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17.

17.

Gabriel

J'étais vraiment stupide sur ce coup-là. J'avais une superbe bonne occasion de m'innocenter de cette merde d'agression dans cette boîte de nuit. Je ruminai dans ma chambre d'université en fumant une cigarette. Je ne foutais pas le brin pour une fois, je laissai mon coloc' faire son travail. Je pensais à cette fille. Elle est marrante, elle est mignonne mais elle me casse tellement les couilles. Elle a toujours besoin d'ouvrir sa gueule et ça m'énerve. Pourtant, je suis là dans ce plumard à penser à cette vieille fille.

« Tu fais quoi ? »

Mon colocataire leva la tête de ses bouquins à l'entente du son de ma voix et me toisai avec méfiance :

« Je travaille et n'essaye pas de me déconcentrer. »

Je levai les yeux au ciel lorsque je reçus un sms de Martin :

Viens à la salle.

Cool ! Enfin une occupation, je commençais sérieusement à me tourner les pouces dans ce bled pourri.

Quand ?

Je lui avais répondu dans la seconde et il fit de même :

15h, salle Leroi de la gonflette

J'avais 30 minutes pour y arriver à temps. En deux-trois mouvements, j'étais debout avec mon sac de sport sur le dos. Je fis exprès de faire tomber les livres de mon colocataires au sol. Ce dernier me râlait dessus et je répondis mesquin :

« Ta gueule. »

C'était mon vocabulaire.

J'arrivais à ma voiture. Je jurai en râlant que cette caisse était aussi brûlante qu'un four et qu'elle était nulle à cause du fait qu'elle ne possède la climatisation. J'ouvris les fenêtres pour faire un gros courant d' air et démarrait comme un taré...une habitude.

Je gare ma voiture dans un rangement en bataille sur le parking de la salle de sport. Martin m'attendait à l'extérieur, une clope à la main. Ils nous arrivaient souvent de fumer ensemble et d'aller faire un peu de boxe entre meilleur pote. C'était un peu comme un rituel entre lui et moi. En débarquant, je lui serrai la main et fumai à mon tour la cigarette que j'avais sorti sur le parking en sortant de ma BMW. Martin me sourit et nous nous mîmes à discuter. On s'est vu ce matin mais j'étais content de le revoir, je n'ai pas pu raconter ma soirée et écouter la sienne non plus.

Nous entrâmes dans le hall d'entrée badgeant avec nos cartes aux portiques pour pouvoir accéder aux vestiaires et la salle de musculation. J'ouvris mon casier habituel et me changeai rapidement. Je retirai mon jeans pour pouvoir mettre un short gris et ke retirai mon sweat. Je mis tout en boule dans mon sac que je glissais dans mon casier. Martin fit de même et je le suivis vers les tractions. Martin pouvait soulever du 65-70kg alors que je restais encore sur du 45kg. Je m'étais inscrit que cet été alors que lui en faisait depuis le début de l'université. Je restai à côté de Martin pendant qu'il soulevait lentement la poulie. Il s'échauffait en mettant 30kg. Je me sentais comme un coton tige à côté de lui. Martin a toujours été carré au niveau des épaules, c'est un joueur de rugby et il est beaucoup plus grand que moi en taille. Je croisai les bras et demandai :

« Tu as été bourré cette fois ? »

Il ricane et secoue la tête en me répondant :

« Je n'ai presque rien bu, j'ai plutôt parlé avec Claire.

-Avec Claire ?

-Oui, pourquoi ? »

Je suis étonné qu'il puisse faire de longues conversations avec cette fille écervelée.

« Je ne pensais pas que tu pourrais avoir des choses intéressantes à lui raconter.

-Qu'est-ce que tu sous-entends ? »

Martin me toisait du regard durement et j'hausse les épaules en lui lâchant :

« Qu'elle est conne. »

Je le pense totalement : cette fille est débile, n'a aucune logique et ce n'est même pas drôle de parler avec elle.

« Tu devrais apprendre à connaitre les gens avant de les juger.

-On m'a trop jugé pour ce que je suis, ça ne m'intéresse plus.

-Faudra bien que tu t'ouvres à Kate si tu veux la pécho. »

Quoi ? Putain mais il ne va pas recommencer avec cette merde !

« Je ne veux pas-.

-Il y a une rumeur qui circule que tu as passé la soirée avec une fille. C'était avec elle, non, me coupa-t-il brusquement.

-Non, mentis-je peu sûr de moi.

-Ne me la fais pas Gaby. Tu es parti quasiment à la minute où elle est soi-disant partie chercher à boire et vous n'êtes jamais revenus tous les deux.

-On s'est croisé, c'est tout, inventai-je pour éviter un maximum qu'il se mêle de mes affaires.

-Gaby... »

Martin reste sur ses positions et je m'avoue vaincu. Fais chier !

« Bon d'accord, on a passé toute la soirée ensemble. »

L'air sévère de Martin se transforma en une moue enfantine et il affiche un putain de sourire en coin.

« Et tu la kiffes alors ?

