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24*

24.

Cathy.

Il était vingt-trois heures lorsque j'arrivais avec les filles à la maison de Martin. Léa avait hâte de retrouver Lucas. Depuis qu'ils s'étaient mis ensemble, ces deux tourtereaux ne se lâchaient plus. Claire avait décidé de venir pour essayer de recoller les morceaux avec son ex petit ami. Ces deux-là continuaient de se parler et Claire était toujours amoureuse de lui. Je sonnais et en quelques instants, Martin nous ouvrit avec un grand sourire. Il lâcha :

« Enfin ! J'ai cru que Gabriel ne se détendrait jamais. Il ne s'attend pas à te voir Cathy. »

C'était le but. Depuis notre dernière discussion, j'avais pris mes distances avec Gabriel pour le laisser réfléchir et se remettre en question sur son comportement. De mon côté, j'avais pu mettre ma rancœur de côté et me voilà à son anniversaire aujourd'hui.

C'était la première fois que je venais chez Martin et je ne m'attendais pas à ce que la maison soit aussi grande. C'était immense même. Tout était si lumineux, ouvert. J'aimais cette ambiance cocooning. On ne pouvait que s'y sentir bien et cela apportait une ambiance détendue à l'environnement. Je fis quelques pas dans le long hall d'entrée et Martin me désigna une des portes où se trouvaient les garçons. Je me dirigeais vers le fond de la pièce avec Léa pour laisser Claire en retrait avec Martin en espérant que cette soirée puisse arranger les choses entre eux.

Léa rejoignit Lucas et je saluais tout le monde. Arsène vint me serrer dans ses bras en m'informant :

« Il vient de sortir profiter du jacuzzi de Martin.

-En plein de mois de février ?

-Il est chauffé, répondit Martin en entrant dans la pièce. »

Discrètement, je pus voir Claire un peu timide, n'osant pas faire le premier pas pour entamer une discussion. Elle avait peur de tourner à une conversation dans une ambiance plutôt gênante. Je poursuivis :

« C'est quoi le chemin pour aller au jacuzzi ?

-Tu sors et c'est à droite. Tu passes le portique et tu arrives au jacuzzi, m'indiqua Martin.

-Fais gaffe, il est de mauvaise humeur, me prévint un des garçons de la promotion de Gabriel dont je ne me souviens plus du nom. »

Je restai silencieuse et suivis les indications de Martin pour rejoindre pour mon petit ami. Un immense frisson me parcourut le corps face au temps de février qui s'offrait à moi en sortant de la maison. Le petit portique menait bien au jacuzzi et je le reconnus par les clapotis de l'eau. Mon petit ami avait plongé son corps et il semblait regarder le ciel étoilé, une clope à la main. Avec le bruit des bulles, il ne m'entendit pas arriver. En baissant les yeux, j'aperçus ses vêtements étalés dans l'herbe et je me déchaussais. Je descendis la fermeture éclair de ma robe rapidement. De la vapeur s'échappait de l'eau, elle devait être excellente pour un bain de minuit en plein mois de février. En retirant une bretelle de ma petite robe rose pâle en satin, je lâchais :

« Quelle curieuse activité à faire en plein mois de février. »

Au son de ma voix, Gabriel pivota et lâcha sa clope dans l'eau en jurant et il me répondit, très surpris :

« Kate ? Qu'est-ce que tu fous-là ? »

Il était prêt à sortir et je laissai glisser la seconde bretelle le long de mon épaule. Avec un sourire, je lui répondis avec entrain :

« Je n'allais pas manquer l'anniversaire de mon petit ami. »

Et je crus voir un immense sourire apparaître sur son visage. Il me suivit facilement dans la discussion en répondant de manière sournoise :

« Ce n'est pas un temps pour une demoiselle.

-Je m'en fiche. »

La robe glissa le long de mon corps et je me retrouvais en sous-vêtements en dentelle devant lui. Je le contournai et il me lâcha :

« Ne passe pas devant la fenêtre, ils vont te voir. »

Il faisait allusion aux garçons et c'est vrai que le jacuzzi était près des fenêtres donnant sur la salle de jeux de Martin. Gabriel était possessif et j'ignorais son commentaire en plongeant mon pied dans l'eau brûlante. Ce dernier se détendit un peu il se laissa aller en me soufflant :

« Tu es cinglée. »

Rapidement, mon corps fut presqu'entièrement plongé dans l'eau. Je m'approchai de mon copain jusqu'à pouvoir poser mes mains sur ses épaules et m'assoir sur ses genoux. Ses mains vinrent lentement se poser sur ma taille et ses yeux noirs se plongèrent dans les miens. Il chuchota :

« Tu m'as manqué.

-Toi aussi.

-Est-ce que tu m'en veux encore ?

-Pour le moment, je veux que tu profites de ton anniversaire car tes potes m'ont dit que tu étais de mauvaise humeur.

-Parce que tu n'étais pas là, me souffla-t'il en ne quittant pas mon regard. »

Gabriel, si secret et si ténébreux, ouvrait son cœur sur ses sentiments et je ne pouvais qu'être attendrie. Un sourire se forma et j'approchai mon visage du sien et répondant d'un ton doux :

« Je suis là maintenant. »

Le garçon mystérieux se rapprocha davantage et il m'avoua une nouvelle fois :

« Ca me manque aussi de t'embrasser. »

Sans me laisser le temps de répondre quoique se soit, ses lèvres se posèrent avec force sur les miennes. Depuis notre dernière discussion, j'avais fait en sorte de l'éviter et pas une seule fois, je ne lui avais pas laissé l'occasion de m'approcher. A présent, je voulais tout simplement profité du moment. Mes mains s'accrochèrent à quelques mèches de ses cheveux et ses caresses se firent plus intenses. Ses mains passèrent dans mon dos. Il les fit glisser le long de ma colonne vertébrale et d'un geste souple, il attira mon bassin vers lui. Lentement sa langue joignit la mienne puis ses baisers descendirent dans mon cou. Je l'entendis chuchoter :

« J'ai tellement envie de toi. Ca me manque ce genre de moment. »

Je ne savais pas trop quoi faire. J'en avais envie aussi mais ce n'était pas le moment approprié. Pour éviter de blesser son égo, je lui soufflai doucement à l'oreille :

« Profitons de ta soirée d'anniversaire, tous tes potes ont organisé une fête, ce serait bête de ne pas en profiter. »

Un sourire carnassier se logea sur ses lèvres et il m'embrassa furtivement en me chuchotant :

« Tu as raison. »

Il se détendit complètement dans le jacuzzi en posant ses coudes le long du rebord. J'étais toujours assise sur ses genoux, sentant son érection diminuer petit à petit. Du désir, il passa à la tendresse. Sa main vint caresser ma joue doucement. Il planta son regard ténébreux dans le mien en se confiant :

« J'ai tellement peur que tu t'envoles, que tu me laisses.

-Si tu fais ce qu'il faut, cela n'arrivera pas. »

Ma réponse le tendit un peu puisqu'il fronça les sourcils :

« Comment ça ? »

Je l'avais un peu déstabilisé.

« Eh bien, commençai-je en cherchant mes mots. Si tu fais l'effort, si tu essaies de changer ton comportement, d'être à l'écoute des autres, de te contenir un peu plus et te remettre en question, tu pourras me garder auprès de toi. »

Ma réponse ne le satisfit pas réellement et je repris :

« Mais ce n'est ni le lieu et ni le moment pour discuter de tout ça. Je veux que tu profites de ton anniversaire à fond, que tu t'amuses. Mais sache que je t'aime et que je ne m'en irai pas. »

Je posai un chaste baiser sur ses lèvres et il marmonna, un peu plus rassuré :

« Moi aussi, je t'aime. »

Gabriel n'était pas sentimental et je savais que s'il prononçait ses mots, il était sincère.

Il était temps que je sorte de l'eau lorsque la brise hivernale me frappa le visage. Je ne voulais pas attraper la crève. Je me levai et ramassai mes affaires en prévenant mon petit ami :

« Je rentre, tu viens ?

-Ouais, je fume une cigarette et je te rejoins. »

Effectivement, il sentait la tabac lorsqu'il rentra. Il s'était servi un verre au passage et s'était posé à mes côtés, regardant les garçons se disputer un match de babyfoot dans l'immense salle de jeux de Martin. Léa et Lucas s'embrassaient au loin alors qu'Arsène et Martin se criaient dessus face à leur défaite contre les potes de promotion de Gabriel. Ce dernier affichait un sourire amusé et sa main se posa sur ma hanche. Chose qu'il faisait rarement en public. Sa tête se posa également sur le haut de mon crâne et il me chuchota :

« Tu as raison, faut que je profite de ma soirée. »

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