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22*

22.

Gabriel.

J'entrouvris rapidement les yeux pour les refermer aussitôt. Les rayons du soleil traversait la chambre et m'aveuglaient. Il me fallut un petit temps pour émerger. J'avais mal au crâne. Des percussions tambourinaient dans mes tempes. J'avais clairement la gueule de bois. Je regardais autour de moi. Où est-ce que j'étais ? Pourquoi n'étais-je pas dans la chambre de Kate avec elle ? Qu'est-ce qu'il s'était passé ?

Je m'assis dans le lit en me massant les tempes. C'était quoi cette odeur ? La gerbe empestait la pièce. Je retins un haut-le-cœur et en essayant d'attraper mon tee-shirt au sol, je me rendis compte que c'était moi qui avait gerbé comme une merde. Quel con, j'avais encore eu la main lourde sur l'alcool. Quelle connerie avais-je fait encore ?

Je tentais de me lever mais à peine debout, je tanguais et je me rassis. Des vertiges apparurent. Sûrement une hypoglycémie. J'ai gerbé combien de fois ? Mon ventre gargouilla, j'avais vraiment la dalle. Après plusieurs minutes de répit, je tentais à nouveau de me lever. Les vertiges étaient toujours présents mais moins intenses. Je ne pouvais même pas dire de me fringuer en minimum, tous mes vêtements sentaient le vieux vomi. J'étais quel genre de déchet ?

J'ouvris la porte de la chambre. C'était à ce moment-là que j'ai percuté être chez mon meilleur ami. Est-ce que Martin était levé ? Je ne pus chercher une réponse plus longtemps que ce dernier ouvrit la porte de la salle de bain. Il venait de terminer de se préparer. Au lieu de me saluer, ce dernier me lâcha :

« Prends un tee-shirt dans mon placard et rejoins-moi à la cuisine pour prendre de l'aspirine. »

En pénétrant dans sa chambre, je lançais une petite vanne pour détendre l'atmosphère légèrement tendue :

« Ca ressemble à un ''Faut qu'on parle ça.'' »

Il me répondit par un regard noir et je déglutis. J'avais sûrement fait une grosse connerie la veille. J'attrapai le premier tee-shirt de la pile. J'oubliais que Martin était plus large des épaules que moi : je flottai littéralement dans ce tee-shirt XL. Je débarquais dans la cuisine. Un verre d'eau était posé sur le plan de travail ainsi qu'un cachet d'aspirine. Je fis la grimace et avalai le comprimé d'une traite. Martin sirotait son café tout en me fixant gravement. Je grognai, mal à l'aise :

« Quoi ? »

Il soupira avant de poser sa tasse et me répondre :

« Tu as vraiment déconné hier.

-Qu'est-ce que j'ai fait ? »

Nouveau soupir pour Martin. Ses mains se posèrent sur le rebord du plan de travail. »

« Tu t'es pris une sacrée cuite pour avoir une perte de mémoire pareille.

-Sans blague, dis-je avec cynisme.

-Espèce de crétin, tu as traité de copine de pute. »

J'écarquillai les yeux. Hein ? Je n'ai pas pu aller aussi loin ? Impossible. Je riais jaune.

« Je ferai jamais un truc pareil.

-Et pourtant tu l'as fait. Tu t'es soûlé la gueule. Tu l'as pour la énième fois humilié. Faut que tu cesses ce genre ce comportement. Je m'en veux d'avoir pu croire que tu changerai ne serait-ce qu'un minimum.

-Je ne veux pas changer, grognai-je de mauvaise foi.

-Continue de jouer Gabriel et tu récolteras la merde que tu as semé. Elle te quittera. »

Ses derniers mots me transpercèrent de plein fouet. Elle me quittera. Sérieusement ? Non, c'était inimaginable. Elle n'était pas comme ça, elle ne pouvait pas m'abandonner elle aussi. Vulnérable, je me levai et criai :

« Non ! Jamais ! Elle ne peut pas !

-Et pourtant, c'est ce qu'il se passera si tu continues d'agir de la sorte. Tu la perdras et tu seras l'unique fautif.

-Je l'ai trop vu ça !

-Mais justement Gabriel ! Ca ne t'a pas suffi ? Tu es mon meilleur ami et je te dis ce que je vois, tu es en train de merder. Elle avait les larmes aux yeux ! Heureusement que j'étais là, pas trop saoul pour l'écouter.

-Attends... Elle s'est confiée à toi ?

-C'est tout ce que tu retiens ? Tu te comportes juste tellement comme un trou du cul qu'elle ne peut pas te parler de tout ça.

-Non mais...

-Mais tu vas te taire et m'écouter ? »

Martin était furieux et surpris, je la bouclai. Mon meilleur ami n'avait jamais affronté mon caractère et j'en restais bouche bée.

« Kate est une fille géniale et tu es beaucoup trop con pour t'en rendre compte. Et souvent, tu reconnais la valeur des gens une fois que tu les as perdues. N'attends pas à ce qu'elle s'en aille pour te remettre en question. Commence déjà par grandir, prendre tes responsabilités, affronter le conflit. »

J'encaissais ses paroles sans broncher pour la première fois en quinze ans. C'était dur de l'avouer mais il avait raison. Sur toute la ligne. J'étais un gamin immature, qui aime provoquer et qui fuit le conflit aussitôt déclenché.

« Deuxième problème Gabriel : c'est que tu ne discutes pas mais tu hurles. Elle ne se confie pas à toi car tu es tout le temps imprévisible, tu exploses pour un oui ou pour un non. J'ai encaissé pendant des années mais je suis ton meilleur ami. Elle, si tu t'envisages de te poser sérieusement, elle sera face à tes colères beaucoup plus souvent que moi. »

Il avait encore une fois raison. Je passais plus ma vie à hurler que garder mon calme. J'avais un caractère sanguin et trop compliqué à supporter à la longue.

« Je vois, soupirai-je avec tristesse. J'irai lui parler.

-Sans hurler ? Car c'est bien de le dire mais tu manques souvent à ta parole. Tu es sûr de garder ton calme, de mettre ton côté susceptible de côté ?

-Je vais faire un effort, grognai-je légèrement. »

J'avais accepté d'écouter mais son monologue m'avait tout de même blessé. Mon égo en avait pris un sacré coup. J'étais ce mec à entretenir une grosse fierté.

« Gabriel, je veux que tu fasses plus qu'un effort.

-Oui, ok ça va. »

Il se contenta de ma réponse. J'avais été plus que raisonnable. Légèrement agacé, je me levai et marmonnai :

« Je vais me doucher. Ca me remettra les idées en place. »

J'arrivais aux escaliers lorsque Martin m'appela :

« Gaby ? »

Un pied sur une marche, je me courbai légèrement pour lui faire face. Je lui lançai un signe et il ajouta :

« Pour ton information, un mec amoureux ce n'est pas un canard mais une normalité. N'écoute pas les gens et vis ta meilleure histoire d'amour avec celle que tu aimes. »

Sans un mot de plus, je montai prendre ma douche. Pourquoi est-ce qu'il m'avait dit ça ?

**

Je franchis la porte d'entrée de l'appartement de Lucas et Kate. J'avais à peine déposé mes affaires dans l'entrée que la voix stridente d'Arsène lança :

« Il y a le vilain petit canard qui se pointe. »

J'étais à deux doigts d'ouvrir la bouche pour insulter tous ses morts que Lucas parla avant moi :

« Boucle-la Arsène. »

Le blondinet vint me saluer. Je cherchai Kate des yeux et sans même que je le demande, il m'informa :

« Dans sa chambre. »

Je pris le chemin de sa chemin lorsqu'Arsène prononça à nouveau :

« Oh le bourreau des... »

Lucas lui administra une claque me faisant sourire. Bien fait. Je toquai et ouvris lentement la porte de la chambre de Kate. Cette dernière avait ses écouteurs et travaillait. Elle ne m'avait pas entendu rentrer à cause de sa musique. Je m'approchai doucement et retirai lentement un écouteur de son oreille pour écouter sa musique.

Maybe I'm just fool

I still belong with you.

John Legend et Faouzia. Minefields. Bon choix, ambiance calme et posé. Kate était soit dans une ambiance posé, ou encore en colère de mon comportement. Je la fixais et elle finit par me calculer. Avant qu'elle puisse m'envoyer bouler, je m'excusais :

« Désolé, j'ai eu un vrai comportement de connard. »

Mes paroles ayant eu peu d'effets, je renchéris :

« J'ai merdé, j'ai fait n'importe quoi. J'étais complètement torché. Je n'étais pas moi-même.

-Je ne sais pas pourquoi j'ai cru que tu cesserais tes réflexions misogyne, me coupa la brune dans le vide.

-Ce n'est pas facile ...

-Et donc quoi ? Tu te permets de traiter ta copine de pute car ce n'est pas facile de garder ce réflexions pour soi ? Tu ne devrais même pas y penser tout court si tu avais confiance en moi.

-J'ai confiance en toi.

-La preuve que non. »

Je commençais à perdre mon calme. Qu'elle me coupe la parole sans arrêt me mettaient les nerfs à vifs. Je détestais ça. Kate continua :

« Tu as l'air de penser que je kiffe me trémousser devant des inconnus. »

J'allais devenir complètement incontrôlable si elle continuait comme ça. Ma main se posa fermement sur le bureau et j'haussai le ton :

« Putain, je suis en train de m'excuser et tu es même pas foutu de m'écouter.

-Tu ne me laisses jamais finir non plus.

-C'est vrai mais je prends sur moi pour garder mon calme. Laisse-moi finir et après tu pourras m'insulter, me frapper, tout ce que tu veux. »

Kate se tourna vers moi prête à m'écouter. Je fis les cent pas dans la pièce. .

« Je suis un gros con, je ne me rends pas toujours compte de mon sale comportement. Hier, j'étais complètement torché, je n'avais pas à boire autant. J'ai agi comme un crétin, je n'ai pas supporté le fait que tu veuilles t'amuser avec tes amis au lieu de rester ici avec moi. Je suis trop possessif, je crains toujours que tu me largues pour quelqu'un de mieux. Je sais que je ne suis pas le mec idéal. »

Je fis une pause de quelques secondes pour reprendre mon souffle.

« J'agis impulsivement, je suis égoïste. J'ai un caractère de merde, pas beaucoup d'empathie mais je sais que je t'aime. Je n'ai jamais autant aimé quelqu'un de vie. Tu es une source de vie pour moi que je veux préserver. Je m'y prends trop mal, je ne sais pas parler à ma copine. J'aimerai que tu m'aimes mais je me rends détestable. »

J'étais un homme brisé devant elle. Je lui parlais à cœur ouvert.

« Je n'ai pas apprécié qu'Arsène me lâche que je suis un canard.

-Désolé de te couper la parole Gabriel mais sache qu'Arsène est un petit con et que lui aussi est un vrai agneau quand il aime une fille. Mets-toi en tête que les femmes aiment un mec attentionné et qui n'a pas peur de dire ou montrer ce qu'il ressent. »

Je hochais la tête, à l'écoute. Je finis par m'assoir sur son lit et elle me suivit. Kate poursuivit :

« Je comprends ce que tu essaies de me dire mais sache que tu t'y prends super mal. Tu agis de manière détestable en effet. Mais ne t'avise plus jamais de m'insulter de pute.

-Je te le promets. »

J'attrapais sa main et je l'entrelaçais. Mon autre main se glissa dans ses longs cheveux.

« Je t'aime vraiment.

-Je te crois et je t'aime aussi. »

Mes yeux affichaient la détresse au départ et ils s'apaisèrent au moment où elle répondit à mes sentiments. Mon visage se détendit et ma grimace se transforma pour tenter un petit sourire. J'allais l'embrasser lorsqu'elle posa une main sur mon torse pour me stopper :

« Mais, je veux que tu réfléchisses à ton comportement. Je veux prendre un peu de distances. »

Le Gabriel colérique aurait pété une durite. Celui-là ne broncha pas et hocha seulement la tête. Sans un mot de plus, je quittai la pièce.

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