Le soir, quand elle n'a rien à faire,
Elle lit les nouvelles du jour,
Qui virevoltent dans mon esprit.

Elle saisit une feuille de journal,
Et à voix haute elle me la lit.

Je redécouvre mes mauvaises notes,
Mes disputes entre amis,
Et les plats que j'ai mangé à la cantine ce midi.

Tout paraît plus simple, d'un coup,
Je la remercie,
Elle répond par un faible sourire,
Comme pour dire :
"Je sers à quelque chose ici, tu vois ? ".

Et elle se remet à plonger,
Encore plus profond qu'avant,
Pour essayer d'arriver,
À la fin de mon océan.

Elle est courageuse je dirais,
De survivre sans rien demander,
Faut dire elle a pas vraiment le choix,
L'aider, je ne le peux même pas.