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Chapitre 2 : Retrouvailles

Il ne semblait pas encore l'avoir aperçu. Il consultait son téléphone, pianotait distraitement sur l'écran. Elle profita de cet avantage pour se redonner une contenance. Elle ne devait pas lui laisser croire que sa présence l'affectait. Ils avaient une entreprise à faire tourner, ils devaient partir sur de bonnes bases et ce, même si leur rencontre se déroulait beaucoup plus rapidement que la jeune styliste ne l'avait prévu.

Il leva les yeux de son portable et se mit à parcourir la foule du regard. Marinette prit une grande inspiration, ce n'était qu'une question de secondes avant qu'il ne la remarque. Comme elle relâchait l'air qui opprimait ses poumons, ses yeux se posèrent sur elle et un franc sourire illumina le visage du blond. D'un pas décidé, elle alla à sa rencontre.

Adrien observait la progression de la demoiselle. C'était bien elle, sa Marinette; encore plus attirante que dans ses souvenirs. La dernière année n'avait en rien altéré son charme, bien au contraire. Elle était un peu plus frêle, un peu plus pâle mais tellement lumineuse de beauté. Il était incapable de s'empêcher de sourire alors que celle qui hantait ses rêves se rapprochait de lui, de sa vie.

"Marinette."

"Bonjour Adrien."

Il se baissa doucement pour lui faire la bise, mais après avoir effleuré de ses lèvres une de ses joues, l'odeur de la jeune fille lui envahit les narines et alors qu'il aurait dû l'embrasser sur l'autre joue, sa raison flancha et il écrasa ses lèvres sur les siennes.

Avec la fatigue du voyage, le stress des derniers jours et, avouons-le, le soulagement de retrouver son ancien amant, le corps de Marinette la trahit totalement pendant une ou deux secondes et non seulement elle ne le repoussa pas mais elle se rapprocha légèrement et laissa s'échapper un faible gémissement de plaisir. Mais sa tête lui rappela rapidement où, pourquoi et avec qui elle était à New-York et elle le repoussa sans ménagement. Il n'était pas question que ça se passe comme ça. Si Adrien Agreste croyait qu'il suffisait qu'il claque des doigts pour qu'elle retombe dans ses bras, elle allait lui montrer qu'elle n'était pas une de ses conquêtes qu'il pouvait si facilement amener dans son lit.

"Mais, qu'est-ce qui te prends enfin?" Lui lança-t-elle sur un ton bas mais menaçant. Elle ne voulait pas faire de scène en public, ce serait une bien mauvaise presse pour le début de leur association mais il devrait se contenir ou il mangerait une nouvelle fois sa main à la figure.

Adrien sortit de sa transe et se gratta l'arrière du cou. "Désolé Mari, euh... de vieux réflexes. Je crois que je suis un peu trop heureux de te revoir."

"Ouais mais baisse la d'un cran, tu veux. Tu es mon patron maintenant alors agit comme tel."

"Euh d'accord. Et bien, Mademoiselle Dupain-Cheng, si vous voulez bien me suivre, je vais vous conduire à votre hôtel." Il saisit une des valises de son amie et se retourna avec une expression amère. Il avait l'impression de revivre ses moments où Ladybug et lui combattaient le Papillon; gardez une relation professionnelle avait toujours été une priorité aux yeux de sa partenaire et il semble que même sans le masque, elle continuait à penser ainsi.

Dans la voiture, ils restèrent silencieux un instant. Le malaise était palpable. Adrien ne cessait de jeter des regards en coin à sa passagère. À chaque fois qu'il changeait de vitesse, il devait faire de grands efforts pour ne pas passer sa main sur son genou. Il avait déjà statué qu'aucune femme ne pourrait seulement espérer rivaliser avec Marinette Dupain-Cheng; maintenant, il savait que rien dans ce monde ne pourrait jamais lui apporter le bonheur qu'il vivait quand elle était sienne. Elle était ce qu'il avait de plus précieux, il devait à tout prix la reconquérir.

Tikki et Plagg s'étaient sauvé loin derrière, question de pouvoir vivre leurs retrouvailles dans la plus grande discrétion. Ils en profitèrent pour discuter de la dernière année, loin des oreilles indiscrètes de leurs maîtres.

"Tu sais Plagg, je sais pas combien de temps encore Marinette aurait tenu loin d'Adrien. Elle ne fait que travailler, pense à peine à se nourrir et ne dors presque pas."

"Marinette a toujours été du genre travailleuse, je ne vois pas vraiment la différence."

"La différence c'est qu'il ne reste que le travail. Alya devait la sortir de force et je devais cacher son matériel pour qu'elle se décide enfin à se coucher. Enfin, ça devrait changer maintenant. Et pour toi? Je veux dire, ça se passe comment du côté d'Adrien?"

"J'imagine que ça va. Tu me connais, moi et les émotions des humains. Il a cessé de me parler de Marinette depuis un bout. Il a cessé d'en parler à tout le monde, en fait. Il fait comme si rien ne s'était jamais passé. Il y a eu d'autres filles de temps à autres, mais juste pour la nuit. Les humains et leur hormones, je ne les comprendrai jamais."

Plus à l'avant, la styliste qui trouvait le silence plutôt lourd profita de cet instant seul avec le modèle pour s'informer un peu.

"Alors, à quoi dois-je m'attendre pour demain? Y'a-t-il des urgences qui ont été laissées sur la table par mon prédécesseur."

"En fait, pour être franc, c'était un bien mauvais moment pour congédier le styliste en chef. Le grand défilé de Los Angeles est prévu fin octobre et la nouvelle collection doit être prête à ce moment. La collection actuelle n'est pas encore terminée. Dans le département de la couture, ça tourne plutôt rondement mais avec le départ de Xavier il y a un mois, les stylistes n'ont plus personne vers qui se tourner pour faire approuver leurs dessins..."

"Et toi alors?"

"Bien sûr, mais je ne suis pas vraiment un expert dans le domaine. Tu vois, moi c'est plus la gestion et le marketing, et même le mannequinat, mais le stylisme... ça toujours été l'affaire de mon père. Enfin, tout ça pour te dire que tu es très attendue alors, profite de ta nuit de sommeil parce que tu as beaucoup de temps supp. en vue."

"Je n'ai jamais été du genre à compter mes heures."

Adrien roula les yeux, s'il y avait quelqu'un qui était au courant du dévouement de Marinette dans tout ce qu'elle entreprenait, c'était bien lui. Il soupira. "Oui je sais."

Marinette fit mine de ne pas avoir compris la signification de ce soupir. "Et mis à part l'approbation des dessins, est-ce que tu peux me rappeler les grandes lignes de mon poste. J'ai bien une idée mais je veux simplement avoir une image claire."

"Bah, c'est simple, en tant que styliste en chef, c'est toi qui doit définir la tendance de la collection; les couleurs, la coupe, le style. Tu dois prendre le pouls de la mode, essayer de prévoir ce qui fera sensation. Tu dois être capable de transmettre l'âme même de cette tendance à tes stylistes afin qu'ils dessinent les vêtements de la collection. Tu as quatre stylistes à tes ordres. Tu dois revoir avec eux les tissus utilisés et le type de vêtements à confectionner."

"Et moi, quand est-ce que je dessine?"

"Quand tu as le temps, tu peux donner un coup de main à tes stylistes mais ta priorité c'est de concevoir les deux pièces maîtresses de la collection. Celles qui seront portées par moi et Vanessa au moment du lancement. Nous ne portons que les créations de la styliste en chef."

"Vanessa? C'est qui Vanessa?"

"Ma partenaire." Il lui fit un clin d'œil.

Malgré la légèreté avec laquelle il l'avait lancée, la réponse n'en serrait pas moins le cœur de Marinette. Elle tenta de refouler le sentiment, après tout Adrien ne lui appartenait plus et elle n'avait aucun droit sur lui. Elle prit son ton le plus détaché. "Partenaires?"

"Nous sommes les deux mannequins vedettes" il fit un signe de guillemets avec ses doigts en disant le dernier mot. Il détestait le concept de mannequin vedette mais c'était une idée de son père. Vanessa et lui devenaient le visage d'Agreste America. Comme, en plus, il en était le directeur, cela lui donnait encore plus de notoriété; le but étant de prouver que belle gueule et intelligence allait de pair.

"Et qui l'a choisie?"

"Bah moi. Un des rares choix stratégiques que j'ai pu faire."

"Stratégique?"

"Évidemment, pour que nos clichés soient réussis, je devais m'assurer qu'il y avait de la chimie entre nous. Tu as sûrement déjà vu nos pubs."

Marinette fouilla brièvement dans sa mémoire. "Ah oui, je vois la grande brune avec des yeux noisettes et des jambes interminables?"

Le ton qu'elle avait utilisé en disait beaucoup plus long qu'elle aurait voulu et Adrien n'en avait rien manqué. "Est-ce de la jalousie que je perçois?"

"Ne prends pas tes rêves pour de la réalité, votre relation ne me concerne pas. De toute façon, normalement, ce ne devrait être qu'une relation professionnelle; comme toi et moi quoi."

Les yeux d'Adrien s'assombrirent, il détestait les relations professionnelles avec Marinette; c'était tellement trop... professionnel.

Arrivé à l'hôtel, il lui donna un coup de main avec ses bagages et alla s'assurer que tout était parfait à la réception. Pendant que Marinette fouillait dans son sac à la recherche de je ne sais quoi, il tendit au directeur sa carte de crédit.

"Svp, mettez tout cela là-dessus et faites-en sorte de la traiter avec les plus grand égards. D'accord?"

"Bien sûr monsieur." Le directeur s'empressa d'entrer la carte à son système et la redonna au modèle. Il se dirigea ensuite vers Marinette pour s'enquérir de ses besoins, alors qu'Adrien le suivait d'un pas nonchalant, les mains dans les poches. Elle lui jeta un regard méfiant mais il ne broncha pas.

"Alors, si tout est à ton goût, je te laisse t'installer. On se revoit demain matin au bureau vers 8h00."

"Oui. Demain 8h00"

Le jeune homme se dirigea vers la porte.

"Et Adrien!"

Il se tourna lentement vers elle, il ne voulait pas avoir trop d'attente. "Oui?"

"Merci pour tout."

"Vos désirs sont des ordres princesses."

Elle lui fit une mine exaspérée mais au fond d'elle, son cœur fit un bond à la mention de son ancien surnom. Elle s'en voulait d'être aussi faible quand il s'agissait de lui.

Un coup la porte de la chambre refermée, Tikki alla rejoindre Marinette.

"Il semble qu'il soit prêt à reprendre là où vous aviez laissé."

"Tikki, arrête. Tu sais très bien qu'il espérait juste pouvoir passer la nuit avec moi. J'étais une cible facile."

"Tu dis n'importe quoi Marinette. Tu sais très bien qu'Adrien a plus de respect que cela pour toi."

"Non, je ne sais plus. Ce n'est pas le même Adrien que j'ai connu."

"Et tu te bases sur quoi pour dire ça? Les magazines à potins?"

"Tu veux jouer à un jeu avec moi? Qu'est-ce que les journaux à potins auraient bien pu sortir sur Marinette Dupain-Cheng dans la dernière année si elle avait été aussi célèbres que le beau Adrien Agreste?"

"Oh Marinette! C'est pas si simple. Tout le monde à sa manière de vivre le célibat. Tu ne peux pas en vouloir à Adrien d'avoir voulu se distraire un peu."

"Je maintiens que ce n'est pas le Adrien que j'ai connu."

Tikki abandonna la joute verbale. Marinette pouvait se montrer extrêmement bornée. La kwami savait à quel point elle avait été blessée quand Adrien avait quitté pour New-York. Elle savait que ça allait prendre beaucoup de temps et d'effort du modèle avant qu'elle lui accorde son coeur à nouveau.

Pas que le jeune homme ait tant que ça à se faire pardonner, mais le malentendu sur lequel ils s'étaient quittés, avait laissés cours à trop d'interprétation. Marinette était restée sous l'impression qu'elle était totalement remplaçable. Il avait si facilement eu recours à la solution de la rupture, la jeune fille n'avait jamais adopté l'hypothèse qu'il ne l'avait fait que pour la faire réagir. Après un an loin de l'autre, leurs convictions s'étaient accentuées, tout était à recommencer. Ils devraient se réapprivoiser, refaire connaissance et se séduire à nouveau. Avec son expérience de 5000 ans, Tikki savait que ce n'était pas gagné.

Après une première nuit de sommeil plutôt courte, la nouvelle styliste en chef passa les portes de Agreste America avec beaucoup d'appréhension. Lorsqu'elle arriva à la réception, elle fût accueillie par une secrétaire indiscutablement ravissante d'une trentaine d'année. Était-ce Adrien qui l'avait choisie aussi?

Avec les aventures du modèle que les revues avaient relatées, Marinette ne pouvait s'empêcher de le voir comme un playboy notoire. Ce n'était pas le Adrien qu'elle avait connu. L'homme qu'elle avait aimé n'avait de yeux que pour elle, il voyait l'acte sexuelle comme une manifestation de leur amour, il était romantique et attentionné; ce n'était pas le coureur de jupon que les revues semblaient vouloir dépeindre. Ces deux ou trois articles lui avait fait beaucoup plus de mal que la rupture elle-même et si ça n'avait été de cela, peut-être aurait-elle accordé son cœur à Adrien au premier regard la veille.

Mais, dans les faits, ce n'était pas Adrien qui avait choisi cette réceptionniste. C'était plutôt Nathalie qui s'occupait de ce type d'embauche et comme leur entreprise en était une basée sur l'image, elle souhaitait que la première personne que tout invité rencontrerait dans leurs locaux soit à tout point parfaite. Comme Marinette l'ignorait, elle fût peut-être un peu froide quand vint le moment de se présenter.

"Bonjour Madame, je peux vous aider?"

"Oui. Bonjour. Je suis Marinette Dupain-Cheng, la nouvelle styliste en chef et je suis attendue ce matin par Mme Nathalie Sanscoeur ou M. Adrien Agreste."

"Oh! Oui bien sûr Mme Dupain-Chang. Ravie de faire votre connaissance, je suis Cathy. Si vous voulez bien prendre place, je contacte M. Agreste sur le champ."

Marinette pris place dans un de ses fauteuils stylés hyper confortable qui meublait la réception.

"M. Agreste. Elle est là. Merci, je lui en fais part. Mme Dupain-Cheng, il sera là dans une minute."

"Non, je suis déjà là."

Cathy tourna un regard surpris vers la porte où était apparu Adrien et ne pût s'empêcher de glousser. De toute évidence, le jeune homme n'entretenait pas le même de genre relation froide que son père avec son personnel.

"Merci Cathy. Si vous voulez bien me suivre Mme la Styliste en chef."

Il lui tendit la main et lorsqu'elle la lui prit, y déposa un baiser. En signe de protestation, elle la retira, puis tourna son attention vers la réceptionniste. "Il est toujours comme ça?"

"Non madame, seulement avec vous et Vanessa."

"Oh!" Fit-elle. Mais son subconscient lui, émettait de terrible ondes haineuses à l'égard de la jeune mannequin.

Adrien lui reprit la main et l'entraîna à sa suite.

"Je t'amène à ton bureau dans quelques instants, mais avant laisse-moi te faire faire le tour du proprio et te présenter à tes collègues."

Ils firent rapidement le tour de l'entreprise. Marinette fit connaissance avec les stylistes qui seraient sous sa gouverne. Il y avait deux hommes et deux femmes. Les deux hommes étaient tous les deux dans la trentaine, une des deux femmes frôlait les cinquante ans et l'autre avait à peu près l'âge de Marinette. Ils l'avaient tous accueillie avec respect, mais elle avait vu dans leurs regards qu'elle aurait à faire ses preuves.

Adrien l'amena ensuite dans son bureau à lui, le grand bureau du directeur, décoré avec goût, parsemé d'objets visiblement hors de prix. L'amenait-il ici pour l'impressionner? Elle se méfia encore plus lorsqu'il referma la porte du bureau.

"Je croyais que tu m'amènerais à mon bureau."

"Impatiente de prendre possession de ton territoire? Tu sais, j'ai un autre territoire qu'il me ferait plaisir de te céder."

"Première journée et tu coures déjà après les plaintes pour harcèlement."

Il leva les mains défensivement. "Hey, je veux juste être accueillant."

"Ok Adrien, pourquoi tu m'as amenée ici?"

"Premièrement, parce que les dossiers en cours sont juste ici." Il tapa sur un pile de dossier juchée sur le coin de son bureau. "Et aussi, parce que je veux te donner quelques renseignements utiles à propos de tes stylistes. Ce sont tous de très bon stylistes, mais chacun a son caractère et certains petits trucs pourront t'aider à les avoir rapidement dans ta petite poche."

Ils discutèrent pendant deux heures au sujet des dossiers et des employés. Le téléphone d'Adrien bipa plusieurs fois au courant de l'entretien. Mais ce fût après qu'il eût pris connaissance d'un message en particulier qu'il décida de finalement la libérer. Il la conduisit à son bureau avec un sourire inquiétant.

Quand il ouvrit la porte pour enfin lui dévoiler son espace de travail, Marinette restât le souffle coupée. Aucun doute que la pièce avait été décorée à son image: rose, chaleureuse, avec un cachet parisien. Une table à dessin toute neuve, un nouveau modèle de machine à coudre, un immense babillard pour afficher ses créations, rien n'avait été laissé au hasard.

"Ça te plaît?"

Elle se tourna vers lui mais ne pût rien répondre.

"Ils viennent à peine de tout terminer. Ils sont là-dessus depuis hier matin. Je voulais te faire la surprise."

"Adrien... je... tu n'aurais pas dû. Tu sais très bien comment je travaille normalement. Je me serais contenté d'un petit coin sombre dans le fond de l'atelier. "

"Je sais que quitter Paris est loin d'être évident. Je voulais vraiment que tu te sentes comme chez toi. Et un coin sombre... vraiment? Allez Princesse, tu mérites un royaume."

"Pousse pas trop loin." Elle se tourna encore vers le bureau, émerveillée de nouveau par cet endroit si accueillant et se sentit un peu coupable. "Je veux dire... merci... oui merci Adrien."

Il se gratta l'arrière de la tête. "Bon... et bien... je crois que tu as tout ce qu'il faut pour commencer. Je vais te laisser mettre de l'ordre dans tout ça."

"Merci."

Il vint pour quitter et se rappelât une dernière chose. "Oh et... cet après-midi, Vanessa passe faire quelques essayages. Je viendrai te la présenter. "

La sensation d'exaltation la quitta d'un coup sec. "ok!" Elle ne trouva rien d'autres à ajouter, enfin, rien de gentil.

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