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58.

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Gabriel
J'étais déjà en colère de nature. Je l'étais encore plus à cause de Cathy qui faisait semblant de ne pas m'avoir jeté et en me susurrant que nous sommes amis. Amis ? Jamais de la vie, nous ne pourrions jamais être amis. J'étais dégoûtée qu'elle ne voit que de l'amitié qu'entre nous : je l'avais fait fuir visiblement comme toutes les autres. À présent, j'étais remonté contre Lucas. De quoi se mêlait-il ? Mon histoire entre Cathy et moi ne le regardait pas. Je renvoyais le coup de Lucas en le poussant loin de moi. Cathy essaya de s'interposer, mais je lui parlai fermement :

« Laisse-nous régler ça entre nous et rentre. Tu vas te les peler. »

C'était ma manière de m'inquiéter pour elle. Cathy hésita, mais je lui avertis du regard de rentrer si elle ne voulait pas me voir péter les plombs. Elle finit par m'écouter et rentra me laissant seul avec Lucas. Ce dernier était tout aussi furieux que moi et je savais que cela allait faire des étincelles. Lucas pouvait se montrer aussi impulsif lorsqu'il s'agissait de sa meilleure amie. Lucas hurla, hors de lui :
« Qu'est-ce que ça peut te foutre qu'elle prenne froid ?

-Putain de merde, arrête Lucas.

-Tu rigoles ? Je t'ai prévenu des centaines de fois que si tu la brisais, je te briserais à mon tour. »

C'en est trop, je reculai vivement vers ma voiture pour tenter de m'échapper, mais Lucas attrapa ma capuche et avec une force incroyable, il me balança sur le macadam. Je tombai à la renverse et finit, les fesses au sol. Je râlai :

« Bordel, qu'est-ce qu'il te prend de me toucher ? »

Je détestais qu'il s'en prenne à moi de cette façon. La respiration de Lucas était très rapide. Je me relevais lentement et observai mes poings. Il fallait que je me contienne. Lucas continuait de distribuer sa haine :
« Je ne peux pas te pardonner ce que tu as fait, tu mérites une correction. Je devrais te péter-. »

Il ne put finir sa phrase que je lui lâchai sans ménagement :

« Arrête, je suis assez puni, Lucas. Je l'aime vraiment ta meilleure amie et elle m'a jeté. Franchement, je sais que je suis un salopard, mais il me semble que je n'ai jamais menti sur ce que je ressentais. Je n'ai jamais parlé d'avoir de quelconques sentiments pour quelqu'un. »

Le blond se figea et la colère de son visage se transforma en une expression effrayée et incompréhensive.

« Elle m'a jeté Lucas et j'ai les boules, répété-je brisé. Tu l'as ma punition. Je suis condamné à aimer une fille qui ne m'aimera jamais. »

Lucas baissa lentement son poing, et peu à peu il se desserra pour placer sa main dans une des poches de son jean bleu. Il bredouilla :

« Qu'est-ce que tu me baratines encore ?

-Maintenant, laisse-moi rentrer chez moi. »

Je remis correctement mon pull en place et marchai vers ma BMW garée sur le bas-côté du trottoir. Avant de m'installer au siège conducteur, Lucas siffla :

« Si tu veux qu'on te pardonne, va à l'église. »

Je démarrai sans prendre le temps de m'attacher et disparus dans l'obscurité de ce début de soirée.

Sur la route, je ne fixais qu'un seul point devant moi pour me canaliser. Personne ne croyait réellement ce que je disais. Que Lucas ne me croie pas, je m'en battais les couilles, mais que Kate ne croit pas mes sentiments pour elle me détruisait. Ma descente aux Enfers fut encore plus rapide que je le pensais. Lorsque je rentrais, je ne pris pas le temps de dire bonjour. À vrai dire, ça me foutait les boules de déprimer chez mon père. Je m'enfermais dans la salle de bain et me déshabillais complètement avant d'entrer dans la douche pour vider mon esprit. Je laissais l'eau froide me punir pour toutes les saloperies que j'ai pu faire dans ma vie. Mes cheveux se mouillèrent rapidement et l'eau dégoulinait le long de mon visage. Je passais ma main au niveau de ma mâchoire carrée tandis que l'autre reposait contre le mur de carrelage noir de la salle d'eau. L'eau se mit à chauffer et je me mis à penser. J'avais vraiment été con et je n'avais jamais eu autant de regrets qu'aujourd'hui. Il fallait que je me fasse pardonner.

« Si tu veux qu'on te pardonne, va à l'église. »

Un sanglot apparut et je me repris. Je ne devais pas flancher. Je ravalais mes larmes. Je ne pouvais pas pleurer pour une fille. Je fermais les yeux et essayais de penser à autre chose, mais c'en était impossible. Je nous voyais elle et moi dans sa douche à lui susurrer que je veux une relation sérieuse avec elle. Je revoyais son corps nu et inconsciemment ma main se plaça autour de ma verge. J'imaginais encore ses caresses sur mon torse nu pour descendre vers ma bite qui s'était mis à bander furieusement. Quelle merde l'amour.
Je repensais à ma première fois. Auparavant, je n'en avais rien à faire de savoir avec qui j'allais coucher pour la première fois de ma vie et à présent, c'était un souvenir auquel je voulais me rattacher. Je grimaçais et continuais de m'astiquer l'attirail. Habituellement, j'utilisais un porno pour me vider les couilles et aujourd'hui, je me vidais les boules en pensant à Kate. J'avais l'air d'un pervers.

Après mon éjaculation, je terminai de me doucher et je sortis pour me sécher. Ma serviette passa d'abord dans mes cheveux trempés puis rapidement sur mon torse avant d'enrouler ma taille. J'attrapai mon paquet de cigarettes dans la poche avant de mon jean et un briquet pour l'allumer devant le miroir de la salle de bain. Je fumai la première bouffée avant de m'observer dans la glace. J'avais une mâchoire carrée, des yeux bruns et des cheveux courts dégoulinant encore par endroit pour répandre les gouttes le long de mon torse musclé. La musculation me faisait du bien et j'y allais plus régulièrement pour entretenir la musculature qui venait de se former. Je fumais une nouvelle fois. Je me rasais régulièrement et ma barbe ne dépassait pas les trois jours. J'étais différent du Gabriel d'avant. Pour une fois dans ma vie, je m'engageais à avoir un objectif dans la vie : retrouver celle que j'ai abandonnée.

Je mis un boxer et un nouveau tee-shirt avant de m'installer dans mon lit dans ma chambre d'adolescent. Je traînais sur mon téléphone. Je décidais d'envoyer un message à Léa/Richard pour la mettre au courant de notre partiel en littérature :

Kate et moi sommes en binôme pour un travail. On s'est vu cet après-midi.

Léa avait rapidement répondu et elle voulait savoir tous les détails. Je m'empressai de lui expliquer rapidement :

C'était tendu. Je ne me suis pas comporté comme le mec le plus sympathique du monde, j'ai ma fierté blessée qu'elle m'ait rejeté et elle m'a fait une sorte de crise de jalousie, j'ai l'impression.

L'icône « est en train d'écrire » était assez long et je me demandais ce qu'elle pouvait me raconter. En attendant, j'allais sur le compte de Kate pour lui envoyer un message à propos du travail et qu'elle ait bloqué mon numéro. Je tapai rapidement :

Est-ce que tu peux me débloquer ? Je pense que par SMS, c'est plus simple pour se répartir le travail.

Au moment de l'envoi, Léa m'avait envoyé plusieurs messages d'affilées et je les lis en attendant les réponses de Cathy :

Tu t'attendais à quoi ? Tu as menti.
Comment ça ? Quel genre de crise de jalousie ?

Je levais les yeux au ciel. Oui, j'avais menti mais j'essayais de me faire pardonner. Je tapais machinalement les mots sur mon clavier tactile :

Je sais. Sa crise se résume à vendredi. Elle m'a demandé pourquoi je rigolais avec toi et pas avec elle. Je t'avoue, je suis perdu. Je ne sais plus ce qu'elle veut réellement.

Je ne savais pas pourquoi je me mettais à discuter avec l'amie de Cathy. Je n'arrivais même pas à croire que je me confiais librement à cette fille alors que je ne trouvais pas les mots avec mon meilleur ami d'enfance. Mon téléphone vibra pour me notifier que Richard/Léa avait répondu :

Elle t'aime, elle a peur de faire une erreur en te pardonnant rapidement et elle a besoin de comprendre. Tu n'es pas très clair avec elle. Je suis désolé pour toi, Gabriel, mais si tu veux l'avoir à tout prix, mets ta fierté de merde de côté et avoue-lui tout de A à Z.

Je pinçai mes lèvres ensemble et un nouveau message apparut :

Et viens à ce bal d'hiver, je t'en supplie. Ça lui fera plaisir que tu aies changé d'avis.

**

Coucou voilà un nouveau chapitre. J'ai pris du temps cet après-midi pour corriger les fautes. J'ai terminé la première partie du livre, j'ai quelques réajustements mais globalement, j'ai terminé!

-Elo

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