-Elle est sympa. »

Martin stoppe ses tractions pour que l'on puisse alterner et je prends sa place réglant les poids à 20kg pendant qu'il continuait de me cuisiner :

« Première fois que tu complimentes une fille, tu me choques Hood. »

Je levai les yeux au ciel et soupirai. Martin me questionnait toujours :

« Raconte ta soirée alors ! »

Je me mords la lèvres. Après tout, Martin est mon meilleur ami. Je me lance :

« On a nagé dans la piscine, on a écouté de la musique et elle me posait des questions débiles.

-Quel style ? »

Ce n'est pas vrai, il ne pourrait pas arrêter cinq minutes ?

« Du style : Quel est ta couleur préférée ? »

Martin hausse les épaules et renchérit :

« Ce ne sont pas des questions horribles, elle n'a pas questionné ta vie de famille.

-Il n'y a rien d'intéressant à savoir sur ma famille de toute façon. »

Martin connaît le point sensible et n'insiste pas dessus ; en revanche, il reprend son idée :

« Vous irez bien ensemble.

-Je ne sors avec personne.

-Non, tu n'es jamais sorti avec personne parce que tu es un gros con, c'est ça la nuance.

-Va te faire foutre. »

Je le remballais faussement vexé et il rit. Je souris légèrement et commençai les premières tractions. Les premières sont les plus faciles et j'enchaînai la série de quinze en quelques secondes. Martin changea deux minutes de sujet en disant :

« Economise ton souffle et ton énergie pour les plus gros exercices, ce ne sont que des échauffements là. »

J'écoutais ses conseils et on échangeait à nouveau de place. Mon ami me dit avec sérieux :

« Non réellement, j'ai un bon pressentiment avec elle. Elle va te rendre heureux, elle fera de toi une meilleure personne.

-Je suis tellement une meilleure personne que je l'ai rabaissé. »

Je reconnais mon erreur et Martin s'exclame un peu trop fort :

« Quoi ? Mais tu es quel genre de connard pour rabaisser une fille ?

-Je n'ai jamais su parler aux femmes, tu connais ma haine.

-Putain mais tu vas aller t'excuser ! »

Euh...non.

« Non, dis-je froidement. »

Martin s'énerva lorsque j'ajoutai :

« Si je m'excuse, c'est uniquement pour qu'elle puisse témoigner en ma faveur pour pas que j'aie un procès au cul.

-Tu es vraiment le plus égoïste que j'aie vu de ma vie et ça me fait chier de me dire que cette personne est mon meilleur ami. Tu vas aller t'excuser de manière sincère.

-Elle va me remballer Martin.

-Eh bien, elle te remballera et ca sera bien fait pour toi, tu l'as cherché. »

Ok...Merci du soutien. Je commençai à être agacé et je lui fais bien comprendre en changeant de machine. Il ne me laisse pas tranquille et me suit avec férocité dans la salle. J'étais en train de démarrer le tapis roulant.

« Excuse-toi Gaby.

-Ta gueule, tu me casses les couilles.

-On ne peut rien te dire Gabriel.

-Il n'y a rien à dire, elle est chiante ! Elle n'a qu'à se mêler de ses affaires et arrêter d'écouter aux portes.

-En même temps, si tu parles d'elle d'une mauvaise façon comme tu le fais maintenant, je comprends son mal-être.

-Le problème, c'est que j'aie raconté de la merde parce que je suis trop fier pour avouer que j'aie passé du temps avec elle de mon plein gré et que c'était bien cette soirée, avouai-je honteux.

-Tu devrais lui dire. »

Sa voix s'était adoucie et je me calmais instantanément. Je me sens un peu mieux écouté et je répondis :

« Je ne peux pas.

-Pourquoi est-ce que tu ne pourrais pas ?

-Je vais perdre mes moyens si elle me rejette, je ne sais pas leur parler.

-Je pense qu'elle le sait, soit simple et va droit au but. Si elle te remballe, persévère. Les filles, c'est comme la course à pied. Plus tu entraines ton endurance, plus tu iras loin. Une fille, c'est la même chose. Plus tu lui parleras avec respect, plus elle aura confiance. »

Je restai un peu dubitatif, je ne pense pas pouvoir gérer une énième crise de Cathy. Je me confiais en bégayant :

« Je l'ai rabaissé alors que...

-Alors que ?

-Alors que je l'ai embrassé et dormi avec elle. »

Martin hallucine sur place à ma déclaration et me pose à nouveau une tonne de questions :

« Vous vous êtes embrassés ? Pourquoi tu l'as embrassé ?

-J'avais envie. »

Il n'était pas réellement convaincu mais posa encore :

« Et pourquoi dormir ensemble ?

-Je te l'avoue, j'avais envie de dormir avec une personne que je connaissais plutôt qu'un vomito ou une droguée qui va tenter ces attouchements dégueulasses sur moi. «

Martin éclate de rire et nous reprenons les exercices. Sortir avec mon meilleur ami cet après-midi m'a remis les idées en place, je compte aller parler à Cathy.

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