NDA : Aujourd'hui je vais faire un chapitre extrêmement court parce que je m'emmêlai les pinceaux sinon 
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* Les portes s'ouvrirent pendant que Rìn me lançait un clin d'œil discret *

PDV Obi :

Elle continua à me porter pendant qu'un garde lui montrait la direction à suivre.  Je ne sentais rien, mais je pouvais comprendre grace à la résonnance de ses pas préssés que les pièces que nous traversions étaient de grande taille. On arriva finalement à l'infirmerie, où se trouvait une dizaine de personnes d'après les exclamations que j'entendis. On me posa sur une table (ne faites pas ça chez vous, les omoplates n'apprécient pas, signé: mes omoplates)et un médecin prépara ses instruments dans des cliquetis rapides.

Rìn ne dit rien, les médecins crurent que j'étais inconscient. Tant pis, je ne voyais pas ce que cela changeaitde toute manière. J'avais vu pire, pire que ça. Et puis, de toute façon, si je me réveillait maintenant certaines personnes auraient de soupçons, une persone n'aurait normalement pas pu faire ce genre de choses. Les médecins recousaient et désinfectaient les plaies et les pansait. Je restai aussi allongé après, choix judicieux étant donner la situation.

Plus tard une fille vint soigner Rìn. De quoi ? Ben, elle s'était fait d'énormes bleus en se jetant sur la grille, ça m'a touché. La fille devait avoir dans les 14 ans d'après sa voix et Rìn se décida à entamer la conversation, après un silence gênant assez long de mon point de vue :

- Dis-moi, tu es assez jeune pour être pharmacienne, que fais tu ici?

- Je ne suis pas pharmacienne, non, commence-t-elle avec une légère exaspération dans la voix comme si on lui posait souvent la question,  je suis apothicaire de la cour; je soigne les gens à l'aide des plantes qui poussent dans les serres. Ce domaine est connu pour cela et les serres...

- Wow, tu as l'air d'en savoir beaucoup sur les plantes pour une fille de ton âge !
Remarqua Rìn, je veux dire : être apothicaire, ça ne s'apprend pas en lisant trois livres ! Les plantes ne doivent avoir aucun secrets à ton égar ! Ca doit être classe !

- Oui, dit-elle avec joie, elles me racontent les histoires dont le Temps a effacé les mots.

Hein?

- Et toi qu'est ce que tu vas faire ici? Demanda-t-elle. Je veux dire : ton ami simule son évanouissement mais tu vas te sentir inutile ici et il ne devrait se réveiller aujourd'hui s'il ne veut pas s'attirer des ennuis.

Un frisson remonta le long de mon dos pendant que je m'éfforçais de ne pas bouger.

Comment elle sait tout ça ?

- Le second prince va sûrement demander à te parler après son entraînement, continua-t-elle, il faut que tu réfléchisse à ce que tu vas lui dire.

- Comment tu sais qu'il est réveillé ? chuchota mon amie.

- s'il était endormi, il respirerait beaucoup moins vite et, *elle se retourna vers moi en mettant ses cheveux dans la figure au passage*, un pharmacien viendra de temps en temps soulever ta main droite au-dessus de ton visage, il la lâchera ensuite pour vérifier ton évanouissement. Si tu étais évanoui ta main t'atterrirait en plein visage mais la main de ceux qui simulent atterri doucement sur le côté. Fais la première option et tu ne seras pas démasqué.

- Pourquoi tu nous aides ? chuchotais je sans bouger les lèvres et sans ouvrir les yeux.

- parce qu'elles m'ont dit que vous étiez comme moi, affirma-t-elle comme si c'était une évidence.

Puis un garde entra, se mit au garde-à-vous dans une bruit de bottes claquant sur le sol, et dit :

- Le prince demande à parler à la jeune fille aux cheveux blancs dans son bureau.

Rìn sorti de la pièce en me laissant seul, seul avec une petite fille qui ne semblai mérité aucune confiance.

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 Je maméliore !
N'hésitez pas à m'envoyer des réflexions sur mon texte s'il vous n'êtes pas d'accord avec quelque chose. Merci encore !