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14.




14.

Cathy

« Bad ! R3HAB » résonnait dans la fraternité où je passai à nouveau une soirée. Je n'avais pas le même look vestimentaire. J'ai décidé de mettre une robe noire avec des chaussures à talons. J'avais attaché mes cheveux en chignon. J'avais passé du temps dans la salle de bain pour me maquiller. Je voulais être dans un nouvel élément, une nouvelle personne : je ne suis plus cette prude de lycéenne, je suis maintenant une femme adulte. Je venais d'arriver avec Lucas et Arsène comme à la première soirée. Lucas était collé à moi, il ne voulait pas me perdre, il y avait plein de monde. J'agrippai son bras et nous arrivâmes aux gros fauteuils. Claire sautilla en me voyant et elle me crie limite :

« Ouiii ! Je ne suis pas la seule fille ce soir ! »

Je rigolai légèrement gênée et je m'assis à côté d'elle où nous nous mettons déjà à bavarder.

« Tu es ravissante, me complimenta-t 'elle, où est-ce que tu as acheté ta robe ?

-Je ne m'en rappelle plus, je te l'avoue. Je l'avais acheté avec ma meilleure amie l'année passée. Toi aussi t'es belle !

-Merci, c'est simple. »

Non. Elle porte une jupe en cuir noire, un croc-top blanc et les cheveux attachés en queue de cheval et des talons beaucoup plus hauts que les miens. Elle mettait en avant ses atouts. J'haussai les épaules. Lucas et Arsène sont partis chercher des boissons. Lucas me propose de goûter la Mort Subite. Je ne connaissais pas cette boisson. Je continuai de faire connaissance avec Claire. Elle me demande :

« Je n'ai pas encore pu te parler mais c'est vrai que vous vous êtes embrassés ? »

Je rougis. C'était embarrassant de parler de ça, je ne voulais pas que tout le monde le sache en sachant qu'il s'est payé de ma tête. Je répondis en détournant le regard :

« Oui mais c'était une erreur. »

Claire fronça les sourcils et m'avoua :

« Gaby n'a jamais embrassé de filles. Fin, pas à ma connaissance. Il déteste les filles. »

Ah oui ?

« Je ne savais pas que c'était à ce point.

-Gaby est repoussant au niveau du caractère. Il ne m'attirera jamais, il est trop méprisant envers les filles. Pour moi, il finira tout seul.

-Tu as raison. »

Je ne savais pas quoi en penser réellement. Je rajoute :

« Il est canon Martin par contre. »

Je me surprends à crusher sur lui comme une gamine de douze ans. Claire me dévisagea un peu avant de sourire :

« Oui, il est canon. J'aimerai aller plus loin avec lui. »

Je suis surprise qu'elle craque sur le beau grand blond. C'est vrai qu'ils sont assez proches mais je ne pensais pas qu'elle avait une plus grande attirance envers Martin. Je répliquai :

« Pourquoi ne lui fais-tu pas comprendre ?

-Je ne veux pas qu'il me rejette, avoua-t'elle timidement.

-Tu ne peux pas savoir tant que tu n'auras pas testé. »

Elle mime un ''oui'' de la tête et les garçons revinrent avec des verres. Arsène donna une des boissons à Claire et Lucas me tendit un gobelet plein. Je sentis et mes yeux se fermèrent de dégoût. C'est quoi cet alcool encore ? Je goûtai :

« Putain, mais c'est de la bière !

-Bah oui, répondit Lucas comme si c'était la chose la plus logique du monde.

-C'est dégueulasse ton truc.

-Tu n'as qu'à me la passer, intervient une voix grave derrière moi. »

Gabriel enjamba la banquette et s'écroula à côté de moi. Il me fit un grand sourire et me tendit sa main. Je lui tendis le verre écœurée et il le but cul sec avant de...

« Beur »

De me roter à l'oreille.

« Tu es un sale porc Gabriel, dis-je en le repoussant alors qu'il se marrait.

-Ca va je rigole ! »

Je levai les yeux au ciel. Arsène se posa et Martin arriva. Je me décalais vers Gabriel pour qu'il puisse s'assoir à côté de Claire. Cette dernière me regardait avec un air « Qu'est-ce que tu fais ? » et je répondis avec un clin d'œil : « Je t'aide »

Elle pouffa de rire et profita tout de même de la situation pour se rapprocher de lui quand il prit place à côté de nous. Je proposai avec défi (je ne sais pas ce qu'il me prend) :

« Action ou vérité ?

-T'es sérieuse, maugréa Gabriel en me jetant un regard noir, c'est pour les gamins.

-Eh bien justement, ce jeu te va à ravir. »

Le groupe se marra le rendant vulgaire :

« Ta gueule. »

J'ignorai et je fixai Arsène :

« Action ou vérité Arsène ?

-Action, tu sais très bien que j'aime les défis. »

Je ne savai<s plus quoi dire. Qu'est-ce que je pouvais proposer à Arsène de drôle ? Je fixai autour de moi. Il y avait la piste de danse, des couples qui se galochent, des mecs qui se bourrent la gueule. J'haussai les épaules et me retournai à nouveau vers lui :

« Tu dois toucher les seins de la fille là-bas. »

Arsène éclata de rire et me répondit :

« Toujours le même gage à ce que je vois. »

Lorsque nous étions plus jeunes, j'ordonnai toujours à Arsène d'aller toucher les seins d'une fille car il se faisait tout le temps remballer par une grande claque dans la figure et Lucas et moi étions tout le temps mort de rire. Pourtant, cette fois, cela ne se passa pas comme prévu, la fille qu'il a choisie lui a empoigné les couilles et elle se mit à l'embrasser. Je bégayai. Arsène revint avec cette fameuse fille dont il empoignait bien son fessier à travers sa grande main. La fille était magnifique, bien vêtue et elle rigolait. Elle me dit :

« Tu m'as envoyé une bonne prise, merci.

-Euh...de rien. »

Je ne savais plus où me mettre et Gabriel ricana avant de me chuchoter à l'oreille :

« Tu n'es plus au monde des bisounours ma belle. »

La réalité me frappa lorsqu'Arsène demanda à Lucas combien de fois il a couché depuis qu'il est à la fac. Il semblait compter mais il finit par répondre :

« Je ne sais plus, une trentaine ? »

Les garçons rigolèrent. Il parlait des filles comme si c'était de la chair à saucisse et ça me répugnait. Qui sont ces gens ? Je me levai brusquement. Lucas continuait de rire en me demandant :

« Tu vas où chérie ? »

Putain mais on vient d'arriver et il a l'air torché ? Qu'est-ce qu'il a bu d'autre ? Je quittai le fauteuil et il m'attrapa le poignet.

« Où-est-ce que tu vas ?

-Je me casse. »

Il se leva et approcha son haleine près de moi. Il puait l'alcool à plein nez. Je retiens mon haut le cœur et je me dégage de sa prise.

« Tu es dégoûtant. »

J'allai quitter le groupe mais Gabriel m'avait attiré dans ses bras. Il avait un rictus que je n'aimais pas du tout. Il me chuchote avec mauvaise graine :

« Tu as voulu jouer, tu joues. »

Je me rassis contre mon gré et Lucas continua le jeu en ne m'accordant plus aucune importance. J'aurai du me douter que mon redoublement aurait des conséquences. Je suis minable. Martin finit par me choisir pour le jeu et de mauvaise foi, je répondis :

« Vérité. »

Claire chuchota quelque chose à son oreille et il leva les yeux au ciel avant de répondre :

« Tu es vierge ? »

La question que je redoutais dans ce jeu. Lucas me fixait tout comme Arsène. Gabriel consumait sa cigarette dans son coin en tendant l'oreille.

« Ouais. »

Je ne veux pas entendre leur rire donc je quittai immédiatement le cercle en lâchant :

« J'ai soif. »

Non, je n'ai pas soif. Je veux juste me barrer d'ici et ne plus revenir à une seule de ces soirées. Evidemment, personne ne pouvait me raccompagner à cette heure-ci, ils ont tous bu et je ne connais personne d'autre. Je décidai de me servir un verre de vodka orange comme à la première soirée avec une dose beaucoup moins importante et je me laissai guider vers cette piscine. Je m'installai près de l'eau et je retirai mes talons. Je pataugeai mes pieds dans l'eau en buvant mon verre en silence. Une nouvelle soirée de merde.

Je textotai avec ma meilleure amie. Elle avait été prise dans une fac de Lyon alors que j'étais coincée ici à Grenoble. Elle ne s'ennuie pas, les cours sont intéressants, elle était amie avec sa colocataire. Tout ce qui a de plus génial.

Et toi ? Tu as revu ton meilleur ami ?

Je ne savais pas quoi dire face à ce message. J'hésitai quelques instants avant de répondre :

Je ne le reconnais plus. Il est devenu ce coureur de jupons, il n'est plus le même.

Amandine redoutait cette phase autant que moi et j'espérais qu'elle s'arrête un jour. Nous n'étions pas du même monde.

J'espère que ça va s'arranger.

J'espère qu'elle a raison. Je n'ai pas eu le temps de répondre que la porte de la piscine claqua brusquement me faisant sursauter. Gabriel venait d'arriver. Il se dirigea vers moi et retira ses baskets et ses chaussettes. Il posa son téléphone dans sa chaussure. Il s'installa à côté de moi et me dit :

« Je savais que je te trouverai là.

-Qu'est-ce que tu veux ? »

J'étais froide. Je ne voulais pas parler, je voulais rester seule.

« Je te cherchais.

-Tu m'as trouvé, maintenant tu peux t'en aller. »

Je sais que je suis désagréable alors qu'il ne m'a strictement rien dit de rabaissant. Je vis juste très mal le changement de comportement de Lucas.

« Boude pas. »

Il était d'humeur festive et il donna un grand coup de pied dans l'eau m'éclaboussant à moitié. Je pestai avec un léger rire :

« Tu es chiant. »

Je sortis mes écouteurs et les branchai à mon smartphone. Je mis la playlist en aléatoire : « Wicked Game, The Weekend. » Je fredonnai et avec une once de curiosité, Gabriel prit un des écouteurs et le porta à son oreille. Il semblait apprécier puisqu'il garde l'écouteur à son oreille pendant que je répondais aux textos d'Amandine :

J'espère aussi.

Gabriel réclamait son attention et verrouillant mon téléphone. Il me dit :

« Qu'est-ce que tu fais ici seule ?

-Je n'aime pas cette soirée, avouai-je en baissant la tête.

-Moi non plus. »

Je jetai un regard vers lui. Il sortit sa cigarette de sa petite boîte et un briquet. Il alluma et je me pinçai le nez en râlant :

« Ne me fume pas dans la gueule ou je t'assure que tu vas finir dans la piscine. »

Il éclata de rire avant de tirer une latte. Je posai à nouveau mon regard sur mon téléphone qui vibrait. Amandine m'avait répondu :

Tu es toute seule ?

J'observai Gabriel fumer. Il ne me regardait pas. J'en profitai pour le prendre en photo pour pouvoir l'envoyer à Amandine. Au moment où j'appuie sur le rond rouge, il me voit et râle :

« Efface cette merde. »

A mon tour de rire. Je ris et sortis mes pieds de l'eau pour pouvoir me lever. Malheureusement, il choppa ma jambe nue avec son autre main et je tombai à la renverse lorsqu'il tira. Gabriel, cigarette entre ses lèvres, bascula au-dessus de moi. Nous n'avions jamais été aussi proches. Je n'ai jamais eu cette proximité avec un mec d'ailleurs. Il répète :

« Efface cette merde. »

Je continuai de glousser :

« Non. »

Il se mit à sourire et retira sa clope de sa bouche avec son index et son majeur. Il posa à nouveau sa main au sol pendant que l'autre était près de ma joue. Il se pencha lentement de moi et me souffla sa fumée de cigarette dans les ailes du nez me faisant geigner :

« Dégage Gabriel. »

Le garçon secoua la tête en continuant de sourire malicieusement.

« S'il te plaît, le suppliai-je.

-Pourquoi ? Ça te dérange ? »

J'hochai la tête et il soupira blasé. Il se redressa et je pus enfin me lever. Je profitai qu'il baisse sa garde pour le pousser de toute mes forces dans la piscine. Je ne manque pas mon coup, puisqu'il tomba la tête la première dans l'eau. Il remonta à la surface quelques secondes plus tard. Je riais aux éclats. Gabriel, trempé de la tête au pied, me crie :

« Tu vas le payer putain. »

Il n'y avait aucune once d'agacement dans sa voix, il se retenait de rire. Il revint vers le bord pendant que je me tortillai de rire. Entre deux, j'avais envoyé la photo à Amandine. Gabriel remonta sur la terre ferme et s'approcha de moi.

« Tu es casse-couille comme fille.

-Si on est ami, faudra t'y habituer. »

Il haussa les épaules et retira son sweat complètement trempé. Son tee-shirt se souleva et je remarquai qu'il était un peu musclé lui aussi. Beaucoup moins que son ami Martin mais c'était beau à regarder. Il ne s'arrêta pas là. Il commence à déboutonner son jeans et je me moquai :

« Sans-gêne.

-Je suis obligé, je suis trempé, grosse tarée. »

Je pouffai. Il galérait à retirer son pantalon et il ne faisait que sortir des vulgarités :

« Putain de fils de pute de pantalon. C'est de ta faute Catherine. »

Je réprimai une grimace :

« Ne m'appelle pas Catherine, je préfère Cathy ou Kate.

-Et toi, ne m'appelle pas Gabriel.

-Pourquoi ? Ca te va bien je trouve.

-En quoi ce prénom de merde me va bien ?

-Il te ressemble, tu es une merde. »

J'essayai de rester sérieuse et ça marchait. Gabriel me regarda de travers. Je mordis ma joue intérieurement pour ne pas rire mais c'est un échec.

« Je rigole. J'aime bien ton prénom, c'est tout.

-Je n'aime pas le tien.

-Moi non plus. C'est juste une mode dans ma famille d'avoir le même prénom de mère en fille.

-Génial. »

Il leva les yeux au ciel et retira son tee-shirt. Euh...Quoi ? Je me mis à rougir en voyant cet homme à moitié nu devant moi. J'avais une bonne vue sur presque toute son anatomie. J'avais chaud. Je me précipite sur mon verre d'alcool et bus une longue gorgée : j'ignorai que Gabriel pouvait me faire de l'effet à ce point. Gabriel me fixa me faisant rougir encore plus. Il me demanda :

« Ça va ? Tu es toute rouge. »

Je cachai mes joues et bégayai. Gabriel fronça les sourcils et s'approcha de moi. Je reculai. Je voyais que ça commençait à l'agacer :

« Quoi putain ? »

Je ne veux pas le froisser alors que je commençais à m'amuser. Je lui avouais :

« C'est juste que...Je te trouve attirant en fait. »

Il fut surpris de ma déclaration. Il passa sa main dans ses cheveux, légèrement embarrassé. On dirait qu'il n'a pas l'habitude des compliments. Il finit par se tourner vers la piscine et me dire :

« Je vais y faire un tour. Tu peux venir si tu veux.

-Je n'ai pas pris mon maillot.

-On s'en fiche, c'est pareil. C'est que des sous-vêtements et je ne suis pas un profiteur. »

A ces mots, il plongea.

Est-ce que je le rejoins ? Je suis tellement timide. J'observe ces vêtements trempés au sol et ma robe. Je jette un regard vers ce garçon qui avait plongé quelques instants plus tôt. Il était dos à moi. Je finis par dézipper la fermeture éclair avec difficulté de ma robe et la laissai tomber au sol me retrouvant seulement vêtu d'un soutien-gorge en dentelle noire et d'une petite culotte de la même couleur. Je n'ai jamais été aussi peu pudique de ma vie. Le mec devant moi joue sûrement de moi mais quelque chose chez lui me mettait en confiance. J'observai son dos musclé. Son tatouage de la nuque descendait le long de son dos. C'était un cerf magnifique. A son omoplate droite, il y avait une rose. J'adorais ses tatouages.

J'inspire un grand coup et m'aventurai dans l'eau froide. Je grelottai. Je finis par prendre mon courage à deux mains et engloutis mon corps entier dans l'eau.

**

Alors, je ne sais pas du tout pourquoi wattpad publie mes chapitres en gras parce que sur WORD, ce n'est pas du tout comme ça désolé. Je réglerais le problème demain.

-Elo

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