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6.

6.

Gabriel

J'étais allongé dans le lit de la meilleure amie de Lucas. Je fixai le plafond. Je n'ai pas sommeil et c'est impossible de fermer l'œil : Lucas baise sa chienne dans sa chambre. Je clignai des yeux en comptant le nombre de traits qui se reflétaient des volets sur les murs de la chambre de Catherine. Après mainte position pour trouver le sommeil, je finis par m'assoir en soupirant. Je sortis le carnet de mon sac à dos et reprit ma lecture.

On est toujours tous les deux. Les garçons sont trop méchants.

2009

Coucou, je t'avais perdu je crois. Je n'ai pas rangé ma chambre depuis longtemps et maman m'a crié dessus. Elle est méchante quand elle crie.

On est vraiment stupide quand on est gosse.

Je feuillette page après page. Il n'y avait rien d'intéressant jusqu'à présent, elle racontait ses délires d'enfant. Je tombe alors sur une page pertinente :

J'ai embrassé un garçon journal et pas n'importe quel bisou et ni n'importe quel garçon. J'ai 16 ans, on jouait à action ou vérité avec Arsène et Lucas. Mon meilleur avait décidé que je devais enfin découvrir ce qu'est un baiser sur la bouche. Il m'a donc demandé d'embrasser Arsène. J'ai toujours eu un faible pour lui mais nous n'étions qu'amis et c'est le cousin de Lucas. En soit, le baiser est agréable, doux. Mon premier baiser était beau.

Je lève les yeux au ciel. Elle est tellement niaise cette meuf. Je pousse pourtant encore ma lecture, je veux découvrir quelque chose de plus intéressant sur elle. Je tourne les pages et je remarque qu'une page a été arrachée. Merde. Est-ce qu'elle avait écrit ? Qu'est-ce qui était écrit ? Mille questions déboulent dans ma tête. Il faut que je dorme. Je fais tomber le carnet et il s'ouvrit sur l'une des dernières pages écrites de son livre. J'allai le refermer lorsque j'aperçus mon prénom à l'intérieur. Bordel, qu'est ce que je fous là ?

Je lis rapidement la partie me concernant :

Elle m'a demandé d'embrasser ce garçon : Gabriel.

Gabriel est le premier inconnu que j'ai rencontré dans cette ville. A première vue, c'est un garçon très vulgaire, qui conduit mal, il ne respecte pas les priorités et il dit un gros mot à chaque phrase. Il est beau, je l'avoue mais il a l'air compliqué à déchiffrer. Il a l'air d'être toujours en colère.

Gabriel n'a également aucun respect pour les femmes, je l'ai entendu le dire à la soirée. Au lieu d'embrasser ce garçon, je l'ai giflé. Il est tellement arrogant et il a un ton qui me déplaisait. Il a voulu me frapper. J'ai eu peur. Je n'aime pas la violence. A la maison, ça ne criait pas souvent mais je ne supporte pas la violence.

Aujourd'hui, j'ai rencontré Martin. Ce garçon est vraiment beau, il a un corps d'athlète. Il est tellement baraqué. Quand il m'a serré la main, j'ai cru que tous les métacarpes de ma main allaient se briser sous sa poigne.

L'université n'est vraiment pas comment je l'imaginais. A cause de mon redoublement, ma perception de l'université a changé puisque je restais une année de plus au lycée pendant que Luke s'en allait à la fac. Depuis que tu es parti, rien ne va plus Papa.

Non mais je l'emmerde moi. Je conduis très bien déjà, et je n'aime juste pas attendre sur les routes, je déteste conduire. Je déteste cette vieille caisse qui appartient à mon putain de père.

Je souris lorsque je lis qu'elle me trouve beau. Généralement, on me qualifie comme gros enculé. On parle plus de mes mauvaises habitudes sans me connaître réellement. Elle remarque mon manque de respect envers le sexe opposé et je suis d'accord avec elle. Les femmes sont toutes des salopes et c'est comme ça. Je grince les dents lorsqu'elle me juge comme arrogant. Je ne me trouve pas spécialement arrogant.

Je suis content de savoir qu'elle ait peur de moi. Je saurai comment manigancer mes sales coups maintenant pour qu'elle se casse du groupe. Elle m'insupporte.

Elle se met à parler de Martin comme si c'était un dieu grec et je roule des yeux. Il y en a toujours eu que pour lui de toute façon.

La fin m'a laissé perplexe. Papa. Pourquoi renommer son journal papa ? Pourquoi est-ce qu'il est parti ? Nous avons l'air d'avoir un point commun : on grandit avec un seul parent.

**

L'eau coulait sur le long de mon corps, j'utilisai le gel douche de Lucas pour me savonner. Ca me manquait d'habiter ici. Je n'ai pas envie de retourner dans ce campus de merde pour partager ma chambre de merde avec mon colocataire de merde.

Je fermai le robinet et sortit. Je m'essuie rapidement le torse et enroule la serviette autour de ma taille. Je me brosse les dents en m'habillant. Lucas était toujours au lit avec son plan cul. J'ai bien envie de les emmerder un peu mais en attendant, je termine de m'habiller. Je coiffe rapidement mes cheveux bruns. Ma mèche blonde commence à perdre de sa couleur et tant mieux, je déteste : j'ai du me colorer les cheveux pour un pari.

Un sourire mesquin élargit mes lèvres lorsque je m'approche de la chambre de Lucas. J'ouvris délicatement la porte et m'assit sur un tabouret dans un recoin de la pièce. La pièce était plongée dans l'obscurité. Putain, les deux sont endormis nus comme des vers. Je matai les courbes de la meuf : elle est banale. Lucas ne ramène jamais les meilleures et c'est bien dommage.

Je pris ma première clope de la journée en les regardant dormir. Je réfléchissais au stratagème que je vais mettre en place pour les humilier : j'adorais faire ça. Je crachai durement la fumée grise dans la pièce. Lucas bougea doucement dans le lit mais ne se réveille pas. Tant mieux, j'ai envie de dire. Je finis ma cigarette et le jetai dans la corbeille avant de m'approcher du lit. Je baissai la tête vers le morceau de couverture qui pendait un peu dans le vide. Je l'attrapai et sourit en tirant vivement. Leurs corps nus se dévoilèrent entièrement à moi et j'ouvris les volets en hurlant :

« On se réveille ! Il est dix-huit heures. »

C'est faux : il est huit heures. La fille gémit dans son sommeil et Lucas s'assit brutalement en baillant :

« Putain Gaby, tu fais chier. »

Je rigolai et donna une claque sur le fessier de la fille pour qu'elle se lève. Elle cacha son corps nu en attrapant la couverture contre elle et cria :

« Tu es un putain de malade toi, personne ne touche mon cul ici, c'est clair ? »

Je déteste être repoussé. Je criai aussi :

« Pourtant, tu as fait ta petite salope toute la nuit avec lui donc ne fais pas la sainte nitouche, tu es une vieille pute. »

Elle hurla et tenta de me gifler. Evidemment, je m'en doutais et j'attrapai son poignet, blasé :

« Ne me gifle pas ou je te brise le poignet.

-Lâche-moi connard.

-Ok, comme tu voudras. »

J'hausse les épaules et commença à retourner son poignet en la faisant crisper de douleur. Elle geint de douleur et me supplie de la lâcher. J'arrache la couverture et regarde rapidement son corps avec un air de dégoût. Je retire mon emprise en disant de manière sadique :

« Regarde-toi bien, tu n'as rien d'attirant. Tu es qu'un trou à bite. »

Elle sanglota apeuré et ramassa en vitesse ses affaires en se rhabillant. Je continuai de la fixer et Lucas finit par râler :

« Tu casses les couilles Gaby. »

La fille blonde se retourna vers lui furieusement et elle hurle en essuyant ses larmes rapidement :

« C'est tout ce que tu trouves à dire ? Il m'a insulté ! »

Lucas me regarde quelques instants avant de se tourner vers elle :

« Je ne cherche rien de sérieux, je ne suis pas ton petit ami, je n'ai rien à dire. »

Elle ouvrit légèrement la bouche avant de la refermer subitement et le pousser. Elle termine de s'habiller. Elle se dirige vers la porte d'entrée et avant de nous claquer la porte au nez, elle annonce :

« Vous deux, vous êtes les pires monstres du monde. Allez-vous faire foutre.

-Avec plaisir, riais-je. »

Je lève les yeux au ciel. Lucas mit son caleçon et se rassit, les yeux dans le vide. Oh non...

« Je ne devrai pas faire ça avec les filles.

-Ca va, on s'amusait juste.

-Kate n'approuverait pas.

-On s'en branle, elle n'en sait rien. »

Je suis sûr qu'il ne lui a rien dit de ses petits jeux coquins à sa débile de meilleure amie qui le croit bon avec les meufs. Ce ne sont que des jouets qu'il aime briser tout comme moi.

**

Chapitre en ligne espérant que cela vous plaise! Bonnes fin de vacances les gars!

-Elo

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