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Chapitre 15: Cette soirée où...

Alya essayait de garder son calme vis-à-vis sa meilleure amie, mais elle pouvait être tellement désespérante par bout. Et le fait que le grand défilé de Los Angeles approchait à grand pas ne la rendait certes pas plus agréable. Il donnait cependant de bonnes raisons à la journaliste pour réunir les deux héros sans la présence de Michel.

Il y avait plus d'une semaine qu'elle était à New-York et, bien sûr, elle avait rencontré le jeune mannequin. Oh, il était bel homme, gentil, intelligent, il aurait fait un excellent copain pour Marinette. Mais selon le point de vue de la rousse, le cœur de son amie n'était pas à prendre; enfin, pas par quiconque ne s'appelle pas Adrien Agreste.

Mais pour ce soir, il n'y avait pas de crainte à y avoir car le Québécois ne serait pas là. Alya avait convaincu Marinette que le meilleur moyen de se débarrasser de la pression causée par l'évènement imminent, était de s'enfermer dans le grand appartement du directeur pour y profiter de la créativité collective du petit groupe. Le groupe en question était composé de Marinette et Adrien, bien sûr, mais il y avait aussi Alya, Nino, Nathalie et David. Les vêtements étaient en cours de confection, mais il restait à planifier le défilé en tant que tel. Les mannequins, les chansons, les accessoires, tout était encore à déterminer.

Michel avait protesté au moment d'être écarté de cette soirée mais Marinette avait été ferme, en tant qu'employé de l'entreprise, il serait injuste qu'il puisse avoir accès à de telles informations avant ses pairs. Il avait capitulé, la mine boudeuse, étant parfaitement conscient des individus présents lors de cette réunion et des combinaisons qui en résultaient. Il avait beau avoir accepté son patron comme faisant partie intégrante de la vie de sa copine, il ne s'en réjouissait pas pour autant. Quelque part, il commençait à se dire que quelque chose ne tournait pas rond dans cette histoire. Mais était-il prêt à laisser aller Marinette? Ce serait tout un sacrifice.

Alya était arrivée avec des bouteilles du vin préféré de sa meilleure amie. Elle savait très bien qu'une Marinette enivrée, ne serait-ce que légèrement, aurait de la difficulté à résister au charme du grand blond. Et il était hors de question qu'elle accepte les excuses bidon de la styliste au moment de lui en verser un verre. C'est d'ailleurs ce qu'elle tenta de faire.

« C'est gentil Alya, mais si je prends un verre, cette soirée sera tout sauf constructive. »

« Au contraire ma chère, on va y ajouter un peu de créativité. »

« Alya, je suis sérieuse. »

« Justement trop sérieuse. On ne se voit presque plus et on a une belle soirée devant nous. Alors, tu vas boire ce verre de vin et arrêter de râler, tu veux? »

Marinette roula les yeux et cogna sa coupe à celle d'Alya avant de tremper ses lèvres. Le goût de ce vin en particulier fit remonter un flot d'émotions joyeuses en elle. Elle n'avait pas rebu de ce vin depuis sa rupture avec Adrien. La sensation en elle-même lui donna envie d'en prendre une longue gorgée. C'est ainsi que le premier verre se vida rapidement. Tout au long de la soirée Alya veilla à ce qu'il ne reste pas vide.

Nathalie regardait la styliste vider les coupes avec un air inquiet. Que ressortirait-il de cette soirée sensée régler la quasi-majorité des points importants du défilé. Elle se rendit compte avec soulagement que la créativité de la jeune fille n'en était qu'exacerbé. En moins d'une heure, la liste des mannequins à défiler faisait l'unanimité. Il ne restait qu'à espérer qu'ils accepteraient le contrat. Mais de cela, la secrétaire n'avait aucune crainte, le défilé de Los Angeles était une occasion unique d'avoir de la visibilité pour les jeunes modèles.

À un certain point de la soirée, Nino avait commencé à faire jouer plusieurs chansons qu'il pensait parfaite pour le grand évènement. Nathalie ne s'y connaissait pas tellement en musique du genre. Elle savait que le jeune homme était un expert en la matière, mais connaissait-il suffisamment le monde de la mode pour que son opinion soit pertinente dans une telle situation? Ce défilé était tellement important. Elle ne voulait pas qu'Adrien ne cède à ces suggestions que pour faire plaisir à son meilleur copain. Jetant un œil à son directeur qui avait fermé les yeux pour se concentrer sur la musique, elle remarqua la bière vide qu'il tenait dans ses mains. Combien en avait-il pris jusqu'à présent?

