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Chapitre 12: Confusion

La chance n'était définitivement pas du côté d'Adrien. Vanessa était partie pour une retraite fermée de 2 semaines, question de se ressourcer avant la grande collection d'hiver. Marinette, pour sa part, semblait être passée maître dans l'art de l'éviter. Résultat, près de 2 semaines étaient passées depuis le fameux rêve où elle avait réussi à le rejeter et le jeune homme n'avait obtenu aucune réponses à ses questions. Vanessa et Marinette... il n'aurait jamais cru cela possible, d'autant plus que la styliste en chef était déjà impliquée dans une relation avec Michel.

Sa raison était sur le point de le laisser tomber; il devait à tout prix comprendre ce qui se tramait entre les deux filles sinon, c'était la folie assurée. Dans toutes ces années ensemble, jamais Marinette n'avait laissé d'indice sur une possible attirance envers les femmes. C'était un sujet délicat à discuter mais il devait connaître la vérité et malheureusement, ses tentatives pour la contacter aboutissaient en échec. Il décida donc d'utiliser le seul sujet que la styliste ne pouvait refuser d'aborder avec lui, le travail. C'est par le biais de sa secrétaire qu'il lui avait fait parvenir un avis de convocation pour un entretien sur la collection à venir. Comme le grand défilé de Los Angeles arrivait à grand pas, Marinette ne pouvait lui opposer aucune excuse pour ne pas le rencontrer. Et maintenant, en ce jeudi matin de la fin d'août, il faisait les cent pas dans son bureau en attendant sa collègue. Il sursauta lorsqu'on cognât à sa porte.

Ne tenant plus en place, Plagg se jeta littéralement sur Tikki aussitôt la porte refermée sur les nouvelles arrivées. Les deux kwamis s'éclipsèrent rapidement, laissant au jeune homme le soin d'aborder le sujet délicat. Il n'eût cependant pas le temps d'ouvrir la bouche, que la styliste avait déjà sorti ses dossiers et attaqué le pourquoi elle était venue.

« J'ai réussis à mettre la main sur presque tous les croquis pour la collection. Je pense que les couleurs et matériaux que j'ai suggéré ont particulièrement inspirés nos stylistes. Je suis plutôt fière du résultat. Tu veux voir? »

Elle posa les dessins devant lui sur la table. Il les regarda un peu abasourdi, cligna des yeux deux ou trois fois puis les tassa sur le côté du bureau avant de joindre les mains devant lui dans une attitude qu'il voulait un minimum autoritaire.

« Tu n'as pas été facile à rejoindre ces derniers temps. »

« Normal, j'ai beaucoup de travail. Tu sais très bien que ton père en attend beaucoup de ce fameux défilé. J'ai pas intérêt à me rater. »

« Tu sais que le succès de notre collaboration repose, entre autre, sur une bonne communication. »

Elle baissa la tête, là-dessus, il avait raison. Si elle voulait qu'Agreste America ait du succès, il fallait qu'ils travaillent en collaboration étroite, ce qui voulait dire une vision commune, des décisions unanimes et une communication à toute épreuve.

« Je... je suis désolée. Je n'aurais pas dû t'éviter de la sorte. Je te promets que ça ne se reproduira plus. »

« Est-ce trop te demander de répondre à mes questions?

« Si c'est d'ordre personnel, tu sais très bien ce que j'en pense... »

« Sois rassurée, ça concerne totalement le travail. »

« Oh... euh d'accord. Qu'est-ce que tu veux savoir? »

« Simple. Est-ce qu'il se passe quelque chose entre toi et Vanessa? »

Là-dessus, elle était prise de court. En effet, cela concernait sa vie professionnelle; elle ne pouvait raisonnablement pas rester en froid avec le mannequin vedette, le mannequin duquel elle devait s'inspirer pour les pièces maîtresses. Mais avouer sa haine à Adrien, serait lui affirmer qu'elle avait toujours des sentiments pour lui et ça, il en était hors de question. Elle détestait particulièrement le mensonge... mais après tout, ne lui avait-il pas lui-même menti concernant sa relation avec Vanessa.

« Non, rien du tout. Pourquoi? »

« Donc si je demande à Vanessa, elle me répondra la même chose? »

Elle repassa en mémoire les différentes interactions qu'elle avait eues avec la demoiselle. Lui avait-elle laissé des indices sur ce qu'elle pensait réellement d'elle? Peut-être, si elle était très perspicace.

« Euh... oui... certainement. »

Elle mentait et il le savait. Elle avait tellement le mensonge en aversion que son corps tout entier la trahissait quand elle osait s'aventurer dans cette avenue.

« Tu es une bien mauvaise menteuse. Tu le sais ça? »

« Ça ne te concerne tout simplement pas. »

« Toute relation entre mes employés me concerne. Surtout lorsqu'il s'agit de deux éléments clés comme toi et Vanessa. Tu as déjà pensé aux problèmes que cela pourrait vous apporter? »

S'il fallait que les deux jeunes femmes poursuivent cette relation et que ça ne fonctionne pas, ce qui selon lui, était inévitable, il n'osait pas imaginer comment cela se reflèterait sur l'image de l'entreprise.

« Je ne crois pas que tu aies à t'inquiéter pour cela. Tu sais très bien que je suis une fille discrète. Personne n'a besoin de savoir, je ferai comme si de rien était d'accord. »

« Non... non, je ne suis pas d'accord. Et Michel? »

« Quoi Michel? »

« Tu lui en as parlé? »

« Évidemment que non. Ça serait carrément inapproprié. » Pourquoi irait-elle avouer à son copain qu'elle en a après une fille parce qu'elle est trop proche de son ex.

« Moi je crois qu'il a le droit de savoir. »

« Ok, ce qui se passe entre moi et Michel ne te regarde définitivement pas. »

« Ok mais ce qui se passe dans ma boîte, si. Mari, si tu règles pas les choses tout de suite, ça pourrait nous mener au scandale. »

« Tu crois pas que tu exagères un peu. Ce sont des choses qui arrivent tous les jours, personne va en faire de cas. »

Était-elle vraiment sérieuse? Elle pensait vraiment que les magazines ne feraient pas leur chou gras d'une relation gardée secrète entre ces deux femmes dont les visages étaient maintenant connus à travers le pays. Ajouter à cela que l'une des deux était officiellement en couple...

« Tu es dans le monde de la mode ma jolie... vous êtes connues de toute l'industrie et c'est un monde sans pitié. Tu vas devoir faire un choix et rapidement. Toi, moi, Vanessa, Michel... il commence à avoir beaucoup trop de monde dans l'équation. » Il se leva et fit le tour du bureau pour aller poser une main sur son épaule. « Je préférais de loin quand ça ne se résumait qu'à nous deux. »

Elle se leva d'un coup sec et le regarda dans les yeux. « D'accord, je vais régler les choses avec Vanessa. » Elle se radoucit. « Ne lui en parle pas s'il te plait. Laisse-moi faire mon cheminement d'abord. »

« D'accord. »

« Pour ce qui est de Michel, ça ne concerne que nous deux et je ne veux plus que tu t'en mêles. »

Les yeux d'Adrien s'assombrirent. Acquiescer à cette demande voulait dire deux choses. D'abord, au nom de la solidarité masculine, il trouvait navrant pour Michel que cette histoire ne lui échappe. Enfin, pour son propre profit, une rupture entre Marinette et son copain lui redonnait le champ libre pour la courtiser; enfin si on oubliait Vanessa. C'est à contrecœur qu'il lui répondit.

« Promis. »

« Il y a peut-être beaucoup de monde dans l'équation, mais tu as ta part de responsabilité là-dedans. » Elle fit une pile bien nette avec les divers dossiers et la plaça au milieu du bureau du directeur. « Et il n'y aura plus jamais que nous deux, désolée. Je te laisse jeter un coup d'œil à tout cela. Je reviendrai en discuter plus tard, pour l'instant, je dois prendre l'air. »

Elle sortit vivement du bureau du directeur, passa devant la réceptionniste en un éclair et alla marcher sans but dans les rues de New-York. Pourquoi avait-elle accepté ce poste déjà? Elle était loin de chez elle, sans allié, sans famille pour la réconforter. Chaque confrontation avec Adrien devenait un poids incommensurable à porter. Elle n'aurait jamais cru que la haine qu'elle portait à Vanessa soit à ce point évidente que même Adrien, le garçon qui n'avait rien vu de ses sentiments pour lui au collège, s'en était aperçu.

