I - Invitation au manoir
Bonjour tout le monde, voici le premier chapitre de cette fanfiction, j'espère qu'il vous plaira ! Maintenant notre personnage parle au présent donc cette modification du temps est normal. Bonne lecture ! 💖
Je suis totalement remise de mes émotions d'hier soir et de cette rencontre improbable avec ce majordome très différent de tous ceux que j'ai connu. Aujourd'hui je n'ouvre pas ma boutique, me permettant ainsi de m'occuper de ce vase, mais avant ça, je vais prendre un petit-déjeuner et m'habiller.
Je mange quelques viennoiseries et du thé vert, typique des traditions chinoises. Je m'habille ensuite d'un pantalon et d'un chemisier, assez pratique pour travailler et après m'être coiffée, je peux commencer mes préparatifs. Même en jour de repos, une antiquaire peut travailler.
Première chose à faire le déballer. Il ne faut pas le faire n'importe comment si l'on veut ne pas le fissurer ou l'abîmer, ne sachant pas son état dans lequel il se trouve déjà, il est inutile de l'abîmer encore plus, surtout quand il s'agit d'un vase très ancien.
Celui-ci semble en assez bon état, imaginant bien qu'il a dû être bien conservé. Il y a quelques légères fissures au niveau de la peinture, mais cela devrait pouvoir s'arranger grâce au matériel que je possède.
Je n'ai pas le temps de chercher mon matériel, que la porte s'ouvre, alors que j'avais pris soin hier de la fermer à clé. Rien qu'à la présence, je peux sentir que c'est le majordome d'hier, accompagné d'un enfant. Je ne sais pas qui est-ce, ne m'intéressant pas vraiment sur l'aristocratie anglaise.
Ayant quand même un aristocrate enfin je suppose, je vais les accueillir, même si je ne comprends toujours pas comment ils ont pût ouvrir la porte. Première chose que je remarque d'étrange, c'est que le garçon donne des airs d'être un adulte dans un corps d'enfant. Son bandeau à l'œil m'interpelle aussi. Décidément, ils ne sont pas communs. Je m'incline légèrement par politesse.
Moi: Bienvenue dans ma boutique, malheureusement je ne suis pas ouverte aujourd'hui.
???: Mon majordome est venu hier soir. Il vous a dit ce qu'il était venu chercher il me semble, alors pourquoi n'est-il pas revenu avec son gain de cause ? Je suis le comte Ciel Phantomive vous devez sans doute me connaître.
Cela ne me dit absolument rien. Est-ce quelqu'un de très influent sur nôtre pays ? Dans ce cas-là je le connaîtrais, j'ai un minimum de culture sur les dirigeants importants. En tout cas, j'ai pris la décision de ne pas céder à son caprice.
Moi: Je le sais et j'en suis navrée, mais je venais de recevoir le colis, je n'avais même pas eu le temps d'évaluer l'état de celui-ci. Je ne peux pas vous remettre un objet en mauvais état et qui ne sera pas pris avec le soin dont il a besoin. D'autre part, sachez que je ne vous connaîs pas, aussi important soyez-vous, mais ne serait-ce pas justement une raison de plus pour vous offrir un objet en bon état ?
Je pense que mes paroles sont justes et qu'elles poussent ce garçon à la réflexion. Le majordome me regarde en souriant, je ne sais pas ce qu'il peut bien penser ni ce qu'il le rend si content.
Phantomive: Vous n'avez pas tout à fait tort, mais j'ai absolument besoin de ce vase. Mon majordome saura s'en occuper. Sebastian, empare toi de ce vase et paye une somme convenable à cette antiquaire.
Sebastian: Yes my lord.
Il s'avance pour aller vers l'objet qu'il convoite, mais je ne veux pas le laisser faire. Je protège l'objet, alors qu'il essaye de s'en emparer.
Moi: Jamais je ne vous le donnerai, je veux m'en occuper moi-même ! Personne d'autres que moi ne peut réussir ! Ce vase a une valeure émotionnelle pour moi !
