Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

{Chapitre 18} : On fuis

PDV Lylas

On était allé voir la pièce de théâtre et TOUS les dirigeants étaient là, ça voulait aussi dire Le Pape.

Comment on a pu laisser passer ça !

Rín n'avait pas cillé, elle avait commencé la pièce comme pendant les répétitions.

- On va devoir partir, annonça Obi.

- Pourquoi ? demandais-je.

- C'est inévitable, expliqua Edwin, nous sommes tous recherché sauf toi, ils découvriront vite que tu as une Ombre. Rín n'a pas arrêté de me dire qu'elle aurait sa prime juste après qu'elle ait fini, dès qu'elle l'a, on s'en va.

- Mais je ne veux pas partir, protestai-je, ici c'est ma maison. Si le Pape avait reconnu Rín, il aurait envoyé ses gardes l'attraper de suite, non ?

- Il ne peut pas attaquer ouvertement un employé aussi important du château, cela reviendrait à une déclaration de guerre, en plus, s'il l'avait attrapé directement, il aurait dû expliquer sa raison à tous les dirigeants, ça lui aurait fait perdre beaucoup de temps et Rín aurait eu le temps de s'échapper. Le Pape préfère faire ça en toute discrétion, en faisant croire à une disparition.

J'étais brisée, j'allais devoir quitter ceux qui avaient été si gentils avec moi et surtout celle qui m'avait aimée comme une mère aime sa fille. J'ai interrogé Edwin :

- On va devoir fuir ?

- C'est pour ça que l'on nous appelle aussi les Ombres, notre vie n'est qu'une perpétuelle fuite. Mais il y a un endroit dont parle toutes les légendes, où nous pourrions nous poser. Pour l'instant, profite de la pièce pour aller faire tes adieux.

- Je ne les reverrais plus ?

- Non, il vaut mieux, ne leur dit pas pourquoi tu pars, moins ils en savent moins ils ont de chances de souffrir...

Sur ces paroles, j'étais partie en courant, en pleurant.

14 ans c'est trop jeune pour abandonner sa famille...

Pendant que je courrais, je pensais à Edwin, il avait littéralement vu sa sœur mourir et sa mère se liquéfier, j'ai ressenti de la pitié. Il avait été préparé à ça mais pas moi.

Je devais abandonner les miens.

J'arrivai enfin devant la porte de l'infirmerie, j'ai respiré un grand coup et suis entrée.

Quand Pta vis mes yeux rougis, elle me fit un câlin et me demanda ce qui n'allais pas, je lui répondit :

- Je pars.

- Pourquoi ?

- ...

Je ne lui répondis pas, comme me l'avait conseillé mon ami. Elle me sourit et me salua :

- Adieu, Lylas, je ne t'en veux pas si tu pars je sais que c'est parce que tu n'as pas le choix.

- Je peux dire au revoir aux autres ?

- Je leur dirais moi-même de ta part, tu n'as pas de temps à perdre.

- Au revoir, Maman.

J'avais dit ça en me détachant de son étreinte et en repartant vers le théâtre en courant. Ma mère adoptive m'avait sourie mais je savais qu'au moment même où j'avais fermé la porte, elle avait commencé à pleurer.

Je lui faisais de la peine pour la première et sûrement la dernière fois mais elle ne voulait pas rajouter ses pleurs au miens.

Il faut que je sois forte.

J'arrivai à la grande salle de théâtre.

- Ça va ? me demandèrent Obi et Edwin à l'unisson.

- Non, mais je viens avec vous quand même.

- Rín ne va pas jouer pendant toute cette scène, m'informa Edwin qui préféra changer de sujet, on va en profiter pour aller la voir en coulisses.

- OK.

On entra dans les coulisses par une entrée cachée dans le couloir des loges (parce que lorsque c'était le public était composé de gens normaux, la salle était tellement bondée qu'on ne pouvait plus y accéder par le devant de la scène). Rín nous attendait devant l'entrée, elle s'est exclamée :

- J'ai eu tellement peur ! J'ai cru que vous ne viendriez jamais !

- CHUT ! la réprimandais-je.

- Pardon...

