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61.

60.

Gabriel

J'étais assis à l'avant du train. J'étais seul avec mes écouteurs et ma musique. Je répondais rapidement aux messages de Kate. Je ne savais pas quoi penser de notre dernière conversation au fast-food. Un petit rire s'échappa lorsque celle qui me plaisait envoya sa réponse à mon dernier message :

Ta bite ? Tu as tout gâché !

Je ne voulais pas passer pour un connard à lui proposer de coucher ensemble même si j'en avais atrocement envie. J'envoyai un smiley assez innocent avec quelques messages :

J'ai l'aubergine qui flambe maintenant.
Tu fais chier.

Elle ne m'énervait pas le moins du monde. J'étais dans une humeur à la taquiner. J'aimais employer diverses expressions. Discrètement, je levai mon regard vers elle pour l'observer en train de rire. Un sourire niais était sur mon visage.

Voudrais-tu être soulagé ?

Je manquais de m'étouffer. Mon dos se braqua contre le siège. Bordel de merde, où est-ce qu'elle avait appris à être aussi avenante avec moi ? Je déglutis et répondis sérieusement :

Tu ferais ça ?

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me suive dans mes vieux délires de cochons et mon humeur perverse. J'allais ajouter un émoji en plus du message quand mon iPhone me notifia : « Batterie faible : 20 % » Oh merde. J'effaçai l'émoticône que j'avais choisi pour réécrire :

Est-ce que tu as un chargeur iPhone ou une batterie externe ? Je suis en rade de batterie.

Je la fixai pour lui signaler l'urgence du message. J'avais mis mon chargeur au fond de mon sac et j'avais la flemme de le chercher. Kate m'envoya :

Batterie externe et câble iPhone. Tu viens ou je viens ?

Je ne pris pas le temps de répondre. Je détachai ma ceinture et je m'approchai rapidement de son siège. Je m'accroupis. Je déglutis un peu en repensant à notre conversation un peu chaude quelques instants auparavant. Elle semblait embarrassée également. Je lui chuchotai :

« Ce n'est que moi, tu peux te détendre. »

Ma main se dirigea vers sa cuisse. Ma main s'écarta pour avoir un maximum de contact avec son corps. Sous son jean, je pouvais m'imaginer ses poils se hérisser au plaisir. Sa bouche se retroussa et je sus qu'elle n'était pas indifférente face à cette caresse. Ma main remonta pour passer près de son entrejambe et attraper le chargeur. Nos regards se croisèrent et je le détournai avec malice vers l'écran de la tablette de Léa. Je m'exclamai presque :

« Ah ouais, comment il lui troue la chatte lui.

-Gabriel, moins fort, me chuchota Kate gênée que je puisse crier aussi fort. »

Je ricanai, les gens vont penser qu'elle mate un film porno dans le TGV. Je la taquinai la rendant encore plus mal à l'aise :

« Ce n'est qu'une scène de cul. »

Elle leva les yeux au ciel et me poussa. Je pouffai de rire. Le coach de l'athlétisme me crit brusquement :

« Gaston, retourne t'asseoir.

-Gabriel, maugréai-je dans ma barbe.

-Dépêche-toi. »

Je soufflai longuement et retournai à ma place. Lorsque je fus à ma place, j'envoyai à Kate :

Non mais quel connard !

Je me tournai vers la brune. Elle haussa les épaules avec un petit sourire compatissant avant d'écrire :

Chambre d'hôtel ?

Je branchai le câble à mon téléphone et je fronçais les sourcils. Chambre d'hôtel ? Il me faut plusieurs instants avant de comprendre de quoi elle parlait. Un sourire carnassier s'élargit sur mes lèvres et je la taquinai :

Coquine ;)

Mais quand tu veux.

**

Nous venions d'arriver à la gare de Lyon à Paris. Nous reprenions nos bagages pour pouvoir changer de train. Je traînais ma valise derrière moi ainsi que mon sac à dos. J'observai Kate galérer avec son sac de voyage. Je m'esclaffai indiscret et elle scanda, piquée :

« Au lieu de te foutre de ma gueule, aide-moi à porter mon sac.

-Oh que non, c'est beaucoup trop drôle de te voir en sueur pour porter un sac léger, me moquai-je encore plus en la poussant légèrement sur le côté la faisant râler encore plus.

-Tu m'énerves, tu n'es pas galant.

-Je ne veux pas m'épuiser à porter tes affaires. »

Je haussai les épaules avec un air m'en foutisme. Je n'avais clairement pas envie de- :

« Je peux porter ton sac si tu veux, se proposa Denis un des mecs de l'athlétisme. »

Putain, mais qu'est-ce qu'il lui voulait lui ? Je lui envoyai un regard noir et empoignai la poignée du sac de Kate au sol pour le soulever sur mon épaule. Je lui crachai, vif et possessif :

« Non, c'est bon. Je m'en charge. »

Évidemment, la petite brune à côté de moi sourit de toutes ses dents à côté de moi. Je sentais qu'elle allait me faire chier un bon moment :

« Comment tu es jaloux ! C'est dingue ! »

Pour ajouter de la moquerie, elle se plia en deux pour rigoler. Vexé, je soufflai et rabâchai avec le même ton :

« Je ne suis pas jaloux, j'ai changé d'avis. »

Elle ne me croyait pas et je jurai intérieurement : fais chier, je vais devoir apprendre à contenir ma jalousie lorsqu'il s'agit de Kate. Je mimai des excuses bidons:

« Je voulais rendre service, c'est tout.

-Tu n'es pas crédible , rit Kate en me suivant dans le grand hall avec Léa qui venait de nous rejoindre. Arrête de bouder, je te rappelle que tu vas devoir me supporter trois heures dans l'Eurostar. »

Ah oui, merde. J'avais oublié. Je soufflai et radotai à moi-même :

« Quel con. »

Le coach nous stoppa au bout de l'allée. Nous étions éparpillés tel un troupeau de moutons et ce vieux cinglé s'était mis à gueuler :

« Rassemblez vous les enfants- »

Nous sommes tous majeurs et vaccinés...

« Nous allons prendre l'Eurostar, il faudra montrer votre carte d'identité et lorsque toutes les vérifications seront faites, vous pourrez monter dans le train. Clair ?

-Ouais, dit-on tous en chœur fatigués. »

Je lâchai quelques instants ma valise pour sortir ma pièce d'identité. Je mis le sac de Kate sur ma valise et je repris ma route, suivie de près par les filles pour passer devant les contrôleurs. J'attendais mon tour derrière un des mecs de l'athlétisme. Kate était derrière moi. Elle me piqua discrètement ma carte d'identité d'exclamant bruyamment :

« Oh non mais tu étais trop mignon ! Tu as quel âge dessus ?

-Oh, tu fais chier, rends-moi ça, râlai-je en lui reprenant la carte des mains.

-Oh allez Gaby, quel âge tu avais dessus, me supplia-t-elle d'une voix mielleuse.

-Dix ans, soufflai-je avant de passer devant la contrôleuse. »

J'avançai avec mes bagages et tendis ma carte à la dame face à moi. Elle était blonde et portait une casquette bleue. Elle enregistra quelques informations dans son ordinateur avant de me laisser passer. Le coach nous amena ensuite au prochain quai pour prendre l'Eurostar. Je vérifiais la batterie de mon téléphone. Il était chargé à bloc. Je restais un peu seul sur un banc du quai pendant que Kate et Léa parlaient ensemble. Léa lui assura qu'elle pouvait s'asseoir avec moi et qu'elle se mettrait avec une des filles de l'athlétisme. J'avais d'ailleurs reçu un message de Richard, allias Léa :

Tu me remercieras. Offre-moi des chocolats.

Je levai les yeux au ciel et lui envoyai un émoji ''Fuck'' suivi de quelques mots :

Va te faire lécher le cul.

Discrètement, Léa me rendit le doigt d'honneur et je soupirai.