Je suis presque en train de pleurer pour un vase, mais je veux pouvoir espérer faire ressentir de la culpabilité à leurs cœurs qui paraissent être de pierre. Je vois le comte soupirer avant de se rapprocher vers nous.
Phantomive: Vous vous rendez compte que vous m'avez fait me déplacer en personne, seulement car vous refusez de me vendre ce vase ?! Je n'ai pas envie de vous le prendre de force, mais il va falloir que vous concluez un marché entre nous.
Je m'arrête de défendre mon vase, me remettant dans une posture présentable.
Moi: Laissez-moi un délai de trois jours pour m'occuper de ce vase et je vous le vendrais.
Phantomive: Je n'ai pas autant de temps à attendre, il me le faut pour demain après-midi.
Moi: Je ne négocierai pas plus.
Je vois le comte s'énerver et s'approcher vers moi, mais son majordome pose une main sur son épaule, lui signifiant de se calmer et qu'il avait une idée derrière la tête.
J'avais peur pour moi à cet instant, mais celui-ci ce contenta de s'approcher à peine, voyant mon mal être certainement.
Sebastian: Je comprends votre attachement à ce vase madame, mais je ne peux pas refuser un désir de mon maître. Si vous veniez au manoir résider quelques jours, le temps pour vous de vous occuper de ce vase ? En échange, vous nous le faites à moitié prix, cela vous conviendrait-il mieux ? Et vous jeune maître, qu'en pensez-vous ?
Je me sens l'espace d'un instant, comme hypnotisée par son regard qui est charmeur. Sa proposition est peut-être là mieux et là plus sûre pour moi, car ils le prendront de force coûte que coûte. De plus, quelques jours logés chez un aristocrate, qu'est-ce que je pourrais donc rêver de mieux ? De plus, le manoir doit être rempli d'objets anciens.
Phantomive: Tu as la permission. Tant que j'ai ce vase c'est tout ce qui m'importe.
Moi: J'accepte le marché. Je vous remercie d'avoir pris en compte mes sentiments et mon attachement pour ce vase.
Sebastian: C'est normal, il dégage de vous quelque chose de bien inhabituel.
C'est lui qui dit ça ? Mais je m'abstiens de tout commentaire. Ils m'attendent dehors pendant que je prépare mes affaires et le vase y compris. Je ne prends pas grand-chose, c'est juste l'affaire de trois jours minimum et de toute façon je n'ai pas grand-chose à moi.
J'affiche << Boutique fermée temporairement pour une durée de trois jours >>, pendant que Sebastian met mes affaires dans la calèche, puis je m'y installe avec le comte en face de moi, qui ne me prête pas attention.
Ne souhaitant pas sentir son regard peser sur moi, je préfère regarder le paysage, celui-ci étant très vite nouveau pour moi, encore plus quand l'on se rapproche du manoir. J'ai une sorte d'excitation inexplicable à l'intérieur de moi, alors que je ne viens pas en tant que séjour de courtoisie.
Phantomive: Vous avez l'air drôlement excitée, même si vous essayez de vous contenir, j'aimerais bien savoir pourquoi ?
Je le regarde en me sentant gênée qu'il est remarqué.
Moi: C'est intentionnel, ne pensez pas que cela m'enchante de venir chez un aristocrate, afin de lui donner à moitié prix et dans un court délais un vase dont j'ai dû me battre pour l'obtenir.
Il a l'air surpris du ton que j'ose employer et que j'ose le confronter.
Phantomive: Vous avez du cran. Loger dans un manoir est une occasion unique. Soyez ravie que mon majordome ne l'est pas pris de force et qu'il est proposé ce marché.
Moi: Celui-ci semble bien plus aimable que vous. Et vous apprendrez que c'est ainsi que marche le monde des affaires. Votre majordome n'a fait que suivre cette règle. Régler les choses à l'amiable, j'ose espérer que vous connaissez ?
