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21.

21.

Cathy

J'étais littéralement angoissée et stressée. J'avais passé des heures dans la salle de bain à choisir comment me coiffer, quelle tenue m'allait le mieux et quel maquillage je pouvais adopter pour cette sortie. J'ai passé ma matinée à courir dans tous les sens alors que Lucas faisait la grasse matinée. J'ai finalement opté pour un tee-shirt gris avec un petit dessin, un jean bleu foncé, des baskets en toile noires et un gilet à capuche si j'ai froid. J'ai laissé mes cheveux détachées et j'ai mis du far à paupières couleur caramel avec un peu de mascara. Après une petit hésitation, je décide d'ajouter du rouge à lèvres pour embellir mes lèvres.

Je sortis de la salle de bain au moment où Lucas venait de se lever et préparait son petit déjeuner. Il me toise les sourcils froncés et me demandai avec affirmation :

« Tu sors ? Avec qui ?

-Ca ne te regarde pas.

-Oh que si ça me regarde. »

Lucas s'avança vers moi et me tourna autour, la main sur son menton à réfléchir. Il approuve sa théorie :

« Cheveux lâchés, fraîchement lavés au shampoing, vêtements en harmonie, maquillage. Rouge à lèvres. Qui est ce garçon ? Je le connais ?

-Oui, tu le connais, dis-je sans donner plus de précisions.

-Ne me dis pas que toi et mon cousin sortez ensemble et que vous ne m'avez rien dit.

-Lucas. Ce n'est pas Arsène et ça remonte du lycée.

-Qui c'est alors ? Il ne reste que Gabriel et Martin mais ça m'étonnerait que cela soit Martin vu qu'il vient de se mettre en couple avec Claire.

-Attends...Quoi ? Ils se sont mis ensemble ? Quand ?

-Samedi dernier en soirée.

-Je ne savais même pas.

-Martin est discret. »

Je suis contente que Claire ait réussi à prendre les choses en main avec Martin et qu'ils soient ensemble aujourd'hui. Je souris mais il disparait bien vite lorsque Lucas comprit avec qui je passais l'après-midi.

« Putain mais ce n'est pas vrai que tu vas sortir avec Gaby cet après-midi ! »

Il scandait en se tirant limite les cheveux. Je roulai des yeux et affirmai :

« Oui, je sors avec Gabriel cet après-midi.

-Je t'ai demandé de faire attention à lui.

-Tu m'as dit que ton ami était cool.

-Bordel Kate ! S'il te fait du mal, je ne serai pas là pour te protéger.

-Il ne m'arrivera rien avec Gaby, ce n'est pas la première fois que l'on passe du temps ensemble.

-Quoi ? En plus de l'appeler Gaby, vous passez aussi du temps ensemble sans que je sois au courant ?

-Tu n'es pas mon père Lucas, crachai-je froidement. Contrairement à ce que tu puisses penser, il est peut être odieux parfois mais il ne m'a jamais fait de mal jusqu'à présent.

-Je te préviens Kate. S'il te brise le cœur ou qu'il est violent avec toi, ne viens pas de te plaindre, je t'avais dit de rester loin de lui malgré que nous soyons très bons amis lui et moi. »

Non mais je rêve ? C'est lui qui me fait la leçon ? Je réponds durement :

« Je t'emmerde Hermenz. Laisse-moi vivre. Si je me plante avec lui, ça ne sera pas ton problème. »

Lucas se calma en un instant et s'approcha doucement de moi :

« Justement. Tu es ma meilleure amie, je suis ton meilleur ami, je n'ai pas envie de recoller les morceaux de ton cœur brisé, tu as trop souffert.

-Ce n'est pas la même chose Lucas, c'était le décès de mon père. »

Rien qu'à parler de la mort de mon géniteur, ma gorge se noue. C'est un souvenir beaucoup trop douloureux. Lucas renchérit :

« Même. Je ne veux plus te voir pleurer, ça me fera trop de mal également. »

Un sourire nostalgique apparut et j'enlace mon meilleur ami. Au fond, il ne veut pas que je souffre et il cherche mon bonheur. Il n'est pas convaincu que Gabriel puisse me l'apporter. Lucas me dit avec franchise :

« Fais attention à ton cœur Kate. Gabriel est un garçon en colère ayant peu d'empathie. Il n'aime pas beaucoup de monde. C'est un bon pote, un peu solitaire parfois mais si tu veux avoir plus avec lui, tu vas devoir t'accrocher.

-Ce n'est qu'une sortie entre amis, lui informai-je.

-Je te connais par cœur Kate. Tu essaies de le sauver de ses ténèbres. »

Ca me tue de l'avoue mais oui j'aimerai sortir son ami Gabriel de l'obscurité qui l'a englouti. Lucas continua :

« Je ne sais pas grand-chose de sa vie privée à part qu'un évènement a brisé quelque chose chez lui. »

Je ne répondis rien, je ne savais pas quoi dire. Je baisse un peu la tête et Lucas s'avance à nouveau vers moi pour une autre étreinte.

« Fais attention à toi.

-Je te le promets, soufflai-je dans sa clavicule.

-Merci. »

Il s'écarta de moi et décida de changer de sujet :

« Est-ce que ta copine Léa est célibataire ?

-Pourquoi ?

-Parce qu'elle est belle et elle me plaît.

-Si c'est juste pour la mettre dans ton lit, cela ne m'intéresse pas de te donner son numéro de téléphone. »

Lucas fit une moue boudeuse et insista :

« S'il te plaît.

-Non.

-Allez ! »

A ce moment-là, l'interphone se lit en route nous signifiant la présence de Gabriel en bas de l'immeuble. Je regardai l'heure : 14h05. Lucas s'empressa de répondre alors que je lui criais :

« C'est pour moi.

-Je sais mais je veux lui parler. »

Je sens qu'il va encore lui faire des leçons digne d'un père et je levai les yeux au ciel. Je pris mon sac et ma veste en jeans et sortit de l'appartement en n'oubliant pas mes clés. Je descendis quatre à quatre les marches et je retrouvai Gabriel sur le perron. Il était beau et bien habillé. Il portait un polo bleu foncé, un jean de la même couleur avec ses Air Force 1. Il n'a pris sa veste en cuir. Je pouvais apercevoir ses bras hâlés. Quelques veines ressortaient et j'adorais. J'avais qu'une envie, c'est de m'accrocher à son bras et le coller comme une sangsue mais je ne fis rien. Je m'approchai de lui tandis qu'il me reluquait avant de me faire remarquer :

« Tu as mis du rouge à lèvres.

-En effet. »

Il retroussa ses lèvres et lâcha le plus naturellement du monde :

« C'est un rouge à lèvres de pute. »

Je blêmis. Gabriel dans toute sa splendeur. Je dis sans assurance :

« Je peux l'enlever si tu veux.

-Non, c'est bon. »

Il est froid. Je vais adorer cet après-midi, me dis-je intérieurement avec une pointe d'ironie. Il sortit de l'immeuble sans me tenir la porte. Il est d'humeur exécrable. Je montai en silence dans sa voiture et je me préparai déjà à subir quarante mille décibels dans les oreilles. Malgré la préparation, j'émis une grimace face au son qui gueulait dans sa BMW. Je mis à peine ma ceinture qu'il s'engagea sur la route comme un fou furieux. J'ai peur pour ma vie :

« Tu peux ralentir un peu s'il te plaît.

-Je fais ce que je veux, c'est ma caisse.

-C'est dangereux.

-Je m'en bats la race. »

Il est pire que ce que je pensais. Ce n'est même plus de la mauvaise humeur là, il est complètement énervé. Je soupire et propose :

« On peut reporter si tu n'as pas envie de sortir. »

Gabriel appuya d'un coup sur la pédale de frein me faisant légèrement basculer en avant et il crachait :

« Ne me fais pas chier. »

Je décide de ne plus rien répondre et le laisser s'énerver tout seul. Je tournai ma tête vers la fenêtre et passai le reste du trajet dans cette position, évitant tout contact visuel avec ce garçon de mauvais poil.

Nous arrivons dans le parking d'un bowling et je ne peux m'empêcher de sourire en pensant à l'activité que nous allons faire cet après-midi. Gabriel claqua fortement sa portière et sortit son paquet de clope. Je sortis doucement et le rejoignis près du capot de sa BMW. Il souffla une latte en regardant le paysage devant lui. Nous étions dans une zone industrielle et le parking était blindé. Je le regardai fumer et demandai au bout de quelques instants :

« Depuis combien de temps fumes-tu ?

-Cinq ans.

-Il y a une raison à ça.

-J'ai voulu faire chier mon père au départ mais je n'ai pas su m'arrêter. »

Sa voix était plus calme. Parfois ne rien dire lui laisse le temps de se calmer. Il me répondit sans agacement. J'hochai la tête et il me tend le mégot :

« Tu as déjà essayé ?

-Non

-Essaye une latte.

-Comment est-ce que l'on fait ?

-Tu inspires longuement. Tu gardes la fumée quelques secondes et tu l'expires. »

Je pris la cigarette avec hésitation et la porte à ma bouche. J'inspirai longuement et je toussai immédiatement faisant rire Gabriel. Il me rassura :

« Ne t'inquiète pas, c'est toujours comme ça à la première. Tu en veux encore. »

J'hoche négativement la tête et il termina sa cigarette avant de la jeter et l'écraser avec son pied. Il pose une main au milieu de on dos et me pousse un peu en m'annonçant ce que j'attendais :

« On va faire une partie de bowling. »

J'étais comme une petite fille. Nous entrons dans le bâtiment. Nous passons par une salle d'arcade avant d'arriver à l'accueil. Gabriel se pencha au comptoir et prononça :

« Une piste, deux parties pour deux personnes.

-Bonjour monsieur. »

Mauvaise idée madame. Gabriel répéta et la dame redit à nouveau :

« Bonjour monsieur. »

Perdant patience, Gabriel exhiba son mauvais caractère :

« Casse moi pas les couilles avec tes formules de politesse et mets nous le piste. »

J'ai bien cru qu'elle allait lui répondre mais je lui jette un regard pour lui dire de ne rien tenter parce qu'il pouvait se montrer très méchant. Elle n'insista pas et demanda nos noms. Pour éviter d'avoir une nouvelle querelle, je pris les choses en main :

« Cathy et Gabriel »

Gabriel bouda mais sortit sa carte bancaire pour payer les deux parties de bowling. J'allais sortir mon porte-monnaie mais il me doubla et paya pour nous deux. J'ignorai qu'il pouvait se montrer si galant. La dame de l'accueil retroussa ses lunettes et nous informe :

« Piste 15. »

Nous prenons ensuite les chaussures Je pris du 35 et Gabriel du 43. Je me sentais toute petite à côté. On avait l'air de deux clowns avec ces chaussures mais on s'en fichait. Nous allons vers la piste. Gabriel scanda :

« Quelle salope ! Regarde comment elle a écrit mon prénom cette timbrée. »

J'éclate de rire. Gabriel râla parce qu'elle a écrit son prénom « Gabrielle » au lieu de « Gabriel ». Je réponds :

« Je pense qu'elle a voulu se venger de ton comportement de petit con.

-Ta gueule, ce n'est pas drôle. »

Je ne cesse de rire et il finit par sourire avant de s'emparer d'une boule de quinze kilos. Je ricane :

« Tu auras assez de force pour porter ça ?

-Je t'emmerde. »

Il s'approcha de la piste et lança la boule de bowling faisant un strike. J'arrêtais de rire tout de suite et je le regardais la bouche ouverte. Je balbutiai :

« Comment t'as fait ?

-J'ai oublié de te prévenir que je suis un monstre au bowling.

-Mais tu vas m'humilier, m'exclamai-je avec une légère panique.

-C'est le but. »

Il m'adressa un clin d'œil et je pris une boule de 8 kilos. Elle était assez lourde pour moi. Je vise comme je peux et lance la boule atterrissant...directement dans la rigole. Gabriel s'esclaffa sur la siège et je boudais :

« C'est de la triche, tu joues souvent au bowling !

-Ce n'est pas de ma faute si tu es nulle.

-Je te déteste ! »

Il rit encore plus. Je fis semblant de bouder quelques minutes pendant son tour puis je rejouais. On a bien rigolé.

**

Sur le chemin du retour, nous étions morts de rire. On se foutait de nous et on riait de cette merveilleuse journée. On s'était bien rapproché, Gabriel peut être un très bon pote. Nous étions dans sa BMW. La musique avait diminué au niveau des décibels et nous faisions que bavarder. Nous étions au feu lorsqu'il me proposa :

« Est-ce que tu veux qu'on aille en soirée après ?

-A la fraternité ?

-Ouais.

-D'accord. »

Je ne sais pas pourquoi j'ai accepté mais je me dis que la journée n'est pas finie et que l'on va encore s'amuser. Malgré tout, je lui demande une faveur :

« On peut repasser chez moi ? J'aimerai prendre une douche avant. »

Je sentis son regard sur moi pendant un moment. Il déglutit difficilement et il bafouilla :

« Euh...ouais...pas de problème. »

Je le vois fixer son entrejambe pendant qu'il conduisait. Je peux l'entendre jurer avec quelques murmures :

« Et merde... »

**

Salut,

Je vous présente le chapitre 21 avec des petits moments plus intéressants entre eux. Je vous envoie le prochain :)

-Elo

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