II - Première expérience
Bonjour tout le monde, voici un nouveau chapitre, j'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture ! 💖
Le déjeuner était sans doute l'un des meilleurs que j'ai mangé durant toute ma vie, sauf ce restaurant où je me suis rendue avec ma mère une fois qui m'avait marqué étant petite.
Le comte avait prit son déjeuner à son bureau, me laissant alors seule à la table de la salle à manger, son majordome étant sans doute occupé comme il me l'avait dit. Pourtant, quand je le croise, celui-ci ne cesse de me regarder, comme si il était intéressé ou intrigué par moi.
Quand je le remarque faire, il se contente de me sourire, moi détournant alors le regard discrètement. Je passe l'après-midi à l'atelier, m'attelant à la tâche, tout en prenant mon temps néanmoins, souhaitant faire les choses bien maintenant que j'ai les conditions pour. Je suis déjà nostalgique de ce vase avant même de l'avoir donné.
Je voulais m'attaquer un peu à la peinture de celui-ci, mais celle-ci risque de mettre plus d'un jour à sécher, il faut impérativement ne pas le toucher dans ce délai, hors le comte en a besoin pour demain après-midi. Je décide donc de m'arrêter là pour aujourd'hui, mais je dois prévenir son majordome.
Celui-ci ne m'a pas dit comment je devais faire pour l'appeler et il m'a demandé d'éviter de déranger les employés. Comment faire appart partir à sa recherche ? Je décide alors de faire ça, explorant les lieux en même temps, après avoir rangé l'atelier comme je le pouvais. Je le trouve en haut, en train de laver les carreaux dans le couloir.
Moi: J'ai terminé pour aujourd'hui. Je ne m'attaque pas à la peinture, le comte ayant besoin du vase demain après-midi et la peinture met une journée à sécher.
Le majordome s'arrête de laver les carreaux pour me regarder, souriant toujours aimablement. Je le vois de moins en moins comme un démon ou un diable, mais quelque chose d'inhabituel continue toujours d'émaner de lui, mais cela lui donne un certain charme.
Sebastian: Bien, merci de m'avoir prévenu. Je vais envoyer un domestique nettoyer et ranger l'atelier, avez-vous besoin de quelque chose ?
Moi: Je préférerai que cela soi vous qui vous occupiez de l'atelier. Le vase et mon matériel y étant, je n'ai pas confiance en vos employés ne les connaissant pas. Je suis désolé d'une telle méfiance mais vous devez me comprendre.
Sebastian: Bien sûr, c'est comme vous voudrez je suis à votre service je vous le rappelle durant vôtre séjour. Désirez-vous autre chose chère lady ?
Il s'incline légèrement, pourquoi ses paroles me font de l'effet ? Encore une coutume dont je ne suis pas habituée, ce qui doit sûrement me provoquer cette réaction.
Moi: Possédez-vous des objets anciens dans ce manoir ? Je sais que cela semble assez culotté, mais j'aimerais bien les observer.
Il ne semble nullement offensé par ma demande.
Sebastian: Nous n'en possédons pas beaucoup, mais laissez-moi avoir la permission de mon maître et je vous les montrerai. Soyez juste un peu patiente le temps que je m'occupe de l'atelier et de mon maître.
Moi: Ne vous sentez pas obligé, rien ne presse, prenez vôtre temps surtout. Comme je vous l'ai dis, je ne souhaite pas vous déranger dans vôtre travail.
Sebastian: Vous ne me dérangez pas. Il y a bien longtemps que je ne me suis pas occupé autant de quelqu'un d'autre que mon maître, si ce n'est que des invités importants. Vous, vous êtes bien banale, sans vouloir vous offenser, mais cela me donne du plaisir de m'occuper de vous, bien plus que quand je m'occupe de personnes importantes pour les affaires.
Encore une fois je me sens touchée par ses mots, comme si ceux-ci était une douce mélodie à entendre à l'oreille.
Moi: Merci de votre amabilité et de votre sympathie à mon égard, cela me touche profondément.
Il part et je décide d'attendre en tournant un peu partout en rond, ne trouvant d'occupation ici, étant dans mes habitudes tout le temps occupée avec la boutique ou bien en ville. Heureusement, il ne tarde pas à revenir, me trouvant à la salle à manger près d'une fenêtre.
Sebastian: Si vous le voulez bien, nous irions juste après le goûter de mon maître, celui-ci m'a donné l'autorisation tant que vous ne touchez à rien. Souhaitez-vous vous aussi prendre quelque chose ?
Moi: Du thé seulement. Savez-vous faire le thé vert ?
Il pose une main dans mes cheveux, me remettant quelques mèches en place. Sa proximité me fait de l'effet, sans doute par gêne. Il a l'air de m'observer, me détaillant du regard.
Sebastian: Nous vous trouverons des habits plus convenables à mettre pour demain après-midi, afin de recevoir notre invité. Je vous le prépare juste après que je me sois occupé de mon maître. Attendez sagement ici, je n'en ai pas pour longtemps.
Il part et je m'installe à la table, ne souhaitant pas rester debout. Il a l'air bien rapide, ou est-ce juste une impression ? Il revient quelques instants plus tard, me montrant comment il prépare le thé vert. Je dois dire qu'il a l'air de bien s'y connaître, le mettant même dans une tasse typique.
Moi: Vous le faites presque aussi bien qu'à la manière dont ils le font en Asie. Où avez-vous donc appris une telle maîtrise ?
