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76.




76.

Cathy.

Durant les deux premiers jours, nous étions restés à la maison à jouer à la console dans le salon. On faisait des courses de voiture, Gabriel gagnait la plupart du temps et il n'avait aucune pitié pour moi. Le peu de fois que je gagnais était grâce à la chance. Lorsque nous ne jouions pas à la console, nous jouions aux cartes comme la bataille ou le Puant. Je prenais mal un plaisir à l'insulter de pouilleux lorsqu'il perdait déclarant une bataille d'insultes comme :

« Mouche à merde. » 1-0 pour Gabriel

« Crapaud crasseux. » 1-1 remporté par Cathy.

« Cul mal torché. » 1-2 pour Kate encore.

« Mal coiffé, mal fringué. » 1-3 pour moi !

« Bouseux. » 1-4, la grosse raclée pour Gaby Gaby.

« Clocharde à MST. » 2-4. Il remontait tout doucement la pente.

« Rescapée de capote trouée. » 3-4. Gabriel m'avait sorti cette insulte et je n'avais jamais autant ri.

« Petite bite. » 3-5. J'avais gagné la guerre et Gabriel s'était moqué de mon insulte en me répondant :

« Vu comment tu criais, je ne pense pas vraiment qu'elle soit si petite que ça. »

Evidemment, je l'avais frappé en l'insultant de pervers et en lui rappelant :

« Il y a ma mère à côté gros crasseux. »

**

Actuellement, nous venions d'arriver chez la mère de Lucas. Ma mère avait apporté les dindes ainsi que le dessert. Je portais une jolie tenue : une jupe noire droite avec un chemisier blanc et des petits talons. J'avais fait une longue tresse à mes cheveux et je portais un collier en argent que mon père m'avait offert il y a trois ans. C'était un de mes bijoux préférés. Je portais également un bracelet où il y avait pas mal de charms dessus. Nous étions dans le salon. Gabriel n'aimait pas les chemises et il avait préféré mettre un polo noir avec un jeans noir. J'aimais lorsqu'il le portait : cela mettait ses bras musclés en valeur. Lucas descendit les marches du premier étage pour nous saluer. Ma mère le complimenta sur sa tenue et elle fit une remarque qui ne plut pas trop à mon petit ami qui souffla d'agacement :

« Tu aurais dû être le petit ami de Cathy, tu es parfait.

-Vous savez très bien que ce n'est pas possible, rit Lucas en pensant à une blague, je ne suis pas amoureux de Kate et elle est très bien avec mon pote. »

Je gloussais. Elle ne croyait pas tellement à cette amitié entre Lucas et Gabriel pour qu'elle tire une tête pareille. Lucas vint serrer la main de Gabriel avant de me faire la bise et soupirer aisément :

« Je suis trop content que vous soyez là ! Vous deux, vous allez pouvoir m'aider à gérer mes neveux avec Arsène.

-Tes neveux, demanda Gabriel pâle.

-Il a trois neveux, l'informai-je en riant.

-Ce sont des montres, approuva Lucas. »

Gabriel soupira à l'idée de supporter trois démons toute une journée. Carmen vint nous saluer en nous complimentant :

« Oh mon dieu, les amoureux ! Vous êtes trop mignons ! Vous ne voulez pas vous faire un bisou ?

-Maman, protesta Lucas en tirant son bras, arrête, tu es gênante.

-Roh mais ce n'est pas tous les jours qu'un beau gosse vient à la maison. »

Gabriel passa sa main dans ses cheveux, gêné de ce compliment et il détourna le regard vers le mur du salon. Evidemment, elle insista :

« Oh allez pour tata Carmen. »

Elle ne put nous embêter plus longtemps que la porte d'entrée s'ouvrit sur le frère de Carmen et sa femme : ou bien les parents d'Arsène. En observant les cheveux bouclés de la mère d'Arsène, Gabriel devina avec humour :

« Je parie cinquante balles que ce sont les parents du mouton.

-Je ne parie pas avec toi, soufflai-je en gloussant, ce sont les parents d'Arsène.

-Merde. »

Il était déçu que je refuse son pari. Mon ami bouclé entra en dernier d'une manière nonchalante. Arsène était fils unique. Sa mère avait eu de la difficulté à avoir Arsène et malgré la volonté du monde de lui faire un petit frère ou une petite sœur, ils n'y sont jamais parvenus.

Arsène était assez élégant. Il portait une chemise rouge à moitié fermée et je pouvais déjà entendre sa tante Carmen le gronder pour la fermer un peu plus. Pour accompagner sa chemise, il avait mis une veste chic noire et un pantalon de la même couleur. Il avait néanmoins gardé ses baskets. En nous voyant, il vint directement nous saluer.

« Salut les gars ! »

Tel un gentleman, il baisa ma main et prit une voix bourgeoise :

« Mes hommages ma chère. »

Gabriel me tira vers lui, visiblement jaloux. Avec une certaine animosité, il lui envoya une vacherie :

«  C'est bon, c'était au lycée qu'il fallait la draguer.

-Même à Villette, tu es casse-couille, rechigna Arsène en lui donnant une tape dans l'épaule. »

Gabriel n'avait pas l'air de rire contrairement à Arsène mais ce dernier déborde tellement de joie de vivre qu'il n'a pas remarqué que ce dernier était de mauvaise humeur pour une raison qui m'échappe.

Les parents d'Arsène vinrent me saluer et faire la connaissance de mon petit ami. Ils rirent en parlant entre eux :

« Je t'ai toujours dit que ce serait Kate qui amènerait en premier son petit copain. Elle est super jolie.

-Insinue que nous sommes moches, s'indigna Lucas en boudant. »

J'éclatais de rire et Gabriel leur serra la main vivement en échangeant un petit sourire. Il ne sortait pas un mot et ce n'était pas par timidité. Il avait toujours eu ce franc-parler depuis notre première rencontre. Les adultes partirent rapidement dans la cuisine nous laissant à quatre dans le salon. A vrai dire, tous les ans nous fêtions Noël ensemble. Mon père n'avait plus ses parents depuis dix ans. Il ne me restait que ma grand-mère du côté de ma mère. Je les voyais assez souvent, nous les verrons quelques jours après Noël.

Arsène prit place dans le grand canapé de Lucas. A vrai dire, la décoration de la maison des Hermenz ressemblait un peu à la décoration de l'appartement. C'était assez moderne. Carmen était une femme de goût et elle aimait être à la dernière tendance. Elle était abonnée à pas mal de magazines de décoration intérieur. Elle était cliente chez tous les plus grands magasins comme Ikéa, Conforama, Zodio. Il me semble même qu'elle achète ses coussins et ses bougies à Maisons du Monde. Gabriel s'installa également dans le fauteuil et je l'imitai. Lucas resta debout au cas où il devrait ouvrir la porte.

Evidemment, mon meilleur ami n'eut pas le temps d'ouvrir à l'entrée que son neveu avait déjà traversé la salle à manger avec son Action Man en criant :

« LES CADEAUX ! »

Je ricanais lorsque Gabriel se boucha les oreilles. Il grogna :

« Il m'a démoli le tympan. »

Lucas tenta de l'attraper pour le sonner d'arrêter de crier mais rien à faire : cet enfant aimait crier et bouger dans tous les sens. C'était le fils du cadet de Carmen : Jack. Il venait d'avoir trente ans et il était employé dans un centre commercial. Sa femme bossait dans une pharmacie. Le blondinet revint vers nous en présentant son neveu à Gabriel :

« Je te présente le premier Terminator. Un vrai bulldozer. Il s'appelle Théo et il a six ans. »

Jack apparut dans le salon et me félicita tout de suite :

« Bravo pour toi et...Désolé, on ne m'a pas dit ton nom. »

Il s'adressait en même temps à mon petit ami en lui offrant une poignée de main. Ce dernier la prit en lui répondant :

« Je m'appelle Gabriel.

-Eh bien, enchanté. »

Il s'adressa à Lucas pour le taquiner :

« J'avais parié contre Léon que Kate amènerait son copain avant toi et Arsène. Je suis content, je vais gagner vingt balles.

-Vous faites chier, râla le plus jeune des Hermenz en frappant le bras de son frère. »

Jack se mit à rire. Je ne sais pas ce qu'ils ont avec les paris aujourd'hui tous les garçons. La femme de Jack nous fit la bise pendant que son mari crie :

« Putain Théo...

-Les gros mots, râla sa femme d'un ton sévère.

-Pardon. Théo, viens ici tout de suite ! Commence pas à fou...Commence pas à mettre le bazar. »

Gabriel me chuchota avec humour à l'oreille :

« Je comprends pourquoi l'enfant fait que des conneries, regarde son autorité. »

Le petit Théo passa entre nos jambes pour tenter d'échapper à son père en riant. La femme de Jack choppa son fils par le bras pour lui crier de se calmer et de s'assoir sur le canapé en attendant ses deux cousins. Le jeune enfant suivit l'ordre de sa mère. Physiquement, il avait tout pris des Hermenz : il était blond aux yeux bleus. Il était aussi agité que son père au même âge.

Les derniers invités s'ajoutèrent : Léon, sa fiancée et ses deux enfants. A peine dans le salon, le cadet de la famille Hermenz crit à son aîné :

« Tu me dois vingt balles ! Lucas est toujours célibataire et Kate a ramené un mannequin. »

Gabriel détourna le regard vers moi en émettant une grimace. Les compliments ne faisaient pas partie de son vocabulaire. Léon, grand blond comme Jack et Lucas, débarqua dans le salon en râlant :

« Putain !

-Les gros mots, crièrent les femmes des deux grands frères.

-Désolé, répondirent-ils en même temps en venant nous saluer. »

Les deux autres neveux s'ajoutèrent à la troupe. Lucas les présenta à Gabriel :

« Le plus grand c'est Loan, sept ans et le plus gros fouteur de merde. Et la tête de pioche que tu vois, c'est Baptiste, quatre ans. Il aime suivre les bêtises de son frère. »

Le plus grand des deux s'approcha de moi pour me dire bonjour. Il colla un bisou sur ma joue et donna un coup de pied dans le mollet de Gabriel en lui criant avec une voix enfantine :

« Tu m'as piqué mon amoureuse, on ne va pas être copain toi et moi. »

Lucas et Arsène se mirent à rire face à la mignonnerie de l'enfant. Gabriel avait les yeux aussi ronds qu'une soucoupe volante. Il lui répondit avec un sourire malicieux :

« Oh tu peux la reprendre si tu veux, bon courage pour la supporter.

-Et mais va te faire voir Gab, le frappai-brutalement le faisant rire.

-Non, vraiment petit. Elle est violente, elle va te maîtriser. Tu as vu ce qu'elle me fait. »

Il fit mine d'avoir très mal au bras et Loan se mit à rire. Gabriel était installé dans le canapé lorsque le gamin s'approcha de lui pour poser ses petites mains sur les genoux de mon copain. Sa tignasse blonde rebondit dans tous les sens sous ses rires. Il finit par changer d'avis :

« Ah finalement, tu peux être mon copain.

-Bon Gaby, je te laisse la garde de Loan. J'ai les deux autres crapules à gérer, trancha Lucas en allant secourir son grand frère qui galérait à attraper son fils Théo. »

Loan avait finalement pris place sur les genoux de Gabriel à mon grand étonnement. J'étais agréablement surprise. Il avait l'air d'avoir de la facilité avec les enfants. Il faisait le dur mais il était tout simplement adorable avec les enfants. Loan prenait un plaisir à squatter les genoux de mon petit ami.

Les adultes arrivèrent dans le grand salon avec des plateaux. Il y avait des petits four, des amuse-bouche, des toast et des coupes de champagnes ainsi que des verres de jus de fruits pour les enfants. Ma mère et Carmen déposèrent tout sur la table en verre avant de retourner en cuisine. Chacun prit une coupe. Loan avait demandé à Gabriel s'il pouvait lui attraper du jus de fruits. Il lui avait tendu gentiment et la femme de Léon commença une conversation avec mon petit ami au sujet de son talent inné avec les enfants. Les frères Hermenz discutaient ensemble et les deux plus jeunes enfants jouèrent au lego à côté de leurs parents. Je pris l'initiative d'aider Carmen à la cuisine. Elle tartinait les prochains toasts. J'attrapai un couteau et me mis à la tâche la faisant râler :

« Retourne au salon.

-Non ça me fait plaisir de t'aider, lui affirmai-je en beurrant un second toast.

-Tout va bien avec ton petit ami ? »

Je fronçais les sourcils dans l'incompréhension totale. Carmen reprit lentement :

« Lucas m'a dit que Gabriel n'était pas toujours facile à gérer.

-Ça va, ne t'inquiète pas, répondis-je rapidement.

-Ta mère n'a pas l'air de l'apprécier.

-Je ne te le fais pas dire mais elle devra s'y faire. »

Carmen hocha la tête et nous regagnions le salon les bras chargés de nourriture.

**

Nous étions passés à table. Je n'étais pas sûre de pouvoir m'enfourrer tout le repas dans mon estomac. J'étais placée entre Gabriel et Arsène. Loan avait essayé de négocier avec Carmen pour échanger ma place avec la sienne dans la table de la cuisine pour être à coté de Gabriel mais elle a refusé tout comme moi. Lucas avait taquiné son neveu et Gabriel :

« Mieux vaut entendre tes cousins parler de crotte de nez plutôt que les gros mots de ce type.

Le type, il t'em-, commença Gabriel et je le coupai.

-Les gros mots ! »

Le brun leva les yeux au ciel en embrassant ma joue pour se faire pardonner. Loan émit une grimace et ajouta :

« Tu as raison. En plus, ils se font des bisous. »

Gabriel allait lui répondre un truc cochon et je le coupai à nouveau en plaçant ma main sur sa bouche. Ce dernier ricana et laissa l'enfant filer à la table avec ses cousins. Les frères de Lucas étaient en face de nous avec mon meilleur ami. Ma mère et Carmen apportèrent les dindes de Noël, les pommes de terre et les pêches cuites. Léon servit du vin aux adultes et je déclinai avec Arsène et Gabriel. Le bouclé plaisanta :

« Ce sont les vieux qui boivent du vin.

-Tu sais ce qu'l te dit le vieux, commença Léon avec un ton mi-menaçant.

-Tu sors un gros mot et tu dors sur le canapé ce soir, trancha sa femme en se servant en dinde. »

Léon stoppa ses paroles et Arsène agrandit la provocation en ajoutant :

« Gabriel est très vulgaire quand il s'y met, il te bat à plat de couture.

-Elle se la ferme la serpillère, répliqua ce dernier à côté de moi avec un mauvais ton.

-Et en plus, il est susceptible. »

Un rire enfantin s'échappa de ses lèvres et je l'appelai brutalement :

« Arsène ?

-Quoi ?

-Tais-toi et arrête de le provoquer. »

Lucas échangea un regard vers moi et se rappela le bon vieux temps :

« Depuis tout petit, Kate a toujours été la plus mature.

-Une fille grandit plus vite dans sa tête qu'un homme, ajouta sa tante en prenant des pommes de terre.

-Faux, ajoutèrent les Hermenz et Gabriel.

-Bien sûr que si, les coupai-je pour me justifier, vous faites que des bêtises et c'est toujours moi qui vous calme la plupart du temps ! Arsène, faut arrêter de provoquer, si Gabriel te met une droite, elle sera méritée. »

La famille Hermenz rigola et je continuai mon speech :

« Lucas, faut arrêter de trop boire en soirée. Tes cuites ne te réussissent pas !

-Est-ce qu'il vomit ses tripes, s'esclaffa Jack.

-Non, répondit rapidement Lucas.

-Si, répondis-je en même temps que lui faisant rire son second frère.

-Traîtresse, répliqua le plus jeune des Hermenz. »

Je lui envoyai un bisou de loin et ajoutai pour Gabriel :

« Et toi, tu as dépassé le score en matière de bêtises. »

Il n'était pas tellement ravi et il leva les yeux au ciel en me prévenant :

« Je vais fumer avant de manger. »

Il était vexé et il le démontrait en changeant de sujet. Il quitta la table et s'éclipsa dehors. Arsène le suivit, ayant soudainement envie d'une cigarette. De temps en temps, cela lui arrivait de fumer mais il n'était pas aussi consommateur que Gabriel.

Chacun profita de son absence pour me poser des questions sur lui : comme notre rencontre, comment on s'est mis ensemble, depuis combien de temps. Pour finir, Jack et Léon me confirmèrent :

« On l'approuve ton gars, ramène-le quand tu veux. »

Depuis toute petite, je squattais chez eux et avec le temps, les frères de Lucas m'ont considéré comme leur petite sœur et ils m'ont toujours dit que si je voulais me marier ou quoique ce soit, le garçon passerait devant eux pour subir un interrogatoire. Avant que Gabriel ne rentre de sa pause clope avec Arsène, Carmen me demanda avec curiosité :

« Est-ce que tu as déjà rencontré ses parents ? »

Je secouai la tête et Gabriel arriva dans la salle à manger faisant brutalement changer la conversation. Chacun se servit des différents mets et nous mangions gaiement en racontant les derniers potins. Entre temps, le téléphone de Gabriel s'était mis à sonner bruyamment et il quitta la table quelques instants dehors. De là où j'étais placée, je pouvais le voir crier au téléphone et lorsqu'il rentra pour s'assoir à côté de moi, il était très en colère pour une raison que j'ignore. Je lui envoyai un petit sourire compatissant, signe que je ne poserai pas de question et il me remercia d'un signe de tête.

Pendant une bonne partie de l'après-midi, nous avions été à table à manger et les enfants jouaient dans le salon en attendant d'ouvrir les cadeaux mais le plus jeune des neveux s'écrie :

« Je veux mon cadeau maman ! »

Léna, la femme de Léon, soupira et avec l'accord de Carmen, elle autorisa les enfants à ouvrir leurs cadeaux.

Tout le monde changea de place pour s'installer au salon. Chacun donnait ses cadeaux. Ma mère m'avait tendu une enveloppe contenant de l'argent et Carmen me tendit des produits beauté. Je les remerciais vivement en les prenant dans mes bras. Les enfants déballaient leurs nouveaux jouets devant leurs parents. Je tendis le cadeau de Lucas et d'Arsène : c'était notre tradition depuis enfant : cela a commencé par des cailloux trouvés dans le parc ou la cour de récréation à des livres puis enfin des vêtements. Aujourd'hui, je tendis un pull à Arsène et des tee-shirts à Lucas qui me remercièrent tout deux d'un câlin et me tendirent leurs cadeaux respectifs. Et enfin, avec discrétion, je tendis une petite boîte à Gabriel ainsi qu'un sachet où se trouvait son cadeau. Ce dernier était assez surpris mais il me fit un grand sourire. Il avait retrouvé toute sa bonne humeur. Il était gêné et à mon étonnement, c'est à lui de me tendre une petite boîte à bijoux. Il l'avait sorti de sa poche. C'était adorable...

« Je...Merci Gabriel.

-Tu ne l'as pas encore ouvert, me fit-il remarquer.

-C'est vrai, toi non plus. »

On éclata de rire avant d'ouvrir chacun notre cadeau. Gabriel sortit le pull Tommy Hilfiger du sac en me criant presque :

« Mais tu es folle ! »

Je plaçais ma tresse en arrière en lui demandant timidement :

« J'espère que c'est la bonne taille. »

Gabriel me chuchota à l'oreille avec sensualité :

« Je l'essaierai ce soir Kate. »

Il m'envoya un petit clin d'œil malicieux et prit le second petit paquet. Il déchira lentement le papier en me toisant. Il sourit. Je lui avais offert un Zippo. Cela changeait de ses vieux briquets de premier prix. Je l'entendais souvent râler comme quoi « ces merdes ne tenaient jamais longtemps. » Il fit tourner le Zippo dans ses mains en me disant :

« C'est original, j'adore ! Merci ma Kate. »

Qu'il soit possessif, j'adorais. Cela démontrait qu'il tenait à moi et que ses sentiments étaient réels même s'il n'est pas très démonstratif de ce qu'il ressent. Il loucha sur la boîte qu'il m'avait offerte et dont je n'avais toujours pas ouvert en m'interrogeant :

« Tu ne l'ouvres pas ?

-Si, j'attendais juste de voir ta réaction. »

Il leva les yeux au ciel, blasé. J'envoyai un sourire fissuré et ouvris lentement la boîte pour tomber sur un charm. Je restai scotchée sur le bijou. Comment pouvait-il...

« Comment est-ce que tu as su ? »

J'étais subjuguée lorsqu'il me répondit à son tour avec une mine timide et embarrassé :

« Je suis assez observateur. J'ai remarqué chaque détail chez toi. »

En plus de me surprendre, faut en plus qu'il se mette à être mignon avec moi. Je fondais littéralement. Immédiatement, je décrochais mon bracelet pour ajouter le charm de Gabriel. C'était une boule avec des motifs à rayures. C'était le plus beau que j'avais car il m'avait été donné par un garçon. Gabriel n'était pas habitué à offrir quelque chose et je ne pouvais m'empêcher de le prendre dans mes bras. Je le serrai fortement et il me serra à son tour :

« Ce n'est pas grand-chose, tu sais.

-Oh que si ! C'est une belle attention, j'adore ! Je suis fan ! »

Je me retirai pour déposer plusieurs baisers sur ses lèvres pulpeuses. Gabriel prit part au baiser en appuyant un peu plus ses lèvres sur les miennes. Il resserra sa prise sur mes hanches. Je m'éloignai lentement de lui me sentant observé. Ma mère avait immédiatement détourné le regard et Lucas nous scruta étrangement en nous disant :

« Je vous avoue, j'ai encore du mal à me dire que tu es avec Gabriel.

-C'est aussi étrange pour moi de me dire que je suis en couple, lui avoua Gabriel en s'approchant de lui. »

Ce Noël était juste inoubliable pour moi et je savais que c'était loin d'être terminé vu le regard coquin que me lançait Gabriel depuis tout à l'heure.

**

Bonjour, je vous poste un plus long chapitre en espérant qu'il vous plaise. Bonne lecture.

-Elo

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