Au bout d'une demi-heure, le train pénétra dans la gare. Kate m'attendit à l'entrée de notre wagon. Je la rejoignis et la laissai monter en premier. Je pouvais entendre quelques filles chuchoter :

« Je ne sais pas comment elle fait Kate pour être ami avec un gars pareil.

-Je vous emmerde, marmonnai-je à leur effigie. »

Je n'étais pas réellement apprécié par l'équipe d'athlétisme et ni par les gens en général. De mauvaise humeur, je m'installai à côté de Kate. Je lui réclamai sans politesse :

« Je veux la fenêtre.

-Oui d'accord. »

Kate sembla troublée de mon changement de comportement en quelques minutes. Elle s'assit à côté de moi et posa sa main près de la mienne en me demandant :

« Je suis désolée si tu n'as pas apprécié que je prenne ta carte d'identité. »

Je déglutis. Elle était tellement adorable à s'excuser alors que ce n'était pas la raison de mon agacement. Je ne répondis rien et déplaçai seulement ma main pour la poser au-dessus de la sienne. Mon silence l'inquiétait et elle posait sa tête contre mon épaule en me susurrant :

« Dis-moi ce qu'il se passe Gab. »

Un mini sourire se forma. Je détestais ce surnom au départ, mais j'étais content qu'elle me le sorte aujourd'hui. Je lui avouai donc :

« J'ai entendu une conversation et le sujet m'a énervé.

-Dis-moi tout, je veux t'aider. »

Elle était vraiment trop mignonne. J'enlaçai un peu plus sa main et je repris :

« Des filles de l'athlétisme ne comprennent pas comment tu peux être ami avec moi. »

Kate sembla touchée et elle embrassa longuement ma joue avant de me rassurer :

« Il y a bien plus que de l'amitié entre nous, c'est plus fort que ça... »

Mon sourire s'élargit et elle continua :

« Et ces connes sont que des ignorantes. Elles ne te connaissent pas. Moi, je te connais, je sais que tu es un gars bien. Maladroit avec un caractère de merde, mais je t'accepte comme tu es. »

Elle me conquit totalement et je me laissai aller sur elle en l'enlaçant fortement. J'aimais cette fille et je ne regrettais pas que mon cœur l'ait choisi : je commençai à croire qu'elle me rendait meilleur que je l'étais.

« Allez, ne fais plus ta tête de boudin. Tu veux jouer à Quiz up ? »

Un éclat de rire sortit de ma gorge et s'amplifia lorsqu'elle me tapa gentiment l'épaule. Pour me défendre, je la décoiffai et elle crit en riant :

« Arrête ça, je suis affreuse maintenant ! »

Je gloussai et attrapai ses joues en lui répondant avec sincérité :

« Ne dis pas des bêtises, tu es très belle. »

Les compliments n'étaient pas dans mon vocabulaire et elle fut surprise. Elle s'arrêta de rire et elle reposa ses mains sur mon bras en me suppliant :

« Redis-le.

-De quoi ?

-Tu le sais très bien, dit-elle en rougissant légèrement.

-Non, je ne sais pas. »

J'étais taquin avec elle et elle souffla en me répétant plusieurs fois :
« Redis-le que je suis belle, redis-le Gaby !

-Tu es chiante. »

J'étais un peu gêné. Je ne pensais pas qu'elle me demanderait de lui redire encore une fois. Kate insista et je finis par répondre :

« Tu es belle, ok ?

-Tu es trop mignon. »

Mignon ? Elle tira ma joue à son tour me surprenant. Je n'étais pas habitué à ce genre de contact, mais j'aimais bien. Je levai les yeux au ciel et sortis mon téléphone en changeant de sujet :

« Bon c'est quoi ton jeu bizarre ?

-Quizz up ! Je veux évaluer ton niveau de médiocrité.

