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Prologue : le départ

De l'air. Si je n'ouvre pas la fenêtre, je vais étouffer.

La brise fraîche du soir vient me caresser le visage. Elle rafraîchit les larmes qui coulent sur mes joues.

Derrière moi, au fond de ma minuscule chambre étudiante, mon téléphone ne fait que vibrer. La sonnerie s'arrête quelques secondes seulement, puis recommence à se faire entendre dans un vacarme assourdissant.

Je me l'imagine. Elle doit être par terre, sur le carrelage froid, en pyjama. Complètement sonnée de cette nouvelle. Perdue, les yeux remplis de peur, la peur de l'abandon. Cette pensée me fait frémir.

Je sais, avec les photos et les messages qu'elle m'a envoyée, qu'il y a avec elle quelque chose de tranchant. Je me demande quoi : un couteau ? Une lame de rasoir ?

La sonnerie agresse mes oreilles, et me ramène directement à la réalité. C'est comme si elle me disait d'arrêter de rêver d'elle, et de venir m'occuper d'elle pour de vrai.

Je prends une grande inspiration, une profonde. L'air frais vient apaiser mon intérieur.

Je vais devoir lui répondre. À cette idée, mes doigts se mettent à trembler. Je me retourne, marche vers mon téléphone qui git à terre, puis le prends. C'est une succession de mots tout aussi violents les uns que les autres. Ses phrases me percent le cœur. Où puise-t-elle toute cette souffrance ?

Le clavier apparaît. Je commence à taper, entre deux appels j'arrive à rédiger l'entièreté de mon message. Une fois fini, j'ai du mal à appuyer sur envoyer. Quand je le fais, deux larmes viennent s'écraser sur l'écran. Je ne perds pas de temps, et je la bloque définitivement.

Dans ma chambre, c'est maintenant le silence qui règne. Je suis encore sonnée, mais je me calme. Ma respiration redevient normale, les tremblements s'arrêtent. Dans la pénombre, j'entrevois l'espoir d'une nouvelle vie, une vie sans angoisse de se réveiller le matin, et de se coucher le soir.

Que tu le veuilles ou non, nous deux, c'est fini. Je ne peux plus te supporter, je ne peux plus continuer. Je sais que tu souffres. Mais ta douleur, tu me l'as donnée, délibérément. Je n'étais qu'un puits où tu déversais toute ta haine, ta souffrance, et ça, rien que pour le respect de moi-même, je ne peux plus l'accepter. Tu souffres. Fais quelque chose pour toi. Va voir quelqu'un, aide-toi. Mais ce sera sans moi. Je suis désolée, Sohanne.

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