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20*

20.

Cathy.

Être au milieu de ces jeunes adultes déchaînés me faisait un bien fou. Je pensais à autre chose que ce fichu hôpital avec son odeur et ses mauvaises nouvelles. Voir ma mère à sa sortie de coma m'avait atteint de plein cœur mais je ne voulais pas assister à ça, il fallait que je prenne ma vie en main et que je retourne en cours pour ne pas planter une nouvelle fois une année de cours.

Je dansais avec mes copines de facultés en riant. Cela faisait vraiment du bien d'être avec elles. Au bout d'un moment, nous décidions de nous poser dans un coin et nous rafraîchir. Claire alla chercher des boissons dans la grande cuisine pendant Léa et moi sortions vers le patio. Nous nous assîmes sur les chaises de fer et je demandai :

« Alors comment vas-tu ? Je suis contente d'être rentrée et de passer du temps avec toi.

-Ca va, tu m'as manqué quand même.

-Toi aussi. »

Elle me lança un sourire timide et Claire nous rejoignit. Je me tournai vers elle d'un œil inquiet et osai demander :

« Est-ce que ça va mieux depuis que toi et Martin aviez rompu ? »

Claire haussa les épaules et renifla tout en buvant une gorgée d'alcool :

« On peut dire ça. Heureusement que la fac est grande et que je ne le croise que de temps en temps. Pour le moment, il n'a pas l'air d'être au côtés d'une fille donc je gère mais c'est dur de le voir sans soirée.

-Je comprends...Les filles, je sais que je n'ai pas été présente pour vous ces derniers temps et j'aimerai me rattraper. D'abord toi Léa, je vais parler à Lucas et lui faire cracher le morceau. Et pour toi, Claire, je vais essayer de voir avec Gabriel si Martin lui en a touché un mot.

-Gabriel ne te dira rien, répondit Claire mélancolique, c'est une vraie tombe. »

Léa posa sa main sur la mienne et me remercia du regard. Je bus une longue gorgée de ma vodka orange pour me donner du courage et je me levai :

« Alors ce soir, les filles, je vous assure que vous allez être casées. Parole de Lincoln ! »

Je levai mon bras en l'air et gigotai faisant rire les filles. J'étais heureuse qu'elles se soient rabibochées et que nos embrouilles d'il y a quelques semaines soient derrière nous.

Sur mes mots, je quittai le patio et chercha Lucas du regard. Ce dernier se trémoussait près d'une brunette et je levai les yeux au ciel. Je m'approchai de lui et fis mine d'être bourrée pour l'apprivoiser et l'éloigner de la fille :

« Eh ho beau gosse, qu'est-ce que tu fous-là ? »

Ce dernier fronça les sourcils en me voyant me coller à lui brutalement. Habituellement, personne ne faisait fuir ses coups d'un soir. La fille en question me dévisagea et cracha :

« C'est qui celle-là ? »

Lucas ne mit pas longtemps à choisir entre nous puisqu'il trancha sèchement :

« Ma meilleure amie. Maintenant casse-toi, personne ne lui parle comme ça. »

Et dans tes dents, pensai-je avec un sourire scotché sur le visage. La brunette roula des yeux en soufflant :

« Pauvre naze. »

Le blond leva les yeux au ciel avant de se tourner vers moi et me gronder gentiment :

« J'espère que tu as une bonne raison de m'avoir fait perdre mon coup d'un soir. »

Je pris son bras et l'emmenai en dehors de la fraternité pour pouvoir discuter calmement et sérieusement. Nous squattions le coin fumeur. J'espérais trouver mon petit ami parmi les nombreux fumeurs mais il avait disparu de la circulation depuis une heure. Je ne m'inquiétais pas plus que ça et je me posai au sol faisant râler Lucas :

« Y a des mégots partout, c'est sale.

-On s'en fiche, pose ton cul au sol. »

Il gloussa, peu habitué à m'entendre sortir des grossièretés. Il lâcha :

« Va falloir arrêter d'être aussi rustre que Gaby, ça craint. »

Je fis abstraction et allai droit au but :

« Pourquoi est-ce que tu continues de changer de filles comme de boxer alors que tu en aimes une autre.

-Je ne vois pas de quoi tu parles, j'aime les relations sans attache.

-Lucas, je te connais par cœur. Tu es comme un frère pour moi, mon double. Tu penses vraiment que je n'avais pas capté ?

-Capté quoi ?

-Que tu la kiffes.

-Mais qui ?

-Léa, évidemment. »

Lucas s'indigna brusquement :

« Non mais tu délires !

-Lucas, depuis quand es-tu mesquin, jaloux et sur des distances avec une fille ? Tu n'as jamais été très discret. Tu as fait ça pour ignorer tes sentiments. »

Mon meilleur se sentit pris au piège et il savait que ce j'énonçais était vrai. Il finit par sourire et me répondre :

« On ne peut rien te cacher à toi.

-Je le savais ! Alors ?

-Parce qu'elle aime sûrement encore son ex et elle va se remettre avec. »

Je me retins de rire et je le frappai fortement sur le crâne en criant presque :

« Crétin de Lucas Hermenz, c'est toi qu'elle aime abruti ! »

Le blondinet fut surpris et y crut à moitié. Il fronça les sourcils en me contredisant :

« N'importe quoi. Elle ne me parle plus depuis plus d'un mois.

-Et la faute à qui ? C'est toi qui lui a dit que tu avais couché avec une fille au nouvel an pour la blesser comme tu l'as été en pensant qu'elle s'était remise avec son ex alors qu'en fait, elle te kiffe trou du cul ! Tu l'as invité au bal d'hiver et elle s'attendait à beaucoup plus qu'être une cavalière. Elle attendait que tu l'embrasses. »

Lucas se tut un instant, ne s'attendant pas à ce monologue de ma part. Son visage devint tout de suite plus grave et il s'exclama :

« Oh non le con... J'ai tout gâché.

-Tu peux toujours te rattraper.

-Et comment ?

-Cours la voir et fais ce que tu aurais du faire depuis le début. »

Il eut l'air d'hésiter mais finalement il se leva et je le suivis à l'intérieur. Il la cherchait des yeux et je lui hurlai à l'oreille pour qu'il m'entende suffisamment fort :

« Dans le patio.

-Où ça ?

-Suis-moi. »

Il remit ses longs cheveux blonds en place et inspira un grand coup avant de me suivre dans la foule des piètres danseurs. Je traversai l'immense salle avant d'arriver à une petite porte en fer. Je tournai la poignée et Lucas me passa devant. Claire et Léa parlaient toujours à la table en sirotant leur boisson. En me voyant débarquer avec Lucas, Claire comprit immédiatement que je venais d'ouvrir les yeux à mon meilleur ami sur ses sentiments. Elle se leva et me rejoignit. Léa fixa mon meilleur ami des yeux qui s'approchait rapidement d'elle. Ses cheveux blonds volaient au vent. Sa grande taille imposante s'abaissa vers elle et il lui souffla doucement :

« Pardon, je me suis comporté comme un gros con avec toi. Je ne suis pas très doué pour ça. »

Il ne laissa pas Léa répondre. Il attrapa ses joues dans ses grandes mains et l'embrassa lentement devant nous. Lucas n'était plus le petit timide de mon enfance et je souris, heureuse d'avoir réuni ces deux-là. C'était trop beau pour ne pas leur laisser leur chance de construire quelque chose ensemble. Claire et moi laissions les deux nouveaux amoureux ensemble lorsque nous vîmes que Léa y prenait plaisir à être enfin avec lui.

Je posai un bisou sur la joue de Claire en lui promettant à nouveau que j'allais l'aider avec Martin.

Nous nous approchions de la table où Arsène et Martin savourait leur énième bière. Je les saluai et leur demandai :

« Vous n'auriez pas vu Gab ? »

Arsène rota un bon coup avant de ricaner et lâcher :

« Ah le caneton ne t'a pas suivi ? »

C'était quoi cette histoire encore ? Je fronçais les sourcils et bredouillai :

« Euh...Non, pourquoi il devrait ? »

J'étais assez sceptique d'un coup. Qu'est-ce qu'il s'était passé ? J'avais un mauvais présentiment. Martin me répondit avec un petit sourire taquin :

« Ce con n'a pas très bien pris qu'on le traite de canard. Il s'inquiétait que sa chérie se bourre la gueule. »

L'alcool parlait à leur place et je reculai d'un pas, indignée tout comme Claire. J'étais choquée. Je crachai, légèrement piquée :

« Mais, il me prend pour qui ? J'avais besoin de voir mes amis.

-Bon, bah écoute il s'est trompé mais en attendant, il s'est barré mais on ne sait pas où.

-Depuis combien de temps ? »

Les garçons se regardèrent en haussant les épaules et Arsène après un énième rot prononça :

« Je ne sais pas, je dirai depuis que j'aie terminé ma quatrième bière. »

Oh mon dieu. Donc cela faisait déjà un moment... Arsène but une nouvelle gorgée au goulot et je lui arrachai la bière des mains en râlant :

« Et arrête de picoler ! En plus d'être un gros porc à roter comme un beauf, tu deviens complètement débile ! »

Ce dernier me crit en bafouillant de lui rendre sa binouze et je la pris avec moi pour l'amener à la cuisine. Je demandai ensuite à Claire :

« Reste avec ses deux zigotos, je m'occupe de Gabriel. J'ai ma petite idée d'où il est. »

Inquiète à l'idée de me laisser avec le gros dur Gabriel, Claire attrapa mon bras en me demandant :

« Tu es sûr ? Fais attention à toi, tu sais comment il peut être.

-Je vais gérer, il suffit de ne pas rentrer son jeu. Et puis profite-en pour à nouveau tâter le terrain avec Martin. »

Je lui lançai un clin d'œil et courut vers l'escalier menant au sous-sol. Il ne pouvait qu'être là-bas.

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