Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

89.


89.

Cathy.

Deux semaines étaient passées depuis cette histoire. A l'appartement, l'ambiance était moins tendue. Gabriel semblait pardonner Lucas de m'avoir utilisé au début de ma venue ici. J'arrivais à passer à autre chose. Mon meilleur ami m'avait expliqué que lui et Arsène n'avait jamais été pour ce plan, que c'était bas de leur part de me faire ça avec ce que j'ai vécu et que nous étions amis depuis plus longtemps que ces deux garçons. Ils étaient d'accord pour me faire passer du temps avec Gabriel mais pas pour que je sois le souffre-douleur. Il était déjà trop tard lorsqu'Arsène et Lucas s'étaient montrés plus virulents à l'encontre de cette mascarade. Les dégâts avaient déjà commencé.

Martin avait essayé de discuter avec Gabriel. Il lui avait expliqué à quel point, il regrettait de s'y être pris de cette façon. C'était un quiproquo. Martin cherchait seulement à caser son meilleur ami car avec moi, il semblait être en confiance, il pensait que je changerai quelque chose chez lui. Gabriel lui claqua la porte au nez prétextant qu'il allait y réfléchir. J'avais été déçu du comportement du groupe, mais Gabriel avait fait beaucoup de bêtises que chaque membre du groupe avait pardonné. Chaque personne avait pris sur soi pour prendre en compte la souffrance du basané. J'avais conscience de l'égoïsme de Gabriel, je ne voulais pas m'attiser les foudres de ce dernier maintenant...

Nous étions sur la route. Nous étions vendredi. Ce soir, nous avions une soirée à la fraternité et nous voulions y passer directement après une récupération de l'amende chez le géniteur de Gabriel. Mon petit ami semblait prudent sur la route. Il regardait régulièrement son compteur, anxieux de se faire arrêter une nouvelle fois. J'augmentais un peu le chauffage ainsi que le son de la radio. Les informations indiquaient qu'il y aurait une tempête de neige dans toute la région de cette nuit. En entendant cette actualité, je conseillai :

« Il ne faudra pas que nous partions trop tard si on veut éviter la neige.

-Ok. »

Les yeux concentrés, Gabriel ne quitta pas le route. Il stressait. Il espérait que personne ne serait chez lui au moment où il passerait. D'après-lui, personne ne sera là avant vingt-heures.

Nous arrivions dans sa rue. Je pouvais l'entendre lâcher un profond soupir au moment de se garer. Il enclencha le frein à main et éteignit le moteur. Il se dépêcha presque de sortir de sa voiture. Je le suivis d'un pas pressant. Gabriel observait autour de lui après un voisin. Clairement, il ne voulait pas que le monde sache qu'il est là. Après plusieurs tentatives, la clé entra dans la serrure et je l'entendis jurer :

« Putain, c'est quand tu es pressé que rien ne va. »

Je haussai les épaules et entrai dans le long couloir. Mon petit ami accourut dans la cuisine. Je me répétais, je ne l'avais jamais vu aussi pressé de sa vie. Quant à moi, je pris le temps d'observer les cadres en face de moi. Il y avait un arbre généalogique sous forme de photos. J'avais les yeux rivés sur la photo qui semblaient être ses grands-parents lorsqu'il me crit de la cuisine :

« Kate ? Viens m'aider, je ne les trouve pas. »

Je ne pus admirer les photos de famille plus longtemps et ni m'attarder sur les détails. Gabriel passa sa tête dans l'entrée de la cuisine au bout du couloir. Je le rejoignis. Des papiers étaient éparpillés partout dans la cuisine. Mon petit ami se tirait les cheveux, nerveux de ne pas les retrouver. Il pesta :

« Putain, s'il a déjà mis les mains dessus, je suis dans la grosse merde.