Sebastian: L'un des domestiques de ce manoir que vous voyez dehors, en consomme sans arrêt, alors j'ai appris avec lui. Et puis, il n'y a rien que je ne sache pas faire.
Je regarde dehors et en effet je vois un viel homme ayant une taille difforme à lui et je reporte mon attention sur la dernière phrase de Sebastian. C'est-il vraiment tout faire ?
Il me sert le thé vert avec quelques biscuits, mais je n'en prends qu'un seul, profitant de mon breuvage, qui à l'air de me transporter de nouveau en Chine.
Il me regarde faire, son regard sur moi me perturbant, il faut dire qu'il n'arrête pas de me fixer sans arrêt.
Moi: Pourquoi passez-vous votre temps à me regarder ? Est-ce une habitude chez vous, ou bien ai-je quelque chose d'inhabituel ?
Sebastian: Physiquement non, vous êtes tout à fait charmante et radieuse, mais je sens quelque chose de différent en vous, tout comme je l'ai senti comme mon maître. Peut-être pas autant que lui, mais reste que vous ne me laissez pas insensible. Ce thé était bon ?
J'aime bien le fait qu'il dise ce qu'il pense sans transparence, les gens honnêtes sont tout à fait le type de personne que j'apprécie, tant qu'elles ne sont pas hautaines. Lui et moi nous nous ressemblons pour ça.
Moi: Oui il était excellent je vous remercie de vous occuper de moi avec tant d'égard. Pourtant, je suis censée être une gêne dans votre travail et dans votre désir d'obtenir ce vase.
Sebastian: Pour mon maître vous l'étiez un peu certes et je ne pense pas qu'il vous apprécie, mais mon maître apprécie peu les gens, même avec moi il peut se montrer distant. C'est ce qui m'attire chez lui voyez-vous, il n'est pas un enfant, ni un humain comme les autres.
Moi: C'est pour cela que vous vous dévouez pour lui à ce point ? Je peux comprendre, en effet il m'a parut bien différent des autres moi aussi. C'est le genre qu'on peut apprécier, mais que lui apprécie peu les autres ou il ne le montre pas, préférant garder ses distances et ses sentiments.
Sebastian: Tout à fait, vous cernez vite les gens c'est très appréciable. Mon maître a quand même une fiancée et des personnes proches, alors je me dis qu'il n'est pas un cas perdu.
Une fiancée à son âge ? Cela doit se faire dans l'aristocratie je pense, ce n'est rien de très surprenant pour eux.
Sebastian me montre ainsi quelques objets anciens appartenant à la maison Phantomive. Il m'explique aussi les rudiments de celles-ci, je me voue un plaisir à l'écouter parler, étant dans mon domaine de prédilection.
J'aime beaucoup être en sa compagnie, ce qui me surprend beaucoup, il est rare que je trouve une compagnie qui me plaise, préférant souvent être seule. Il me demande si j'ai quelqu'un dans ma vie.
Moi: Non je n'ai jamais eu personne. L'amour ce n'est pas quelque chose dont je me préoccupe beaucoup. En Chine, cela est beaucoup plus tabou qu'ici. Je ne recherche pas vraiment, mais parfois j'aimerais bien trouver ma moitié à aimer.
Sebastian: Ravissante et intéressante comme vous êtes, je suis sûre que vous trouverez sans problème. On a dû mal à croire que vous ne descendez pas de la classe aisée.
Moi: Disons que je garde cette influence de mon éducation asiatique. J'aime beaucoup parler avec vous aussi monsieur Sebastian, puis-je vous appeler ainsi ?
Sebastian: Oui, je n'y vois aucun inconvénient, tout le monde m'appelle ainsi.
Moi: Puisque je parle beaucoup de moi, parlez-moi de vous aussi. Qui êtes-vous au juste et d'où venez-vous ? Vous devez avoir un passé riche pour pouvoir acquir autant de connaissances et de savoir.
J'ai l'impression que pour la première fois, ma question le déstabilise, comme si j'avais touché une corde sensible. Chez certaines personnes, parler de leur passé ou de leur enfance n'est pas simple. Si je me suis permise de lui demander, c'est parce qu'il a l'air toujours si confidentiel.
Sebastian: Disons que je ne suis qu'un diable de majordome. C'est la seule chose que vous devez retenir de moi. Je vais devoir retourner m'occuper de mon maître. Voulez-vous que l'on s'occupe de vous faire couler un bain une fois que mon maître aura prit le sien ?
Un diable ? Que voulez t-il dire par là ? Était-ce une plaisanterie ? Je préfère néanmoins ne pas insister sur le sujet, passant à autre chose.
Moi: Pourquoi pas, mais ne vous dérangez pas non plus pour moi, vous savez on a l'habitude de prendre des bains publics plutôt où de se laver beaucoup moins souvent.
Sebastian: Il vaut mieux pour recevoir notre invité demain, que vous soyez présentable et propre, même si sans vouloir vous offenser, j'ai connu des gens de votre rang beaucoup plus sale. Attendez moi à votre chambre.
Il part aussitôt, me laissant seule au milieu de l'entrée du manoir. Je remonte dans ma chambre, après avoir passé une agréable fin d'après-midi en sa compagnie. Je dois dire que ce majordome est tout à fait plaisant...
Mon séjour ici n'est pas si mal que ça finalement, on s'y plaît bien chez les aristocrates.
À suivre...
Voilà pour ce chapitre, j'espère qu'il vous aura plu, merci de l'avoir lu. À bientôt pour la suite ! 💖
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro