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5.

5.

Gabriel

J'étais dans ma chambre au campus de l'université. Je m'ennuyai à mourir : je m'amusai à faire rebondir une balle de tennis sur le plafond en écoutant de la musique. Dehors, c'était un temps de chiotte et c'est le week-end. Aucune soirée de prévu à cause du temps, je suis bon à me faire chier ici. Je fumais également une cigarette dérangeant mon colocataire :

« Fume ailleurs Gaby.

-Pas mon problème. »

Mon colocataire soupira d'agacement et un rictus se forma sur mes lèvres. Je n'en ai tellement rien à foutre qu'il ait mon tabac dans ses poumons. Qu'il change de chambre si ça ne lui plaît pas. J'en ai ras le bol de cette université merdique dirigé par un président débile et d'avoir une chambre de merde toute riquiqui. Je m'assis sur le lit, terminant de consumer ma clope. J'ouvris la fenêtre et la jette par-dessus bord et refermai. Il caille putain.

« En plus d'être con, tu pollues, me cracha mon colocataire exaspéré de mon comportement.

-Ferme ta gueule ou je t'éclate sur le sol. »

Il ne répondit rien, il sait que je gagnerai. Il pourrait changer de chambre mais il n'a pas assez de fric pour ça. Je pris un air condescendant avec lui et attrape ma veste en cuir. J'attrape ses clés sur son bureau et je me dirige vers la porte. Il m'interpelle :

« Attends, tu sors ?

-Oui et ?

-Ce sont mes clés que tu as !

-Et alors, dis-je en haussant les épaules.

-Si je veux sortir, je n'ai rien pour rentrer à nouveau.

-Oh... »

Je fis mine d'être désolé avant d'afficher un regard cynique :

« Je m'en bats les couilles. »

Je claquai la porte derrière moi. Je sortis mon téléphone pour envoyer un message à Lucas :

Je viens chez toi.

Je veux aller chez lui comme avant. Avant que son emmerdeuse de meilleure amie s'incruste, j'étais chez lui le temps que ma situation se résout mais j'ai été obligé de revenir partager une chambre au campus à cause d'elle. Elle est tellement chiante cette meuf à parler. Elle parle trop, elle répond trop et je ne la supporte pas du tout. Elle a osé me gifler et je dois encore lui faire payer de m'avoir humilié de la sorte. J'arrivais à ma BMW. Je remarque que j'avais les deux trousseaux de clés de la chambre dans mes poches de jeans mais je ne remonterai pas : j'ai trop la flemme sérieux.

Je m'installe au volant de ma BMW et démarre en trombe dans la rue. Je ne regarde pas mes rétroviseurs et le mec me derrière me klaxonne me faisant lever mon majeur. Je pestai :

« Fils de pute. »

Je suis en tord mais je ne l'assumerai jamais. Je grille les priorités et dépasse les limitations de vitesse. J'ai eu de la chance jusqu'à présent de ne pas avoir eu un retrait de permis. J'avais une demi-heure de route avant d'être chez Lucas. Je viens en touriste, je compte passer la nuit là-bas.

Sur l'autoroute, je roule au-delà des limites autorisées et je mets la musique avec un maximum de son en ouvrant la fenêtre. Je fumai ma cigarette et je klaxonnai quand je trouvais que la personne était trop lente à mon goût : je suis un vrai petit merdeux.

**

Je sortis de ma voiture et regardai si Lucas m'avait répondu. Je sonnai à l'interphone en ouvrant son message :

Ok, je t'attends. J'ai des bouteilles

C'est ce que je voulais entendre ! Un sourire malicieux s'élargit sur mes lèvres et la porte s'ouvrit dans un grincement strident. Je pris l'ascenseur jusqu'au cinquième étage. Lucas m'attendait sur le porche en ricanant. Il me lâche :

« Tu ne peux pas te passer de moi un week-end.

-Ferme la, ris-je.

-On sera qu'à deux. Kate est chez sa mère pour le weekend, elle récupère ses dernières affaires avant de venir s'installer pour de bon ici.

-Génial. »

Je levais les yeux au ciel, dégoûté. Depuis que cette fille est là, je suis encore plus de mauvaise humeur. Je geignais :

« Je ne veux pas retourner vivre au campus.

