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51.

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Cathy.

Le reste de la semaine, Gabriel et moi avions été discrets sur notre relation malgré les quelques regards et clins d'œil mal placés de celui-ci lorsqu'il observait mon cul pendant que je cuisinais. A vrai dire, sa fièvre était retombée et il était redevenu lui-même à une exception près : Gabriel se montrait assez tactile avec moi lorsque nous étions tous les deux. Lucas nous avait observé de manière étrange sur le fait que nous soyons encore plus complices que d'habitude. C'était calme...Mais le calme avant le tempête.

La tempête...Enfin si on peut appeler la colère de Gabriel ce cette manière. Je qualifierais plus sa colère comme l'apocalypse. C'était vendredi, soit deux jours après que nous soyons ensemble. Il avait décidé pour lui qu'il était temps qu'il rentre chez lui et que sa pneumonie était une histoire ancienne. Il était dix-huit heures et nous avions pu bavarder joyeusement dans la voiture tout en se taquinant. Il me racontait que la semaine dernière, il avait dormi dehors car il était :

1)Complètement bourré.

2)Il s'est perdu.

3)Il a éteint son téléphone comme un lâche.

3)b)Il était trop bourré pour se souvenir de son code Pin et j'en avais ri.

C'était dans une bonne ambiance que je le raccompagnai au campus. Avant de rentrer dans le parking, Gabriel me proposa :

« Est-ce que tu veux monter cinq minutes ? Je ne veux pas que tu repartes tout de suite.

-Tu sais qu'on se revoit demain à la fraternité, riais-je à l'idée qu'il veuille me voir encore quelques instants.

-S'il te plaît, insista-t'il en posant sa main sur ma cuisse.

-Bon d'accord. »

Cette tension sexuelle était toujours présente et nous nous faisions discrets la nuit lorsque Lucas était à l'appartement pour ne pas qu'il nous entende. Coucher ensemble était une de nos activités préférées. Je garai la Seat de Lucas sur le parking et retirai les clés du contact avant de suivre Gabriel au campus. Il avait un grand sourire. Si j'avais su ce qu'il se passerait, je ne serai jamais montée avec lui dans cette chambre. Il grimpa au deuxième étage et je le suivis. Il tourna les clés et pénétra dans la petite chambre. Tony était là en train de réviser et il releva la tête de son classeur lorsqu'il entendit les bruits de la serrure. Il lâcha un grand sourire en voyant Gabriel arriver et il s'exclama :

« Oh un revenant ! »

Gabriel leva les yeux au ciel et ferma la porte derrière moi. Tony vint me faire la bise et Gabriel lui lâcha :

« Tu ne m'as pas manqué merdeux. »

Tony hocha la tête en ricanant avant de me demander :

« Tu vas bien ?

-Oui ça va, souris-je. »

J'aurai du rester dans cette voiture. Je n'aurai pas du sourire à ce mec qui a pris la confiance en voyant mon sourire. Il me demanda devant Gabriel :

« Au fait, elle tient toujours ma proposition ? »

Gabriel qui rangeait son pull dans son placard se figea instantanément. Je déglutis, on est mort. Le garçon tourna lentement la tête vers nous et il serra le poing. Il demanda d'abord calmement mais durement :

« Quelle proposition ? »

Aucun son ne sortit de ma bouche et de celle de Tony. Nous fixions Gabriel l'air grave. Je sentais que c'était très mauvais signe quand il se mit à répéter avec un peu plus de haine en s'adressant à moi :

« De quoi est-ce qu'il parle putain ? »

Je fermai les yeux en pensant déjà à quelle sauce, Gabriel allait me tacler cette fois. Ce dernier déraillait et il se mit à faire les cent pas dans la chambre pendant que Tony repartit s'assoir, apeuré du caractère destructeur de Gabriel. En un grand coup de bras, toutes les affaires du bureau de Gabriel volèrent en éclat dans la chambre et à présent, il criait :

« Bordel de merde, Kate tu vas me répondre putain ? »

Je me raidis et mon corps fit un bond sans que je m'en rende compte. Je ne savais pas afficher deux mots sans bredouiller et c'est Tony qui répondit à ma place :

« Boire un verre. »

Gabriel dévia son regard vers Tony, plus énervé que jamais. Il était tellement furax :

« C'est une plaisanterie ? »

Je ne savais même plus où me positionner, j'avais envie de disparaître. Gabriel s'approcha de moi et me demanda fermement :

« Dis-moi que c'est une blague.

-Ecoute Gabriel, je...

-Parce que c'est vrai en plus, me coupa t'il d'un ton accusateur, putain mais tu t'es bien foutu de ma gueule en fait. »

A ces mots, il quitta la chambre en claquant la porte et je le suivis tout de suite dans les couloirs en criant plusieurs fois :

« Gabriel ! Gabriel, s'il te plaît. Gabriel, arrête-toi s'il te plaît. »

J'arrêtai de marcher lorsque ce dernier s'arrêta près de la cage d'escalier. Il me cracha violemment :

« Il n'y a rien à expliquer. Tu es une belle connasse.

-Non mais ce n'est pas du tout ce que tu crois !

-Pardon ? »

Gabriel rebroussa son chemin pour revenir vers moi. J'avais peur de ce qu'il allait arriver. Je prédisais les insultes. Mon petit ami me poussa d'un seul coup contre le mur en me criant :

« Ce n'est pas ce que je crois ? Mais la blague ! Tu veux te taper toute la fac ou quoi ?

-Je ne suis pas comme ça, criai-je blessée qu'il me voit comme une trainée.

-Arrête ton cinéma. Si Tony te propose de boire un verre, ce n'est sûrement pas pour parler de pâquerettes. »

Je baissais la tête et essayai au maximum de garder mes larmes pour moi. Je ne voulais plus pleurer devant lui mais malheureusement, les larmes dégoulinèrent toutes seules lorsqu'il prononça :

« Nous deux, ça veut rien dire. On a couché ensemble et ça s'arrête là. Tu me dégoûtes en fait. »

Je reniflais et il se mit à rire. Il se mit à rire d'une façon diabolique, je ne pensais pas qu'il pouvait continuer d'être aussi méchant avec moi alors que j'étais censée être sa copine...Ou du moins, c'est ce que je croyais. Gabriel continua son monologue en me poignardant encore et encore tout en resserrant l'espace qu'il y a entre moi, lui et le mur:

« Arrête de chialer sérieux. »

Je n'en pouvais plus de l'entendre se déchaîner. Avec une force dont je ne me croyais pas capable, je le poussai loin de moi pour m'enfuir en courant vers la cage d'escalier. Gabriel mit quelques secondes à comprendre ce qu'il se passe avant de me poursuivre dans les escaliers comme ma première soirée universitaire. Je ne savais pas où j'allais mais je déboulais sur un escalier en métal au premier étage. Je descendis une dizaine de marches avant de me rendre compte qu'une grille barricadait la sortie. J'essayais d'ouvrir mais elle était fermée à clé. J'allais revenir sur mes pas lorsque la carrure de Gabriel apparut en haut des escaliers. Un sourire mauvais s'affichait sur son visage et pour la première fois, j'avais réellement peur de de ce que Gabriel pourrait me faire. J'essayais de forcer la poignée par réflexe de survie mais le verrou ne bougerait pas. J'étais piégée comme un rat. Gabriel descendit lentement les escaliers en me disant avec mauvais goût :

« Je n'en ai pas fini avec toi.

-Laisse-moi tranquille Gabriel, criai-je en paniquant à l'idée de me retrouver coincé entre lui et une porte fermée à double tour.

-Tu as joué avec moi Catherine et putain, tu n'aurais jamais dû faire ça. »

Trois marches nous séparaient. Alors que Gabriel avança sa main vers mon visage, je me blottis dans un coin du grillage vert et chuchotai :

« Arrête...Tu me fais vraiment peur. »

Tout cynisme disparut et il se sentit blessé par ma révélation. Il recula sa main et balbutia :

« Dégage alors. Et ne me parle plus jamais de ta vie... »

Il me laissa un passage en se collant contre le mur et mes pieds bondirent en vitesse pour lui échapper le plus rapidement possible. Jusqu'à la Seat, mes larmes avaient dégouliné le long de mes joues mais une fois enfermée dans la voiture de Lucas, de véritables sanglots apparurent. J'étais brisée. J'ai eu peur de Gabriel, j'ai perdu mon copain au bout de deux jours. Je remis toute cette année d'université en question et je pleurais de plus belle. Il a raison, je suis sûrement la plus grosse salope du campus. Je suis trop naïve pour penser qu'un mec te propose un verre par amitié. Léa m'avait prévenu dès le départ que le mec cherchait beaucoup plus que de l'amitié et je ne l'ai pas écouté. C'est de ma faute. Je suis restée plusieurs minutes sur le parking avant de voir Tony débouler dehors en furie. Gabriel était sur ses talons. Je ravalais mes larmes et suivis la discussion qui s'en suit en ouvrant la fenêtre de l'IBIZA. Tony parlait fort :

« Tu es vraiment un gros taré de balancer mes affaires par la fenêtre.

-Ce n'est pas mon problème. Tu n'avais qu'à pas l'inviter !

-Gabriel, je n'en savais rien que c'était ta meuf, se défendit Tony en ramassant ses affaires sur l'herbe. »

Gabriel ne se retint pas et il lui planta un bon gros coup de poing dans sa figure en crachant sournoisement :

« C'est juste une vieille meuf. Maintenant barre-toi.

-Vu le poing que tu viens de me donner, tu ne t'en sortiras pas cette fois Hood, répondit calmement Tony en frottant maladroitement son nez. »

Tony saignait du nez et il comprima sa narine avec deux doigts et ramassai le reste de ses affaires pendant que Gabriel lui riait au nez qu'il ne ferait rien car c'était qu'une grosse tapette. Je pris la décision de démarrer la voiture et de démarrer en furie dans le parking alertant les deux garçons qui fixaient la voiture rouge s'éloigner à vive allure. Je détournai le regard du rétroviseur intérieur et me concentrai sur la route pour les quarante kilomètres qui me reste à parcourir. Je reniflais plusieurs fois et les horribles paroles de Gabriel se répétaient en boucle dans ma tête. Comment mon bonheur a-t-il pu disparaître en une fraction de seconde ? Que s'est-il passé ? Je n'ai pas pu me justifier, expliquer ma version des faits, lui dire que j'ai accepté avant que l'on se mette ensemble. Je n'ai pas lui dire que je l'aimais et je ne le ferai plus jamais. Il m'a fait trop de mal, il m'a fait beaucoup trop peur. C'est le cœur brisé que je rentre à l'appartement.

A peine rentré, je fonds littéralement en larmes à la vue de mon meilleur ami et Arsène dans le salon. Le bouclé se leva immédiatement pour me prendre dans ses bras. Je le serrai et mes sanglots se firent plus intenses. Lucas nous rejoignit. Arsène massa mon dos tendrement en me chuchotant :

« Hey mon cœur, ne pleure pas s'il te plaît. Tu sais que je vais pleurer après. »

Je n'arrivais pas à m'arrêter. Auparavant, Arsène m'aurait fait rire mais actuellement, j'étais complètement à la ramasse et j'avais juste qu'une envie : pleurer pendant des semaines. Lucas n'eut pas besoin de poser de questions qu'il comprit immédiatement la raison de mes larmes :

« Qu'est-ce qu'il t'a fait cette fois ? »

Arsène me serra un peu dans ses bras en me demandant :

« C'est Gabriel ? »

J'hochai fébrilement la tête et Lucas serra fortement le poing. Arsène me proposa de m'assoir dans le fauteuil avec Lucas et qu'il allait me chercher un verre d'eau. J'hochai lentement la tête, incapable de prononcer un mot pour le moment et me blottit contre le torse de mon meilleur ami. Lucas tentait de me rassurer :

« Dis-moi tout, je suis là pour toi, je n'aime pas quand tu pleures. Ca me brise le cœur. »

Je me laissais aller dans les bras de mon meilleur ami et Arsène m'apporta un verre d'eau de la cuisine. Je le bus lentement avant de démarrer mon récit en y ajoutant un maximum de détails. Je leur racontais ce que nous avions fait mercredi, que nous venions tout juste de démarrer une relation et que j'avais sûrement tout gâché. Lucas s'énerva brusquement :

« Je vais le démolir. Il a été trop loin.

-Je suis d'accord, renchérit Arsène furieux.

-Ne lui faites rien s'il vous plaît.

-Non mais tu as vu dans quel état il t'a mis ? De ce qu'il a fait avec toi ? Non, Kate, tu ne peux pas me demander de faire semblant de rien. Il peut aller se faire foutre. »

Arsène fit les cent pas et il manqua presque de balancer la télécommande de la télévision dans le mur. Je tremblais à force de pleurer. Lucas avait gardé ses bras autour de mon petit corps chétif et sans défense. Il reprit avec amertume :

« Je vais le pourrir. Il va regretter ces actes. »

**

Samedi après-midi, j'étais emmitouflée dans mes couvertures déprimée. Je n'avais pas fermé l'œil de la nuit et je n'ai pas daigné à prendre ma douche. Je n'avais rien fait pour mon début de week-end et c'est l'anniversaire le plus pourri de mon existence. J'avais ignoré les messages de Léa, les nombreux appels de ma mère et d'Amandine qui voulaient sûrement me souhaiter un bon anniversaire mais je n'avais pas la tête à ça. Je voulais juste disparaître et oublier tout ce que j'avais enduré. J'ai supporté les crises de colère de Gabriel, sa méchanceté gratuite mais je n'ai pas supporté d'être méprisée à tort, de ne pas avoir pu m'expliquer. J'étais encore sous les couettes lorsque Lucas entra dans ma chambre :

« On va à la fraternité ce soir, est-ce que tu veux venir avec nous ? »

J'haussai les épaules et marmonnai avec déprime :

« Non. »

Lucas afficha une moue triste et vint s'assoir à côté de moi. Il passa sa main dans mes cheveux bruns et insista gentiment :

« On passera la soirée ensemble si tu veux, Léa sera là et Arsène aussi.

-Je ne veux pas être un boulet pour vous, reniflai-je bruyamment.

-Tu n'es pas un boulet mais ma meilleure amie. On passera une bonne soirée.

-Il sera là, répondis-je à nouveau en faisant allusion à Gabriel.

-Tu n'es pas obligé de le regarder ou de lui parler et de toute façon on sera avec toi, je te le promets. »

Je grimaçai et hésitai à les suivre à une nouvelle soirée Je soupirai :

« Je ne suis même pas prête

-Cours à la douche alors, me pressa Lucas en posant un bisou sur ma joue, fais-toi belle. Gabriel se rendra compte qu'il a perdu l'une des plus belles filles de cette fac.

-Tu abuses, dis-j avec un petit sourire.

-En attendant, tu as lâché un beau sourire, s'expliqua-t'il en ricanant. Allez ne reste pas là à te morfondre le jour de ton anniversaire ! »

Je ne perdis pas mon sourire et pris mon courage à deux mains : je me levais hors du lit pour la première fois de la journée. J'attrapai une jolie tenue et m'enfermai dans la salle de bain pour une durée indéterminée. Sous cette douche, j'essayais d'oublier ce que j'avais fait avec Gabriel tout comme dans ma chambre, j'essayais de lutter pour ne plus penser à ces maudits rapports sexuels. Il fallait que je me change les idées et que je profite de cette journée : après tout, c'est mon anniversaire aujourd'hui.

**

Bonsoir,

Je vous poste les deux chapitres. Le petit bonheur est déjà parti en fumée, désolé pour le faux-espoir, ce n'est pas pour maintenant.

-Elo

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