Je vois que le comte commence à s'irriter, mais je ne peux laisser quelqu'un essayer de me prendre de haut, comme ci il était supérieur, qui plus est dans ses conditions.
Phantomive: Cessez de me parler sur ce ton hautain, je vous rappelle que vous avez en face de vous un aristocrate anglais ! Veuillez garder un langage courtois ou sinon je vous...
Sebastian: Nous sommes arrivés à bon port maître. Je vous prierai de descendre.
Heureusement que son majordome est intervenu. Le comte me lance un regard noir avant de descendre, son majordome me surprenant en me tendant aussi la main pour m'aider à descendre, toujours le sourire aux lèvres.
J'admire l'endroit, ne me rendant toujours pas compte que je ne viens pas pour visiter un manoir, mais pour y résider quelques jours. Cette demeure et son jardin sont tout à fait charmants.
Je viens à l'arrière de la calèche, tandis que le comte attend à l'entrée.
Moi: Puis-je récupérer ma valise ?
Mais son majordome me sourit en me faisant signe de le laisser faire, ce qui me surprend de plus en plus, n'étant pas habituée.
Sebastian: Laissez-moi m'en charger, vous êtes une invitée je vous le rappelle et moi un majordome. Je suis certes au service de mon maître, mais je peux l'être également pour vous, afin que vous ne dérangiez pas mon maître.
Je ne sais pas si je dois prendre ça bien ou non, toujours est-il que ce majordome est fidèle envers le comte. Je laisse donc Sebastian se charger de ma valise et du vase, ainsi que du matériel que j'ai pris pour m'occuper de le remettre en état et je rentre enfin dans cette demeure.
Je vois qu'il y a quatres domestiques présents et je les salut, ceux-ci ayant l'air bien plus sympathique que le comte qui ne sourit jamais et qui se montre froid.
Phantomive: Sebastian occupe toi d'installer notre invitée et ses affaires dans la chambre conçue à cet effet, puis prépare moi mon déjeuner, je serais à mon bureau.
Sebastian: Yes my lord. Je vous prie de bien vouloir me suivre miss lady T/N.
Je suis le majordome qui réussit à porter toutes mes affaires jusqu'à la chambre, qui paraît aussi grande que ma boutique. Il dépose ma valise sans déposer le vase et mon matériel toutefois et il s'occupe d'arranger cette chambre, qui semble pourtant déjà l'être, ouvrant les rideaux.
Moi: Quant à mon vase et mon matériel ?
Sebastian: Je vous le mettrais dans l'atelier, là où vous vous en occuperez, sauf demain après-midi, mon maître en ayant besoin. Faîtes comme chez-vous et si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi de préférence, même si je vous demanderai d'éviter, étant principalement au service de mon maître, étant alors très occupé.
Il parle d'une manière toujours si courtoise, même si l'on ne réussit pas à voir sa vraie nature.
Moi: Et les autres domestiques ? Ne puis-je pas les appeler afin de ne pas vous déranger ?
Sebastian: Ils sont déjà occupés à entretenir le manoir. On ne peut pas dire qu'ils soient vraiment qualifiés comme moi pour faire plusieurs choses à la fois. Le déjeuner sera prêt dans quelques instants, je vous le signalerai. Installez vous en attendant tout est à vôtre disposition dans cette chambre.
Cela m'étonne que les autres employés soient si moins expérimentés que lui, ils devraient tous l'être pourtant. Il quitte la chambre, refermant la porte et prenant le vase et mon matériel, semblant être rapide. Je décide de ranger mes vêtements, du moins les sortir de ma valise et je tourne un peu en rond, attendant l'heure du déjeuner.
Cette expérience dans ce manoir risque de me marquer à vie, aussi improbable et exceptionnelle soit-elle...
À suivre...
Voilà pour ce premier chapitre, j'espère qu'il vous aura plu, merci de l'avoir lu. À bientôt pour la suite ! 💖
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