35.
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Cathy
A écouter avec Youngblood- 5 seconds of summer
Je tournai les clés dans la serrure de l'appartement de moi et Lucas. J'étais stressée et je ne sais pas pourquoi. Je m'étais déjà retrouvée avec Gabriel toute seule dans cet appartement. Je me déchaussai lentement et Gabriel m'imita de manière moins galante que la mienne : ses pompes sont au quatre coins de la pièce. Il n'a aucun respect, il m'énerve. Je ramassai ses chaussures et les posai à côté des miennes et il s'esclaffa :
« Tu fais bien ton boulot de femme. »
Je lui lançai un regard noir et il pouffa avant d'entrer dans le salon pour allumer une des lampes. C'était vide de présence humaine et je pense que ce qu'il manque ici, c'est...
« Je devrais adopter un chat.
-Un chat, me demande-t-il en fronçant les sourcils.
-Eh bien oui, je n'ai jamais eu d'animaux de compagnie chez moi et je pense que c'et l'occasion rêvée d'en avoir un, ça fait vide ici.
-Je préfère les chiens, me répond-il en haussant les épaules. »
Je me faisais rapidement des films. Je m'imaginais moi et Gabriel avec un petit chiot dans notre nouvel appartement. Je secouai la tête. Gabriel s'installa dans le fauteuil de manière assez lente. Il grimaça à cause de ses douleurs costales. Je m'assis à ses côtés et osai poser une main sur sa paroi abdominale. Il me laissa faire et je commençai à tracer des cercles autour de son ventre avec mon pouce. Il ricana :
« Regarde-nous. Deux blessés de guerre. »
Je souriais par sa mauvaise plaisanterie. Je n'avais pratiquement plus mal au poignet et je retirai lentement le bandage. Gabriel observait toute l'action du déroulement de la bande. J'observai à mon tour ma peau. Je n'étais plus gonflée et j'arrivai à le manipuler sans aucune once de douleur. Il me dit après quelques secondes d'hésitation :
« Je ne voulais pas te brutaliser.
-Je le sais.
-Je ne suis pas quelqu'un de fiable. »
Je lui prouve le contraire en posant un léger baiser sur ses lèvres le coupant quelques instants avant qu'il reprenne la parole :
« Je suis un sale con, dis-moi que tu me veux hors de ta vie. (Say you want me, say you want me out of your life.)
-Ce n'est pas ce que je veux.
-Je ne suis qu'un débutant (Youngblood), je ne connais rien de tout ça.
-On apprendra ensemble, lui affirmai-je et il s'avoue vaincu. »
Il pousse à nouveau ses lèvres sur les miennes avec tendresse. Je trouvai refuse dans ses cheveux et il me serra plusieurs fois contre lui. Gabriel avait besoin de moi :
« Je suis là Gab, susurrai-je contre ses lèvres. »
Ce soir, j'avais compris quelque chose. Je plaisais à Gabriel, je faisais de lui une meilleure personne et c'est un être humain comme un autre qui ressent quelque chose. Nous restions plusieurs minutes dans mon canapé à nous embrasser. A vrai dire, nous ne sommes pas ensemble mais je savais que dans quelques temps, je pourrai lui offrir la joie qu'est d'avoir une relation amoureuse.
« Est-ce que tu voudrais prendre une douche, demandai-je à Gabriel lorsqu'il verrouilla son iPhone.
-Pourquoi pas ? »
Il hausa les épaules et se leva lentement. Malgré qu'il connaisse le chemin de la salle de bain puisqu'il a vécu ici avant que j'arrive, je l'accompagnai. J'allumai la lumière de la salle d'eau et lui sortis une grande serviette, un gant et un nécessaire de gel douche dans les placards. Lucas n'y verra pas d'inconvénient que je lui emprunte ses affaires. Gabriel m'observait lui accorder toutes ses petites attentions avant de retirer son tee-shirt. Plusieurs ecchymoses sont apparues sur son torse et les bleus avaient noircis. Il grimaça lorsque ses muscles intercostaux se contractèrent lorsqu'il retira son tee-shirt. Je matais discrètement et allumai l'eau de la douche pour qu'elle puisse être à bonne température lorsqu'il va s'y infiltrer. Il retirait son jeans noir, il était dos à moi. J'observai ses tatouages tatoués sur le haut du dos. Je regardai particulièrement le magnifique cerf tatoué. Je me risquais à demander :
« Tes tatouages signifient quelque chose ? »
Gabriel tourna son regard en biais et retira l'autre jambe de son jeans. J'avais une belle vue sur son corps d'athlète. Il avait des cuisses assez musclées tout comme ses mollets grâce à l'athlétisme. Le brun haussa le épaules et me répondit sincèrement :
« Ce sont des conneries d'adolescents. »
J'acquiesçai et reculai pour le laisser prendre sa douche seul. Je l'informe :
« Si tu as besoin de quoique se soit, je suis à côté dans ma chambre.
-D'accord. »
Je quittai la pièce et fermai la porte derrière moi. Je souris. Derrière cette porte se trouvait Gabriel et j'étais contente de pouvoir passer du temps qu'avec lui et que je sois une exception pour lui. J'entrai dans ma chambre et ouvris mon nouveau carnet (celui que j'aie achetée avec Léa lors de notre après-midi shopping il y a deux semaines). Je ne l'avais pas encore commencé. J'ouvris le carnet vierge et je laissai mon Bic défiler mes pensées.
Cher père,
J'ai perdu le journal intime que tu m'avais offert pour mes huit ans. J'en ai acheté aussi enfantin que le premier. J'ai énormément de choses à te raconter. Je suis allée rendre visite à maman à Villette, elle ne va pas fort, j'ai peur qu'elle replonge, je te l'avoue. Elle me manque et tu me manques aussi. Actuellement, je t'écris dans ma chambre. Pas celle de la maison mais celle de l'appartement que je partage avec Lucas. Oui le petit morveux qui me sert de meilleur ami papa. A vrai dire, je ne suis pas seule à mon nouveau chez-moi. Non, ce n'est pas Lucas mais Gabriel, tu te souviens de ce petit prétentieux arrogant au sale caractère que je t'avais présenté ? Eh bien, c'est lui papa. Je ne sais pas si tu l'apprécierais avec ses mauvaises manières mais je l'accepte tel qu'il est. J'ai finalement réussi à l'apprécier bien plus que je le pensais. On s'est rapproché, on s'embrasse mais nous ne sortons pas ensemble. Tu vas trouver ça bizarre que notre génération soit façonnée comme ça mais Gabriel n'est pas prêt à avoir une relation sérieuse pour le moment, je comptais sur tes conseils pour me diriger dans la bonne voie car c'est ce que tu as toujours su faire. Je me souviens encore lorsque j'ai eu mon premier baiser avec Arsène, tu l'as mal regardé durant une semaine parce que tu ne supportais que ta petite fille soit proche à ce point des garçons. Notre moment de flirt n'avait pas trop duré, Lucas trouvait ça bizarre que son cousin drague sa meilleure amie et je ne regrette pas qu'il ne se soit rien passé, je peux me concentrer à vivre quelque chose de fort et puissant avec Gabriel s'il me laisse ma chance. A vrai dire, est-ce que tu serais toujours aussi papa poule à l'idée de savoir que j'aie échangé beaucoup plus que des baisers avec ce fameux garçons ?
~Kate
Je ne pus écrire plus, Gabriel venait d'entrer dans ma chambre. Je rangeais immédiatement le carnet dans mon bureau de peur qu'il lise ce que j'avais écrit. Oh mon dieu, ce serait la honte qu'il sache que j'entretiens un journal intime et que je parle de lui comme une pucelle de douze ans. Ma bouche reste légèrement entrouverte : Gabriel était seulement vêtu d'une serviette. Elle était accrochée autour de sa taille et son torse était encore mouillé. Je bégayai :
« Est-est-ce que...Est-ce que tu as besoin de quelque chose en particulier ? »
Gabriel secoua la tête silencieusement et s'approcha de moi avec une certaine animosité que je qualifierais de sexuelle. Le garçon qui fait battre mon cœur de manière tumultueuse se pencha à mon oreille et il me susurre suavement :
« Tu peux m'essuyer, si tu veux, je sais que tu en meurs d'envie. »
Mes joues chauffèrent et je savais qu'il me faisait rougir. Je me mordis la lèvre inférieure et aventurai ma main droite vers le nœud de la serviette grise autour de sa taille. Il me lança un clin d'œil en poursuivant :
« Je te préviens, je suis nu. »
Oh mon dieu...Je ne savais plus où poser les yeux, j'étais gênée de la situation. Je n'avais jamais eu affaire à un homme nu dans ma chambre. Gabriel était assez séducteur ce soir. Il avança d'un pas pour coller son bassin contre ma cavité pelvienne. Il prit ma main tendue vers sa serviette et la poser sur le nœud avec la sienne m'incitant à le dévêtir. Je chuchotai :
« Tu es réellement nu ? »
Un sourire carnassier s'afficha sur son visage et il pencha sa tête vers mon oreille pour me confier :
« Oui, si tu l'enlèves tu verras ma bite...
-Je... »
J'étais embarrassée. Je ne savais pas réellement sur quoi j'allais tomber. J'émis une petite pression sur le nœud. Je pouvais sentir sa serviette glisser lentement vers le sol. Je déglutis et il ricana avant de continuer avec cette même voix enjôleuse :
« Je ne suis pas pudique. »
Qu'est-ce que je fais ? J'inspirai profondément et baissai lentement on regard vers sa virilité. Un hoquet s'échappai : il bandait et j'ignorai la raison de son excitation. Après tout, j'ai déjà touché son engin. Ma main trouva refuge autour de sa verge et je la caressai lentement le surprenant. Gabriel émit un petit cri rauque et posa ses lèvres dans mon cou. C'était une ambiance si électrifiante entre nous, j'aimais ça et je me laissai entrer dans son jeu sexuel. Je retirai avidement mon pull et il prit possession de mes lèvres pour la troisième fois de la soirée. Ma seconde main lui caressait la racine de ses cheveux noirs pendant que l'autre touchait sa queue de manière imprécise. Gabriel me fit reculer vers mon lit. Je lâchai toute prise et tombai à la renverse. Son corps nu me surplomba alors qu'il continuait de me torturer avec ces baisers. J'ignorai d'où nous venait cette tension sexuelle mais je le désirais. Peu à peu, je me détendis et ses mains se mirent à se balader sur mon corps. D'abord à travers mes vêtements puis ses mains franchirent le cap et passèrent sous mon débardeur pour caresser mon ventre. Je frissonnais au plaisir de ses caresses. Très vite, ses mains se placèrent au niveau de la courbure de mes seins et je le repoussai pas. Sa verge durcissait plus. J'ignorai à quel point il me désirait mais il me réclama :
« J'aimerai tellement pouvoir observer ton corps une nouvelle fois.
-Une nouvelle fois ? »
Il se raidit un peu et je n'insistai pas, il n'aimait pas parler. Je répondis à sa demande et passai mon débardeur au-dessus de ma tête. Gabriel leva les yeux vers moi et je pus observer un regard différent de ce qu'il adopte habituellement : ces yeux étaient magnifiques. Ils papillonnaient d'une manière adorable, il pétillait. Gabriel s'était assis sur le lit et je m'étais relevée. Je touchai un de ses pectoraux pendant qu'il continuait de perdre son regard dans le mien. C'était indescriptible, il avait l'air...de m'aimer ? Actuellement, il était sous mon emprise et je savais que je pouvais faire ce que je voulais de lui. Gabriel posa lentement sa main sur mon soutien-gorge pour presser avidement mon sein droit. Je descendis ma main vers son sexe à nouveau pour m'en occuper. Gabriel émit quelques gémissements et j'ignorai que je pouvais lui faire du bien à ce point. Il me chuchote avec difficulté :
« Qu'est-ce que tu m'as fait putain pour que je te désire à ce point ? »
Je souris. Mon autre main qui était posée sur le lit se déplaça vers une de ses joues brûlantes et je lui murmure avec un petit rire :
« Et toi alors ? Qu'est-ce que tu as fait pour m'ensorceler à ce point ? »
Gabriel rit avec moi et je terminai ce que j'avais commencé plus tôt : je le masturbe à nouveau dans ma chambre. Il laissa échapper sa semence dans un mouchoir et il le jeta dans ma corbeille avant de ramasser la serviette et se poser à mes côtés dans mon lit. J'avais ôté les couvertures. J'attrapai mon débardeur mais il l'attrapa vivement en me demandant :
« Est-ce qu'on t'a déjà touché ? »
Sa question me prit un peu au dépourvue mais je lui répondis en secouant vivement la tête, tremblante. Gabriel caressait ma peau et remontait à nouveau lentement ses mains vers mes seins. Il me chuchotait :
« Arrête-moi si tu ne veux pas aller plus loin. »
Ses mains caressèrent mes seins quelques instants avant qu'il les descende vers mon dos pour empoigner l'attache de mon soutien-gorge. Je soulevai mon buste pour lui donner le feu vert. Je l'ai vu nu, il a le droit de voir mon corps également. Il mit du temps à détacher mon sous-vêtement, j'étais bizarrement à l'aise. Nous découvrons tous ces plaisirs ensemble. Lentement, les bretelles glissèrent le long de mes épaules et de mes bras. Il avait la vue sur toute ma poitrine et il semblait en profiter. J'étais stressée de ce qu'il allait me faire mais j'avais confiance en lui. Gabriel m'avoua même si je le sais déjà :
« Avant toi, je n'avais jamais vu les seins d'une fille réellement. »
Je souriais malgré tout et c'est à ce moment-là qu'il prit le courage de me peloter et de m'embrasser une nouvelle fois...heureux.
**
Leur relation commence à changer comme vous avez pu le remarquer mais ils y vont à leur rythme.
-Elo
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