Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

3.

3.

Cathy

Dimanche midi, treize heures, j'étais réveillée depuis onze heures et je regardais sans émotions les placards. C'était un dimanche merdique parce que la première chose c'est que Lucas a pris sa cuite du siècle et il a vomi le reste de la nuit. Nous sommes rentrés vers deux heures puisqu'il a commencé à gerber sur la banquette et il manquait plusieurs fois de vomir dans la voiture d'Arsène. A présent, complètement dessoûlé, il est au pieux en train de ronfler. Il dormira sûrement toute l'après-midi. La deuxième chose qui me prouve que c'est un dimanche merdique, c'est le mauvais temps dehors. Il pleut des cordes et je soupire de déprime rien qu'à voir ces nuages gris. La troisième chose, c'est l'absentéisme de ma mère depuis hier vers vingt et une heure. Je me rongeais les ongles d'inquiétude. La quatrième et dernière chose, c'est la veille de la rentrée et je n'ai jamais aimé les rentrées. Ca me stresse, je ne trouve pas le sommeil le soir, je ne fais que me tourner et me retourner dans mon lit.

Je n'ai rien mangé ce matin, je décide donc de me faire un petit déjeuner gargantuesque avec un grand bol de lait et des céréales. Un grand verre de multifruit s'accompagne et j'ajoute des tartines beurrées en complément.

Je m'installe devant la télé et zappe les chaînes jusqu'à trouver un film policier qui venait de commencer. Je mâchai mes céréales lorsque mon téléphone se mit à vibrer. Ma mère venait enfin de me répondre :

Oui tout va bien lol.

Lol ? Donc elle ne me répond plus depuis hier soir vingt et une heure trente et elle m'envoie lol ? Je lève les yeux au ciel : après tout, c'est ma mère, elle est sûrement partie changer d'air pour sa première journée seule à la maison et elle a voulu faire grasse matinée le lendemain. C'est moi l'enfant dans l'histoire, je ne suis pas là pour lui crier dessus si elle ne me répond pas à la seconde. Je repose mon téléphone sans répondre, je l'appellerai plus tard.

Faudrait que je pense à préparer mon sac pour demain, me dis-je intérieurement. Il n'était que quinze heures mais je bondis sur mes pieds et je suis déjà dans ma chambre. Tout est rangé dans mon bureau et j'y ai déjà commencé mon organisation avec mon trieur et des intercalaires avec le nom des unités d'enseignement. J'attrape mon sac sous mon lit et je le pose sur la chaise de mon bureau commençant à préparer mes affaires pour le lendemain. Pendant que je cherchais après mon bloc note, une des portes de l'appartement s'ouvrit. Lucas venait de se réveiller. Ses pas glissèrent mollement sur le parquet et il me fixa adossé à la porte de ma chambre.

« Qu'est-ce que tu fais, me demande-t-il en baillant.

-Ca ne se voit pas ? Je prépare mon sac pour la rentrée.

-On est que le matin, tu as le temps.

-L'après-midi. Il est 15 heures, le corrigeai-je d'un regard noir.

-Déjà ? Ça passe vite mais bon il est quand même trop tôt pour faire ton sac. »

Il s'approche de moi et s'agenouille à côté de moi pour m'enlacer.

« Tu sens bon Kate. »

Il approcha son haleine près de mon nez et je le repousse vivement :

« Tu pues de la gueule Lucas.

-C'est méchant ça, répond-il avec un ton faussement triste.

-Tu es vraiment chiant quand tu as la gueule de bois. En plus de dégueuler partout, tu es collant. »

Lucas partit de ma chambre en boudant. Je l'ai vu une seule fois avoir la gueule de bois et c'était vraiment moche à voir : il vomissait partout et racontait n'importe quoi. A la fin de la journée, il était de mauvaise humeur et il était grognon avec tout le monde. Du coup, il n'a plus jamais bu mais je suppose que depuis notre séparation, il s'est mis à boire à ses nouvelles soirées débiles et il a sûrement eu plusieurs fois la gueule de bois depuis.

Je pestai intérieurement que Lucas ait tourné de cette façon mais je ne contrôle pas sa vie non plus. Je terminai de ranger mes affaires dans mon sac avant de m'installer sur mon lit et écrire dans mon journal secret : il n'y a pas d'âge pour écrire ses journées dans un journal intime.

**

Lundi 3 septembre, 7h55, rentrée des classes. Enfin...Rentrée à l'université. Je patientais devant la salle 3. On nous présentait les modalités de l'université et on nous dispache dans nos groupes de TD puis on nous fait la visite de l'établissement. Je me sens seule. Mes amis sont en deuxième année. Lucas m'avait déposé à la salle 3 et il me promit de manger avec moi ce midi. J'avais la tête baissée lors qu'un jeune homme de grande taille me bouscula en disant :

« Fais attention putain. »

Je me retourne et je découvre une silhouette qui va bientôt devenir familière à mes yeux : Gabriel. Je pestai par son insolence de m'accuser de l'avoir poussé alors qu'il m'a foncé dedans volontairement. Je crache :

« Toi-même connard. »

Il se retourne d'un coup et me dévisagea de haut en bas. Son regard était froid et dur. Il fronçait les sourcils d'énervement. Il jure :

« Putain, tu ne peux pas fermer ta gueule ? »

Il se prend pour qui lui ?

« Toi ferme ta gueule, tu ne me parles ni de cette manière et ni sur ce ton.

-Ne fais pas la maligne avec moi bordel.

-Je n'ai pas peur de toi abruti. »

Un sourire mauvais s'afficha sur ses lèvres et il tourne les talons en se moquant :

« Tellement pas que tu t'es enfermé dans les chiottes. »

Il fait allusion à la fête lorsque je lui ai flanqué une droite au lieu de l'embrasser. Je rétorquai plus fermement :

« Tu ne m'intimides pas. »

Il revient sur ses pas et s'approcha dangereusement de moi. Il est imposant de près, il fait deux têtes de plus que moi. J'étais coincée entre lui et le mur. Génial...

« Ah oui ? je ne t'intimide pas ? »

Son visage s'approchait du mien et je déglutis le plus silencieusement possible. Je déteste ce garçon. Je chuchote :

« Laisse-moi tranquille. »

Sa main s'approche de ma joue et je me fais violence de ne pas fermer les yeux, je ne dois pas montrer que la peur se fait ressentir :

« Dégage, sifflai-je. »

Gabriel ignore mes paroles et pose son pouce sur ma joue et le fait glisser jusqu'à mon cou. Un frisson parcourut ma nuque. Il me dégoûtait. Je grondai :

« Tu n'as vraiment aucun respect pour les femmes.

-Exact... »

Il fut coupé par la voix d'un professeur :

« Gabriel, laisse cette jeune fille tranquille. »

Gabriel se releva aussitôt de son emprise et fixa d'une manière indescriptible petit homme trapu en face de lui. L'homme n'était pas très grand, son crâne était dégarni. Il portait des lunettes rondes et il était chargé au niveau des bras. Gabriel lui répondit méchamment :

« De quoi tu te mêles putain ? Va chier. »

Le professeur ne répondit rien et je fus estomaquée. Un élève lui répond de la manière la plus monstrueuse et la plus vulgaire et il le laisse ?

Je reste bouche bée, il laisse partir Gabriel et ne le sanctionne pas. Le professeur baisse la tête en soupirant et ouvre la salle. Je le suivis avec les autres premières années qui étaient aussi choqués que moi par le manque de répondant de ce professeur. Je fixais la grande pièce qui s'offrait à nous. L'amphithéâtre était gigantesque. Je m'installai au troisième rang à côté d'une fille aux cheveux blonds et je sortis mon bloc note. Je suis enfin à l'université. Vers 8h10, le professeur ferma la porte de l'amphithéâtre : le retard n'est pas tolérable. Le petit homme potelé se racla la gorge et se présenta :

« Bonjour, je suis Professeur Hood, j'enseigne la littérature moderne. Je vous transmettrai par mail les ouvrages que nous allons étudier ce semestre pour que vous puissiez les avoir rapidement. »

Il présenta un peu sa matière avant de nous parler avec précision des unités d'enseignement universitaires appelées également UE.

« A chaque semestre, vous allez travailler sur différentes UE, vous ne m'aurez qu'au semestre 1.

-Monsieur ? »

Un garçon aux cheveux bruns et yeux bleus se leva et Mr Hood l'interrogea vivement :

« Est-ce que c'est noté ?

-Evidemment, tous vos cours sont notés. Vos TD et vos partiels constituent votre dossier. Il faut avoir la moyenne dans toutes les matières pour espérer passer. »

Je pleure intérieurement en pensant aux heures de boulot que je vais avoir dans quelques semaines. Le lycée prenait déjà énormément de temps de vie sociale, l'université est trois fois pire.

**

A la pause de midi, je retrouvais Lucas devant ma salle. J'étais restée quatre heures dans l'amphithéâtre et j'en avais attrapé des crampes à devoir rester assise longtemps sans bouger. Je rangeais mes dernières affaires en attendant l'arrivée de Lucas. Je surfai sur le net, les réseaux sociaux.

« Kate ! »

Je tourne la tête et aperçut mon meilleur ami au bout du couloir. Je soupire joyeusement et le rejoint. Il serre les bretelles de sin sac à dos et nous marchons dans les couloirs ensemble. Il me prévint :

« Tu sais...Je ne suis plus tout à fait le même depuis le lycée.

-J'avais remarqué ouais, tu te prends des cuites, remarquai-je avec une voix un peu froide.

-Ah...ça...ouais. »

Il est gêné, il fuit du regard et baisse la tête. J'ajoute plus sagement :

« Lucas, je ne suis pas ta mère. Je n'ai aucun droit à t'empêcher de vivre ta vie et même ta mère ne ferait pas ça.

-Je sais, mais tu as l'air déçue de ce que je suis devenu.

-Je m'en fiche Lucas, je suis juste surprise c'est tout. »

Un peu contrariée aussi mais je repousse ce sentiment de contrariété au fond de ma pensée. Je n'aime pas les changements, je ne les supporte pas très bien. J'ai foiré ma dernière année de lycée à cause de plusieurs changements dans ma vie de famille.

« On mange avec mes amis ce midi, m'informe-t-il gentiment, je ne sais pas si Gaby sera là mais vous devriez vous parler, il est sympa.

-Je ne le trouve pas sympa. Il a toujours l'air énervé.

-Problèmes personnels mais je n'en sais pas plus, c'est un mec aussi muet qu'une tombe, il ne parle jamais de lui. Vous vous ressemblez pour ça. On ne connaît rien de sa vie. »

Je lève les yeux au ciel, je ne vois pas ce que l'on peut avoir en commun lui et moi. Il est grossier, il n'a aucune immorale. Et pourquoi est-ce qu'on parle toujours de lui d'ailleurs ?

« Nos problèmes nous donnent aucun point commun. »

Je terminai cette discussion et nous entrons dans le self. Il y a tellement de monde. Les gens s'attroupent autour des micro-ondes pendant que d'autres discutent sur les tables en prenant leur repas. Je me sentais petite parmi tous ces étudiants.

« Mes potes sont sur une table au fond, dit Lucas en pointant un groupe au fond. »

Je le suivis et sur le chemin, je reconnus qu'il y avait Claire, la fille que j'aie rencontré à la soirée de samedi. Elle était toujours aussi joyeuse et aimait amuser la galerie. Elle rit fort. Elle n'avait pas le même style vestimentaire que samedi. Aujourd'hui, elle porte un sweat gris, un jeans noir et des Gazelle noires. Arsène était assis à côté d'elle et je le surpris en train de mater son joli fessier. Il manque vraiment de discrétion. En face de Claire, il y a un garçon que je ne connais pas. Il est grand, assez baraqué. Il a les yeux vairons (un bleu et un vert) et des cheveux blond platine. Il est habillé d'un polo noir mettant sa musculature en valeur. Il portait lui aussi un jean soir avec des baskets assorties. Je cesse de le fixer lorsque Lucas me présente :

« Bon, je vous présente ma meilleure amie : Kate. »

Le nouveau mec en question se tourna vers moi. Il me fit un grand sourire et se leva. Il me serra fortement la main pour me saluer et je grimaçai par cette forte poigne. Il est tellement baraqué :

« Salut Kate, je suis Martin.

-Enchanté Martin »

Il sourit de toutes ses dents blanches et bordel il est vraiment beau gosse : un Don Juan le mec. Je bégayai un peu. Je n'ai pas l'habitude de rester avec des gens aussi beaux (sauf Lucas et Arsène bien sûr). Il se rassit et m'invita à m'assoir avec eux et je m'exécutai. Quel privilège ! Je suis assise à côté d'un garçon vraiment magnifique.

Je sortis le repas froid que j'aie préparé hier soir de mon sac et je le déposais sur la table. J'ouvris le tupperware et je pique ma fourchette dans les restes de poulet. Lucas s'étais assis à côté de moi. Claire me dit :

« Hey salut Kate ! J'espère que je ne t'ai pas fait trop peur samedi, j'étais vraiment saoule.

-Ce n'est pas grave, répondis-je avec un sourire sympathique. »

Elle demanda à Arsène de changer de place pour pouvoir faire connaissance avec moi. Elle s'installa en face de moi et croisa ses bras en me disant :

« Alors, parle nous de toi Cathy. »

Je déglutis, je ne voyais ce que je pouvais avoir d'intéressant à raconter.

« Eh bien...Je viens d'une petite ville qui s'appelle Villette, je suis fille unique. Je connais Lucas et Arsène depuis mon plus petit âge. J'ai fait un bac littéraire comme Lucas. Nous avons tout le temps été dans la même classe quasiment.

-Ah donc tu le connais depuis longtemps notre petit Lucas ? Il était comment ? Tu as une photo ?

-Je te déconseille de montrer mes dossiers, plaisanta Lucas, sinon tu dors sur le paillasson ce soir.

-Je rapporterai à ta mère. »

Il blêmit légèrement et pris un air faussement choqué :

« Tu ne me trahirais pas au point de tout racontera ma mère ?

-Je n'hésiterai même pas, ris-je et Claire me suivit.

-Je te déteste. »

On ricana et Claire poursuivit :

« Ca se voit que vous êtes proches tous les deux, vous avez déjà été amoureux ? »

Elle pose des questions vraiment gênantes. Lucas et moi nous regardons avant de pouffer de rire. Elle est vraiment tarée. Mon meilleur ami répondit à ma place :

« Non, nous avons toujours été ami.

-On dit toujours que les meilleurs amis sortent ensemble, dit-elle en sortant son téléphone de la poche arrière de son jeans.

-On fait l'exception, dis-je avec un clin d'œil. »

Claire continuait de me poser des questions au moment où Gabriel se pointa avec son déjeuner réchauffé. Il m'ignora et s'installa à côté de Claire. Il ne me jeta aucun regard. Il commença son déjeuner en silence. Lucas lui demande :

« Eh mec, tu étais passé où ? »

Gabriel leva les yeux vers lui et soupire, agacé. Je mâchai mon poulet et attendit sa réponse, curieuse.

« Chez le directeur. »

Je fis genre de n'avoir rien entendu. Je me demande comment Lucas peut être ami avec un mec pareil.

« Qu'est-ce que tu as fait, lui demanda mon meilleur ami avec cette même once de curiosité.

-J'ai répondu au professeur Hood. C'est vraiment un connard lui.

-Il a l'air sympa pourtant, répondis-je en coupant ma pomme de terre.

-Tu ne sais pas de quoi tu parles. »

Gabriel avait répondu calmement. Je ne répondis rien. Après tout, ce n'était que mon premier séjour ici.

**

Salut, je vous poste la suite! J'espère que vous allez bien, que vous ne vous ennuyez pas avec ma lecture et que vous attendez le prochain chapitre avec impatience!

-Elo

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro