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63.

63.
Cathy.

C'était notre dernier jour à Londres et avec l'équipe d'athlétisme, nous avions décidé de nous comporter comme des touristes en ce dimanche pour visiter les alentours de Londres. Avant de partir en fin de matinée pour explorer les rues londoniennes, Léa et moi avions discuté concernant la veille au pub. Elle supposait que c'était arrangé entre moi et Gabriel pour que je dorme avec lui dans sa chambre d'hôtel. Elle m'avait détaillé le reste de la soirée et disait qu'elle allait passer la journée avec d'autres filles pour que je puisse être au calme avec Gabriel. Elle comptait sur moi pour le récupérer. Après de dernières paroles, je rejoignis Gabriel au bout de la rue. Ce dernier venait de terminer sa cigarette et il râla avec cynisme :

« A deux doigts de finir tout mon tabac tellement tu es bavarde.

-Léa et moi sommes amis, me justifiai-je, nous avions des potins à échanger.

-Je ne fais pas ça avec Martin, renchérit-il en me donnant un coup de coude.

-Tu es un mec. Ce n'est pas la même chose. »

Il leva les yeux au ciel et nous nous engouffrions dans Londres...

A écouter avec Rise – Jonas Blue

A vrai dire, c'était une bonne après-midi. Nous explorions plusieurs recoins de Londres. Nous longions la grande rue d'Oxford Street où nous avions fait de nombreux magasins tels que Victoria Secret. Il s'était moqué de mes goûts en matière de sous-vêtements. Je lui désignais un ensemble blanc et il réprima une mine dégoûtée en critiquant :

« C'est un truc de bonne sœur ton truc.

-Excusez-nous monsieur aux goûts raffinés. Montrez-nous ce que vous trouvez beau, plaisantai-je en le vouvoyant comme une monarque.

-De la dentelle, peu de peau cachée, une couleur noire ou bien rouge. »

Je souris niaisement. Je portais ces couleurs lorsque nous nous étions découverts pour la première fois nus. Je ne pouvais m'empêcher de rougir et je lui désignais un nouvel ensemble pourpre avec beaucoup de dentelle. Le brun mordit sa lèvre nerveusement et balbutia :

« Euh ouais, il est beau lui. »

Un sourire satisfait embellit mon visage et je le reposai. Il m'interpella à nouveau en fronçant les sourcils :

« Tu ne le prends pas ?

-Ce n'est pas dans mes moyens, lui répondis-je en m'approchant des brumes Victoria Secret.

-Est-ce que tu veux que je te le paye ?

-Gabriel, c'est un truc de couple ça d'acheter des sous-vêtements à sa copine.

-Ah bon ? »

Il leva les sourcils et haussa les épaules avant de rentrer ses mains dans les poches de son sweat gris. J'avais monopolisé ses manches pour sentir les différentes brumes et il râlait en me répétant :

« Je vais sentir la meuf, tu es chiante. »

Je lui tirai la langue et optai pour une brume sentant la cerise pour l'offrir à ma mère lorsque je rentrerais à Villette aux vacances de Noël. Je payais et nous sortions de la boutique. Nous arpentions les rues à la recherche d'un prochain magasin à admirer et je proposai... Ou du moins, je le suppliais :

« Est-ce que l'on peut faire London Eye ? »

Je lui tirai le bras comme une gamine pendant qu'il fumait et il grogna en me répondant :

« Je n'aime pas trop les grandes roues.

-Oh, s'il te plaît Gab, je veux le faire avec toi.

-Avec moi ? »

Sa réponse démontrait qu'il avait besoin de savoir ce que je voulais réellement et avec qui. Est-ce qu'il repense à la fête foraine ? Nous nous étions engueulés dans la grande roue et aujourd'hui, je voulais lui montrer qu'il pouvait également y passer de bons moments. Je me justifiai :

« Qu'avec toi. Allez, ce n'est pas tous les jours que nous sommes à Londres.

-C'est vrai... »

Il pinça les lèvres. Je continuais en le suppliant :

« S'il te plaît, on va bien rigoler ! On passe une bonne journée en plus.

-Bon d'accord, tu as raison et je ne veux pas tout gâcher. »

Je sautillai et embrassai sa joue pour le remercier le surprenant un peu. Gabriel passa son bras autour de mes épaules pour me rapprocher de lui. Je rêvassai sur le chemin pensant à quel point on était parfait ensemble et qu'il fallait absolument qu'on soit en couple lui et moi.
Nous marchions dans les rues de Piccadilly Circus. Nous prenions des photos du grand écran et des bâtisses autour de nous. Nous nous arrêtions quelques instants au niveau d'un cercle de foule pour écouter un Anglais refaire une reprise de '' Rise de Jonas Blue. '' Le public applaudissait et jetait plusieurs pounds dans un gobelet KFC. Des adolescents s'ajoutèrent dans le cercle pour danser. La foule les encouragea encore plus et j'immortalisai ce moment en la mettant dans ma story Instagram comme Gabriel. Nous reprîmes le chemin pour arriver à la place Trafalgar. Les immenses majestueuses statues de lion ornaient la place et je réclamai à Gabriel de me prendre en photo. Après une plaisanterie de mauvais goût de sa part, il prit son téléphone me promettant de me l'envoyer. Je m'installai près de la statue du félin et je fis mon plus beau sourire et ma plus belle pose. Gabriel prit plusieurs clichés et après qu'il m'eut montré les photos, il proposa :

« Ça te dit qu'on aille manger un bout ? J'ai la dalle, je t'avoue. »

Nous nous étions assis quelques instants près de la fontaine de Trafalgar Square. Après quelques recherches sur Internet, nous trouvions un petit restaurant avec des spécialités italiennes appelé « Prezzo. » Il était situé à dix minutes de marche de London Eye et c'était l'endroit parfait. A mes yeux, un restaurant italien était un lieu romantique pour les couples et nouveaux amoureux. J'étais impatiente d'y être. Nous marchions côte à côte et je n'avais envie que d'une seule chose : lui prendre la main, la serrer. J'observai sa main bouger dans le vide au rythme de son articulation. Je retirai cette idée : Gabriel n'était pas très tactile pour ce genre de choses. Nous traversions au passage piéton et le restaurant était en face de nous. Gabriel poussa la porte en bois. Une cloche s'enclencha pour prévenir de notre présence. Un serveur anglais vint nous accueillir. Le brun qui m'accompagnait prit les devants en parlant en premier :

« Bonjour, une table pour deux s'il vous plaît. »

J'étais stupéfaite au fur et à mesure du voyage. Gabriel parlait l'anglais de manière courante et sans aucun défaut de prononciation et j'avais l'air nulle à côté de lui. Le serveur lui sourit et nous installa au fond de la pièce. Une plante verte et des bougies ornaient la table. Les couverts étaient posés sur une serviette bleue en face de plusieurs verres à pied. Nous nous installâmes et le garçon de table nous apporta la carte du restaurant. Il eut d'abord un long silence le temps que chacun de nous choisisse ce qu'il voulait prendre pour déjeuner. J'optai pour un simple Coca Cola et un plat de pâtes basilic. Je levai les yeux du menu pour croiser les yeux bruns de Gabriel. Il me fixa et cligna plusieurs fois des paupières avant de tousser et me demander :

« Qu'est-ce que tu vas prendre ?

-Un Coca et des pâtes aux basilics et toi ?

-Un Coca aussi, mais je vais commander une pizza spicy.

-C'est une pizza piquante, lui assurai-je avec une grimace.

-Je sais.

-Mais comment est-ce que tu fais, scandai-je, ça déchire toute la bouche et toute la gorge. Oh mon dieu.

-Tu n'as pas le palais raffiné, c'est sûrement ça. »

Je pouffai de rire en donnant une petite tape sur son bras. L'ambiance était détendue et nous parlions de choses et d'autres. Le serveur nous avait apporté notre repas entre deux conversations. Je sirotais ma boisson tout en écoutant Gabriel. Il arrivait à m'en dire plus sur lui :

« Je n'ai jamais bougé de Grenoble de ma vie donc visiter Londres me rend heureux.

-Je te comprends, je n'ai jamais vraiment bougé de ma petite province non plus. A part Grenoble pour les études, j'ai toujours habité Villette.

-Tu ne connais donc pas vraiment Grenoble, me demanda-t -il captivé.

-Non, je n'y suis que depuis quatre mois. Et je n'ai jamais pu me déplacer pour rendre visite à Lucas, j'ai une mère poule.

-Comment ça se fait que tu te retrouves dans cette fac si ta mère est hyper protectrice ? »

Je me pinçai les lèvres et lui contai :

« Elle n'a pas eu le choix. Je l'ai mis en premier choix et j'ai tout de suite été prise. Et toi, pourquoi tu as postulé ici ? Tu aurais pu découvrir de nouveaux horizons, lui répondis-je avec un ton poétique.

-Oh, tu sais... Je n'ai jamais été facile. Que ce soit pour mon père, avec mon meilleur ami tout comme à l'école.

-J'ai cru comprendre.

-Je vais faire un effort pour te parler de moi. Tu me parles souvent de toi... (il fit une pause de plusieurs secondes avant de reprendre en bafouillant.) Et je... Je ne le fais jamais. J'ai... J'ai confiance en toi et ce que je vais te raconter... Il n'y a que toi en dehors de Martin qui est au courant.

-Tu n'es pas obligé, tu le sais, le rassurai-je en posant ma main sur la sienne pour le mettre à l'aise.

-J'y tiens Kate.

-Je t'écouterai alors et je ne te jugerai pas. Tu peux compter pour moi. »

Il me sourit et prit une grande inspiration avant de commencer son récit :

« Comme tu le sais, j'ai toujours vécu seul chez mon père. J'ai toujours aimé le provoquer, j'ai fait les pires conneries du monde pour le pousser à bout. J'étais un gosse invivable, reconnut-il en haussant les épaules, j'ai fumé pour l'emmerder, je me suis tatoué pour l'énerver, je me suis fait exclure plusieurs fois au collège, lycée. »

Je restais silencieuse. Gabriel était un enfant perturbé à cause du départ de sa mère et il avait donné la culpabilité à son père. Gabriel continua :

« Lorsque tu as témoigné pour moi au commissariat, ce n'était pas la première fois que j'étais convoqué. J'ai volé dans des magasins lorsque j'étais mineur, j'ai été violent avec certaines filles. Mon père était un ivrogne, un... »

Il sembla hésiter, mais il se braqua refusant d'aller plus loin et je secouai la tête :

« Je ne te demande pas de tout me dire maintenant. Nous avons des années pour tout se dire. »

Une étincelle apparut dans les yeux de Gabriel. Il me questionna, incrédule :

« Des années ?

-Je t'avais dit que je ne te laisserai pas tomber. Si tu ne veux pas tout me dire, ne me le dis pas, c'est ta vie.

-Ouah... Je suis surpris, m'avoua-t-il avec un sourire nerveux, avec tout ce que je t'ai fait, tu ne t'es toujours pas enfuie.

-Je suis une sangsue Gaby. »

Il s'esclaffa et termina sa dernière part de pizza tandis que je finis la dernière bouchée de mes pâtes. Gabriel proposa de manger le dessert dehors et j'acceptai. Sans demander mon avis, il courut presque au comptoir avec sa carte et je compris. Je criais en me levant :

« Ah non, tu ne payes pas mon repas.

-Oups, dit-il en entrant la carte bleue dans le boîtier électronique.

-Tu m'énerves, râlai-je avec une moue boudeuse. »

Il me tira la langue et nous sortions du restaurant. Il nous restait dix minutes avant d'arriver à London Eye. J'observais la Tamise qui coulait en dessous de nous. Nous marchions côte à côte sur le pont. Au loin, nous apercevions London Eye et Big Ben. J'étais comme une enfant face au spectacle qui s'offrait à moi. J'immortalisai le paysage avec mon téléphone lorsque Gabriel me proposa à nouveau de poser face au paysage en prétextant :

« Tu pourras en mettre plusieurs sur Instagram.

-Les gens auront assez vu ma tronche dans leur fil d'actualité, je ne vais pas les harceler, riais-je en me plaçant devant les barrières en acier.

-Tu es bête, répondit-il en sortant son iPhone. »

Je souris et après plusieurs poses pour me prendre en photo, nous reprenions notre marche vers la grande roue. Il y avait pas mal d'attente, mais aucun de nous deux ne s'en plaignait. Alors que nous étions près du guichet, je prévins Gaby :

« C'est moi qui paye.

-Même pas en rêves, me sonne-t-il en sortant son portefeuille de sa poche de jeans.

-Non, je ne plaisante pas, lui dis-je en tenant une de ses mains pour l'empêcher de sortir son argent.

-Moi non plus. »

J'essayais de retenir ses mains et il pouffa de rire avant de se moquer de moi :

« Qu'est-ce que tu me fais là ? Tu es ridicule, j'ai beaucoup plus de force que toi.

-Tu ne gagneras pas.

-C'est ce qu'on verra, me dit-il avec un air de défi. »

**

Il avait perdu. J'avais trouvé une feinte pour le distraire en lui parlant de Léa. Je lui avais dit que je l'avais aperçu près d'un arbre et il s'était retourné. J'avais profité de sa naïveté pour insérer ma carte bleue dans le boîtier pour lui payer la place et quand il s'en était rendu compte, il avait commencé à faire la gueule et en ne faisant que répéter à quel point je cassais les couilles.

Nous étions dans une des cabines de London Eye et alors que Gabriel était debout au milieu de la soucoupe en train de pianoter sur son téléphone, je sortis le mien pour le prendre en photo. Il était tellement beau. Ses yeux étaient rivés sur son téléphone portable et il finit par me surprendre en train de le photographier. Il râla :

« Efface cette photo.

-Non. »

Je tirai la langue avec provocation. Gabriel rangea son iPhone dans sa poche et bondit sur moi en essayant d'attraper mon téléphone. Il avait posé une de ses mains sur ma taille et l'autre était tendue vers mon dos pour prendre mon téléphone et avoir accès aux photos pour les supprimer. Son visage était bizarrement proche du mien. J'observais son visage concentré pour me piquer l'objet des mains. J'avais les yeux rivés sur lui et j'en étais distraite. Ses doigts effleurèrent la main qui tenait mon téléphone. Dans un élan, je poussai mes lèvres contre les siennes l'embrassant avec amour. Il fut assez surpris de mon geste. Il abaissa lentement son bras pour pouvoir le coller dans mon dos et m'attirer contre lui en m'embrassant en retour. J'en profitai pour passer mes mains dans ses cheveux. Je les tirai légèrement le faisant soupirer contre mes lèvres. On s'en fichait qu'il y ait d'autres touristes avec nous dans la cabine. Lorsque Gabriel se retira lentement, il posa son front contre le mien en chuchotant :

« C'est malsain de faire ça, nous ne sortons pas ensemble.

-Je t'en prie... »

Je reposais rapidement mes lèvres sur sa bouche pulpeuse et il se recula prenant ses distances. Il secoua la tête en répétant :

« Je ne peux pas, je vais te briser. Je ne peux pas.

-Mais c'est toi que je veux, tu ne le comprends donc pas ? »

Gabriel posa son regard sur moi, attentif. J'étais cinglée, mais j'allai lui faire ma déclaration ici sur London Eye face à ce magnifique paysage. À bout de force de me cacher, je m'ouvris à lui :

« Ca fait des semaines que je pense tout le temps à toi, que tu me rends dingue. Je m'en fous que tu me détruises avec ton caractère, tu es bon pour moi.

-Je... »

Il tenta de me couper et je rajoutai avec plus de puissance dans la voix :

« Laisse-moi finir s'il te plaît. Je sais comment tu peux te comporter, je sais que tu es blessant, mais ça ne m'a pas empêché de t'aimer Gabriel.

-Tu m'aimes, m'interrompit-il en franchissant deux pas en avant avec des milliers de questions le bousculant dans la tête.

-Oui, Gabriel. Je t'aime. »

Il revint poser ses lèvres sur les miennes en me serrant fortement contre lui. Il m'embrassa longuement sans s'arrêter. Il ne voulait pas me lâcher et moi non plus. Je restai dans ses bras, le regard face au paysage, la tête posée contre son torse après avoir échangé un long baiser. Je le suppliai :

« Laisse-nous une chance Gaby.

-Ça a été un carnage la première fois.

-Fais-toi confiance, tout va bien se passer.

-Je ne veux pas te faire de mal. »

Je levai le regard vers lui et il caressa affectueusement ma joue. Il avait l'air blessé par ses actions d'autrefois et je le rassurai :

« Je suis solide.

-Je suis instable, tu le sais.

-Je t'en prie Gabriel, je veux être ta copine et rien d'autre.

-J'aimerai être ton mec aussi, finit-il par avouer me faisant sourire.

-Alors soyons ensemble. »

Il se pinça les lèvres. Il prit quelques secondes avant de me répondre :

« C'est d'accord, donnons-nous une deuxième chance. »

Mon sourire s'élargit de plus en plus et il officialisa notre deuxième chance par un tendre baiser.

**

Gabriel et moi avions passé le reste de l'après-midi à rire et à visiter Londres. Nous apprenions à nous découvrir en tant que couple. Nous procédions différemment que la première fois. Nous avions décidé de prendre notre temps ensemble. Chacun ira à son rythme. Gabriel voulait apprendre à se contrôler pour la colère, la jalousie, le respect et je voulais prendre mon temps avant de l'officialiser aux yeux des autres. Dans un premier temps, nous voulions nous cacher. Personne ne devait savoir ce qu'il se passait pour le moment entre nous.

Nous étions sur le chemin vers l'hôtel. Nous avions convenu ensemble d'agir comme des amis devant les gens, mais de se retrouver en cachette pour s'embrasser. Gabriel me répéta souvent durant le trajet :

« Tu vas regretter d'avoir accepté d'être ma petite amie, je vais vouloir t'embrasser tout le temps.

-Je t'en prie alors, le taquinai-je en lui prenant le bras. »

Lui et moi étions assez différents. Gabriel n'était pas très avenant et avait de la difficulté à avoir du contact physique avec les gens en général. Malgré mes quelques privilèges, il restait un homme imprévisible. Nous étions actuellement dans l'Eurostar pour retourner à Lyon après une escale à Paris pour changer de train. J'étais assise à côté de Gabriel comme prévu et je recevais plusieurs messages de mon meilleur ami. Il me demandait comment s'était passé mon séjour à Londres. Je lui avais fait un petit résumé en omettant de parler de Gabriel, il ne devait pas savoir que nous nous étions réconciliés et encore moins que nous nous étions remis ensemble. Le brun se pencha sur mon écran en me demandant :

« Qu'est-ce que tu fais ? »

Il posa sa tête sur mon épaule furtivement et je lui répondis :

« Je parle à Lucas.

-Ah. »

Il sembla être contrarié et je posai quelques instants une main sur son avant-bras. Gabriel reprit en déglutissant difficilement :

« Il me déteste, il n'approuvera jamais notre relation.

-Il ne te déteste pas, lui assurai-je, Lucas déteste personne. Je suis un peu comme sa petite sœur à ses yeux. Laisse-lui du temps, il finira par te reparler comme avant.

-Je ne sais pas, ça a l'air différent cette fois. Je lui en ai fais baver. Il t'a déjà raconté qu'avant je ne savais pas le blairer ?

-Tu ne sais blairer personne, plaisantai-je en pouffant.

-Ce n'est pas faux. Mais Lucas avait une tête de prétentieux, gosse de riche.

-Mais... »

Je fis tout mon possible pour me retenir de rire mais c'était trop difficile. J'explosai en replaçant le contexte socio-économique de mon meilleur ami :

« Sa mère est avocate et son père est charpentier.

-Il n'est pas pauvre, me contredit Gabriel en levant les yeux au ciel.

-Il fait quoi toi ton père, lui demandai-je pour en apprendre un peu plus sur lui. »

Gabriel faisait un très gros effort pour parler de lui et j'étais contente de savoir quelques détails bateaux de sa vie comme sa couleur préférée, son plat préféré, ce que fait sa famille, tout ça. Le brun toussota avant de bafouiller :

« Euh... Il est professeur et toi ?

-Ma mère est comptable.

-Et... Et ton père, qu'est-ce qu'il faisait ?

-Il était dans la police. »

Je répondis brièvement avec une petite moue triste. C'était assez difficile encore d'évoquer le sujet de mon père avec quelqu'un. Gabriel m'envoya un sourire compatissant en s'excusant :

« C'était déplacé, je n'aurai pas dû.

-Ce n'est rien, ne t'en fais pas. Tu es fils unique ?

-Malheureusement, m'avoua-t-il avec un petit sourire, j'aurai aimé avoir un petit frère ou une petite sœur pour les martyriser.

-Je suis sûre qu'en réalité, tu aurais été un grand frère protecteur, le taquinai-je.

-Je ne crois pas. »

Il n'avait pas de mauvaise foi dans sa voix, il se moquait de lui-même et je lui envoyai un sourire taquin. Merveilleux voyage à Londres.

**

Bonjour!

Comment allez-vous? Voici un chapitre tant attendu je pense. J'espère qu'il vous plaît. Je ne vous ai pas fait d'embrouilles pour une fois ahah!

-Elo

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