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Chapitre 6: Irréel

Suite au départ de Marinette, Adrien eût soudain l'impression que l'ambiance dans son appartement était beaucoup plus froide. L'alcool l'avait laissé un tantinet dépressif et il ne voyait pas de lueur au bout du tunnel : il avait perdu la femme de sa vie. Comment avaient-ils pu se rendre jusque-là? Plagg lui avait pourtant dit qu'elle était sans l'ombre d'un doute son âme sœur, la femme avec qui il devait passer sa vie entière, élever une famille. Dans la dernière année, les choses avaient tournées au vinaigre et le dernier mois les avait enfoncés encore plus creux dans une spirale malveillante.

Il était assis sur le divan, la tête dans les mains quand il entendit jouer après la poignée de la porte d'entrée. Il levât la tête, s'attendant à voir Nathalie entrer. Étant dans le même immeuble et possédant sa clé, il lui arrivait de passer porter des documents ou vérifier que tout allait bien pour le jeune homme. Mais là, rien, il avait dû halluciner. Il reprît sa position, tentant en vain de mettre de l'ordre dans ses pensées.

Le bruit recommençât mais cette fois, il ne portât même pas attention. Il entendit la porte s'ouvrir, qu'elle entre. Il n'avait pas envie de voir la secrétaire, il ne levât même pas la tête. Elle ferait ce qu'elle avait à faire et repartirait sans un mot, c'était la façon de faire de Nathalie. Il sentit soudainement une main passer dans ses cheveux: ce n'était pas la façon de faire de Nathalie. Brusquement, il relevât la tête avant de souffler, stupéfait. « Mari! »

Elle n'avait pas pu le laisser comme ça. Elle avait passé un bon dix minutes dans le hall de son immeuble à combattre ses propres démons. L'empreinte de ses bras autour d'elle la brûlait comme si il l'avait marqué. Elle ne voulait qu'y retourner. Sans même s'en rendre compte, ses pas l'avait ramené devant la porte de son appartement. Elle avait mis la main sur la poignée, hésitante à la tourner, hésitante à succomber à la tentation. Mais son cœur lui criait d'y aller. Elle tournât doucement, ce n'était pas verrouillé. Lentement, elle avait ouvert la porte et l'avait vu, dans cette vulnérabilité qui l'atteignait au plus profond d'elle-même car elle savait qu'elle avait toujours été la seule à connaître les faiblesses d'Adrien Agreste.

Elle s'était avancée doucement, les doigts lui brûlant d'aller se perdre dans les boucles dorées de l'homme de ses rêves. Parce qu'elle le savait : aucun autre ne réussirait jamais à la chambouler autant que lui. Malgré leur rupture, malgré un an de sevrage, l'image du corps musclé d'Adrien restait bien gravée dans sa mémoire. Elle n'avait plus jamais vu rien d'aussi parfait, et pourtant, elle travaillait dans la mode. L'hygiène de vie stricte que lui avait imposé son père avait peut-être été éprouvante pour le garçon, mais le résultat en valait la chandelle. Elle tendit la main, le contact envoyât une décharge à travers son corps, ses cheveux était aussi soyeux que dans ses souvenirs. Quand il levât la tête et que leurs yeux se croisèrent, elle ne pouvait plus reculer.

Devant l'apparition de son ancienne copine, le jeune modèle perdit tous ses moyens. Il attrapât l'arrière de ses cuisses pour l'asseoir sur lui et l'embrassât sans retenue. Marinette soupirât dans son baiser, ses lèvres devaient avoir été conçu pour la satisfaire elle et elle seule. Personne n'embrassait comme Adrien, personne ne caressait comme Adrien.

Rapidement, le garçon retirât le t-shirt offensant des épaules de sa compagne. Il émit un son indéfinissable en la voyant sein nu, un son entre un rire et un sanglot. Il promena sa bouche partout sur cette partie du corps, à la manière d'un chat, il la purifiait du toucher de son autre amant. C'est de son odeur à lui qu'il l'imprègnerait, il n'y aurait plus jamais personne d'autre.

Le seul contact de la langue d'Adrien sur sa peau, amenait Marinette à des niveaux d'extase qu'elle n'avait pas ressenti depuis plus d'un an. La chaleur se répandait entre ses cuisses, prélude au plaisir qu'elle anticipait. Le jeune directeur faisait l'amour comme un dieu, ça elle s'en souvenait, son corps s'en souvenait aussi. Elle lui enlevât rapidement son chandail et allât mordiller l'espace entre son cou et ses épaules. Elle sentait le sexe durcit du garçon sous ses fesses, elle aurait voulu que tout de suite, il soit bien logé en elle.

Adrien grognât au moment où elle se levât pour se défaire des derniers morceaux de vêtements qu'elle portait. Mais un léger sourire se dessinât alors qu'il la vit dans sa nudité totale, déesse de son ciel qu'il allait pouvoir prendre, enfin. Il se levât aussi, usant de ses allures félines pour la séduire encore plus. Alors qu'il recommençait à l'embrasser, elle entreprit de lui défaire ses pantalons. Un coup la mission réussie, ils tombèrent d'eux même, ne laissant qu'une pièce de vêtements qui les gênaient toujours.

Elle se libérât de ses lèvres pour tracer doucement une ligne de baiser sur tout son corps, partant de sa mâchoire et descendant graduellement dans son cou, sur ses pectoraux, près de son nombril et alors que de ses mains, elle retirait les boxers d'Adrien sa bouche cueillit au passage son membre dressé. L'entendant gémir de plaisir elle portât instinctivement une main entre ses cuisses pour tempérer le désir qui la possédait beaucoup trop vite. Son autre main s'affairait à satisfaire son compagnon, jouant de concert avec sa bouche pour entretenir son érection.

Quand elle sentit que sa respiration s'accélérait dangereusement, elle interrompit ses caresses et se redressât à sa hauteur. Elle eût à peine le temps de l'embrasser qu'il l'avait soulevé de terre. Il la portât sur une courte distance, la collant au mur le plus près alors qu'il la pénétrait, satisfaisant le besoin insupportable qui persistait au bas du ventre de la jeune fille. Il poussât en elle encore et encore, de façon sauvage, désespérée alors qu'elle criait son nom de plaisir, faisant fi de l'opinion des voisins. Ils étaient dans leur élément, chacun représentant tout ce que l'autre désirait.

Il s'interrompit soudainement et Marinette, inquiète et ennuyée, ouvrit les yeux pour se rendre compte qu'il la portait ailleurs. Bientôt, il la couchât dans son lit, recommençant rapidement ses mouvements de va et vient, stimulant les sens de la styliste qui bientôt sentit une explosion entre ses cuisses. «Adrien! » Le cri était spontané, plein de désir, d'amour, de satisfaction. "Ma belle..." il l'embrassait partout où il le pouvait alors que le plaisir la contrôlait totalement.

Après qu'elle se soit calmée, il recommençat à bouger, il était proche, très proche. Ses mouvement se faisait plus brusque, plus rapide. "Tu es si chaude, douce, femme, ma femme." Les mots sortaient au même rythme que les coups qu'il lui portait. Les sensations étaient vives, entêtantes et il pensait réellement perdre la raison quand enfin, il le ressentit: ce que seul Marinette lui avait jamais fait ressentir. « Mar... »

Il ne pût en dire plus, le plaisir le rendant muet. Il laissât passer la vague de contentement avant de retomber à côté d'elle. Il la rapprochât de lui, colla sa bouche à son oreille. « Ma Mari, ma Lady, je t'aime. » Les mots la firent sursauter. Elle se réveillât, seule dans son lit; ce n'était qu'un rêve.

Ce n'était qu'un rêve mais elle se sentit tout de même coupable. Premièrement parce que ce rêve, c'en était un avec Adrien mais aussi parce que sa culotte mouillée prouvait que les sensations ressenties avaient été bien réelles. C'était presque lundi matin, pourquoi son subconscient lui lançait-il des messages sur ce qui aurait pu arriver l'avant-veille? Elle se retournât pour regarder l'heure et croisât le regard de Tikki.

"Tikki! Tu m'as fait peur! Qu'est-ce que tu fais réveillée?"

"Difficile de dormir quand tu cris comme ça."

"Crier?"

"Adrien?"

Marinette rougit instantanément. "Je sais pas ce qui est arrivé. Je suis une mauvaise fille, je suis une mauvaise copine. Imagine si Michel avait passé la nuit ici comme hier."

"Mais ça n'est pas arrivé Marinette, t'inquiète. Ça arrive à tout le monde d'avoir de tels rêves."

"Mais Tikki, c'était si réel. Pourquoi j'ai l'impression que ça s'est passé pour vrai?"

L'espace d'un instant, Tikki eut un regard étrange.

"Quoi?"

Elle se ravisât rapidement et affichât un grand sourire.

"Non rien. Recouche-toi Marinette. Ce n'était qu'un rêve. Il ne sert à rien de s'en faire avec quelque chose qui ne sont jamais arrivé."

"Tu... tu as raison Tikki. Mais..."

"Non, il n'y a pas de mais. Oublie ça, tu veux?" La kwami semblait vouloir mettre fin rapidement à cette conversation. La jeune fille mit cela sur le compte de sa fatigue et son désir de se rendormir.

"Oui... merci." Elle se recouchât mais ne réussit pas à s'endormir rapidement. Elle sentait encore les mains d'Adrien sur elle et curieusement, souhaitait presqu'il soit à ses côtés présentement. Cette seule pensée lui torturait l'esprit. Elle tentât de focaliser ses pensées sur Michel, sur comment il était parfait avec elle. C'était peine perdue, elle était dans cet état où les tourments de la nuit nous empêchait de raisonner logiquement. Elle finit par s'endormir et le lendemain, tout n'était pas beaucoup plus clair et elle allait revoir Adrien.

Quelques rues plus loin, ce fût Adrien qui se réveillât en sursaut. Sa première réaction fût de frissonner, la température de sa chambre offrait un contraste marquant avec les évènements relatés dans ses songes. Il promenât la main à ses côtés, personne. Ç'avait été pourtant si réelle. Il bougeât légèrement et prit conscience qu'il aurait définitivement besoin de changer ses boxers. La jouissance qu'il avait ressentie était bien réelle, son sexe était encore dressé et il sentait le liquide collant sur son ventre. Il sourit; curieusement, ce rêve avec Marinette, éclipsait en satisfaction toutes les nuits avec de belles étrangères.

Il entreprit de se lever, ne serait-ce que pour se changer et tombât nez à nez avec Plagg.

« Ça va, c'est fini, je peux retourner me coucher maintenant. »

« Fini? Quoi? »

« Je sais pas si tu t'en ai rendu compte gamin mais, il y a longtemps que tu n'avais pas été aussi bruyant. Où est-ce que tu l'as caché? »

Adrien grimaçat, il détestait quand son kwami se mêlait de cet aspect de sa vie.

« Je n'ai caché personne... c'était juste un rêve. »

« Un rêve... crois-moi si tu en es rendu à rêver aussi fort, tu devais peut-être te ramener une autre de ses jeunes filles. Il y a d'ailleurs un bout que j'en ai pas vu une traîner dans le coin. »

« Mêles-toi de tes oignons Plagg. »

« C'est Marinette, c'est ça. Tu es toujours aussi maladivement en amour avec elle? C'était elle dans le rêve? »

« Ouais. » Malgré l'heure tardive, Adrien avait décidé de prendre une douche. Il maudissait le don qu'avait son kwami de passer à travers les murs car il était maintenant dans la salle de bain avec lui. « L'intimité, tu connais. »

« Arrête, c'est pas comme si je ne t'avais jamais vu ainsi. Alors, qu'est-ce qui se passe entre vous deux. »

« Tu le sais très bien Plagg, je me suis planté d'accord. Elle en aime un autre, j'ai fait l'idiot et maintenant, je dois me contenter de rêver d'elle. Depuis quand ça t'intéresse de toute façon? » Il connaissait très bien la réponse à cette question, mais il aimait piéger son compagnon ainsi. Plagg était impatient de retrouver Tikki dans sa vie de tous les jours. Il la voyait au bureau mais il aurait voulu avoir plus d'occasions. Après tout, lorsqu'ils seraient rendus au gardien, ils ne se verraient plus pendant des décennies. C'était un gâchis que ce temps passé sans elle à cause de deux jeunes adultes orgueilleux.

« Ça va, ne te mets pas dans tous tes états. Je voulais juste être gentil. Je retourne me coucher. »

Adrien soupirât, il n'avait pas envie d'en parler. Le rêve avait été si authentique, comme si l'espace d'une nuit, ils s'étaient vraiment retrouvés. Sa raison lui criait de ne pas porter d'intérêt à quelque chose d'aussi futile, mais quelque part au fond de lui, il sentait que ce rêve avait plus d'importance que ceux qu'il faisait habituellement.

Assis à son bureau, le jeune cadre se préparait mentalement à revoir sa styliste en chef. Il n'avait pas réussi à se rendormir et était entré beaucoup plus tôt qu'à l'habitude. Il s'était attelé à la tâche pour oublier mais en était rendu à un point où il avait besoin de réponses pour pouvoir continuer, de réponses de personnes qui n'étaient pas encore arrivées en ce lundi matin. Marinette était l'une d'elle.

Il fouillait dans ses courriels pour s'assurer qu'il n'avait rien mis de côté et, sous son bureau, tapait du pied nerveusement. Il avait une réunion avec elle dans dix minutes. Qu'allait-il bien pouvoir dire en la rencontrant? Deux choses tournaient en boucle dans sa tête, le rêve de cette nuit-là et son comportement du samedi soir. Il avait quelques souvenirs de cette soirée, une idée générale de ce qu'il avait dit et fait mais la réaction de son amie demeurait floue. Avait-elle été choquée, déçue, triste? Tout ce qu'il savait c'est qu'elle n'avait pas été enchantée qui la sorte ainsi de sa soirée en amoureux. Soirée en amoureux, juste d'y penser, il avait des hauts le cœur.

On cognât à sa porte, ça y'est, il devait l'affronter et advienne que pourra.

« Entre. »

L'objet de son désir entrât, était-ce possible, encore plus belle que jamais. Ses yeux brillaient, sa démarche était assurée et elle semblait ne pouvoir retenir son sourire.

« Bonjour M. Agreste. »

« Non pas M. Agreste, jamais M. Agreste » se disait-il en lui-même mais il n'était pas en position pour argumenter.

« Assis-toi. »

« Merci. »

Dans sa tête, Marinette était totalement paniquée. Le rêve était encore frais en sa mémoire et malgré la culpabilité, elle ne pouvait totalement en effacer le sentiment de bien-être qu'il lui avait procuré. Elle se raisonnait, aussi bien ne pas s'en faire, après tout, ce n'est pas comme si elle avait réellement et consciemment joué dans le dos de Michel. Mais désormais, plus le droit à l'erreur, elle agirait avec Adrien comme leur position professionnelle l'exigeait. « Alors, on commence, j'ai une autre rencontre dans une heure. »

Adrien lui offrit un sourire chaleureux. « Je t'écoute. »

Tikki avait rejoint Plagg dans leur petit coin du bureau. Épuisé par les évènements de la nuit, il dormait paisiblement sur son petit coussin. La coccinelle le secouât doucement et il ouvrit tranquillement ses yeux verts en souriant.

« Tik. Je suis content de te voir. »

« Tu dors encore? » Elle éclatât de rire.

« Hey. Interdit de juger, mon sommeil a été interrompu durant la nuit. »

« Ah oui! »

« Il semble que le gamin ait rêvé un peu trop fort. »

« Attends... tu veux dire... »

« Malheureusement oui, ce genre de rêve. »

« Marinette? »

Le chat hochât la tête.

« A-t-il dit que ça semblait réel? »

« Je ne lui ai pas posé la question mais, physiquement... je veux dire dans la réalité. »

« Oh Plagg... elle aussi. »

Plagg se prit la tête entre les mains.

Tikki la regardât anxieuse. « Tu sais ce que ça veut dire non? »

« J'ai pas oublié si c'est ce que tu demandes. »

« Oh et Marinette se sent déjà tellement coupable. »

« Imagine ce que ce serait si elle savait. Pourquoi est-elle avec l'autre garçon d'ailleurs? »

« Oh Plagg, c'est compliqué. Elle... elle a tellement peu confiance en elle et elle est tellement, tellement bornée. »

« Merci, j'avais remarqué. Mais son âme est en train de la trahir, il faut que tu lui expliques. »

« C'est pas aussi simple d'accord, les sentiments d'une fille sont beaucoup plus complexes que ceux d'un garçon. Les garçons qui trouvent leur âme sœur tombent en amour durement et définitivement. Les filles c'est différent. Je t'ai déjà expliqué, elles se remettent sans cesse en question, elles confondent amour et désir. Elles s'imaginent que lorsqu'elles auront trouvé le bon, tout sera toujours parfait, qu'elles seront traités en princesse et auront l'exclusivité éternelle. Les petites escapades nocturnes d'Adrien lui ont fait mal. Elle a de la difficulté à comprendre qu'il puisse en désirer une autre sans en être amoureux. »

« En attendant, c'est leurs âmes qui se tapent de petites escapades nocturnes et, spirituellement, elle est incontestablement infidèle à son copain. Avec de tels rêves, si personne ne leur explique ils peuvent vivre un bon bout de temps sans avoir à être en couple. Tant que leurs âmes seront connectées à leurs corps... »

« Je sais, les sensations qu'ils se procurent lorsqu'ils se rencontrent se manifesteront en réactions physique. Oh s'il faut que ça arrive quand son copain est à ses côtés. »

Plagg éclatât de rire. « S'il te plaît, si ça arrive un jour, j'aimerais que tu le filmes. »

« Il n'y a rien d'amusant là-dedans Plagg. »

« Ça c'est ton opinion. »

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