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18.

18.

Cathy.

J'ai passé le reste de mon dimanche à travailler ma rédaction pour le TD de littérature de mercredi. J'avais pris une bonne douche en rentrant de la fraternité pour oublier les mots poignants de Gabriel sur mon physique et le fait qu'il ait encore jouer avec moi. Je commençai sérieusement à penser que lui et moi pourrions bâtir une amitié malgré le fait que nous nos sommes échangés plusieurs fois des baisers. Je laissai tomber mon crayon de bois sur ma copie : j'en ai marre de penser à lui.

Je fis une pause et je me dirigeai vers la cuisine pour me servir un verre de soda. Lucas était plongé dans une série Netflix et il ne m'avait pas entendu arriver. A vrai dire, nous nous évitons. Il fait sa vie, je fais la mienne : fin de l'histoire, l'amitié Cathy-Luke se retrouvait à ça. C'est une mauvaise journée. Je demandai tout de même :

« Qu'est-ce que tu regardes ? »

Lucas tourna son regard vers moi lentement et le reporta aussitôt sur sa série en répondant :

« Peaky Blinders. »

Je souris. J'aimais bien cette série. Je m'approche de lui et m'assis en regardant avec lui la saison 3. Lucas reprit :

« Je suis désolée de ce que tu as pu voir hier, je sais que j'aie changé mais ce sont mes fréquentations qui ont fait que je suis devenue cet homme. »

Je soupire et répondis, à bout de force de conflit :

« Tu fais ce que tu veux, je ne suis pas ta mère. »

Lucas n'insista pas et je bus mon soda en regardant avec lui l'épisode en silence.

**

Lundi.

Je démarrai une nouvelle semaine à l'université. J'étais heureuse d'avoir un emploi du temps chargé. Le seul moment que je redoute, c'est mercredi où j'ai athlétisme parce que Gabriel et moi partageons le même cours.

J'entrai dans la salle de cours et me plaçai à côté d'une camerounaise aux cheveux crépus. Elle était hyper belle et j'ai entendu dire qu'elle avait mauvais caractère. Avant de m'installer, je lui demande :

« Est-ce que ça te dérange que je m'asseye ici ou tu attends des amis ? »

Elle posa son regard vers moi et me sourit avant de décaler un peu ses affaires et me répondre :

« Non, tu peux t'assoir à côté de moi si tu veux »

L'heure qui allait suivre portait sur les modalités de l'évaluation de l'unité d'enseignement. Je déposai mon bloc note et ma trousse sur la tablette et attendit l'arrivée du professeur. Dans l'attente, je surfai sur la toile des réseaux sociaux. J'aimais quelques photos de mes amis et vérifiai l'heure de temps en temps. A 7h59, précisément, je vis Gabriel, accompagné de plusieurs deuxième année entrer dans notre amphithéâtre. Que fait-il ici ?

Je soupirai, agacée. Je l'ai dans la peau, ce n'est pas possible autrement. Ce dernier posa son regard sur moi, surpris. Il m'observa assez longuement et c'en était frustrant : à croire que m'humilier ne lui a pas suffi. Je plongeai ma tête dans mon bloc-notes et notait l'intitulé. Il passa près de moi et me chuchota :

« Ca ne sert à rien d'écrire, il va te donner des photocopies. »

Je ne le remercie pas et marmonne dans mes dents. Je m'enfiche de ces conseils et je ne sais même pas pourquoi il m'adresse la parole ! S'il pense qu'il peut revenir comme une fleur et faire comme si rien ne s'était passé, il se trompe. Je le déteste.

Je ne boudais pas plus longtemps, monsieur Hood fit irruption dans la salle et s'installa devant le rétroprojecteur pour expliquer ce qu'il attendait de nous.

« Bonjour à tous et à toutes. Est-ce que vous avez passé un bon week-end ? »

Nous répondons presque tous en chœur un grand « oui » faisant sourire le prof. Il plaisanta :

« Tant mieux parce qu'il va falloir mettre le paquet les prochains week-ends pour travailler à fond sur l'un des livres que vous avez du lire sur la liste que je vous ai distribué il y a 3 semaines. »

On s'exprimait par des onomatopées « oh ! » « ouh ! ». Les premières années semblaient apprécier ce professeur donc je ne comprends pas pourquoi Gabriel le fixe avec une certaine animosité. Je le fixais depuis tout à l'heure et ma voisine me coupa en me demandant :

« Tu craques pour le deuxième année ?

-Hein ? Non pas du tout, dis-je en me retournant vers elle, les joues pourprées par la gêne de m'être fait prendre.

-Il n'a pas bonne réputation de toute façon.

-C'est ce que j'ai cru comprendre. »

Elle me ramena à la réalité et ma haine s'était à nouveau installée. J'écoutais les explications du professeur :

« En binôme, vous aurez une rédaction d'analyse à faire sur un des livres que je vous imposerai. Je ne sais pas encore comment je vais répartir les binômes pour le moment. Je vous distribue la feuille de la grille d'évaluation. »

Il fit passer un paquet de copie. E attendant que tout le monde ait la feuille sous les yeux, il la projeta sur le tableau blanc et donna les explications. Je prenais malgré tout des notes, toutes ses explications ne sont pas inscrites sur les feuilles et je veux mettre toutes mes chances de mon côté, je ne veux pas redoubler une deuxième fois.

A la fin de son speech, il y eut une pause de dix minutes. Je m'empressai de préparer le prochain cours. Des élèves partirent prendre une pause tabac, d'autres n'allaient tout simplement pas au cours et les deuxième année partirent de la salle. Gabriel resta pour parler au professeur. Je n'entendis pas sa demande mais le professeur répondit :

« Tu sais très bien que je ne peux pas faire du favoritisme avec toi Gabriel.

-Fais une exception putain ! Je ne te demande jamais rien. »

Gabriel avait l'air en colère. Je tendis l'oreille :

« Je ne sais pas, je vais y réfléchir.

-Non ! Il me faut une réponse tout de suite ! »

Gabriel tapa du poing sur la table. Pour se comporter de cette manière avec un professeur dépasse de l'audace.

« Gabriel...

-Quoi ? Accepta ma demande putain ! Tu choisis les binômes et tu fais en sorte que je sois avec elle. »

De qui parle-t-il ?

« Bon d'accord... »

Gabriel hocha la tête sans le remercier et recule, satisfait. Pourtant, son sourire s'évanouit aussitôt lorsque Mr Hood lui informe :

« Ton père va mal, tu devrais lui envoyer un message.

-Putain non ! Charles, Mêle-toi de ce qu'il te regarde !

-Tu sais pourtant que ton père et moi... »

Gabriel ne le laisse pas finir sa phrase. Il est très en colère et il hurle limite :

« Putain mais ta gueule ! Ne finis jamais cette phrase, personne ne doit savoir ! Jamais personne ! Jamais ! Est-ce clair ? »

Je me demande de quoi est-ce qu'il parle ? Quel secret peut-il bien cacher pour qu'il puisse s'énerver à ce point ? Je fronce les sourcils et il le remarque aussitôt. Je fis genre de n'avoir rien entendu mais il n'est pas dupe : il sait que j'aie écouté la conversation. Je baisse la tête au moment où il passe près de moi. Il s'arrête brusquement à ma table et crache :

« Toi aussi, mêle-toi de ce qui te regarde. »

Ma voisine me regarde avec un air compatissant. Je n'ai rien su répondre, honteuse de m'être fait prendre. Ca m'apprendra à être trop curieuse.

**

Mardi.

Je claquai la porte derrière moi et posai mon sac de cours sur le sol dans le couloir en retirant mes bottines. Je me servais un verre de jus d'orange et m'étalai le long du canapé. Ça sent drôlement bon. Lucas sortit de sa chambre et sourit en me voyant dans le salon. Il me clame :

« Je suis content que tu sois rentré, j'ai essayé de faire des cookies vu que j'ai fini un peu plus tôt mais je ne sais pas s'ils sont réussis. »

Je lui rends son sourire et le suis dans la cuisine. Il me tend un bol avec plein de cookies. J'en pioche un et le goûte. Le gâteau est un peu dur mais ce n'est pas trop mal pour un mauvais cuisinier. Je prends mon goûter avec lui et on bavarde joyeusement de la journée :

« Alors, la fac te plaît ?

-Pour le moment oui !

-Est-ce que tu t'es fait des potes ? Parce que nous ne sommes plus dans les mêmes années et j'aimerai savoir si tu n'es pas toute seule.

-Pas vraiment, je parle une fille de l'athlétisme mais nous ne sommes pas vraiment amies pour l'instant.

-Tu me la présenteras un jour ? »

J'hochai la tête joyeusement à l'idée de lui présenter Léa. Lucas se tourne les pouces et reprend :

« Est-ce que tu peux cuisiner ce soir ? Y a Gabriel qui vient manger. »

J'écarquille les yeux. Gabriel vient ce soir ? Je bégaye :

« Ah bon ? »

Lucas semblait embarrassé de me demander ça :

« Ça te dérange ?

-Non. »

Si. Je ne veux pas le voir ici mais je vais faire un effort pour Lucas. Après tout, ce n'est qu'un dîner et je resterai enfermer dans ma chambre à lire ou travailler et j'irai surveiller la cuisson de temps en temps. Lucas sourit à pleine dent et embrassa ma joue en criant :

« Tu es la meilleure !

-Je sais, plaisantai-je. »

C'est dans ces moment-là que je kiffe mon meilleur ami.

Je commence à préparer le souper en sortant le poulet du frigidaire. Je le mets dans un plat et préchauffe le four avant de m'attaquer aux pommes de terre. Je les épluche puis les lave avant de les plonger dans l'eau de la casserole. J'ouvris une boîte d'haricots verre que je glisse dans un bol pour les réchauffer au micro-ondes à la dernière minute.

Il est dix neuf heures lorsque Gabriel sonna à l'interphone. Lucas lui avait ouvert et j'étais angoissée à l'idée de voir le brun. A chaque fois on s'engueule parce qu'il se comporte comme un con : je n'ai qu'à l'ignorer. C'est ce que je fis. Dès que j'entendis sa voix provenir du couloir, je m'éclipsai dans ma chambre. Je les entendis rire avant d'aller dans le salon pour jouer à la console. Je partis dans un autre monde, le casque sur les oreilles et ma musique en lisant un bouquin.

Vers vingt heures, je sortis de la chambre pour aller surveiller le repas dans la cuisine. Je restai à part, toujours le casque sur les oreilles. Ils ne firent pas attention à moi et tant mieux. Je stoppai le gaz pour les légumes et les pommes de terre et sortit trois assiettes. Ils se serviront tout seul. Je sortis également le poulet du four et j'appelai les garçons :

« Le repas est prêt si vous voulez manger. »

Lucas sourit et Gabriel me fixa d'un mauvais œil en lâchant cyniquement :

« Ah tu es là, toi ? »

Je levai les yeux au ciel : il est désagréable une fois de plus. Je répondis du même ton :

« J'habite ici, je te rappelle. »

Je me sers en vitesse et repars vers ma chambre. Lucas m'interrompit dans ma chambre :

« Reste pas dans ton coin, viens manger avec nous ! »

J'hésitais puis Gabriel renchérit avec le même ton enjoué :

« Oui viens manger avec nous ! »

Je me résigne et les rejoins au salon pendant qu'il se serve. Je commence silencieusement avec une certaine appréhension. Je ne veux pas encore être humiliée.

Les garçons se rassirent et mangèrent en se marrant. Lucas m'informe :

« J'ai battu Gabriel à Overwatch.

-Tu as triché !

-C'est toi tu n'es qu'un petit mauvais joueur.

-Ta gueule. »

Je lâche un petit rire et je mange dans le calme ne me mêlant pas à leur conversation. Je posai seulement une seule question ;

« Est-ce que c'est bon ?

-Oui., disent-ils en chœur en s'empiffrant. »

Je me dépêche de terminer mon repas pour pouvoir retourner dans ma chambre. Je me levai de table et débarrassai mon assiette lorsque Gabriel me tendit son assiette en souriant :

« Hey ! Ne pars pas les mains vides ! »

Je le fixai, blasé. Il ne croit quand même pas que je vais débarrasser à sa place. Je baisse mon regard de manière désagréable et crachai :

« Fais le toi-même, je ne suis pas ta servante. »

Gabriel ricana. Je ne trouvais pas ça drôle du tout. Je décidai de jouer avec ses nerfs et relança :

« Pourquoi tu me parles ? Je pensais que je te dégoûtais. »

Il perdit instantanément son sourire et se leva. Il cherche les problèmes. Je claquai la porte de ma chambre derrière moi. J'entendis les mecs se disputer à propos de moi et une seconde porte claquer. Je soupirai aisément de me dire que c'est sûrement Gabriel qui est parti mais je me trompais lorsqu'il déboula dans ma chambre, énervé :

« C'est quoi ton putain de problème à toujours vouloir tout gâcher ?

-Pardon ? C'est toi qui m'as humilié ! »

Gabriel fit de grands gestes incontrôlables et tourna en rond dans ma chambre. Je rajoutai avec haine :

« Et qui t'a autorisé à rentrer dans cette chambre.

-Moi-même et maintenant tu fermes ta gueule et tu vas m'écouter.

-Tu as rêvé mon pauvre. »

Il pestait sur-place et je jouais de ses nerfs pour le faire péter les plombs.

« Tu me fais chier putain. »

Je le sais et j'en joue. Je pris une voix calme et posée et rajoutai :

« Je ne comprends pas pourquoi tu ne m'as pas demandé mon aide avant pour ce témoignage.

-Parce que tu aurais refusé. »

Il s'assit sur mon lit et baissa la tête honteux. Il a l'air si vulnérable.

« Tu n'en sais rien ça. »

Gabriel haussa les épaules en gardant toujours la tête vers le parquet.

« Si, je suis un connard. Pourquoi tu accepterais ?

-Même si tu es exécrable, j'estime que tu ne mérites pas d'avoir des problèmes avec la justice.

-Donc tu voudrais bien ?

-Raconte-moi et j'aviserai. »

Il souffla. Il n'est pas très ouvert à la discussion. Ma colère s'évanouit et j'ose prendre place à côté de lui. Je me sens si petite à côté de lui. Il a des épaules carrées et des si longues jambes. Je pouvais observer la repousse de sa barbe. Il est beau.

« C'était en boîte de nuit. »

Je cessais de le mater et écoutai son récit :

« J'étais avec Lucas et la bande en boîte. On était ici plus tôt dans la soirée, on a bien picolé et nous sommes sortis juste après pour s'éclater. Enfin...On voulait surtout se taper des filles. J'en avais repéré une sur la piste. »

J'eus un petit pincement au cœur à l'idée qu'une fille puisse lui plaire.

« J'ai dansé avec elle et lorsque j'ai voulu allé plus loin, elle m'a repoussé. J'ai mal réagi, je l'avoue.

-Qu'est-ce que tu as fait ?

-Je l'ai étranglé. »

Il a hésité plusieurs secondes à me faire cette confession et je restais silencieuse. C'est grave ce qu'il a fait et je l'informe :

« C'est grave ce que tu as fait, tu le sais ?

-Oui, je le sais.

-Et la fille a porté plainte, c'est ça ? »

Il hocha la tête avant de lâcher brutalement :

« Cette sale pute. »

Je ne comprends toujours pas cette haine qu'il a envers les femmes et j'espère pouvoir percer un jour ce secret. Je réfléchissais à une manière de le sortir de là.

« Qu'est-ce que je dois dire si je témoigne à la police ? »

Une lueur d'espoir apparut dans son regard et il sourit grandement. Je le préviens tout de même :

« Par contre, je veux quelque chose en échange.

-Très bien, me répond-il après une petite hésitation.

-Alors, je t'écoute.

-Il faut simplement que tu dises qu'on a passé la soirée à l'appartement et que nous sommes jamais sortis.

-Tout le monde a cette version ?

-Oui, c'est celle-là.

-D'accord. Je te préviens Gabriel, je ne le ferai qu'une seule fois. J'espère pour toi que c'est la première et dernière fois. »

Il déglutit et hoche la tête. Il me demande :

« C'est quoi l'échange ?

-Je veux qu'on fasse une sortie.

-Une sortie ?

-Oui, seulement nous deux. Entre amis. Et tu l'organises. »

Ca avait l'air d'être un vrai dilemme mais il me serra la main en guise d'engagement et quitta la pièce. J'espère réellement qu'il ne m'a pas prise pour une pigeonne.

**

Bon, j'espère que l'écriture en gras ne vous dérange pas trop, je ne sais vraiment pas comment régler le problème...


Bonne lecture et bonne soirée


-Elo

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