Elle tournait en rond sans même s'en rendre compte. Elle n'avait nulle part où aller pour se calmer les nerfs, pour se ressourcer. Déjà plus de trois mois qu'elle était à New-York et elle ne s'était toujours pas créer de point d'ancrage, elle n'avait pas d'endroit où elle pouvait simplement s'asseoir et juste penser. Elle réalisa qu'elle n'avait jamais tenté de se lier à cette ville, comme si ce n'était qu'une passade dans sa vie, un arrêt nécessaire mais temporaire dans son cheminement. Au fond d'elle-même, elle ne souhaitait pas réellement bâtir sa carrière ici. Mais pourquoi était-elle là? Ce fût seule dans les rues de la Grosse Pomme, relevant la tête en quête du ciel bleu pour remarquer que les édifices avoisinants en cachaient la plus grande partie, qu'elle eut d'un coup le mal du pays.

Qu'aurait-elle fait si elle avait été à Paris? Un seul nom lui vint à l'esprit, la seule personne qui avait toujours les mots pour la faire rire. Elle sortit son portable et composa le numéro d'Alya. C'était la fin de l'après-midi à Paris, avec un peu de chance, sa meilleure amie répondrait.

« Tiens tiens, si c'est pas la grande voyageuse qui appelle. »

« Alya, je tiens pu le coup. »

« Mais qu'est-ce que tu racontes? Qu'est-ce qu'il y a Mari? »

« Je sais pas Alya... c'est le travail... c'est... c'est cette ville trop grande, trop bruyante... c'est... c'est... »

« Adrien. »

« NON. pas Adrien... enfin, je crois pas. Je sais plus... Aide-moi Alya. »

« Ma chérie, tu penses beaucoup trop d'accord. Tu vas m'écouter bien attentivement et faire tout ce que je te dis. Tu es où? »

« Je sais pas, dans une rue... »

« Ok, tu vas doucement marcher en regardant autour de toi, je suis certaine que tu vas trouver un café bien sympa où aller t'asseoir. Dès que tu as trouvé, tu me rappelles, d'accord? »

Marinette ne mit que quelques minutes avant de trouver ce qu'elle cherchait. Le petit café européen avait l'air sympathique et les pâtisseries en vitrine lui donnaient l'eau à la bouche. Quand elle fût bien installée à une table avec un latté et un croissant, elle recontacta sa copine.

« Hey, tu as trouvé? »

« Oui. »

« Comment ça s'appelle? »

« Le petit café »

« Le petit café? Tout simplement? »

« Oui. C'est assez sympa. C'est une française qui tient boutique, elle est vraiment géniale. Merci pour l'idée. »

« Y'a pas de quoi. Alors, qu'est-ce qui se passe? »

« Je sais pas Alya, je me sens tellement loin, tellement petite, tellement insignifiante. »

« Attends une minute, c'est la styliste en chef de Agreste America qui parle? Tu crois que Gabriel t'a choisi pour tes beaux yeux? »

« Je commence à en douter? »

« Qu'est-ce que tu veux dire? »

« Je sais pas, Adrien... il est si... »

« Ah je savais que le beau blond avait quelque chose à voir là-dedans. »

« Oui mais pas au sens que tu le crois. J'ai fait une croix dessus, j'ai Michel maintenant. »

« Ah oui le beau Michel, j'ai bien hâte que tu me le présentes. Mais je sais déjà qu'il est pas fait pour toi. »

« Alya! » Elle eut un ton d'avertissement.

« Je sais que tu veux pas l'entendre, mais ma belle tu dois te faire à l'idée, y'a que Adrien pour te rendre heureuse. »

« Je suis parfaitement heureuse avec Michel. »

« C'est pour ça que tu m'appelles en panique. »

« Oui... non... enfin, si Adrien pouvait juste lâcher prise. »

« Pourquoi, pour que tu te sentes encore plus seule et perdue. Je te jure ma belle que si tu te laissais aller dans les bras de ton bel Adrien, peu importe l'endroit où tu serais sur terre, tu te sentirais chez toi. »

Les paroles de la rousse firent frissonner Marinette. Pendant un moment, elle s'imagina s'abandonner dans les bras d'Adrien. Juste être contre lui, écouter son cœur battre, sentir son parfum et ne plus rien faire d'autre. Puis elle se secoua et se rappela sa dernière expérience... l'odeur de Vanessa.