-Calme-toi, détends-toi, on va les retrouver. »

Je posai un délicat bisou sur sa joue et recherchai cette fameuse enveloppe. Il y avait des factures, des fiches de paie, des tickets de caisse. Et pas moyen de trouver cette enveloppe. Il paniqua et manqua d'envoyer toute la paperasse au sol. Il grommela :

« Ca me casse les couilles ! »

Je continuai de chercher parmi les nombreux papiers avant de lui demander :

« Est-ce que c'est le seul endroit où tu peux trouver ton courrier ? »

Gabriel se figea un instant pour réfléchir avant de me sourire grandement :

« Tu es un génie toi ! Je sais ! »

Il m'entraîna vers les escaliers. Il poussa sa porte de chambre et découvrit une petite enveloppe blanche. Il l'attrapa, la chiffonnant un peu au passage. Il lut son nom avant de la déchirer avidement pour lire la lettre. C'était bel et bien l'amende. En lisant les instructions, il me susurra :

« Je pétais des câbles quand mon père lisait mon courrier. Depuis, il le laisse sur mon bureau. Je n'aurai jamais pensé qu'il continuerait de le faire encore maintenant. »

J'accrochai mes bras autour de son ventre. J'aimais lorsqu'il me dévoilait une partie de sa vie et même le plus petit des détails. Il replia la lettre et la fourra dans la poche de son blouson. Je lui proposai :

« Tu ne voudrais pas reprendre quelques vêtements en plus pour l'appartement ? Ça te fera plus de rechanges. »

Il considéra ma proposition. Puis, il ouvrit la porte de son placard. Un sourire satisfait se dressa sur mes lèvres et je l'examinai prendre ses vêtements. Gabriel prenait n'importe lequel et je râlai :

« Tu ne prends même pas des vêtements qui suivent.

-On s'en fout, je n'ai que des jeans noirs.

-C'est faux. »

J'engageai ma main dans son armoire et attrapai un cintre où ornait un jean bleu. Je le suppliai :

« Oh mon dieu ! Mets-le !

-Ce n'est pas en m'appelant dieu que je vais faire l'effort de mettre cette horreur.

-Juste pour moi ?

-Ce n'est qu'un jean. »

Il attrapa le cintre de mes mains et le remit au fond de son placard. Je montrai une mine boudeuse et il leva les yeux au ciel. Il termina son sac au moment où je décidais de poser mes lèvres sur les siennes. Gabriel ne s'y attendait pas. Il attrapa mes fesses et me souleva. Mes jambes s'enroulèrent autour de son bassin et sa langue se joignit à la mienne avec passion. Nous étions dans le feu de l'action. Nos lèvres s'entrechoquèrent avec une telle force. Nous étions sur notre planète rien qu'à nous lorsqu'une porte d'entrée se mit à claquer au rez-de-chaussée faisant sursauter Gabriel. Il me reposa immédiatement au sol et son dos buta contre la porte de son placard. Une voix d'homme crit dans le couloir avec une pointe d'inquiétude :

« Gabriel ? C'est toi ? »

Ma curiosité prit le dessus, je voulais voir d'où venait cette voix. Le brun pâlit et ne sortit aucun mot. Des gouttes de sueurs perlèrent son front en quelques instants, très mal. Il était figé comme une statue. Mes yeux chavirèrent entre la porte et Gabriel. Je voulais savoir. Je m'aventurai près de la porte lorsque le basané prit le courage pour franchir quelques pas et me crier :

« Non ! Ne descends pas ! »

Je me dégageai de sa poigne m'engageant vers l'embrasure de la porte. Gabriel me retint à nouveau avec plus de force dans les bras.

« Reste ici putain ! »

Je fronçai les sourcils et revins vers lui en répondant d'une voix sèche :

« Arrête de me donner des ordres !

-Putain, mais qu'est-ce que tu ne comprends pas ? Je t'ai demandé de ne pas bouger, ça ne te regarde pas ! »

Une nouvelle fois, la porte d'entrée claquait m'empêchant de répliquer. Ma mâchoire se bloqua quelques instants. Il n'y avait plus aucun bruit. Je pensais que la personne était à nouveau sortie et je cris :

« Arrête de crier !

-C'est toi qui cries ! »

Gabriel leva les bras en l'air. Il débordait de nervosité et semblait très agacé que je le contredise. Je soupirai et une nouvelle voix retentit comme un écho dans la cage d'escalier :

« Chéri ? Je suis rentré. »

Gabriel ne stoppa pas ses mouvements. Il était comme sourd. J'étais concentrée sur la voix. Elle était tellement familière. Je l'avais déjà entendu quelque part mais je ne saurai dire à qui elle appartient réellement. Je secouai la tête lorsque Gabriel m'hurla :

« Putain, je te cause ! Ne te mêle pas de mes affaires Kate sinon...

