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26.

26.

Cathy

Je ferme tristement la portière de la SEAT lorsque je fus installée. Aujourd'hui, je rentrais avec Lucas à l'appartement. Il avait récupéré sa voiture la semaine dernière du garage. Je l'attendais dans la voiture, il disait au revoir à ses potes. J'étais encore fatiguée de la soirée. Lucas serra la main une dernière fois de Martin et grimpa dans la voiture. Il mit le contact et nous quittons la fraternité. Il est huit heures. Je pensais à Gabriel, nous avions dormi ensemble et collés le reste de la nuit. En me levant ce matin, il a fait comme si de rien n'était mais cette phrase tourne dans ma tête :

Moi, je n'ai plus de mère.

Est-ce qu'elle est décédée elle aussi pour qu'il soit si en colère ? Qu'est-ce qu'il s'est passé avec sa mère pour qu'il en souffre autant ? J'étais inquiète de son ressenti. Je voulais le rendre heureux à ma façon coûte que coûte. Sur la route, Lucas m'interpelle :

« Est-ce que ça va mieux ?

-Oui ça va, pourquoi ? »

Je ne comprenais pas trop pourquoi il me demande ça. Peut-être que je laisse ressortir mon inquiétude sur mon visage. Lucas chuchote presque :

« Tu étais dans le coltard hier soir.

-C'est ce que j'ai cru comprendre oui.

-Tu as dormi avec Gabriel ? Parce que tu n'es pas redescendue quand je t'ai accompagné. »

Pourquoi est-ce que Lucas m'a accompagné ? Je pensais avoir passé toute la journée et toute la soirée avec Gabriel.

« Oui, on a dormi ensemble. »

Je ne savais pas quoi répondre de plus, je ne comprends pas trop la situation. Je demande :

« Est-ce qu'il s'est passé quelque chose hier soir ? Parce que j'ai un gros trou de mémoire.

-Merde...

-Quoi ? »

Je commence à paniquer. Pourquoi mon meilleur ami est si pâle ? Je scande :

« Dis ! »

Lucas tremblait un peu et il dandinait un peu au volant. Il finit par faire un récit de la soirée.

« Toi et Gabriel venez d'arriver. Vous avez bu un verre puis il a dit quelque chose qui ne t'a pas plu je pense vu que tu l'as insulté de con dans la soirée... »

Je ne me souviens pas d'avoir insulté Gabriel.

« Tu es parti dans la cuisine et comme tu ne revenais pas, je t'ai cherché et je t'ai trouvé avec ce mec...

-Un mec ? Quel mec ? C'est qui ? »

Je n'ai aucun souvenir de cette partie de soirée et c'en devenait flippant.

« Valentin Caron. Un troisième année qui est à la fac avec nous. Il t'a drogué...putain de merde, il t'a drogué et je m'en veux à mort de ne pas avoir pu te protéger.

-Tu n'y peux rien Lucas, tentai-je de le rassurer.

-Gabriel t'a protégé. Il a pété les plombs aussi.

-Comment ça Gabriel a pété les plombs, paniquai-je, pourquoi est-ce que son polo était plein de sang d'ailleurs ?

-Il lui a littéralement pété la gueule. Il est bien amoché, je t'assure. Je n'ai jamais vu Gaby comme ça, on aurait dit un fou furieux. J'ai presque cru qu'il allait détruire la baraque tellement il avait la haine.

-Pourquoi est-ce que Gaby irait lui refaire le portrait ? »

Je ne comprenais rien. Je suis littéralement perdue. Je ne sais même pas qui est Valentin Caron et je ne sais même pas à quoi il ressemble.

« Parce que ce mec t'a drogué. »

Gaby s'est battu avec un mec pour moi ? Est-ce qu'il se rend compte dans quel danger il se met pour moi ? J'ai envie de pleurer. Les larmes montent.

« C'est pour ça que je me rappelle rien...

-Tu as dormi deux heures le temps que l'effet se dissipe. Tu racontais des conneries, tu avais des vertiges. Il n'a pas été de main morte. Ce mec comptait sûrement te violer, c'est pour ça que Gabriel a réagi de cette manière. En faisant des recherches, la drogue qu'il t'a mis dans ton verre c'est de la GHB.

-De la GHB ?

-C'est une vraie saloperie. Tu peux être amnésique et pour les miraculées qui s'en rappellent, elles ont douze heures pour faire des analyses, après c'est trop tard, la drogue s'est dissipée. Il a été malin.

-Je n'arrive pas à croire ce que tu me racontes. »

Je mets du temps à tout assimiler dans ma tête. C'est trop. Je me mets à pleurer dans la SEAT, brisant le cœur de Lucas.

« Oh non...Ne pleure pas Kate... »

J'ai dû avoir tellement peur...

« J'ai fait n'importe quoi, j'aurai dû me contrôler.

-Tu ne pouvais pas savoir ce qui allait se passer. Je ne le savais pas non plus. On a tous flippé. Tu n'y peux rien et Gabriel non plus en balançant une réplique de mauvais goût ou je ne sais quelle phrase. Caron est juste un salopard qui profite des filles vulnérables à ces yeux.»

Je ne suis plus rassurée du tout à l'idée d'aller aux soirées à cette fraternité. Je me recroqueville dans mon siège, séchant mes larmes aux côtés de mon meilleur ami. Je n'ai même pas le numéro de Gaby pour discuter de cette histoire avec lui.

Lucas pose sa main sur ma jambe et me rassure :

« C'est fini à présent. Arsène t'a surveillé avec Martin et Claire. Gabriel lui a réglé son compte et moi je ferai des efforts pour être plus présent.

-Tu n'as rien à te reprocher Lucas.

-Je ne t'ai pas assez protégé, crie-t-il les yeux plein de larmes. »

Ses larmes sont causées par l'émotion de me voir pleurer et sa culpabilité qui le ronge. Je le rassure :

« Arrête, tu as toujours été le meilleur pour moi depuis notre plus tendre enfance, rien ne changera ça.

-Gabriel a mieux géré la situation que moi, il a eu le courage de le frapper.

-Le frapper n'est pas la meilleure solution mais tu es bon. Tu as ta manière de me protéger mais ne te dévalorise pas. »

Lucas se calme et reste concentrée sur la route. Tout était clair maintenant, je comprends pourquoi cette soirée de merde est devenue aussi chaotique. Au moment où Lucas se gare, je lui demande :

« Ma mère veut que je revienne ce week-end. Est-ce que tu peux venir avec moi ? Je pense ça fera du bien à ta mère aussi de te revoir.

-C'est vrai qu'entre le divorce et la fac, je ne la vois pas souvent. Je vais t'accompagner, ça me fera du bien de revoir du monde avec toi. »

Nous atteignons la porte de notre logement. Je tenais mon téléphone fermement entre les doigts. Je dois parler à Gabriel et je viens de me rappeler que nous nous sommes échangés notre Instagram hier. Lorsque je fus dans le hall, je m'empresse de m'enfermer dans ma chambre ouvrant une discussion avec « gaby.hod ». Téléphone à la main, je réfléchis à ce que je peux envoyer à Gabriel pour pouvoir parler de cette histoire de bagarre. Je tentais un : « salut, ça va ? » Non, trop simple et ennuyeux. « On peut parler ? » Non, il va se braquer. « Salut, est-ce que je peux te demander un truc ? » Je soupire. Je viens de rentrer et on a passé toute la journée ensemble hier, on a dormi ensemble cette nuit, il va me trouver collante et chiante si je me mets à envoyer un message dès notre départ de la fraternité. J'efface tout et je quitte l'application. J'aviserai cette semaine...

**

Nous étions mercredi. Je venais de sortir de l'entraînement d'athlétisme. Léa et moi avons avisé seules l'entraînement pour la compétition qui démarrait dans un mois au moment de la Toussaint. Gabriel ne s'est pas pointé. Je ne l'ai d'ailleurs pas vu de la semaine à la fac et ça m'agaçait, j'avais besoin de lui parler de cette histoire. Au final, je me retrouve avec Léa dans les couloirs à parler de cette fameuse sortie « entre amis » qui au final s'est terminé par une partie de préliminaires dans ma chambre. Je ne lui détaille pas cette partie de la journée, je ne veux pas étaler ma vie privée à n'importe qui. Je ne lui conte pas non plus le désastre de la soirée. Je lui raconte cette fameuse après-midi :

« Nous sommes allés au bowling, il m'a battu à plat de coutures, on a bu un verre et on a refait une partie. Il voulait me remettre la pâtée du siècle et il m'a eu.

-Ensuite ?

-Et c'est tout, nous sommes allés à la soirée et on a été chacun de notre côté. »

Elle avait l'air déçue de cette version mais la véritable version n'a pas besoin d'être su sur tous les toits. Je m'approche vers du panneau d'affichage dans le couloir principal. Nos binômes du partiel de littérature moderne a été affiché ce midi. Je saurai quel ouvrage et avec qui je vais bosser. Léa tenait à m'accompagner. Je m'approche des affiches et cherche mon binôme. Léa trouve avant moi et rigole. Je me tourne vers elle :

« Avec qui je suis ?

-Devine !

-Non dis-moi !

-Ca commence par un « G ».

-Attends...Quoi ? Ce n'est pas possible ! On est déjà ensemble en athlétisme. Il y a deux cents étudiants et sur les deux cents étudiants, je me retrouve avec Gabriel ?

-Exactement, rit-elle.

-Je ne comprends juste pas comment ça se fait que je me retrouve toujours avec lui. »

Léa me donne un coup de coude pour me sortir de mes pensées sur « Comment se fait-il que je sois avec Gabriel ? Et en plus sur Jane Eyre ? » et je lui demande :

« Qu'est-ce qu'il y a ?

-Regarde le mec derrière-toi. »

Je pivotai à cent quatre-vingts pour tomber sur le visage défiguré du troisième année : Valentin Caron. Je me cache discrètement. Oh punaise, Gabriel l'a quasiment battu à mort...

**

Bonsoir,

Est-ce que vous seriez intéressé pour connaître les personnes que j'ai choisi pour interpréter mes personnages?

Bonne lecture en espérant que vous êtes captivés par l'histoire.

-Elo

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