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Chapitre 1


En ces périodes de fêtes, permettez-moi de me présenter. Je suis Rupert Pendragon, fier descendant de la lignée d'Uther et d'Ygerne, honoré de l'ordre de Merlin de seconde classe. Peut-être avez-vous entendu parler de mon neveu, le fabuleusement talentueux Gilderoy Lockhart, détenteur de l'ordre de Merlin, troisième classe, éminent membre de la Ligue de Défense contre les Forces du Mal, et, permettez-moi de le souligner, récipiendaire à deux reprises du prestigieux prix du sourire le plus séduisant, octroyé par les fidèles lectrices de Sorcière-Hebdo. Ce soir, je suis là pour vous narrer une histoire particulière, l'étrange Noël de monsieur Lupin.

Poudlard, cette école emblématique, témoin de mes années dorées, où j'avais été fièrement réparti chez les Serdaigle, est un édifice plein de souvenirs pour moi. En cette saison, les sourires sont peints sur les visages de tous les étudiants, fébriles et impatients, attendant le moment fatidique de déballer leurs cadeaux. Ah, la jeunesse actuelle ! Tant de précipitation et si peu de retenue ! À mon époque, l'étiquette et la politesse étaient de mise, mais désormais, tout semble se diluer dans l'insouciance. Ces jeunes s'apprêtent à rejoindre leurs foyers, à savourer du chocolat chaud, à orner les murs de guirlandes – guirlandes qu'ils auraient sans doute reniées en tout autre contexte – tout cela dans le simple espoir d'obtenir ce qu'ils ont convoité tout au long de l'année.

Mais je m'égare. L'histoire que je vais vous partager ce soir ne concerne pas cette jeunesse impertinente, submergée par l'indifférence. Non, je vais vous narrer l'enchantement d'une romance naissante entre Remus Lupin et la charmante Grace Wilson. Laissez-moi vous transporter en ce jour particulier, le 24e jour de décembre en l'an de grâce 1978.

11:38

En cette période de fête, les airs ont une teinte particulière. Comme disait mon grand-père, c'est "un temps à ne pas mettre un Fléreur dehors". Et si je me fie à la façon dont mon genou me lance, une vraie tempête s'annonce.

À Poudlard, le majestueux château que j'aime tant, Grace, une septième année de Gryffondor, se perche sur les escaliers, ses yeux bleus fixant les nuages menaçants. Je parie qu'elle préférerait être au Trois Balais avec un verre de Bièraubeurre. La plupart des étudiants acquiesceraient à cette pensée, mais ils sont déjà loin, emportés par le Poudlard Express il y a deux jours.

Notre petite Grace, avec ses boucles blondes, est d'ordinaire une bouffée d'air frais. Toujours le sourire aux lèvres, elle est celle qui, lors d'une rupture douloureuse, vous rappelle que "le ciel est plein de Vifs d'Or". Mais même pour une âme aussi enjouée que Grace, être seule à Noël, ce n'est pas une mince affaire.

Voilà le hic. Cet été-là, Grace a choisi de faire ce que nous appelons sa "crise d'adolescence". Se fâchant contre sa mère pour, honnêtement, pas grand-chose, elle a créé un froid glacial tout l'automne. Les erreurs de jeunesse, mes chers. Imaginez revenir chez vous, agir comme si tout allait bien, alors que vous avez lancé toutes sortes de sortilèges verbaux à vos parents. Encore pire, imaginez être si fière que reconnaître ses erreurs semblait plus difficile qu'un sortilège de Patronus.

Avec sa tête bien remplie d'idées, Grace a assuré à sa famille qu'elle passerait un Noël chaleureux avec ses amis à Poudlard. Seul problème ? Elle n'a pas exactement vérifié si ses amis étaient aussi partants. Vous voyez où ça mène ? Ne faites pas votre crise d'adolescence.

Alors dans un acte désespéré et plutôt que de choir sur son plumard, elle s'était employée à regarder par la fenêtre où il ne cessait de pleuvoir.

11:42

En ces périodes de fêtes, Remus ne porte guère d'intérêt aux caprices du ciel. Pour lui, les changements climatiques sont un simple bruit de fond, car, voyez-vous, Remus incarne l'essence même du gentleman britannique. Il est comme ces personnages de romans que vous imaginez assis dans un fauteuil en cuir, lisant le quotidien, une tasse de thé chaud à la main. Si l'on exclut, bien entendu, qu'il ne boit que du chocolat chaud et cette petite particularité mensuelle de la pleine lune. Courtois, plein d'esprit et d'une patience presque légendaire, rien ne semble vraiment perturber Remus. Ni la pluie battante, ni le froid mordant de l'hiver, ni même les rafales printanières.

Mais la nature a toujours sa façon de rappeler à l'ordre. Et pour Remus, la lune décroissante semble jouer des tours à son équilibre hormonal. C'est une science encore inexplorée ; peut-être parce que l'édition de livres sur la lycanthropie n'est pas exactement une niche lucrative.

Les jours suivant la pleine lune le voient souvent plus vulnérable. Une fois, suite à un éternuement malheureux qui avait projeté son chocolat chaud sur le sol, Sirius avait surpris Remus les yeux embués, complètement désemparé par sa propre réaction. Cette image, quelque peu déplacée, avait donné à Sirius un nouveau surnom à lui lancer à chaque occasion : "le pleurnichard".

Bien sûr, cette taquinerie ne dure que le temps d'une blague, car leur amitié est solide.

Aujourd'hui, Remus sort de l'infirmerie après l'une de ses transformations, Sirius l'accueille avec un élan affectueux. Remus donnerait cher pour trouver un moyen de mettre son ami en mode "pause". Mais toutes ses tentatives pour localiser un tel bouton se sont avérées vaines.

Sirius Orion Black est une force de la nature, indomptable et infatigable. Et sans bouton Stop.

Pomfresh aurait préféré garder Remus sous surveillance pendant une semaine supplémentaire, mais le jeune loup-garou a toujours eu un don pour échapper à ses soins. Elle a usé de tous les stratagèmes pour le garder alité, mais Remus, fidèle à lui-même, n'a jamais cédé. Comme le dit cet artiste moldu dont le nom m'échappe, "comme d'habitude", seul Remus sait comment déjouer les ruses de son infirmière.

Après une longue et laborieuse marche, durant laquelle Remus semble porter tout le poids du monde —et Sirius— sur ses épaules, ils parviennent enfin à la salle commune. L'ambiance chaleureuse de cette pièce a toujours été un réconfort pour Remus, mais ce soir-là, il se contente de s'avachir, acrimonieux, dans un fauteuil près de l'âtre où dansent les dernières flammes mourantes d'un feu jadis ardent. Le crépitement du feu pourrait être apaisant, mais le brouhaha incessant de Sirius, qui n'arrête pas de parler d'une certaine blague impliquant Severus Snape et du vitriol, parasite la quiétude de l'instant. Les yeux perçants de Sirius pétillent d'un éclat malicieux, signe incontestable qu'il prépare un tour dont il sera le seul à rire. Enfin, peut-être pas le seul, mais certainement pas Remus. Ni Snape s'il y a du vitriol en jeu.

Remus, visiblement épuisé, lève des yeux semi-clos vers son ami. Son écharpe, un tricot aux couleurs chatoyantes de Gryffondor, glisse le long de son cou, d'un geste agacé, il la réajuste avant de lancer d'une voix rauque, « Mais de quoi tu parles ? »

Sirius, affichant une expression mi-amusée, mi-agacée, hausse un sourcil. « De Snape, Lunard », râle-t-il en s'accoudant au fauteuil de Remus, sa voix emplie de cette intonation moqueuse qu'il adopte si souvent. L'éclairage tamisé de la pièce fait ressortir les traits saillants de son visage, ses yeux gris acier fixant intensément Remus.

Le loup-garou, dont les paupières semblent de plus en plus lourdes, répond d'une voix lasse, un soupçon d'irritation dans le ton. « M'en fou de Snape. Change de disque, un peu, de temps en temps. »

Sirius hausse les épaules avec nonchalance, un demi-sourire aux

lèvres, comme s'il venait de remporter une victoire silencieuse. « Si tu y tiens », réplique-t-il d'une voix légère. Mais au lieu de s'arrêter là, il se lance dans un récit animé de ses récentes escapades sentimentales, ses mains gesticulant, sa voix montant et descendant au gré des anecdotes. Sirius, en effet, a le don de la parole. Et des filles. Et ce soir-là, il semble bien décidé à le prouver.

Sirius, qui semble avoir épuisé la liste de ses conquêtes, affiche un sourire mesquin qui étire ses lèvres d'une manière tout à fait caractéristique. Se penchant en avant, une lueur malicieuse dans le regard, il interroge, « Et toi alors, t'en es où avec Wilson ? » L'intonation moqueuse de sa voix est évidente, mais Remus, dont les yeux sont devenus des fentes étroites, le fixe d'un regard glacial, un regard qui pourrait geler le plus robuste des dragons.

Si les regards pouvaient parler, celui de Remus hurlerait 'tu n'es qu'un sale coprolithe'. Mais Sirius, pousse l'audace encore plus loin. « Allez Lunard, ne lâche pas l'affaire tant que tu as moyen de te la faire ! » lance-t-il, clairement dans le but de provoquer une réaction de la part de son ami.

Le visage de Remus vire à une teinte de rouge profond, et on pourrait presque voir la fumée sortir de ses oreilles. « Tais-toi bon sang ! », s'exclame-t-il d'une voix tremblante de frustration. Sa gorge se serre alors qu'il ajoute, « Déjà, je ne me fais pas de fille, je ne me ferai jamais de fille, et si tu pouvais être plus discret, elle est quasiment en face de nous. » Ses yeux jettent un coup d'œil furtif vers une jeune fille assise de l'autre côté de la salle, son visage semblant trahir son agacement récent après les pleines lunes.

Sirius, sa tête inclinée sur le côté, l'étudie pendant un moment avant de répondre d'un ton faussement innocent. « Pardon. Tu peux répéter ça ? Je ne parle pas le je-baise-jamais. » Le visage de Remus est une palette d'émotions : du rouge de la colère au blanc de la frustration. Foutues hormones, foutue pleine lune.

Le souffle court, Remus parvient à articuler d'une voix froide et sèche : « Mêle-toi de tes oignons, Sirius. » Son ton est tranchant, presque douloureux à entendre.

Sirius, répond avec un air faussement boudeur, « Arrête de faire cette tête, on dirait que t'es tout triste, mon pauvre bichon !

— Ça t'arrive jamais de l'être toi ? »

Sans perdre une seconde, Sirius réplique avec le genre de confiance qu'il exsude toujours : « Si, mais quand je suis triste, j'arrête de l'être et à la place, je deviens génial. »

Remus roule des yeux, sans un mot de plus, il se lève brusquement de sa chaise et se dirige vers la sortie de la salle.

« Non, mais attends, Remus reviens ! » appelle Sirius, sa voix teintée d'une pointe de regret. Mais il est trop tard. Les pas lourds de Remus résonnent déjà dans l'escalier menant aux dortoirs.

La confusion se lit sur le visage de James alors qu'il descend de son dortoir, ses cheveux habituellement désordonnés semblant encore plus rebelles que d'habitude. Il a croisé Remus dans les escaliers, et l'expression agitée de son ami a de toute évidence laissé une impression sur le joueur de Quidditch. « Qu'est-ce qu'il a ? » demande-t-il, la perplexité perceptible dans le timbre de sa voix.

Sirius, voyant là une occasion parfaite pour partager un potin croustillant, prend un air conspirateur. Ses yeux pétillent malicieusement, « Je vais te dire un secret, mon petit Cornedrue, » commence-t-il, sa voix baissant d'une octave, « mais ne va pas falloir que tu dises à Remus que t'es au courant, ou que tu le répètes à Evans, compris ? »

James, intrigué, se rapproche de son ami, hochant la tête avec gravité, ses lunettes glissant légèrement sur son nez. Sirius, adorant chaque instant de cette conversation, étire chaque syllabe, « Notre petit Remus est A-MOU-REUX... » Il fait une pause dramatique, scrutant James pour voir s'il a saisi l'importance de la révélation, « attend la suite avant de crier comme une gonzesse, s'il te plaît. Notre petit Remus est A-MOU-REUX de Wilson. »

Le regard de James vacille entre la stupeur et l'incrédulité. « Le batteur de Serdaigle ? » s'écrie-t-il, sa voix trahissant sa totale confusion.

Avec un soupir exaspéré, Sirius réplique, sa voix pleine de condescendance, « Mais non, crétin... Grace Wilson. » Il incline la tête, pointant subtilement en direction de la jeune femme assise non loin de là.

James plisse les yeux, analysant la situation. « Oh... Mais pourquoi il tire cette tête alors ? » Il commence à énumérer sur ses doigts, « Ils ne sont pas moches, il est intelligent, elle n'est pas trop conne, il est célib', je crois qu'elle est célib'. Je ne vois pas le problème. »

Sirius soupire à nouveau, levant les mains en signe de frustration. « En ces périodes de fêtes, j'ai plus ou moins proposé à notre Remus de baiser quelqu'un dans le besoin, et il n'a pas spécialement apprécié. »

James lève les yeux au ciel, lassé par le comportement typique de Sirius. Son visage traduit une combinaison d'amusement et d'agacement. « MAIS QUOI ENFIN ?! » s'exclame Sirius. Mais James est déjà parti.


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