-C'est toi qui l'as voulu ainsi. »

Il a raison : je préférais aller au campus plutôt que...

« Pourquoi tu ne retournerais pas chez toi, me demande Lucas en s'asseyant sur le canapé. »

Je ferme la porte d'entrée et souffle rageusement en balançant mes godasses dans le salon :

« Plutôt crever ouais. »

J'étais en froid depuis des années avec mes parents. Je ne les supporte plus au fur et à mesure des années. Ils demandent tout le temps de mes nouvelles mais je les ai toujours envoyés chier, je ne comprends pas pourquoi ils persistent.

« Ce sont tes parents Gaby.

-Je ne suis pas venu ici pour parler de ça. »

Lucas soupire, vaincu. C'est un sujet réellement tabou pour moi. Je m'installais sur le sofa à côté de lui squattant mon téléphone. Il était seize heures. Je lui demande :

« Ce soir, on va en boîte ?

-Bonne idée, j'espère repérer une jolie fille pour l'amener ici cette nuit.

-Trouve une meuf avec un beau cul aussi. La dernière ressemblait à une cochonne farcie.

-Arrête, c'était une grosse cochonne au lit celle-là.

-Ouh la petite salope. »

J'ai toujours parlé des filles comme ça. Lucas et moi adorons rire de ça. C'est d'ailleurs comme ça que nous sommes devenus amis. Lucas se plie de rire et je le suis. Il me propose d'inviter nos amis à faire la fête.

« Plus on est nombreux, mieux c'est. »

**

Vers vingt et une heures, l'appartement se remplit de nos amis autour d'un verre. Il y avait le cousin de Lucas, mon meilleur ami Martin, Claire la seule fille que je sais à peu près blairer et d'autres mecs du campus qui sont dans l'équipe de football de Lucas. Je fumais ma cigarette avec Martin, il me parlait de la meilleure amie de Lucas :

« Elle a l'air sympa sa pote. »

Je roulais des yeux. Elle est énervante surtout cette fille.

« Elle est casse-couille ouais. Elle n'a rien à faire avec nous.

-Tu n'es pas cool Gaby, me répond-il en tirant une latte, elle ne connaît personne et tu seras obligé de la supporter si c'est la meilleure amie de Lucas. En plus, elle est plutôt mignonne. »

Pourquoi tout le monde parle d'elle sérieux ?

« Oui peut-être mais elle m'a giflé.

-Attends...Quoi ? »

Il s'arrête de parler et me regarde sérieusement. En voyant mon regard fuir, il savait que je ne plaisantais pas. Martin gonfla ses joues...mais. Ne me dites pas qu'il va rire.

« Oh non, c'est trop. Je suis mort, première fois qu'on te recale avec une gifle. »

Il explosa de rire devant moi et je me sentis vexé qu'il se foute de ma gueule. Je me levai et traînai mes pieds avec haine vers la cuisine pour me servir un grand verre de whisky. Martin me suivit en continuant de rire, il dit :

« Oh ça va, je rigole.

-Ouais bah arrête ce rire de pute ou je t'en colle une, criai-je en buvant une grosse gorgée.

-Sérieusement Gaby, elle est parfaite pour toi cette fille ! Elle t'a giflé mec, ce n'est pas rien.

-C'est juste une connasse, voilà tout. »

Je répondais du tac au tac. Martin m'énerve avec ses vieilles suppositions de merde :

« Allez ! Sois sympa avec elle, elle est nouvelle ici.

-Je m'en branle. »

J'essayais de fuir cette conversation en amenant mon verre au salon mais il me collait comme une putain de sangsue :

« Gabriel, vous avez l'air d'avoir le même caractère. Qui se ressemble s'assemble.

-Mais ferme ta putain de grosse gueule Martin. Tu me fais chier là. »

Il n'insista pas mais il continuait de rire. C'est vraiment le seul mec qui continue de rire quand je l'insulte ou quand je pète les plombs sur lui.

« Mon petit Gaby, un jour tu seras amoureux d'une fille.

-Je ne crois pas non, c'est toutes les mêmes ces salopes, elles te jettent comme une merde. »

Je bus une nouvelle gorgée d'alcool. Cette soirée promet d'être longue s'il continue de me parler de cette fille encore longtemps.

« Ne mets pas toutes ces filles dans le même sac, renchérit Martin. »

Ca y est, il en rajoute une couche ce fils de chien. Je soupire et m'enferme dans mon ancienne chambre, maintenant occupée par la meilleure amie de Lucas. J'inspectai la chambre : elle a complètement changé. Le lit était au centre de la pièce, rangée par rapport au bordel que j'avais foutu l'année passée. Je sortis une cigarette de la boîte se trouvant dans ma poche arrière et je la porte à mes lèvres. Une étincelle flamboyante apparut dans la pièce plongée à moitié dans l'obscurité, rideaux fermés. Je m'assis sur le bord de son lit en fumant ma première latte. Je crachai longuement la fumée. J'aimais être seul. Malgré le boucan dans les pièces d'à côté, c'était étrangement calme. Je zieutai la pièce à nouveau : c'est trop propre à mon goût. J'allumai sa lampe de chevet. Les murs sont clairs, la décoration est jolie, je dois l'avouer.

Je m'approche de ses placards et les ouvre avec curiosité. Au final, cette fille me fait sortir ce sentiment de curiosité, elle m'intrigue. Cette meuf me fait ressortir mes pires démons. Ses sous-vêtements étaient bien rangés dans un panier. Je ne suis pas fouineur d'habitude mais je veux trouver quelque chose d'intéressant sur elle :

« Pas mal. »

Je lâche indiscrètement une remarque déplacée en lisant la taille de poitrine sur l'étiquette du soutien-gorge noire sur le haut de la pile. Elle a beau avoir de le poitrine, je retiens dans ma tête de l'insulter de planche à pain un de ces quatre.

Je continue de fouiller dans sa chambre en ouvrant l'un de ses tiroirs de son bureau. Un carnet brun en faux cuir était mis en évidence au-dessus des autres cahiers. Je pris le carnet dans mes mains en continuant de fumer et j'ouvris la première page du petit livre.

Journal intime de Catherine

C'est une blague ? En plus d'avoir un journal intime à son âge, son vrai prénom est Catherine ? Je pouffe de rire face à ce prénom ridicule et je tourne la page une nouvelle fois :

Coucou,

Je suis Catherine et papa m'a acheté ce carnet pour mon anniversaire. J'ai 8 ans ! J'ai le meilleur ami de tous les temps ! C'est Lucas. Il est trop beau mais aucune fille ne veut de lui du coup on est toujours tous les deux.

J'imagine une petite « Catherine » de huit ans qui écrit sa vie minable dans son journal intime. Je me souviens encore de mes huit ans : c'était la belle vie. J'entendis frapper et je planque son carnet dans mon sweat gris. Je ferme brusquement le tiroir de son bureau de peur d'être pris en flagrant délit de fourbe. Un de nos amis entre et dit :

« Gros, ça fait dix minutes que Lucas te cherche, on part en boîte là ! »

J'hoche la tête et termine ma cigarette que je jette dans la poubelle de sa chambre.

Je ferme la porte de la chambre de Catherine derrière moi et je garde son précieux journal intime avec moi. Lorsque mes amis eurent le dos tourné, je le glissais dans mon sac à dos et les rejoignis dans l'entrée. J'ai volé le journal de la vie d'une fille.

**

La techno résonnait à travers la boîte de nuit. Lucas avait trouvé une meuf blonde passable et son cousin arrivait à danser avec deux filles en même temps. J'étais avec Martin au bar et il en profitait pour renouer la conversation que l'on a eu plus tôt dans la soirée, ce qui a le don de m'exaspérer :

« Pourquoi tu ne te ferais pas une relation sérieuse avec sa meilleure amie ?

-Tu ne vas pas recommencer putain, l'agressai-je.

-Elle te plait en plus.

-N'importe quoi, ce n'est pas mon genre »

Il m'énerve avec ces questions de merde.

« Tu as dit qu'elle était mignonne.

-Ferme ta gueule Martin, tu me casses vraiment les couilles là. Bonne soirée. »

J'avale cul sec le shot qu'il avait commandé et je me dirige vers une jeune fille dansant avec sa copine sur la piste. J'ai besoin de me changer les idées. Les mains dans les poches, je m'approche dangereusement d'elle. Je colle mon attirail contre son cul bien ferme et je lui chuchote lentement à l'oreille :

« Tu danses ? »

La jeune fille se retourna vers moi. Elle a de longs cheveux bruns lui arrivant un peu au-dessus des fesses. Elle a un joli minois. Je n'arrive pas à déceler la couleur des yeux à cause de l'obscurité et les projecteurs illuminant quelques endroits de la salle et tourbillonnant au rythme de la musique. La fille ricana à ma voix aguicheuse et se colla à moi pour me donner son écart. Elle ne me résiste pas et c'est bien dommage, je ne pourrai pas trop m'amuser avec elle.

Mes hanches bougent au son de « Tell me why » de Sound of Legends. Je lève un de mes bras en sautillant et l'autre était posé vers le bas de son dos. Elle rôdait autour de mes hanches et j'aimais ça : prendre les femmes comme des putes.

Je m'enjaillais au rythme du son et je me laissai aller en aventurant ma main un peu plus bas, c'est-à-dire au niveau des fesses de cette fille. Elle me repousse et ma contrariété de me faire rejeter prit place. Je lui hurle :

« Tu es une belle salope en fait.

-Non mais c'est quoi ton problème ? Tu me touches le cul alors qu'on ne se connaît que depuis deux minutes.

-Et alors ? Je ne cherche rien de sérieux donc qu'est-ce que ça peut te foutre ? Je veux que ton cul de petite pute. »

Je continuai de lui hurler dessus et elle criait également elle aussi :

« Tu es vraiment un gros connard, un gros fils de pute. »

Je porte mes mains au niveau de son cul en criant comme un dégénéré :

« Répète ça petite pute que je t'éclate la gueule aussi. »

Elle se mit à suffoquer et sa copine criait. Deux gros bras attrapèrent les miens et me tirèrent vers l'arrière. Je lâchai le cou de la fille et elle se mit à pleurer. Je criai :

« Lâche-moi putain, elle m'a insulté.

-Gabriel, arrête ça et allons-nous-en! »

Martin était calme et je n'arrivais à bouger, il m'a immobilisé. J'essayai encore de me débattre en criant :

« Je vais lui en coller une Martin, elle le mérite.

-Tu ne vas taper personne, on s'en va. »

Le ton de mon meilleur ami est ferme. Il a gagné. Je le laisse m'entraîner vers la sortie de la discothèque. Putain de merde. Quand nous fûmes sur le parking, il cessa son emprise sur moi et je frottai mes épaules en faisant un scandale :

« Pourquoi est-ce que tu as fait ça ?

-Parce que tu es incontrôlable Gabriel, tu as blessé une fille.

-Elle m'a cherché.

-Il faut que tu arrêtes de te comporter comme ça, tu fais fuir tout le monde. Tu fais peur à tout le monde Gabriel.

-Depuis toujours on me fuit. »

Je n'aimais pas mon timbre de voix, elle trahissait mes sentiments. Depuis mon adolescence, j'ai un caractère destructeur avec aucune morale et aucune empathie. J'ai forgé ma carapace mais elle se brise à chaque fois devant Martin.

« Gabriel, pense à te construire sainement pour une fois. »

Martin s'était adouci et je restai silencieux. Je m'assis sur le capot de la voiture d'Arsène pendant que Martin allait chercher Lucas et les autres dans la boîte de nuit. Ils sortirent tous au bout de dix minutes et ils me taquinèrent :

« Toujours à faire fuir les meufs. »

Ou bien le bétail pour certains. Lucas s'était amené avec une jolie blonde. On voit qu'il a eu de la chance lui. Je lève les yeux au ciel et rentre dans la voiture en boudant. J'entendis Martin dire à Arsène :

« Il ne faut pas qu'on traîne, si le vigile repère Gabriel, il est foutu. Il fera son week-end en garde à vue. »

Arsène démarra la voiture rapidement et quitta le parking. J'ai toujours le don pour mettre mes amis dans la merde et niquer la soirée. Je me mets toujours dans de beaux draps.

**

Je vous présente le premier point de vue de Gabriel. J'espère que vous appréciez le personnage malgré tout!

-Elo

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