L'assistante commençait à paniquer un peu, elle perdait le contrôle de cette soirée. David, à ses côtés avait remarqué qu'elle semblait de plus en plus tendue. Il lui souffla à l'oreille.

« Ça va? »

Elle hocha la tête d'un air guindé.

« Nath, ne me l'a fait pas à moi. Qu'est-ce qu'il y a? »

« C'est tellement... inhabituel. »

« Quoi? »

De ses deux mains, elle fit signe vers les quatre jeunes gens qui ne faisaient pas attention à eux.

« Qu'est-ce qu'ils ont? »

« C'est pas comme ça que ça se passe normalement. »

« Et alors? »

« Je sais pas, je... c'est un défilé tellement important et... »

« Nath, fais-leur confiance. C'est leur entreprise non? »

« C'est l'entreprise de M. Agreste. «

Encore une fois, il le ressenti : elle avait peur de lui.

« Et Adrien est son fils. C'est lui le directeur, c'est lui qui répondra de ses actes. Non? »

« Non. »

« Nathalie? »

Elle ne le regardait pas, elle se refermait une fois de plus. Il devenait vraiment urgent qu'il parle à quelqu'un. Il jeta un regard à Alya. Il devrait trouver un moment pour lui parler seul à seul ce soir-là.

La soirée avait bien avancée. Ils avaient l'horaire des mannequins, la musique, les dates pour les répétitions. Nathalie avait récupéré toutes ses précieuses informations dans son ordinateur et alors qu'elle en fermait le couvercle, Marinette arrivait vers elle avec une coupe bien remplie. Avec le vin qu'elle avait ingurgitée, elle se sentait plus relaxe, plus en paix avec elle-même. Elle voulait s'accorder cette pause et elle voulait que son amie s'amuse aussi.

« Je sais que tu n'aimes pas boire d'alcool en travaillant, mais considérons qu'on en a assez fait pour aujourd'hui. Toi et moi, on révisera les accessoires lundi matin si tu veux et on fera nos propositions à Adrien. Là, tout de suite, il est temps de s'amuser. »

« Oui madame. »

La styliste lui fit un regard d'avertissement.

« Je répète, on a fini de travailler. »

Nathalie éclata de rire et lui prit la coupe des mains. « Tu as raison, merci Marinette. »

La soirée dégénéra rapidement. C'était la première fois que les deux superhéros voyaient Nathalie s'offrir autant de liberté. David qui avait vite compris que la consommation excessive d'alcool ne faisait pas partie des habitudes de sa douce, avait entrepris de prendre soin d'elle et de s'assurer que non seulement le vin n'affluait pas trop rapidement, mais aussi qu'elle s'hydratait régulièrement et ne dépassait pas ses limites.

Marinette regardait avec une étincelle le jeune homme prendre soin de sa secrétaire. Elle avait vraiment trouvé quelqu'un de charmant, attentionné et compréhensif. Se sentant observé, le garçon tourna le regard dans sa direction et lui fit un sourire amical. Adrien remarqua cette interaction et en profita pour venir faire la conversation à sa styliste.

« C'est vraiment un homme formidable que tu lui as déniché. »

« Moi je n'ai fait que la sortir, le reste, elle l'a fait toute seule. »

« Quand même, je n'ai jamais vu Nathalie aussi heureuse. Je savais même pas qu'elle pouvait rire. »

Elle lui tapa l'épaule en signe de protestation. « C'est la fille qui a contribué à ton éducation. »

« Je ne dis pas ça méchamment. Je trouve juste dommage que mon père l'ait restreint si longtemps à la même vie solitaire qu'il s'est imposé. »

« Ça devait lui plaire puisqu'elle est restée. »

Nathalie était en pleine conversation avec Nino au sujet de la musique. Avec quelques coupes de vin dans le corps, elle acceptait plus facilement les idées du jeune DJ. David lui n'écoutait plus leur conversation depuis longtemps, il avait discrètement tourné son attention vers celle d'Adrien et Marinette. Voyant que sa copine n'avait pour l'instant pas besoin de lui, il s'immisça dans la discussion.

« Je ne crois pas que ça lui plaise tant que ça. »

Les deux amis sursautèrent au commentaire de David mais lui portèrent immédiatement leur attention.

« Je crois qu'elle a peur de lui. »

Marinette parût étonnée, Adrien lui, resta neutre. Il savait que le garçon avait probablement raison. Lui-même était toujours sous le joug de son père. Mais justement, c'était son père. Quel argument pouvait faire en sorte que Nathalie reste si fidèle à son patron? Marinette elle parût totalement étonnée.

« Tu crois qu'il la menace, ou la fasse chanter? »

« Je sais pas. Elle ne veut pas en parler. Chaque fois que je la vois paniquer et que je la questionne, elle se referme et change immédiatement de sujet. Adrien, ton père, il est riche et influent n'est-ce pas?»

« Oui bien sûr, mais je ne vois pas pourquoi il en voudrait à Nathalie de quitter. Je veux dire, le pire qu'il puisse arriver c'est qu'elle vende la mèche concernant la collection à venir. Mais Nathalie n'est pas du genre à faire cela. »

Marinette intervint. « C'est sa secrétaire personnelle depuis si longtemps, peut-être qu'elle connaît des secrets très importants. »

« Mon père n'a que des secrets Marinette, ça ne peut être si important. Personne ne le connaît vraiment et ça lui convient parfaitement. Il est toujours seul, froid, implacable. Tu te souviens quand tu soupçonnais que le Papillon était mon père? »

C'est à ce moment que le monde des deux héros bascula. La secrétaire était toujours en pleine conversation avec Nino mais les derniers mots ne lui échappèrent pas. En attendant ainsi nommé l'alter-égo secret de son patron, elle sursauta violemment et en échappa son verre de vin. Elle se tourna avec un regard terrifié vers les trois jeunes gens, l'alcool lui faisant perdre toute inhibition.

David reconnu cet air désespéré qu'il voyait trop souvent. « Nath? » Il alla s'asseoir à ses côtés et la pris dans ses bras. "C'est ce Papillon qui te fait peur." Elle ne répondait pas, elle avait le regard figé sur Adrien, un mélange d'horreur et de stupeur se lisait sur son visage. Il se tournât vers Adrien et Marinette. "C'est quoi cette histoire de Papillon, c'est qui?"

Mais Adrien ne le regardait pas lui, il regardait sa secrétaire avec un air aussi apeuré. « Impossible. »

Marinette pris la main d'Adrien. « Adrien, tu ne penses pas que... »

Il ne l'écoutait pas non plus. « Nathalie, le Papillon... »

Elle se leva et tenta de se redonner une contenance. Mais elle n'avait pas l'habitude de boire de l'alcool, elle trouvait ses émotions particulièrement difficiles à gérer en ce moment. Elle tourna les talons mais ne put pas faire un pas, Adrien l'avait retenu par un bras. Elle restait immobile, elle ne voulait pas affronter son regard.

« Nathalie. »

Elle ne bougeait pas, mais sa respiration se faisait plus saccadée. Alya, qui était la seule à voir son visage semblait désemparée. Plus personne ne parlait dans le petit appartement. Plus personne ne riait, le silence était pesant, épais. Mais Adrien ne lâchait pas le morceau.

« Nathalie, c'est impossible. Il a été akumatisé. »

Marinette se sentait toute petite. Elle se souvenait de cette journée où elle avait soupçonné Gabriel Agreste. Elle se souvint du moment où elle avait dit au gardien que ce ne pouvait être lui puisqu'il avait été lui-même une victime. Le gardien n'avait alors pas eut l'air d'y croire totalement. Mais le gardien avait toujours cet air qui vous faisait vous remettre en question, qui n'écartait aucune possibilité, même les plus improbables. Elle s'étonna elle-même lorsqu'elle s'entendit dire : « Il n'a jamais été dit qu'il ne pouvait pas s'akumatiser lui-même. »

Sans lâcher le bras de Nathalie, Adrien se tourna lentement vers Marinette. Ils ne pouvaient pas parler présentement. Encore moins s'il y avait dans la pièce une personne pouvant les dénoncer au Papillon. La styliste baissa les yeux devant le regard intense de son partenaire. Elle se doutait de la douleur qu'il devait ressentir présentement. Il faudrait qu'ils trouvent le moyen d'en parler rapidement. Mais s'isoler à ce moment pourrait amener Nathalie à les suspecter.

Alors que le temps semblait s'être suspendu dans le petit appartement du directeur, David qui était le seul à ne pas comprendre la portée de la révélation décida qu'il devait prendre les choses en main.

« Nathalie, s'il te plaît, rassis-toi. »

Il la tira doucement par les épaules et la fit s'asseoir à ses côtés. Il fit signe à Adrien de lâcher prise et tranquillement, le garçon la libéra pour prendre à son tour place sur un divan, au côté de Marinette qui s'accrocha d'instinct à un de ses bras.

Comme personne ne semblait savoir quoi dire à ce moment, ce fût, une fois de plus, David qui brisa le silence.

« Nath, je crois que tout le monde ici est conscient du danger que tu cours. J'ose espérer que tout ça restera entre nous pour sa protection. » Il jeta un regard éloquent à Alya qui hocha pour signifier qu'elle avait compris. Il n'avait jamais été question qu'elle fasse de tort à Nathalie.

Marinette s'étira pour mettre la main sur un genou de la secrétaire.

« Nath, on va trouver une solution. Tu n'es plus seule d'accord? »

Sans dire un mot, le regard toujours rivé sur le plancher, elle hocha la tête. La styliste tourna ensuite son attention vers le garçon à ses côtés. Il semblait un peu sous le choc. Nathalie n'avait rien dit, mais ses réactions avaient parlé à sa place et le jeune directeur n'avait que trop bien saisi la signification de tout cela. Marinette jeta un regard désespéré à Alya qui lui fit un signe de tête dont le sens ne lui échappa pas. Elle retourna à Adrien.

« Tu veux en discuter. » Elle se leva en lui prenant la main. Il se laissa entraîner vers la chambre à coucher. Lorsqu'elle passa devant la journaliste, elle lui tapota l'épaule en signe d'encouragement. La rousse alla ensuite prendre la place face à Nathalie pour la rassurer et la supporter.

Dans la chambre, la franco-chinoise n'alluma qu'une discrète lampe. Elle savait à quel point son chaton était orgueilleux, elle ferait en sorte qu'il se sente à l'aise de réagir comme bon lui semblait. Elle se tourna vers lui et le regardât dans les yeux. Ils étaient brillants malgré la faible intensité, trop brillants. Elle se laissa aller à son instinct et le pris dans ses bras.

« Oh Chaton, je suis désolée. »

Il ne répondit rien. Il referma simplement les bras autour d'elle et enfoui la tête dans son cou. Là, il se laissa aller. Très discrètement, très silencieusement, il laissa couler les larmes.

Cette sobre démonstration la déstabilisa plus que le plus bruyant des sanglots, la plus fracassante des colères. Son cœur flancha à son tour et elle se mit à l'embrasser dans les cheveux, le cou, la joue. Elle lui prit le visage dans les mains, planta son regard dans le sien dans une tentative de réconfort.

« Je suis tellement désolée mon minou. Pleure Chaton, tu as droit. Je suis là, d'accord, je suis là pour toi. »

Il passa la main derrière sa nuque et l'embrassa soudainement sur la bouche. D'abord désespéré, le baiser devint vite passionné. Il avait besoin d'elle, de son réconfort, de son amour, tout son amour et ce soir, elle n'avait pas le cœur de lui refuser. Elle n'avait pas l'envie non plus. Elle lui rendit son baiser, amoureusement avec un soupir de satisfaction qui l'a surpris elle-même. Il y avait des lunes qu'elle n'avait pas été embrassée de la sorte, enfin, dans la réalité. Les rêves ne faisaient pas justice au savoir-faire d'Adrien, sa chaleur, son odeur, sa saveur.

S'il n'y avait pas eu cette situation accablante, ils auraient probablement franchi plus d'une barrière interdite ce soir-là. Mais malgré ou plutôt, parce que la douleur d'Adrien était trop vive, ils cessèrent bientôt les baisers pour simplement se réconforter dans les bras de l'autre. Le lendemain, Marinette repenserait à ce moment avec horreur et culpabilité. Mais pour l'instant, ils avaient beaucoup à discuter, ils avaient un deuil à faire et un plan à dresser. La nuit serait longue.

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