« Plus maintenant... »

« Tu as essayé peut-être. »

« Justement oui et ce n'était plus mon bel Adrien... c'était le bel Adrien d'un autre, de pleins d'autres. »

« Mari, il a besoin de toi, comme tu as besoin de lui. »

« Je n'ai plus besoin de lui. Mais j'ai tellement besoin de toi. Oh Alya si tu savais comme tu me manques. »

« Patience, il ne reste plus beaucoup de temps. »

« Mais de quoi tu parles? »

« Adrien te l'as pas dit. »

« Dit quoi? »

« Nino et moi, on vient passer un mois à New-York. »

« QUOI? QUAND? »

« On arrive dans deux semaines. »

« C'est trop génial Alya, on va se faire des virées de magasinage et des cinés et on va... attends une minute. C'est pas génial du tout, je vais être en plein branle-bas de combat pour le défilé de Los Angeles. »

« Je sais, je pourrai t'aider à passer au travers. Crois-moi, c'est pour le mieux. »

« Tu sais que je t'adores. Oh! »

« Quoi? »

La clochette de la porte avait retentie, annonçant un nouveau client. Curieuse Marinette avait relevé la tête pour rencontrer les yeux émeraudes de son ancienne flamme.

« Mais qu'est-ce qu'il fait ici. »

« Oh, il est arrivé. Je vous laisse en tête à tête alors. »

« QUOI? Alya! »

« Hey c'est pas parce que vous n'êtes plus ensemble qu'il n'est pas la meilleure personne pour te remonter le moral. Oublie le passé, oublie Michel, oublie les filles qui sont passées dans son lit. Oublie même que vous avez été un couple. Profite juste de ce moment pour te confier et rire avec Adrien, un de tes meilleurs amis... ton chaton. »

Alya avait raison. Au-delà de leurs relations amoureuses, Adrien/Chat Noir avait toujours été là pour elle.

« ok! »

« J'arrive bientôt. D'ici là, tient le coup. »

« Ouais... à plus. »

« À plus... »

« Oh et Alya ! »

« Oui? »

« Merci. Tu es vraiment la meilleure meilleure amie du monde. »

« Je sais. »

Elle raccrocha et porta toute son attention au jeune homme qui se tenait maintenant debout devant sa table.

« Hey! »

« Hey. Je vais me chercher un café et on pourra discuter. Tu veux? »

« Ouais. »

Devant un café et une pâtisserie qui goutait la France, les deux jeunes gens oublièrent un instant leurs désaccords. Marinette se permit de vider dans l'oreille d'un Adrien attentif, l'ensemble de ses doutes, de ses chagrins, de ses peurs. Elle omit évidemment le sujet des relations amoureuses mais avait amplement de sujet de stress pour que le garçon puisse s'inquiéter du bien-être de son amie. En avait-elle trop sur les épaules? Se mettait-elle trop de pression? Avait-il réellement pris le temps de poser les gestes pour qu'elle se sente chez elle ou avait-il simplement été égoïste et pensé à son propre bonheur en tentant de la reconquérir?

Après une bonne heure de discussion, ils sortirent du café en paix. Ils marchèrent en silence jusqu'à l'immeuble qui abritait Agreste America. Avant d'y entrer, Marinette se tourna vers Adrien. « Pour Vanessa... je... je vais régler les choses. »

Il passa les bras autour de sa taille et lui fit un baiser sur le front avant de la regarder dans les yeux pour lui dire.

« Hey... tout ce que je veux c'est ton bonheur. »

Puis ils entrèrent.

Une telle scène ne passa évidemment pas inaperçu. C'est donc une photo de ce chaste baiser qui ressorti une semaine plus tard dans les journaux à potins, questionnant par le fait même une possible reprise de leur relation amoureuse.

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