après l'endroit où je m'étais effondré après avoir utilisé mon Ombre. J'étais fatigué mais j'avais fait des progrès, je ne m'étais même pas endormi très longtemps. Seulement, personne n'était avec moi.

- Rín ? appelait à demi-endormi.

- Obi... M'appela une voix derrière moi.

C'était la voix de Rín. Je me retournai, m'attendant à la voir me féliciter devant le regard ahuris des deux autres qui ne comprenaient sûrement pas comment ils avaient changé de décor d'un coup, puisque je leur avais effacer la mémoire. Mais quand je vis ce qu'il y avait derrière moi, je me demandais, paniqué :

Comment on a pu en arriver là ?!

Roka se tenait derrière Rín, la menaçant avec un scalpel sous la gorge, Mirsa les regardait, apeurée, elle était tombée par terre. La cause de cette situation dangereuse m'avait sauté aux yeux :

Je ne lui ai pas effacé la Mémoire...

- Tu vas m'expliquer ce qui s'est passé, Obi, demanda le médecin en prononçant mon nom avec dégout, où alors, je trancherais la trachée de cette jeune demoiselle.

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