- On y va juste après que tu es reçu ta prime.

- Par où ? demanda la métamorphe.

- La fenêtre de notre loge, l'informa Edwin, on va avoir besoin de toi, il faut que tu te transforme en quelque chose de très gros pour nous porter tout le trois une fois dehors, on ira plus vite.

- Pourquoi tu ne nous transporte pas par télékinésie, l'interrogea Obi.

- Je peux pas faire ça sur quatre humains en même temps, ça me demande trop d'énergie.

Une petite cloche annonça la fin de la scène et Rín nous laissa devant la porte, je suis allée voler de la nourriture aux cuisines (comme je le faisais souvent par gourmandise), Edwin est allé chercher des cartes à la bibliothèque et son salaire de dicteur. Obi, des sacs et des plantes médicinales à l'infirmerie sans dire à Pta pourquoi mais en payant avec une partie de son salaire et du mien qu'il était allé chercher avec un mot de ma part et ma signature (parce que c'est pas parce qu'on est pas avancer en technologie qu'on va donner le salaire de quelqu'un à n'importe qui).

Quand on s'est retrouvé devant la porte quand la pièce était presque finie, on a évalué nos ressources :

· De quoi manger pendant deux ou trois jours si on mangeait normalement et cinq si on se privait un peu

· 800 Sahi en regroupant nos trois salaires

· Des cartes des 12 continents

· Des médicaments et des pansements

· Quatre sacs

· Quatre gourdes

· Un pyjama et une tenue de rechange pour chacun (que j'étais aller chercher à la dernière minute en me rendant compte que c'était la chose la plus importante à trouver).

On a attendu pendant un quart d'heure, tendus comme des coureurs sur le départ.

La cloche annonça la fin du théâtre nous fis sursauter, il ne nous restait plus qu'une minute : le temps que les artistes saluent le public et que Rín récupère sa prime.

Rín ouvrit la porte si qu'Obi se la prit en plein dans le nez :

- T'aurais pu faire attention, protesta le brun qui saignait du nez.

- Désolé ! s'excusa l'albinos avant de courir vers la loge.

Edwin ouvrit la porte et on se jeta par la fenêtre fermée qui se brisa bruyamment (donc on pouvait dire au revoir à la discrétion).

Un garde nous interpella mais on s'enfonçait déjà dans les jardins. J'utilisai mon Ombre pour que les plantes nous projettent par-dessus les jardins et qu'une immense fleur de coton nous réceptionne. A ma grande surprise, je n'ai pas recraché mon déjeuner, c'est sûrement à cause de l'adrénaline.

Une vingtaine de gardes surgirent, nous encerclant de tous les côtés.

Cette fois, c'est Obi qui a réagi, ses yeux scintillèrent, ils étaient dorés, il tendit la main comme s'il voulait attraper quelque chose et les soldats s'immobilisèrent.

Rín en profita pour se transformer en louve géante de trois mètres de haut et s'allongea pour qu'on puisse monter (c'est quoi son délire avec les louves ?). On grimpa sur elle pendant qu'Obi avait toujours les yeux dorés.

Ses yeux redevinrent normaux après notre départ et il s'effondra. Edwin et moi on l'empêcha de tomber pour l'allonger à plat ventre sur le dos touffu de la louve.

- Qu'est ce qui s'est passé ? demandais en criant au garçon aux cheveux noirs.

- J'y réfléchi !

- Il a utilisé son Ombre !

- Ce n'est pas ça qui m'inquiète le plus...

- Qu'est ce qui t'inquiète ? on s'en est sorti, ça y est tu peux souffler.

- Tu te souviens qu'Obi a dormi trois heures après avoir utilisé son Ombre sur nous, il ne savait pas comment il avait fait et c'était la première fois qu'il l'utilisait. Imagine la répercussion maintenant, il ne l'a pas fait consciemment mais il n'a pas assez pratiqué pour pouvoir gérer la fatigue. Si on calcule, cela fait plus de 20 heures de sommeil pour récupérer ça. Mais une telle dose de fatigue d'un coup...

Je me retournai vers le brun.

Dis-moi que tu es vivant, s'il te plait...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro