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Chapitre 20: Encore des doutes

Allongée sur son lit, Marinette se remémorait la discussion qu'elle venait d'avoir avec Michel. Elle aurait dû rapidement retourner chez Adrien pour rejoindre les autres mais elle n'avait pas le moral pour le moment. En un regard, son compagnon aurait tout deviné et elle souhaitait éviter qu'il apprenne sa rupture avec le Québécois. Pour l'instant, il fallait se concentrer sur le combat contre le Papillon et rien d'autre ne devait hanter l'esprit d'Adrien.

Bien qu'elle soit soulagée d'avoir mis fin à une relation qui ne la comblait pas totalement, elle refusait toujours de se l'avouer. Michel, pour sa part, avait tout compris, il avait d'ailleurs déjà anticipé le tout.

« Mari, je repars pour Montréal. New-York, c'est pas pour moi... tu n'es pas pour moi. »

Elle l'avait regardé sans rien dire, visiblement secouée par la nouvelle alors qu'elle n'avait pas eu le temps d'amorcer son propre discours.

« Je t'aime Mari, je t'aime vraiment mais j'ai l'impression que jamais je ne serais à la hauteur. »

« Michel, je... »

« N'essaie pas de me réconforter, je sais ce que je vaux. Mais pour toi... »

Il fit un grand soupir.

« Tu vois Marinette, jamais je ne serai Adrien Agreste. »

L'affirmation l'avait laissée sans voix. Elle hésitait entre l'incrédulité ou la colère, mais elle n'eut pas le temps de répondre alors qu'il continuait.

« Je ne peux pas rivaliser avec lui... aucun homme ne peut rivaliser avec lui. Pas en ce qui te concerne. Et ça me fait mal de te dire cela... mais parce que je t'aime c'est tout ce que je peux te conseiller pour ton propre bonheur... retourne avec lui. »

Elle n'avait pas su quoi répondre. Elle était exaspérée qu'encore une fois, on lui lance cela à la figure. Elle était surprise d'entendre ces mots de la bouche de Michel, elle était triste de voir cette relation se terminer, même si elle était vouée à l'échec depuis le tout début. Michel s'était levé doucement et avait posé un baiser sur la joue.

« Il n'y a pu rien à ajouter Mari. Je te souhaite beaucoup de bonheur. »

Et il était parti.

La relation n'avait duré que quelques mois et avait connu son lot de rebondissements, mais Marinette avait tout de même versé des larmes durant tout le chemin menant à son appartement. Et la voilà étendue sur son lit à tenter de comprendre ce qui venait de se passer.

Son téléphone vibra, ce devait être la vingtième fois depuis qu'elle était arrivée. Elle n'avait même pas envie de regarder qui c'était. Alya, Adrien, Nathalie... peu importe, cela pouvait attendre quelques minutes, quelques heures. Bien qu'il soit tout petit, elle avait un deuil à vivre et personne d'entre eux ne compatirait à son malheur. Tikki était restée silencieuse tout du long, n'osant pas briser la bulle de sa protégée, la laissant assimiler sa nouvelle réalité. Elle était contente de la tournure des évènements. Michel était un garçon gentil et intelligent, il avait tout compris. Il s'était résigné à accepter ce que Marinette n'osait pas elle-même confronter. C'était malheureux pour le jeune homme mais l'expérience de la kwami lui permettait de croire qu'il trouverait rapidement son bonheur ailleurs.

Il fallut encore deux bonnes heures (et beaucoup de vibrations de téléphone) avant que la jeune fille ne sorte de sa torpeur. Elle se leva doucement du lit, se déshabilla tranquillement et se dirigea vers la douche. Lorsqu'elle en sortit, ce fût pour se diriger vers la cuisine. Deux rôties et un café bien fort plus tard, elle consultait enfin ses messages. Ils étaient visiblement tous très inquiets mais elle en avait que faire. Ils pouvaient bien vivre sans elle quelques heures. Elle écrivit simplement à Alya qu'elle était chez elle et allait bien puis elle s'étendit sur son lit et s'endormit d'épuisement. Le soleil était en train de se coucher lorsqu'elle ouvrit les yeux. Elle se sentait déjà beaucoup mieux. Elle avait l'esprit plus clair et les évènements ne semblaient plus aussi sombres que quelques heures plus tôt. La solitude aussi avait ses bienfaits. Ressentant le visible changement d'attitude de sa choisie, Tikki vola rapidement vers elle.

« Tu vas mieux Marinette? »

« Oui merci Tikki »

« Qu'est-ce qu'on fait maintenant? »

« Nos bagages »

L'air interrogateur de sa kwami la fit pouffer de rire.

« Nous ne quittons pas New-York Tikki, mais je crois que ce sera bien plus efficace si je passe les prochains jours chez Adrien. »

Elle n'avait pas demandé son avis au modèle, mais il allait de soi qu'il allait accepter. Elle empila le plus de vêtements possibles et ses effets personnels dans sa valise et texta rapidement Alya pour lui dire qu'elle arrivait.

Quand ils la virent sur le pas de la porte avec ses valises, Marinette ne put retenir un éclat de rire à voir leur tête.

« Faites pas cet air-là. J'emménage seulement pour quelques jours. »

Le sourire d'Adrien ne pouvait être plus large.

« Bienvenue dans votre château Princesse ! » Il vint pour lui baiser la main mais d'un doigt elle le repoussa du bout du nez.

« Du calme mon minou, c'est temporaire. »

Alya qui ne tenait plus en place tenta une question qui ne devait pas compromettre leur secret.

« Et Michel? »

« Michel est totalement à l'aise avec tout cela. Je lui ai expliqué que le défilé était la priorité numéro 1 et que pour cela, je devrais mettre notre relation de côté un tout petit peu. »

« Ça s'est bien déroulé? »

Le ton de la rousse était plein de sous-entendus mais elles seules savaient ce que ça impliquait. La styliste lui fit un sourire rassurant.

« Très bien. »

Elle jeta un œil autour d'elle. « Où sont Nathalie et David. »

« Chez Nathalie, ils avaient un grand besoin d'une douche et de repos. Je vois que ma lady aussi à réussit à trouver le sommeil. Tu sembles plus reposée non? »

« Oui j'ai pu faire une sieste. »

« Seule? »

« Cela ne vous concerne pas M. Agreste. »

Il battit en retraite avec un air résigné. Qu'est-ce qu'il aurait donné pour s'assurer que Michel n'avait pas pu goûter au bonheur qu'il avait lui-même laissé s'échapper de peu? Elle avait l'air radieuse, les yeux brillants, l'air en paix avec elle-même. Il n'aimait pas cela. Cela affecta d'ailleurs son humeur pour le reste de la soirée; humeur qui ne fut pas adoucit lorsqu'elle refusa de le rejoindre dans son lit, préférant le canapé (Alya et Nino occupant la chambre des invités). Son besoin de savoir retarda le moment où il put s'endormir enfin et il n'était pas au bout de ses questionnements.

Lundi soir et Adrien regardait son écran d'un air incrédule. Il venait recevoir un courriel de Michel : sa lettre de démission. Il lui annonçait qu'il avait décroché un contrat dans une boîte de Montréal et qu'il retournait chez lui... rien de plus. En ce moment, tellement de questions se bousculaient dans le crâne du directeur. Est-ce que Marinette le savait? Si oui, pourquoi le lui avait-elle caché? Partait-elle avec lui? Si non, devait-il lui en parler?

Il se doutait bien que peu importe qu'elle le sache ou non, qu'elle lui cache ou non, tout cela était dû aux deux semaines à venir. Si Michel lui avait caché la vérité, c'était pour lui permettre de se concentrer sur le défilé qui arrivait à grand pas. Si elle le savait et n'en parlait pas, c'était pour laisser Adrien se concentrer sur cet évènement et le combat contre son père. Mais l'incertitude le tuait. Allait-il la perdre pour de bon ou serait-elle à nouveau toute à lui?

Il regarda les bouquins qu'il avait sortis. Demain et jeudi, il avait des contrôles à l'université. Depuis le début de la session, il n'avait pas pu se présenter autant qu'il le voulait à ses cours. Mais il devait absolument se ressaisir et étudier s'il ne voulait pas échouer. Il n'en avait bien évidemment pas du tout envie, ses pensées étaient ailleurs. Son attention balançait entre ses livres et son écran où était encore affichée l'offensante lettre de démission. Entre les responsabilités de sa vie de superhéros et les angoisses de sa vie personnelle, il choisissait le masque sans aucune hésitation. Qu'avait-il fait au ciel pour que sa vie soit si compliquée?

On cogna. Il eut à peine le temps de cacher ses bouquins que la porte s'ouvrait. Lorsque qu'il se rendit compte de l'identité de sa visiteuse, il ferma machinalement l'écran de son ordinateur portable. Il s'en voulut aussitôt lorsqu'il vit la lueur de curiosité dans les yeux de Marinette.

« Ça va? »

« Oui ça va, tout va très bien. Pourquoi? »

« Je sais pas. Tu agis comme si tu me cachais quelque chose. »

« Quoi moi? Te cacher quelque chose? Tu sais très bien que je n'ai aucun secret pour toi Bugginette. »

Elle roula les yeux et décida qu'il était temps d'abandonner la bataille avant qu'il ne commence les jeux de mots douteux.

« J'ai une faveur à te demander. »

Il lui fit son sourire le plus chat noir au moment de lui répondre. « Vos désirs sont des ordres ma Lady. »

« He ho! Te fais pas d'idées Chaton, c'est purement professionnel. »

Il lui fit la moue. « Je déteste quand c'est professionnel. »

« Je sais, mais j'ai besoin de toi pour aller dans une bijouterie. J'ai un service très particulier à leur demander et j'ai besoin de toute l'influence que le nom Agreste peut inspirer. Demain soir, tu es dispo? »

La grimace qu'il réprima fut très douloureuse. Il devait à tout prix se présenter à ce contrôle s'il ne voulait pas échouer. Il était d'ailleurs beaucoup trop en retard dans son étude, il devrait assurément y passer la nuit. Mais comment expliquer cela à Marinette sans vendre son secret.

« Demain, c'est pas possible. J'ai... j'ai un rendez-vous important que je ne peux pas reporter. »

Elle fit un air surpris mais elle s'y en attendait à moitié. Adrien avait recommencé à disparaître les mardis et les jeudis soirs. Elle n'avait toujours pas réussi à percer ce mystère et pour cela, les doutes quant à ses sentiments pour elle ne s'étaient pas totalement effacés.

« Ah oui... je n'ai pas vu de rendez-vous à ton agenda. »

« C'est normal, c'est pas pour le bureau. C'est... c'est personnel. »

« Je la connais peut-être? »

« Quoi? NON... non. C'est pas une fille voyons. »

« Alors qu'est-ce que tu pourrais bien vouloir me cacher d'autres ? »

« Je ne te cache pas, je veux dire, c'est compliqué. Tu comprends? »

« Non, je ne comprends pas. Tu dis que tu n'as pas de secret pour moi alors explique. »

L'attitude de la demoiselle, mêlé à l'angoisse engendré par les contrôles achevèrent de lui mettre les nerfs en boule.

« Hey, dis donc, à ce que je sache, on est plus ensemble alors en quoi cela te regarde de toute façon? »

Elle resta un moment estomaquée. « T'as bien raison... on est plus ensemble. » Elle tourna les talons sèchement. « Alors ce sera mercredi soir. » Elle ouvrit la porte et l'entendit marmonner « Ouais c'est ça. »

« Merci ! » Elle referma la porte, laissant un Adrien en colère derrière elle.

Comme s'il n'était pas assez agacé, Plagg sortit de sa cachette et lui demanda. « Pourquoi tu lui caches encore, qu'est-ce que ça change qu'elle le sache? »

« Commence-pas toi aussi d'accord. »

« Je veux juste comprendre. Pourquoi la mettre en boule pour cela? »

« Ce n'est pas de ses affaires Plagg. »

« Ce n'est pas un secret d'état. Tu vas à l'université... et alors? »

« Je voulais lui faire la surprise. »

« Oui, ça c'était quand tu voulais te libérer de l'emprise de ton père... mais maintenant que tu sais qu'il est le Papillon... »

« Raison de plus, je veux qu'elle soit fière de moi. »

« Là elle est plus en furie que fière mais bon, c'est toi qui vois. »

« Ouais c'est ça ! »

Plagg s'était éclipsé rapidement, laissant le jeune homme à ses bouquins. Il s'était passé peut-être une heure, peut-être deux, peut-être plus, quand on cogna de nouveau à la porte. Lorsqu'il leva la tête ce fut pour apercevoir une Marinette en pyjama qui entrait dans la pièce.

« Tu n'es pas allé te coucher? »

Il tentait tant bien que mal de rassembler ses bouquins discrètement.

« Non, j'ai encore beaucoup de travail. »

« Tu sais que c'est pas une bonne idée de trop en faire, tu dois conserver ton énergie pour ce qui nous attend. »

« Je sais. »

Ils se regardèrent un instant.

« Et toi... tu ne dors pas. »

« J'en suis incapable. »

« Le canapé n'est pas confortable? Tu veux mon lit? »

« Non »

Il détourna le regard et fit mine de s'intéresser à ce qu'il y avait sur son écran. Il prit un ton détaché.

« Je n'irai pas. »

« Justement. »

La proximité de la réponse le fit se retourner brusquement. Comment était-elle arrivée si rapidement à côté de lui? Qu'était cette lueur dans son regard?

« Mari!? »

Elle posa le doigt sur ses lèvres.

« Laisse-moi me faire pardonner pour hier soir. »

Les yeux écarquillés, il ne la lâcha pas du regard alors qu'elle s'afférait à déboutonner sa chemise. Sa respiration s'accélérait rapidement, la température de la pièce montait beaucoup trop vite. Elle avait à peine terminé de la détacher qu'elle lui retirait sa chemise en prenant place sur ses genoux. Elle n'avait qu'une camisole et un short. Elle passa ses grandes jambes chaque côté de lui et rapprochait son visage du sien, en lui caressant le torse. Il vint pour l'embrasser mais elle recula.

« C'est moi qui mène le bal Chaton. »

Son regard était celui de la Marinette tentatrice. Il adorait quand elle jouait à ce jeu. Elle approcha de nouveau son visage du sien, encore plus près, toujours plus près, jusqu'à ce qu'il sente son souffle sur ses lèvres. Elle vint à peine les effleurer des siennes puis s'écarta, le regarda dans les yeux en lui servant un sourire diabolique puis recommença. Après une ou deux minutes de cette douce torture, Adrien flancha. Il passa la main derrière sa tête pour la retenir et écrasa sa bouche sur la sienne. Là, il donna libre cours à son désir. L'embrassant passionnément, lui mordant la lèvre inférieure, promenant sa main libre partout sur ce corps de déesse. Oh qu'il la désirait, c'en était insoutenable. D'autant plus que la demoiselle devait avoir ressenti ce désir car elle prenait un malin plaisir à rouler ses hanches contre sa taille.

« Mari... merde... tu es tellement parfaite. »

Elle se décolla et se leva. Il tenta de la retenir mais elle s'écarta doucement et se défit lentement, très lentement de sa camisole sous laquelle il n'y avait rien d'autres. Il se tortilla sur la chaise en se léchant les lèvres alors qu'elle lui adressait un sourire coquin et s'attaqua bientôt à son short et sa culotte. Maintenant nue, elle contempla son amant, la tête légèrement inclinée.

« Ton tour maintenant. Lève-toi que je t'enlève tout ça. »

En se levant, il prit soin de bien se défaire de sa chemise. Puis en quelques pas, il l'avait rejoint et l'embrassait de plus belle. Pendant qu'il s'attaquait à son cou et à sa poitrine, elle tentait tant bien que mal de le défaire de ses pantalons. Elle ne lui laissa aucun répit et s'assura de frôler cette bosse qui s'était formée aussi souvent que possible. De temps à autre, il la gratifiait d'un gémissement, d'un coup de hanche ou d'une petite morsure. Quand enfin elle réussit à détacher complètement son pantalon, elle ne perdit pas de temps à le lui retirer, de même que le boxer qu'il y avait en dessous. De deux ou trois coups de pied, il s'en défit complètement et l'envoya valser dans un coin de la pièce. Elle le poussa doucement, le forçant à reculer jusqu'à ce qu'il retombe assis sur sa chaise. Elle vint bientôt le surplomber et recommença baisers et caresses.

Son membre durcit était bien dressé, n'attendant que le soulagement qu'elle pouvait lui apporter. Mais elle avait un plaisir fou à le faire patienter, à se sentir désirée, à se sentir puissante. Il attrapa ses fesses pour la guider mais, elle résista, continuant à l'embrasser, sourire aux lèvres. Mais toute torture devant cesser un jour où l'autre, elle répondit bientôt au besoin de son partenaire. Cependant, elle y alla doucement, lentement. Elle se positionna précautionneusement bien au-dessus et pris tout son temps pour descendre le long de son membre, sentant sa chaleur la remplir. C'était confortable, c'était rassurant, c'était familier et c'était tellement satisfaisant. Lorsqu'elle le sentit bien au fond, elle commença les allers-retours; d'abord doucement mais éventuellement plus rapidement parce qu'il le réclamait, parce qu'elle en avait besoin aussi. Elle tentait de le satisfaire au rythme le plus rapide qu'était capable de supporter ses jambes mais elle sentait que bientôt, elle perdrait totalement le contrôle. Les sensations s'amplifiaient, se mêlant avec la fatigue pour l'amener vers une douce félicité et au moment où Adrien poussait un râle de satisfaction, elle vit tout en blanc et il dût la retenir pour qu'elle puisse donner libre court à son plaisir. Elle eût l'impression de tomber et atterrit sur le canapé d'Adrien d'où elle se réveillait d'un autre de ces satanés rêves. De découragement, elle laissa s'échapper un long soupir qui n'était pas totalement sans lien avec la vague de plaisir qui passait tranquillement.

Dans le bureau à côté, Adrien qui s'était assoupi pendant son étude ouvrait doucement les yeux, un sourire aux lèvres, la respiration saccadée. C'en n'était donc pas totalement fini avec ses fameux rêves. Et cette fois-ci, elle était seulement l'autre côté de la porte. Qu'arriverait-il s'il allait la retrouver?

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