-Sinon quoi, ripostai-je avec provocation.

-Ou tu vas le regretter ! »

Sa voix était pleine de venin. Gabriel ne supportait pas l'idée que je puisse descendre et en y réfléchissant, je le comprenais et je comptais rester avec lui dans cette chambre mais ce n'était pas une raison pour me parler de cette façon. Je criais en retour :

« Tu me fais des menaces en plus ? »

Gabriel me toisa avec difficulté. Lui-même ne se rendait pas compte de la portée de ses mots. Je croyais le calmer mais il trancha vicieusement :

« Ce n'est pas parce que tu es ma meuf que ça t'autorise de fouiller dans mes affaires. Reste à ta place.

-Tu es vraiment un gros con, là. »

Je ne pouvais croire que l'on se disputait chez lui presque devant sa famille. Sous nos cris, aucun de nous deux avions remarqué qu'un hommes était à la porte de la chambre de Gabriel à nous observer. Il avait sûrement été alerté par nos hurlements d'animaux. En plantant mon regard sur l'homme, je fis immédiatement le lien qu'il y avait entre eux : C'était le père de Gabriel. Physiquement, c'était son portrait craché. Il était aussi grand et imposant que son paternel. Il y avait cette même chevelure, les mêmes yeux et le même regard perçant. Sans aucun doute, c'était son père. Gabriel allait sûrement me lancer une injure dans la figure lorsqu'il tourna la tête vers son père. Surpris, il se tut quelques instants avant d'envoyer :

« Putain mais tu n'as rien à faire ici ! »

Techniquement, c'était nous qui n'avions rien à faire ici. Mon visage affichait la honte. Comme première rencontre, son père nous avait surpris à nous aboyer dessus. Je balbutiais quelques mots inaudibles. Le plus âgé ne faiblissait pas face à son fils et il répliqua d'un même ton :

« Et toi ? Qu'est-ce que tu fous-là ?

-Ca ne te regarde pas ! »

Je ne savais même plus où me mettre. Cela ne devait pas se passer comme ça. Gabriel m'avait complètement oublié et il passait tous ses nerfs sur son père. Dans leurs cris, ils n'avaient pas fait attention qu'une nouvelle personne s'était ajoutée dans la chambre. Les deux hommes s'hurlaient des insanités alors que j'observais ce nouvel homme en face de moi. Mes yeux s'écarquillèrent sous la surprise et je bégayais :

« Professeur Hood ? »

Les deux hommes cessèrent tout cri et ils me toisèrent. Le père de Gabriel m'observait. Il se demandait sûrement d'où nous nous connaissions tandis que mon petit ami pâlit. Sa colère se transforma en de la peur, de l'angoisse et de la nervosité. Rapidement je fis les liens avec les noms de famille, la façon dont Gabriel parlait parfois au professeur, la colère de mon copain qui disparait et la peur qui traversa ses yeux ténébreux : Il avait été élevé par deux pères.

L'homme trapu en face de moi avança d'un pas et se racla la gorge avant de lancer, peu sûr de lui :

« Catherine Lincoln ? »

Dans un même temps, les yeux de Gabriel se remplirent de larmes et dégoulinèrent lentement le long de ses joues. Un violent coup partit dans une des lampes de sa chambre qui vola en mille morceaux au sol. Des coupures apparurent le long de ses phalanges. Son corps tremblait et il planta son regard dans le mien. Il était si froid. Dans un élan de colère, il m'hurla :

« Merde, tu n'aurais jamais du savoir ça ! Tu fais chier Kate ! »

Après un violent coup d'épaule à son père, il quitta sa chambre rapidement pour disparaître dans la cage d'escalier. Je venais de découvrir le plus intime des secrets de Gabriel.

A suivre...

**

Bonsoir, je sais que vous me détestez mais je vous annonce que mon premier tome s'achève ici. Le second est en cours d'écriture et je l'ai déjà bien avancé! Je vous enverrai le lien du second tome très bientôt si cela vous intéresse de savoir la suite de l'histoire.

-Elo 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro