36.
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Gabriel
Dans mes bras, à moitié nue, Kate me caressait tendrement mon torse nu. Je me sentais bien comme ça avec elle dans son lit. Enfin...Avant, c'était le mien. Je plongeai mon regard sur son visage. La couverture était rabattue juste au-dessus de sa poitrine nue. Cathy passait ses doigts sur mes bleus et j'inspirai profondément sous ses caresses. Je n'avais jamais été aussi attiré par une fille en vingt ans d'existence. Je la trouvais jolie malgré qu'elle me soulait la plupart du temps à en vouloir savoir plus sur moi. Elle me coupait dans mes pensées en me demandant tout en continuant de tracer des cercles autour de mes ecchymoses :
« Est-ce que tu as mal ? »
Je secouai la tête avec un sourire et l'attirai un peu plus. Je pensais que mon silence réduirait mes chances qu'elle me pose de nouvelles questions mais elle poursuivit :
« Est-ce que tu as vraiment été jaloux ? »
La jalousie, un sentiment nouveau pour moi. Me sentir nerveux et agacé dès qu'un mec s'approche un peu trop d'elle. Me sentir mal lorsqu'elle accorde plus d'attention à quelqu'un d'autre que moi. J'avais ignoré cette drôle de sensation qui était apparu au creux de ma poitrine lorsqu'elle avait balancé des choses à Arsène après que ce connard de Valentin l'ait drogué. Je serrai les poings rien que d'y repenser. Je me l'avouais d'être terriblement jaloux : personne ne m'arrachera à cette fille, c'est la première à m'accepter comme je suis sans compter mes nombreux défauts. J'avouais d'être fou de jalousie mais je ne répondis rien, beaucoup trop fier pour lui avouer elle.
« Gab ? »
Je ne laissai aucune émotion transparaître. Je laissais ses foutus sentiments dans un coin de mon organisme. Je fis mine d'être agacé alors que je savais qu'elle voulait simplement connaître la vérité sur qui est le véritable Gabriel Hood.
« Ouais ? »
Je finis par répondre et elle soupira voyant que j'aie fait exprès de faire la sourde-oreille pour ne pas répondre à sa question. Je serai toujours un sale con avec elle.
« Oublie, ce n'est pas important. »
Pour une fois, elle n'insista pas et je posai un baiser sur son front avant de lui demander à mon tour :
« Tu es fatiguée ? »
Il était minuit et les cours se succédaient en plus grande quantité. Le travail était assez conséquent en première année. Je la vis bailler et elle se blottit contre moi après avoir mis un débardeur. Cathy ferma lentement les yeux et peu à peu, sa respiration fut plus profonde et plus lente : elle s'était endormie. Je suis resté assez longtemps éveillé, je ne trouvais tout simplement pas le sommeil. Mon corps m'emplissait de douleur à chaque mouvement. Quel crétin, je vous jure. Cela m'apprendra à me battre dès que quelque chose me contrarie ou ne va pas dans mon sens. Je passais donc une partie du temps à regarder cette fille, qui...dès notre première rencontre m'avait giflé. Je suis bien content que Lucas et Arsène soient intervenus sinon je n'en serai pas là aujourd'hui. Dès la première soirée ensemble, j'y ai vu du bon en moi, je m'étais amusée avec cette fille et ce soir-là, je me suis dit qu'après tout, je pouvais me calmer une bonne fois pour toute...
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Bonsoir,
Je vous mets le chapitre 36, 37 comme prévu.
Laissez vos avis :)
-Elo
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