Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

XXI - 21 juillet 2013, 14h35

XXI - 21 juillet 2013, 14h35

Mon regard scanna le paysage autour de moi, à la recherche de deux silhouettes familières. Ils n'étaient plus à côté de cet arbre. Mon coeur battait à la chamade. Je me devais de la retrouver, lui dire qu'elle me manquait et que j'avais besoin d'elle. La savoir loin de moi, la laisser repartir m'étaient inconcevable. Soudain, un coup de feu retentit, me faisant réagir. Cela venait de la rue externe au camping. Je courus de toutes mes forces, le vent semblant me ralentir comme pour m'épargner un quelconque danger. Je luttais pour la retrouver après ce qu'elle m'avait fait. Alors c'était ça l'amour ?

A peine trente secondes plus tard, j'étais sorti du camping qui paraissait bizarrement désert; tout le monde avait du se cacher dans les caravanes. J'entendis des cris s'échapper d'une ruelle sombre, comme celles que j'avais eu l'habitude d'emprunter autrefois avec Sath, pour ses affaires louches, NOS affaires louches. Sans hésiter, sans même avoir une seule once de peur, je m'engouffrai dans l'obscurité. Ce n'était pas si obscur que ça, mais assez pour avoir du mal à distinguer le sexe des trois personnes qui étaient debout.

« Nathan, ne reste pas ici ! »

Je reconnus immédiatement la voix de Sath. Une silhouette vint m'approcher, c'était elle. Elle posa sa main sur mon épaule et m'ordonna une seconde fois de partir, de ne pas rester ici, prétextant que je risquais mon avenir. Le pensait-elle vraiment ou voulait-elle encore une fois se débarrasser de moi ?

« Sath, qu'est-ce qu'il se passe ? m'exclamai-je, essayant de voir par dessus son épaule.

- Je t'en supplie, ne reste pas ici ! »

Je ne pus riposter qu'une sirène de police s'entendit au loin. Oh non.. Cette fois-ci, je sentis mon coeur bien battre dans ma poitrine. L'angoisse montait et présageait que des mésaventures. Sath me prit violemment la main avant de me tirer et m'emmener je ne savais où. Nous enjambâmes un corps allongé dans une grande flaque de, je supposais, sang. Mais où était Travor ?

Ce dernier apparut dans notre course quelques secondes plus tard. Nous courions tous les trois à la recherche d'une planque, sûrement. Mais dans quoi m'étais-je encore mis ?

« Qui a tué ce gars ? C'était qui ? m'essoufflai-je, en courant.

- Oublie ce que tu viens de voir, répondit Travor. C'est préférable pour toi. »

Il avait dit ça assez méchamment. Peut-être était-ce le fait que Sath me tenait par la main ? Quoi qu'il en fût, je voulais savoir ce qui se tramait autour de moi.

Après plusieurs minutes de course qui parurent être une éternité, nous arrivâmes à l'entrée d'une très jolie maison. Sath me lâcha la main pour sortir des clefs de sa poche et ouvrir la porte. Nous entrâmes dans la demeure qui était, au passage, magnifique et spacieuse. Alors comme ça ils habitaient ici désormais ? En Espagne ? Qui l'aurait cru ?

« Je vois que vous avez bien fait votre vie de votre côté, fis-je sarcastiquement.

- Elle n'est pas à nous, répondit Sath. C'était un ami qui nous prête sa maison pour les deux prochains mois.

- C'est sympa de sa part, en effet. Vous pouvez passer deux bons mois en amoureux, au soleil. »

Je souriais faussement aux deux tourtereaux qui n'avaient pas manqué de se tenir la main, signe de leur union.

« Nathan, commença-t-elle en s'écartant de Travor, il faut tourner la page. D'ailleurs, ce que tu viens de voir, tu dois en parler à personne, tu m'entends ? Personne. »

Lorsqu'elle prenait ce ton autrefois, la situation était très grave. Ça l'était à ce moment là, puisqu'il y avait eu un mort. Bizarrement, je n'étais pas choqué de ça, comme si tout ce qui venait de se passer était normal.

« Je n'en parlerai à personne à la seule condition que vous m'expliquiez ce qui s'est passé. »

Travor soupira tandis que Sath semblait comprendre ma position. La brune se retourna vers Travor pour avoir son autorisation. Ce dernier fit un mouvement affirmatif de la tête et Sath commença son discours :

« Ça fait plusieurs mois qu'il y a une guerre entre les Solfiani et nous. Cependant, aucun d'entre nous n'avait encore essayer une attaque contre l'autre, jusqu'à aujourd'hui. Le fils Solfiani, qui est très connu dans cette ville, nous a tendu à piège et nous a emmené dans cette ruelle. Heureusement pour nous, j'avais une arme sur moi et on a pu se défendre...

- Tu as tué un homme... soupirai-je, choqué.

- Nathan, comprends-moi ! C'était de la légitime défense !

- Tu l'as tué... Tu as tué un type Sath ! »

Je venais de me retourner afin de ne plus l'avoir en face de moi. J'étais certain qu'elle comprenait la raison de mon comportement. Lorsque nous sortions ensemble, nous avions beaucoup parlé des différentes situations qui pouvaient nous arriver. Sath m'avait alors promis que jamais elle ne tuerait quelqu'un. Même par défense. On s'était promis de ne jamais tuer quelqu'un, de toujours trouver une solution pour nous sortir de ces merdiers.

« Tu ne vas pas me dénoncer, hein ? »

Je me retournai et lui fis face. Comment pouvait-elle penser ça ?

« Tu crois réellement que je serai capable de te faire ça ? Si il y a bien une personne entre nous deux qui est assez fou amoureux de l'autre pour être incapable de lui faire du mal, c'est bien moi. »

Au même moment, la porte d'entrée vola dans le couloir et passa à seulement quelques centimètres de moi. Je me retournai et aperçus à l'entrée une brigade de police, toute une lignée d'hommes en uniforme, pointant leurs armes sur nous. L'un d'entre eux s'approcha de nous et hurla :

« Plus un geste ! Vous êtes en état d'arrestation ! »

L'homme sembla parler à Sath. Etait-elle démasquée ? Travor hurla le prénom de Sath qui était déjà en train de se faire emmener par le policier qui lui avait déjà mis les menottes aux poignets. Dans un élan d'amour, sans réfléchir aux conséquences, j'accourus jusqu'à elle et essayai de l'approcher, cependant, une main plaquée sur mon torse m'en empêcha. On me mit à l'écart de Sath et me conseilla de ne plus bouger si je ne voulais pas plus d'ennuis que je n'en avais déjà.

« Arrêtez ! criai-je. C'est moi ! »

Tout le monde arrêta de bouger, même l'homme qui essayait de faire entrer Sath dans la voiture de police.

« C'est moi qui ai tué le fils Solfiani, finis-je. »


FIN

-------------------------------------------------

HEY ! Fin, certes, très rapide, mais néanmoins qui dénoue l'histoire ! Vous pouvez désormais comprendre la phrase dans le résumé "Je suis innocent mais je plaide coupable", la raison pour laquelle il est en prison ainsi que le sens du titre de la fiction. Certains vont me détester que ce soit fini, mais toute chose a une fin, sachez le ! :/

Outre cela, je vous souhaite de bonnes vacances (oui, je dis ça au bout d'la deuxième semaine, et alors ?) ! Profitez bien. Bisous à vous tous ! (:


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro