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{Chapitre 15} Répétition intensive

PDV Rín

On avait d'abord été cherché Lylas mais on l'avait vue qui dormait, la porte de sa serre fermée.

Je m'étais ensuite transformée pour retrouver sa trace mais il/elle avait sauté dans la fontaine et seules quelques traces d'eau attestaient de sa présence.

Obi et moi, on était donc rentrés bredouilles, la tête remplie d'inquiétudes.

Ce soir-là, je ne dormis pas beaucoup, je réfléchissais trop à ce que j'aurais dut faire, à l'identité de l'espion et à ses possibilités de fuites.

A chaque fois que je réussissais à m'endormir, mes rêves se passaient dans une pièce fermée et d'un coup, je me n'arrivais plus à respirer et du liquide entrait dans mes poumons : je me noyais dans le sang. Devant moi, je ne voyais que du rouge écarlate et le rêve se terminait toujours au moment où un œil jaune à pupille de chat passait devant moi. L'œil d'Obi.

Je me réveillais en hurlant puis une discussion entre ma partie optimiste et ma partie négative s'enclenchait :

- C'est normal : tu as peur que tes amis meurent parce-que tu as mal fait quelque chose mais tu as tout réussi et il n'y a aucune raison pour qu'ils meurent, disait mon optimisme.

- Aucunes raisons ?! objectait mon côté peureux, tu as tout foiré et ça va être un carnage si vous ne vous cassez pas MAINTENANT !

- Pour l'instant, les arrêta ma fatigue en baillant, on doit DORMIR, on décidera demain...

C'est ce que je fis, pour être harcelée toute la nuit par le même cauchemar.

Je me fis réveiller en même temps qu'Edwin par un son fort et grave : La Cloche Des Travailleurs.

ON EST EN RETARD !!!!

On s'habilla en hâte pour tomber directement sur Vivi en sortant de la loge, elle nous dit joyeusement :

- Quelle belle journée ! Je sens qu'on va s'amuser ! Alors, bien dormi ?

- Est-ce que c'est nécessaire qu'on te le dise ou tu le sais déjà ? demandais-je en baillant.

La directrice sembla enfin voir les énormes cernes sous nos yeux et fit un petit :

- Oh...

- Tu l'as dit, soupira Edwin.

On prit notre petit déjeuner fait uniquement de poires, youpi...

La matinée qui suivie fut remplie de bâillements et de sommeil dans des endroits TRES bizarre (comme la penderie ou l'arbre en carton du décor). Une seule annonce, UNE SEULE, suffit pour me réveiller et m'angoisser à un point que je n'aurai jamais imaginé.

Elle arriva avec Alexandra (ou Brigitte, ou Laurence, ou Michael...), c'est-à-dire en déboulant sur scène et en criant dans toute la salle :

- LEPRINCEADIQUELESDIRIGEANTSDESAUTRESPAYSALLAIENTSEREUNIRICIDANSDEUXSEMAINESETDEMIETQU'ONDEVRAJOUERLAPIECEACEMOMENTLA !!!

- Calme-toi, Brigitte, la rassura Viviane, je suis sûre que ce n'est pas si grave...

- ON VA DEVOIR JOUER LA PIECE DANS DEUX SEMAINES ET DEMI SEULEMENT QUAND TOUT LES DIRIGEANTS SERONT LA ! hurlant Alexandra avant de s'écrouler.

Tout le monde se tut pendant quelques secondes puis plusieurs artistes s'écroulèrent et tous les autres firent de même. Il ne restait plus que moi, Edwin et Kleín debout dans la pièce, tous les autres étaient évanouis.

- C'est si grave que ça ? demandais en tremblant à l'homme qui lui était pâle comme la mort.

- C'est la pire chose qu'un acteur ai entendu dans sa vie, ça se classe juste après la demande de divorce, murmura Kleín dans un souffle avant d'avoir la même réaction que les autres.

On a enjambé les corps inanimés pour courir à l'infirmerie où Lylas attendait les bras croisés, un collier cassé dans la main, elle s'apprêtait à parler quand je la coupa :

- Tout le théâtre s'est évanoui !

- Hein ?

- Préviens les autres, ordonna Pta à Lylas, puis elle se retourna vers nous, qu'elle est la cause de cet évanouissement ?

- Brigit... Alexandra a annoncé qu'on avait que deux semaines et demi pour faire la pièce.

- Nom d'Amira, quelle tragédie*...

*NDA : seuls ceux qui ont un humour comme le mien comprendront la blague*

Après quelques minutes une armée de médecins (qui avait pour armes des trousses de secours qui contenait des choses que tout le monde aurait voulu avoir, comme des vitamines) se déversait dans le théâtre pour ausculter tout le monde, même Obi avait été appelé. Personne ne se doutait de quel rôle il jouerait dans cette histoire.

En fait, voilà comme ça c'est passer : personne n'arrivait à les réveiller et on s'escrima à essayer jusqu'à ce qu'on entende un « CLAC » retentissant suivi d'un :

- Hmmm ?

J'avais compris après quelques instants qu'Obi, qui en avait assez de secouer les gens, avait mis une claque à quelqu'un qui s'était immédiatement réveillé. Quelques claques hésitantes se firent entendre puis des :

- Quoi ?

ou des :

- Maman, laisse-moi dormir... nous affirmèrent que c'était une solution radicale.

La salle s'emplit soudain de bruit de claques, comme un public applaudissant une bonne prestation (certaines claques furent retournés à leur. Je me permis même d'en mettre une à un homme assez baraqué que je n'aimais pas trop avant de prendre mes jambes à mon cou.

A peine éveillés, les gens coururent malgré les protestations des médecins qui leur disait de se reposer, les acteurs s'enfermèrent dans leurs loges et je fis de même avec Edwin pour réviser mes textes. C'était encore pire que l'étude des plans du château.

Les mots se mélangeaient dans ma tête malgré ma forte intention de les mettre en ordre. Les servantes durent apportés les repas dans les loges des artistes, je n'y ai tellement pas fait attention que je ne sais pas vous dire ce que c'était.

La journée passa à la vitesse d'un escargot paraplégique, et me donnait de plus en plus mal à la tête.

Quand Edwin me corrigea pour la millième fois au moins, mon estomac sembla imploser d'un coup et je n'eu que le temps de courir vers le lavabo de la loge, qui servait habituellement à se démaquiller, et vomir le repas de midi.

- Je crois qu'on devrait faire une petite pause, proposa le garçon.

- Non, dis-je d'un air buté.

- C'est pour ton bien, me conseilla-t-il pendant que je continuais à mettre de la bile dans le lavabo.

- OK, juste 5 minutes alors.

Je me jetai sur mon lit et m'endormit avant même d'avoir touché le matelas.

La semaine passa et on ne faisait de nos journées que travailler, manger et dormir. Les répétitions commençaient et je connaissais plus des deux tiers du texte par cœur. C'était très bien, on me félicita car c'était mon premier rôle et c'était aussi très bien parce qu'Edwin commençait à tousser et avait la voix cassée à force de parler.

Le soir, quand Obi et Lylas venaient nous rendre visite (toujours avec un sirop pour la toux pour mon dicteur de texte), la conversation était toujours à peu près comme ça :

- Ça c'est bien passer cette journée ? me demandais Obi.

- Le sang du dragon est comme de l'acide et détruis tout ce qu'il touche.

- Hein ?

- Il faut être fort, chevalier, disait Edwin.

- Vous êtes sûrs d'aller bien, s'inquiètait Lylas.

- Je crois qu'il est mort, dictais-je à mon tour.

- QUOI ?!

- Je crois qu'il faut les laisser dormir, dit Obi à Lylas pendant qu'il sortait de la pièce.

- Bonne nuit, nous souhaitèrent-ils à tout les deux.

- Hourrah ! m'écriait-je avant de m'écrouler dans mon lit.

Demain, on sera à 4 jours du jour J. Mais j'avais l'horrible impression d'avoir louper quelque chose de TRES important...
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Salut les Ombres!
Je suis désolée pour le retard mais hier n'était invitée chez une amie et donc j'ai pas eu le temps d'écrire mais j'ai déjà commencer le prochain chapitre donc vous devrez l'avoir bientôt.

Puisse les livres dominer un jour le Monde !

💙💙💙

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