-Médiocrité ? Tu me cherches là, me moquai-je en pouffant de rire. »

Kate me lança un sourire narquois avec le regard : « Je ne vois pas de quoi tu parles. » Au bout de quinze minutes, l'application s'installa totalement. Je laissai la fille à côté de moi faire tous les réglages d'inscription. Je notai à moi-même que je ne laissais jamais mon téléphone à quelqu'un habituellement. Je la laissai le monopoliser. Lorsqu'elle me le rendit, je remarquai sa demande de défi :

« Disney, tu es sérieuse ?

-Allez, ça va être amusant. »

Je roulai des yeux et acceptai la demande. Je râlai dès la première question :

« Putain, c'est dur ta question. »

Comment s'appelle le dragon dans Mulan ? Il y avait quatre propositions au choix. Je n'en savais rien. Je répondis au hasard alors que Kate avait directement trouvé la réponse. Elle me prévint :

« Toi et moi, on se fera un marathon Disney. Ce n'est pas normal que tu n'aies jamais vu Mulan. Une honte que tu ne saches pas qui est Mushu.

-On verra ça.

-Je faisais ça avec Lucas, c'était chouette, me raconta-t-elle pendant la seconde question. »

Je ne répondis rien, sûrement par jalousie, mais je prétexterai que j'étais concentrée à sa question : Le nom du père de Simba. Je répondis la bonne réponse, c'était une question facile, je l'admettais. Je le regardais beaucoup ce dessin animé lorsque j'étais gosse et c'était l'un des seuls que j'ai pu voir durant mon enfance.

« Tu n'es pas si bête finalement, ricana Kate en observant que j'ai bien répondu.

-Tais-toi, soufflai-je en riant. »

Nous passions à la troisième question : dans quel dessin animé est le personnage Hadès ? Je connaissais bien la mythologie grecque et qu'Hadès est le dieu des Enfers mais j'en avais aucune idée. Kate prenait mal un plaisir de se moquer de moi :

« Ne me dis pas que tu ne connais pas Hercule. »

Merci Kate. J'appuyais sur la réponse C et souriais en voyant qu'elle m'avait soufflé la réponse sans s'en rendre compte. Je renchéris avec une pointe d'innocence :

« Si, c'est le méchant dans Hercule. »

Elle fut convaincue et lit la prochaine question. Je l'imitai : Comment s'appelle le dessin animé où deux chiens mangent des spaghettis ?

Je répondis correctement à la question avec un faux sourire. Je me souvenais de quelques paroles de mon père. Lorsque ma mère avait quitté le domicile familial, il y a plus de quinze ans, mon père était devenu un déchet et il lui arrivait de me raconter lorsqu'il était bourré son premier rendez-vous avec ma génitrice. Il disait avec un hoquet :

« Moi et ta mère, nous étions comme la Belle et le Clochard. Deux putains de cabots aboyant comme des cons face à nos pâtes bolo'. Ta mère...Quelle chienne. »

Ma vulgarité et mon tempérament destructeur, je les avais hérités de mon père. Mon teint blafard me trahit un peu et Kate me demanda :

« Est-ce que ça va ? »

Je brouillai mes pensées d'un seul coup et la rassurai d'un léger sourire :

« Ouais, j'avoue être complètement à la ramasse à ce jeu.

-Tu pourras choisir le thème des questions au prochain, ajouta-t 'elle avec gentillesse.

-Très bien. »

J'avais hâte de lui mettre la raclée de sa vie sur certains thèmes. Sur cette première partie, elle m'avait battu à plat de couture. S'en suivi, de nombreuses parties avec comme thèmes : voiture, cuisine, littérature, art, jeux vidéo, animaux. Nous nous amusions bien, c'est vrai, je n'avais jamais autant passé de temps avec une fille à échanger des blagues sur une durée indéterminée. Kate me rendait heureux à sa façon. Nous parlons de choses et d'autres et elle finit par poser sa tête contre mon épaule, épuisée. Elle ferma les yeux et s'endormit contre le moi le reste du trajet pour l'Angleterre.

**

Je n'étais sûre de vous poster un second chapitre mais j'ai finalement eu le courage! J'espère que cela vous plaît!

-Elo

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