{ Chapitre 12 } Révélations et visite inattendue
PDV Obi :
*J'ai hurlé et tout n'est devenu que vide et noir absolu*
Je flottais dans un flux noir et translucide. Des lumières passaient devant moi sans que j'ai la force de les attrapées puis soudain une image se matérialisa devant moi : c'était Rín qui allait faire sa réflexion, je voulais tellement revenir et tout recommencer. Je voulais à nouveau éloigner la solitude de moi en pensant à leurs visages.
J'effleurais l'image et une larme roula sur ma joue, quand mon doigt toucha l'image une lumière aveuglante apparue, m'obligeant à fermer les yeux. Quand je les rouvris, j'étais à la même place que sur l'image que j'avais touché mais je me sentais fatigué. A un tel point que je m'écroulais, mes trois amis se précipitèrent en disant :
- Qu'est ce qui lui arrive ?
- Il a eu une crise cardiaque ?
- Il est trop jeune pour ça !
- Attendez les gars... vous n'avez pas une drôle d'impression... ?
- Qu'est-ce que tu allais dire ? demanda Edwin.
Je pleurai silencieusement, j'avais mal, comme avant. Emporté par la fatigue et parce que je savais ce qui allais ce qui allais se passer, je fermai les yeux, me laissant aller vers des rêves plus tranquilles pour essayer d'oublier qu'à mon réveil, tout serait différent.
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A mon grand étonnement, je me réveillai à l'infirmerie, devant les visages soulagés de Rín, Edwin et Lylas.
- Je suis mort, réalisais-je avec horreur.
- Mais non ! dit Rín en riant, tu as juste pioncé environ 3 heures.
- 3 heures ?!?! m'exclamais-je, j'ai l'impression que j'ai juste eu le temps de cligner des yeux.
- On sait pas ce qui s'est passé, expliqua Lylas, d'un coup tu t'es écroulé et j'avais la grosse impression d'avoir loupé quelque chose. Sinon du viens juste de zapper la pause midi alors on t'a gardé ta part, continua-t-elle en me montrant une assiette avec un morceau de steak grillé, ils t'ont donné de la viande, vu que t'étais pâle comme un linge.
- Et, euh, disons qu'on en a pris un peu... avoua Edwin, désolé mais tu te rends compte que t'as eu de la viande alors qu'on en a genre qu'une fois par semaine ?
Je pleurais de joie : ils ne se souviennent pas.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Rín, tu pleurais avant et maintenant tu pleures aussi mais on ne sait toujours pas pourquoi.
- Je... sais pas si je devrai vous le dire, hésitais-je.
- Pourquoi ? interrogèrent-ils en chœur.
- Vous allez me menacer.
- Dis-le, ordonna Edwin d'une voix dure comme fer.
Je décidai de leur raconter tout, je ne voulais pas leur mentir. C'était une des seules phrases de ma mère que j'avais gardé en mémoire : « Ne mens jamais à tes amis ». Edwin était en alerte, guettant tout signe de mensonge sur mon visage et avait l'air menaçant.
Rín et Lylas firent quelque chose que je n'aurais jamais pu imaginer : elles se sont interposées entre Edwin et moi.
- Pourquoi vous le protégez ? demanda le garçon.
- Pourquoi il nous aurait raconté tout ça s'il était contre nous, dans ce cas-là, il aurait plutôt choisi de ne rien dire.
- C'est une ruse ! s'exclama Edwin d'un air buté.
- Ta mère, elle, lui faisait confiance ! objecta Lylas, elle t'a même confié à lui !
- Mouais, je lui laisse le bénéfice du doute, admit-il en gardant son regard dur, seulement, on ne sait toujours pas ce qu'est cette Ombre. Obi , tu as une idée ?
Je secouai la tête, faisant signe que non.
- Tu devrais être content, optimisa Rín, c'est un peu comme si tu avais deux Ombres.
- Des cas comme ça se sont déjà vu, expliqua Edwin, ma mère possède... possédait deux Ombres, son corps était fait d'eau comme vous l'avez vu et elle pouvait manipuler les gens. De sorte que, lorsqu'on se faisait attrapés par l'armée, elle manipulait les soldats pour leur faire croire qu'ils ne nous avaient jamais vus.
- Wow, super comme Ombres, ça !
- Ces cas sont très rares mais peuvent apparaître dans une lignée particulièrement puissante. Obi, que sais-tu actuellement sur ta lignée ?
Ils se retournèrent vers moi et découvrirent avec horreur que je dévorais mon steak.
- T'aurais pu m'en laisser, se plaignit Rín.
- T'en as déjà assez manger !
- Est-ce qu'on peut retourner au sujet principal ? demanda Lylas avec patience alors que l'albinos s'apprêtait à se jeter sur moi.
- Mon père concholait le ch'or humain'ch, ma mère cheu crois qu'elle criait ch'uper fort.
*silence gênant*
- Tu peux répéter sans aliments dans la bouche ? dit Rín pendant que les deux autres affichaient un visage perplexe, essayant sûrement de comprendre ce que j'avais dit.
- mon père contrôlait le corps humain, ma mère je crois me souvenir qu'elle criait super fort et aigu. Je m'en souviens, parce que juste avant qu'elle ne meure, elle avait crier sur une patrouille si fort qu'ils s'étaient tous évanouis, moi avec. Quand je me suis réveillé, ils étaient tous les deux morts et j'étais tout seul.
- Tellement triste... pleurnicha celle qui avait voulu kidnapper mon steak.
- Bref, on n'a pas le temps de pleurer les morts qui ne reviendront pas et on ne sait toujours pas ce qu'à fait Obi. Mais on sait maintenant qu'il a des parents puissants donc que ça peut être une Ombre très puissante.
- Tu te souviens de l'avoir utilisée avant? demanda Lylas.
- Non, je n'ai jamais ressenti une telle dose de fatigue et je n'ai jamais flotter dans le noir non plus, je crois que je m'en souviendrais, dis-je avec sarcasme.
- comment ça se fait? interrogea Rn, je veux dire: pourquoi ton Ombre de c'est pas manifester au moment de la mort de tes parents, si c'est la maîtrise du Temps, tu aurais pu revenir dans le passé.
- C'est totalement impossible que son Ombre soit la maîtrise du Temps, expliqua Edwin, même si les effets ressentis semblent être les même, c'est là la deuxième grande règle des Ombres: nul ne peux intervenir sur le Temps sous peine de faire exploser le Monde.
- Ben, heureusement que c'est pas la maîtrise du Temps alors, remarquais-je en riant.
On entendit un bruit de porcelaine brisée derrière nous ( en fait derrière eux et devant moi mais vu que je ne voyais rien parce qu'ils étaient devant moi... bon en fait, je crois qu'on s'en fiche) mes amis se sont retournés l'air visiblement déconcertés comme s'ils avaient raté quelque chose de très important derrière eux pendant toue la conversation.
Je n'arrivais pas à voir ce qu'il voyait.
Finalement, Rín s'écarta de mon champs de vision révélant à mes yeux la source de leur étonnement.
- Dites moi que c'est pas vrai... Laissais-je échappé.
La pharmacienne en chef, Pta, se tenait devant nous, la bouche grande ouverte découvrant une dentition parfaite et aveuglante, une tasse de thé explosée par terre devant elle. après quelques secondes, elle se ressaisit et cria das un mélange d'incompréhension, de colère et du curiosité:
- DE QUOI VOUS PARLEZ DEPUIS TOUT A L'HEURE???!!!
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